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Engins
de pêche
et opérations

SENNES COULISSANTES

exemple de plan et de gréement

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Senne tournante et coulissante à sardines et autres petites espèces pour barque de 10 m (d’après PAJOT, F.A.O.).

dimensions minimales, maillages, grosseurs de fils

Longueur et hauteur minimale de la senne, dimensions de la poche

— Longueur minimale selon la longueur du senneur long (senne]  15  x  long (senneur)
— Hauteur minimale 10 % de la longueur
— Largeur et hauteur minimale de la poche = longueur du senneur

Choix  du   maillage  en fonction de l'espèce à pêcher

Il faut éviter l'emmaillage du poisson (tout en respectant la législation en vigueur sur le maillage minimum)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

(formule de FRIDMAN) où OM (mm) = ouverture de maille de la poche
L (poisson), (mm) = longueur moyenne des poissons à pêcher
K = coefficient fonction de l'espèce :
K = 5 pour les poissons longs et étroits
K = 3,5 pour les poissons moyens
K = 2,5 pour les poissons épais, hauts ou larges

Quelques exemples

Espèce(s) Dimen­sions de maille (étirée) mm Grosseur de fil, R tex
petit   anchois,   ndagala, kapenta (Afrique de l'Est) 12 75-100
anchois, petite sardine 16 75-150
sardine, sardinelle, 18-20 100-150
grande sardmelle, bonga, poisson volant, petit maquereau et chinchard 25-30 150-130
maquereau, mulet, tilapia, chinchard, petite bonite 50-70 300-390
bonite,  thon,  Scomberomorus sp, wahoo 50-70
ou plus
450-550

Rapport entre le diamètre du fil et le maillage en différents points de la senne

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Quelques exemples observés

  Corps de la senne Poche de la senne
Petits poissons pélagiques 0,02-0,08 0,02-0,09 mer du Nord: 0,09-0,14
grands poissons pélagiques 0,01-0,06 0,03-0,12

lestage, flottabilité, poids d’alèze

Rapport entre le lestage et le poids d'alèze (dans l'air)

Le poids de lest (dans l'air) repré­sente entre 1/3 et 2/3 du poids de l'alèze (dans l'air).*
Poids de lest (dans l'air) par mètre de ralingue inférieur : 1 à 3 kg (jusqu'à 6 kg sur les grandes sennes à thon).

Rapport entre la flottabilité nécessaire et le poids total de la senne

Quelques exemples

Lors du montage d'une senne, il faut prévoir, outre la flottabilité néces­saire pour équilibrer le poids total de l'engin dans l'eau, une flottabilité supplémentaire, de l'ordre de 30 % en eaux calmes, 50-60 % en zones de forts courants, afin de prendre en compte les effets liés aux conditions de milieu et de manœuvre. La flotta­bilité doit être majorée au niveau de la poche (alèze plus lourde) et à mi-longueur de la ralingue inférieure (traction plus forte au boursage). Pratiquement la flottabilité nécessai­re équivaut à une fois et demi à deux fois le poids de lest* (dans l'air) disposé à la base de la senne.

Sennes plutôt grandes dont le poids du filet est élevé : lestage relativement faible, la flottabilité nécessaire équivaut à un peu plus de la moitié du poids de l'alèze (dans l'air)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Sennes plutôt petites dont le poids du filet est moyen à léger : les­tage relativement élevé, la flottabilité nécessaire est augmentée ou un peu supérieure au poids de l'alèze (dans l'air)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

En résumé, procédure de choix du lestage et de la flottabilité nécessaire Calcul du :

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

* Poids d'une nappe de filet, voir p. 35.

montage, coulisse, volume, performance dans l'eau

Montage sur les ralingues (voir p. 38 et 39)

Rapport entre les longueurs des ralingues supérieure et inférieure

Ralingue inférieure ~ Ralingue supérieur + 0 à 10%

Rapport entre longueur de coulisse et longueur de filet

Longueur de la coulisse = 1,10 à 1,75 fois longueur de la ralingue inférieure, soit en moyenne, de l'ordre de 1,5 fois la longueur de la senne.
Longueur de la remorque = en moyenne, 20 à 25 % de la longueur de la senne.

Choix du matériau et de la résis­tance de la coulisse

– Bonne résistance à l'usure
– Résistance à la rupture

Volume occupé par la senne toute montée

Vm3 = 5 x Poids (t) de la senne dans l'air

Estimation rapide de la hauteur réelle dans l'eau (voir p. 39 et 40)

En première approximation, la hauteur réelle dans l'eau (HR) est égale à 50 % de la hauteur étirée (HE) de la senne à ses extrémités, et à 60 % à mi-longueur.

