Les statistiques forestières disent long sur les types de produits ligneux que nous consommons en Haïti et ils sont pléthore. Citons entre autres :
Le bois de chauffe qui couvre la quasi-totalité des besoins en énergie de la population rurale. Dans les villes, les petites entreprises comme les boulangeries, les blanchisseries comptent sur l’approvisionnement régulier en bois pour fonctionner
Le charbon de bois utilisé dans les villes par la majorité des ménages et dans la plupart des petits restaurants. Il est vrai que bon nombre de ménages veulent utiliser exclusivement le propane et le butane, mais le coût de plus en plus croissant tant de ces gaz que des bonbonnes et l’expérience de l’embargo de 1991 sur ces produits les dissuadent quelque peu.
Le bois de service constitué des poteaux et des gaules utilisés dans le milieu rural dans la construction de maisons et la fabrication d’outils. Les perches font aussi partie de cette catégorie : associées aux contre-plaqués (plywood) et aux traverses, elles servent de support au coffrage des dalles de béton.
Le bois pin ou bois gras qui grâce à sa forte teneur en résine, est utilisé pour amorcer la mise à feu du charbon de bois.
Les grumes d’une certaine longueur tenant lieu de poteaux électriques.
Existe-t-il un système fiable pour la collecte des données relatives à ces infirmations ? Comment évoluent ces données au cours des ans? Quelles sont les industries qui travaillent le bois en Haïti ?
La présente étude tente de répondre à ces questions. Le point suivant expose la démarches suivies pour la réalisation de l’étude. Le point 3 présente les variations de la production, de la consommation et de l’exportation. Le point 4 élabore sur les propositions d’amélioration du système de collecte de données. Enfin, le point 5 tente de faire le point entre les données de la FAO et celles du SRF.
