La valeur et l'utilisation des espèces d'arbres considérées comme importantes sont détaillées dans le tableau de l'annexe 3.
Les bois d'uvre locaux ont été bien étudiés depuis 30 ans, spécialement par le CIRAD forêt (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Département des forêts, France). Ainsi, leurs caractéristiques et utilisations sont bien connues. Les plus grandes difficultés pour une meilleure utilisation de ces bois locaux sont:
- l'hétérogénéité et la dispersion des forêts et des ressources en bois;La gestion et la localisation des ressources génétiques considérées comme importantes sont également détaillées dans le tableau de l'annexe4.- la diversité des tenures foncières;
- la compétition des bois importés avec d'autres matériaux;
- la faible démographie de la Nouvelle-Calédonie;
- le relief et l'accessibilité;
- le coût de la main d'uvre.
Néanmoins, de nombreuses autres espèces sont peu connues et ne poussent seulement que dans quelques zones restreintes, par exemple:
- Neocalliptropsis pancheri, conifère endémique, situé à un seul endroit au Nord et à 13 autres au Sud;- Dacrydium guillauminii, situé à deux endroits à l'extrême Sud;
- Parasitaxus ustus, l'unique conifère parasite du monde;
- Captaincookia margaretae, Rubiaceae endémique localisé dans quelques forêts sclérophylles de la côte Ouest;
- Pritchardiopsis jeanneneyi, situé à un seul endroit dans une aire protégée au Sud;
- Lavoixia macrocarpa, localisé dans une seule zone d'une aire protégée au Nord;
- Cyathea cicatricosa et C. stelligera, fougères arborescentes endémiques rares.