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Vitesse de plongée d'une senne

Exemples de valeurs mesurées :
2,4 à 16,0 m/min avec
valeur moyenne = 9 m/min

SENNES DE PLAGE

modèles de sennes  de plage, construction, gréement

Construction

Senne sans poche
une seule nappe (aucune règle pour hauteur et longueur)
ou
Maillage et/ou grosseur de fils particuliei dans la partie centrale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Senne avec poche

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Points de halage

Petite senne haute tenue de chaque côté par un seul homme

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Bras de halage

En textiles naturels ou en nylon, polyéthylène, polypropylène

Quelques repères

Longueur de lo senne Bras en corde synthétique Ø mm
50-100 6
200-500 14-16
800-1 500 18

matériaux, montage

Maillage(s), grosseur(s) de fil

Dans les ailes les grandeurs de mailles (et grosseurs de fils) peuvent être identiques ou différentes de celles de la partie centrale.

Quelques repères pour la partie centrale

Espèce recherchée Maillage (mm) qrosseur de fil (R tex)
Sardine 5-12 150-250
Sardmeile 30 800-1 200
Tilapia 25 100
Crevettes tropicales 18 450
Divers gros poissons 40-50 150-300

Ralingues : Corde de flotteur et corde de lest

Généralement même matériaux (PA ou PE) et même diamètre en haut et en bas.

Rapport d'armement (E) usuel des alèzes sur les cordes haute et basse

Identiques en haut et en bas
pour la partie centrale :
E = 0,5 ou un peu plus 0,5 à 0,7
pour les ailes :
E identique à celui de la partie centrale ou parfois plus E = 0,7 à 0,9

Flotteur sur la corde du haut

La quantité de flotteurs nécessaire croît avec la hauteur de la senne

Quelques exemples observés au niveau de la partie centrale

Hauteur (m) de senne Flottobiiité en g/m de filet monté
3-4 50
7 150
10 350-400
15 500-600
20 1 000

Les flotteurs sont soit répartis uniformément tout le long de la corde du haut soit plus serrés au niveau de la partie centrale et de plus en plus espacés vers les extrémités de la senne.

Lest sur la corde du bas

Le poids (et la nature du lest) varie selon l'utilisation souhaitée (pour « gratter » plus ou moins)
Le lest est soit réparti uniformément sur la corde du bas soit un peu plus lourd au niveau de la partie centrale que sur les ailes.

Rapport flottabilité/lest

Au niveau de la partie centrale, souvent Flottabilité/Lest égale environ " ,5 à 2 mais parfois pour faire gratter, on met plus de lest que de flottabilité.
Au niveau des ailes, flottabilité/lest égale ou un peu inférieur à 1.

SENNES DE FOND

modèles de sennes de fond et mise en œuvre

Construction, gréement :
très proche des chaluts de fond

Senne de fond

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Senne de fond à grande ouverture verticale (GOV)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

ex:

entremise corde de dos
20-25 35
45-55 45

Déplacement du bateau pour le filage de la senne (sur ancre)

Exemple :
Filage de 12 « coils » soit 2 640 m (1 coil = 220m)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

dimensions, caractéristiques des filets

Taille des filets

  Bateaux Périmètre à l'ouverture (m)** Corde de dos (m)
  Long. Puissance (ch)*
Senne de fond (Japon) 10-15   30 50
Senne de fond (Europe) 15-20 100-200 20-30 55-65
Senne de fond GOV 10-20 100 35-65 25-35
  20 200 45-65 35-45
  20-25 300-400 ~100 45-55
  25+ 50   55-65

Ouverture verticale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Maillage, grosseur du fil

Maille étirée Rtex
110-150 1 100-1 400
90-110 1 000-1 100
70-90 700-1 000
40-70 600-800

* Puissance en (ch) = 1,36 x Puissance en (kW)
** Le périmètre est évalué au niveau du carré de ventre

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

bras

Qualités requises :
Dureté,
Résistance à l'abrasion
Poids

Matériaux

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

 

Bras
Ø Poids kg/100m
PP 20 35
24 43
26 55
28 61
30 69

Manœuvre :

Longueur
Exprimé  en   glènes   de  200-220 m,
généralement entre 1 000 et 3 000 m

Technique écossaise :

filage

Petits fonds (50-70 m) ou
fonds doux limités par des
bancs de roche
inférieur à
2000 m
Profondeur moyenne
(180-260 m) ou fonds doux
ou régulier
supérieur ou
égo
à 3000 m

Technique japonaise :
jusqu'à 300-500 m : 8 à   15 fois la profondeur

manœuvres

Manæuvre;uvre sur ancre (Danemark)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Manæuvre à la volée (Écosse)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Manæuvre à la volèe grave;e après traction (Japon, Corèe)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Manæuvre à 2 bateaux

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

CHALUTS

exemple de plan et de chalut de fond 2 faces

Pour un bateau de 50 à 75 ch

Chalut de fond à panneaux, FAO

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

exemple de plan et gréement de chalut pélagique 4 faces

Pour un bateau de 120 à 150 ch.

