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CHAPITRE VIII
RECOMMANDATIONS FINALES

Le séminaire pour la définition d'une stratégie nationale de communication pour le développement s'est tenu du janvier au 6 février 1995, à l'hôtel Hotti de Bissau.

Ce séminaire réunissait plus de cinquante participants représentant les institutions suivantes:

La séance officielle d'ouverture présidée par Monsieur Hélder Proença, Ministre de la communication sociale et des affaires parlementaires, a été honorée par la participation de Monsieur le Sécrétaire d'Etat du tourisme, de l'artisanat et de l'environnement, Monsieur le Secrétaire d'Etat du plan, ainsi que des représentants du PNUD, de la FAO, de 1'UNICEF et du Corps Diplomatique.

La séance de clôture, présidée par le Premier Ministre, a été honorée par la participation du Ministre de la communication sociale et des affaires parlementaires, du Ministre du développement rural et de l'agriculture, du Ministre de la promotion féminine, du Secrétaire d'Etat au Plan, de la représentante de la FAO, du représentant de 1'UNICEF et des représentants du Corps Diplomatique.

Les participants au séminaire se sont constitués en cinq groupes de travail qui ont abordé les thèmes suivants:

Après une analyse approfondie des différents éléments de l'ordre du jour et

Considérant la grande nécessité d'une stratégie nationale de communication pour le développement;

Considérant que cette stratégie doit avoir une mission et des objectifs bien clairs et au service de tous les secteurs de développement;

Considérant la nécessité de définir le rôle et la place des médias et des outils de communication éducatives, ainsi que des moyens traditionnels de communication dans le processus de développement du pays;

Considérant que les options techniques et technologiques n'ont pas toujours correspondu à la phase actuelle du développement et des possibilités du pays et que l'évolution dans ces secteurs est très rapide;

Considérant le grand besoin en formation des professionnels de la communication sociale et des agents de communication de terrain afin qu'ils répondent mieux aux defis et évolutions qui se vérifient dans tous les secteurs de la vie nationale;

Considérant la nécessité d'établir un cadre institutionnel adéquat à la réalité nationale en vue de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de communication pour le développement;

Considérant le grand besoin de radio rurale et de stations régionales de communication au service du développement;

Considérant la nécessité de systématiser les méthodes et formes de communication pour le développement et l'importance de la recherche dans ce domaine;

Considérant la nécessité de la documentation et information sur la communication pour le développement;

Considérant la nécessité de rationaliser l'emploi des ressources matérielles et humaines disponibles dans les différents secteurs d'activité;

Le séminaire recommande:

CONCLUSION GÉNÉRALE

Le séminaire de Bissau a été très utile en tant qu'il a constitué une concertation et une réflexion approfondies dans un secteur clé du développement de la Guinée Bissau. I1 a également été très intéressant en raison des actions qui sont programmées à moyen et long terme.

Chaque participant a été invité à être un vecteur de transmission des nouvelles idées échangées afin que les décisions prises deviennent des "forces motrices" nouvelles, capables de contribuer à l'amorce d'un tournant décisif dans le domaine de la communication sociale. En effet, si le mal a bien été identifié, le remède n'a pas encore été totalement découvert. I1 est très frustrant de se trouver dans la situation de celui qui dénonce et ne propose aucune solution alternative.

I1 faut souligner ici le rôle primordial que sont amenés à jouer les décideurs, tant dans le domaine de la communication que dans les autres secteurs du développement. En effet, il ne suffit pas de formuler des projets et d'élaborer des stratégies de développement; encore faut-il une réelle volonté politique pour la mise en oeuvre de ces programmes. Ce qu'il faut, aujourd'hui, c'est s'engager résolument au niveau national. Ce n'est qu'ainsi que l'on pourra exploiter les ressources de 1a communication au service de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, de l'alphabétisation, en un mot, au service du développement du pays.

Par ailleurs, nous avons eu le privilège de compter parmi les participants plusieurs représentants des organisations internationales et des autres partenaires de la coopération bi et multilatérale. Cette présence nous renvoie à la nécessité de mobiliser davantage de ressources pour les besoins de la communication à travers la recherche de moyens financiers tant publics que privés et à la décision de donner une plus grande priorité au secteur de la communication.

Cette communication, vecteur du développement, doit être programmée et totalement intégrée dans les plans de développement économique et social. Les efforts à consentir pour qu'elle puisse servir d'appui au développement ne devraient plus être considérés comme de simples gaspillages, mais comme des investissements de première nécessité, rentables à long terme.