Chalut pélagique, en bœuf pour hareng, maquereau France

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

rapport maillage/force de fils pour les chaluts de fonds

Chaluts de fond

Puissance (chalutier)
= 30 à 100 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
100 950-1 170
80 650-950
60 650
40 650

 

Puissance (chalutier)
= 100 à 300 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
200 1 660-2 500
160 1300
120 1 300-2 000
80 950-1 550
60 850-1 190
40 850-1 190

 

Puissance (chalutier)
= 300 à 600 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
200 2 500-3 570
160 1 230-2 000
120 1 230-2 000
80 1 660
60 950-1 190
40 950- 1 190

Chaluts à crevette

type   américain,   semiballon

Chalut témoin
(voir p. 84)
maillage étiré force de fil (RTex)
39,6

645

 

Puissance (chalutier)
= 150-300 ch*
maillage étiré force de fil (RTex)
44 940-1 190
39,6 1 190

 

Puissance (chalutier)
= 300-600 ch*
maillage étiré force de fil (RTex)
47,6 1 190
39,6 1 540

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

* pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

Chaluts de fond à grande ouverture verticale

 

Puissance (chalutier)
= 75 à 150 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
120 950
80 650-950
60 650-950
40 650-950

 

Puissance (chalutier)
= 150 à 300 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
200 1 660-2 500
160 1 300-1 550
120 1 300-2 000
80 950-1 550
60 850-1 190
40 850-1 020

 

 

Puissance (chalutier)
= 300 à 800 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
800 5550
400 3570
200 2 500-3 030
160 1 660-2 500
120 1 550-2 500
80 1 300-2 500
60 1 190-1 540
40 940-1 200

rapport maillage/force de fils  pour les chaluts pélagiques

Chaluts pélagiques pour 1 bateau

Puissance (chalutier)
= 150-200 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
400 2500
200 1 190- 1 310
160 950-1 190
120 650-950
80 650-950
40 450
40 950-1 310

 

Puissance (chalutier)
= 400-500 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
800 3 700
400 2 500
200 1 310-1 660
160 1 190-1 310
120 950
80 650-950
40 650-950
40 1 660

 

Puissance (chalutier)
= 700 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
800 7 140-9 090
400 3 700-5 550
200 2 500-3 700
160 2 500
120 1 660
80 1 660
40 1 660
40 2 500

 

Puissance (chalutier)
= 2x 100-300 ch.*
Maillage étiré
(mm)
Force de fil
(R Tex)
800 3 030-4 000
400 1 190-2 280
200 1 190-1 540
120 950
80 650-950
40 650-950

 

Puissance (chalutier)
= 2x 300-500 ch.*
Maillage étiré
(mm) R Tex
Force de fil
(R Tex)
800 5 550
400 2 280
200 1 540
120 950-1 190
80 950-1 190
40 950-1 190

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

* pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch)
= 1,36 x Puissance en (kW)

adaptation du filet à la puissance du chalutier

Par le calcul de la surface de fil du chalut (voir p. 37)

  1. Chalutage à un bateau
    A la puissance motrice du chalutier correspond, selon le type de chalutage que l'on veut pratiquer, une certaine surface de fil. Il faut choisir un chalut ayant cette surface de fil.
    GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR
    Pour une même puissance motrice, la surface de fil d'un type de chalut peut varier en fonction de différents facteurs : puissance réellement disponible, taux d'utilisation du moteur, type de gréement, maillages, nature du fond, force des courants...
  2. Pour le chalutage à deux bateaux
    Les surfaces de fils des chaluts (m2) indiquées doivent être multipliées par les facteurs suivants :
    Type de chalut 1 2 3 4
    Facteur de multipl. 2,4 2,2 2 2

 

Par analogie avec un chalut du même type et de même forme utilisé par un bateau de puissance motrice voisine