Au nombre des questions et interrogations sur lesquelles l'analyse a débouché figuraient:

Les "temps forts" du séminaire ont par ailleurs été constitués par les discussions autour des cinq études sectorielles qui avaient préalablement préparées sur les thèmes suivants:

Le présent document, rapport de synthèse des travaux, veut être tout à la fois, un compte rendu synthétique, le reflet et l'émergence d'un nouvel esprit dans l'approche de ces questions et un bilan de l'expérience déjà vécue.

Le souci des rédacteurs a été de résumer les travaux du séminaire et de donner le reflet fidèle de l'éveil d'un esprit qui vise à briser les barrières d'incompréhension dans lesquelle le secteur de la communication s'est enfermé depuis l'indépendance du pays.

Ce document s'adresse donc aux professionnels, à qui il propose une attitude nouvelle faite de dignité et de responsabilité, aux décideurs et aux responsables auxquels il préconise la prise en compte de la communication comme priorité nationale.

ABBRÉVIATIONS

ADAction pour le développement
AADBAssociation des agriculteurs pour le développement de Boé
AGUIBEFAssociation Guinéenne pour le bien-être familial
AHLUCOFAssociations des horticultrices pour la lutte contre la famine
ALTERNAGAssociation Guinéenne pour des études alternatives
AMICAssociation des amis des enfants
ANGAgence de Presse de Guinée Bissau
ASDIAutorité Suédoise pour le développement international
BMBanque mondiale
CDEDACentre de documentation et diffusion agricole
CECICentre d'études et de coopération internationale
CECOMESCentre d'éducation, communication et production des matériels de l'enseignement pour la santé
CESTICentre d'études en sciences et techniques de l'information
CESTASCentre d'éducation sanitaire et des techniques sanitaires appropriées
C.l.D.Centre d'information et diffusion pour le développement rural
CIERROCentre international d'études en radio rurale de Ouagadougou
CNVACellule nationale de vulgarisation agricole
DEPADépartement d'études et recherche agricole
DGADirection générale de l'agriculture
DGFCDirection générale des forêts et de la chasse
DGPDirection générale de l'élevage
DHASDépartement d'hydraulique agricole
DWHHDeutsche Welthungerhife (Org. de coopération allemande)
ENDAEnvironnement et développement africain (ONG sénégalaise)
GAPLACabinet de planification agricole
GIISSous-Division de la communication au service du développement (FAO, Rome)
GNCSCabinet national de communication sociale
ICAPEglise chrétienne pour l'agriculture et le développement
IECInformation, éducation, communication
INCInstitut national du cinéma
INDEInstitut national pour le développement de l'éducation
INEPInstitut national des études et recherches
IOTGAssociation des bons templaires
MASPFMinistère des affaires sociales et de la promotion féminine
MDPMinistère de la pêche
MDRAMinistère du développement rural et de l'agriculture
MENMinistère de l'éducation nationale
MOPCUMinistère des travaux publics, construction et urbanisme
MNECIMinistère des affaires étrangères et de la coopération internationale
MSPASMinistère de la santé publique et des affaires sociales
PADIBProjet d'appui au développement intégré du Boé
PADIRProjet d'appui au développement des infrastructures rurales
PASAProjet d'appui au secteur agricole (BM)
PASPProjet agro-sylvo-pastoral (zone II)
PDOTProjet de développement de la riziculture dans la région de Tombali
NAFA-GONALAppui à la population (ONG nationale)
PDRIProjet de développement intégré (zone 1)
PDRLProjet de développement intégré de la zone est (zone 11)
PESCARTEProjet de la pêche artisanale
PGPesos guinéens (1 US$ = 19 442 PG)
PICProjet intégré de Cubucaré (zone lil)
PIPProgramme d'investissement public
PNLSProjet national de lutte contre le SIDA
PRPProjet de recherche en milieu paysan
RADIRéseau africain pour le développement intégré
RCRéseau communautaire de la TVE-GB
RDNRadiodiffusion nationale
RTSRadio télévision sénégalaise
SAABSecteur autonome agricole de Bissau
SEISecrétariat d'Etat à l'information
SEPSecrétariat d'Etat au plan
SNIECSService National d'information, d'éducation et de communication pour la santé
SNVService néerlandais pour la coopération
SOLBOESolidarité avec Boé (ONG nationale)
SOLIDAMISolidarité et amitié (Organisme d'appui aux ONGs)
SWISSAIDFondation suisse pour la coopération et le développement (ONG)
TESITOFédération des associations de base dans la région de Oio
TINIGUENAAssociation de promotion du développement participatif à la base et de gestion durable des ressources naturelles
TVE-GBTélévision expérimentale de Guinée-Bissau
TV "RC"Télévision "Réseau communautaire"
USBUnité de santé de base
WFDService communautaire de la paix (ONG allemande)

 

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