On «connaît» le chalut (1) utilisé par le chalutier de puissance P, (ch) ; si la puissance de notre bateau est P2 (ch), pour obtenir les dimensions du chalut (2) on multiplie les dimen­ sions largeurs et hauteurs de chaque pièce de (1) par

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch)
= 1,36 x Puissance en (kW)

ouverture des chaluts de fond

Chalut de fond à faible ouverture verticale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut de fond à grande ouverture verticale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut à crevettes

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

n = nombre de mailles en argeur (coutures non comprises) au niveau de carré de ventre
CD = longueur (en mêtres) de la corde de dos (sans les bouts libres)
ME = longueur d'une maille étirée (en mètres) au niveau considéré
EH = écartement horizontal approximatif (en mêtres) entre pointes d'aile.
OV = ouverture verticale approximative en mètres.

ouverture des chaluts de fond et chaluts pélagiques

Chalut de fond à grande ouverture verticale à 4 faces

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique pour 1 bateau

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique pour 2 bateaux

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

n = nombre de mailles en largeur (coutures non comprises) au niveau du carré de ventre
CD = longueur (en mètres) de la corde de dos (sans les bouts libres)
ME = longueur d'une maille étirée (en mètres) au niveau considéré
EH = écartement horizontal approximatif (en mètres) entre pointes d'aile.
OV = ouverture verticale approximative en mètres.

gréements de chaluts de fond à un bateau

Principaux types, réglages, longueurs relatives

Chaluts de fond à faible ouverture verticale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut de fond à grande ouverture verticale : bras et entremises

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Réglages

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Longueurs relatives des éléments du gréement

F jusqu'à  2,2   fois   la   sonde   sur grands fonds
jusqu'à  10 fois la  sonde sur petits fonds.

En règle générale :

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

F = funes filées (m)
B = longueur des bras, ou des bras
+ entremises, ou des fourches (m)

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

* Limité à un ou quelques maillons de chaîne Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

gréements des chaluts de fond et pélagiques à un bateau

Chalut de fond à grande ouverture verticale : fourches

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique pour 1 bateau

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

gréements pour le chalutage à deux bateaux (en bœuf)

Chalut de fond

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

P : puissance des chalutiers*
L : distance chalut-chalutuier
G : lest en avant du chalut
d : écart des chalutiers

* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch)
= 1,36 x Puissance en (kW)

estimation de l'immersion du chalut bœuf pélagique

Il faut estimer l'inclinaison des funes

Attention : uniquement à défaut de sondeur de corde de dos méthodes très imprécises, gare au chalut sur le fond.

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Si I'on dispose d'un rapporteur ou autre système pour mesurer l'inclinaison de la fune

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

  1. mesurer l'angle A sur la courbe
  2. porter la longueur de câble filée sur l'échelle horizontale
  3. descendre selon l'angle A
  4. se reporter sur l'échelle verticale

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Sans rapporteur ou autre système

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

  1. marquer la fune à 1 m en arrière de la poulie
  2. repérer la verticale passant par la poulie
  3. Mesurer la distance D
Distance mesurée
D cm
FILAGE FUNES (m)
100 200 300 400 500
99 14 37 42 56 70
98 21 42 62 83 103
97 25 49 72 94 116
96 28 57 82 106 130
95 31 62 92 123 153
94 34 68 103 138 174

chaluts à crevette, types et gréements

Chaluts

Types golfe du Mexique

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Exemples de maillages
(mailles étirées en mm)
Guyanne française : 45
Afrique occident. :
40-50
Golfe persique :
30-40/43-45
Madagascar : 33-40
Inde: 50-100
Australie : 44

En zones tropicales, le rendement de pêche est proportionnel à l'ouverture horizontale du chalut. Pour avoir la plus grande ouverture horizontale, il existe

1) Des types de chaluts particuliers

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

2) Gréement spécial

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Gréement à tan-gons

(Ce gréement permet d'accroître le rende­ment en crevettes de 15 à 30 % par rapport à l'utilisation d'un chalut unique). Vitesse de chalutage 2,5 à 3 nœuds

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

 

Puissance
motrice ch*
longueurs (m)
corde
de dos
pattes
d'oie
tangons
100-150 12-14 33  
200-250 15-17 35 9
250-300 17-20 40  
300-400 25 45 10
500 24 50 12

 

Sonde (m) Filage (m)
-20 110
20 à 30 145
30 à 35 180
35 à 45 220

* Pour les puissances à retenir, voir p. 95

eléments de liaison entre Tes différentes parties d’un gréement

Chalut de fond

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique pour 1 bateau

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chalut pélagique bœuf

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

flottabilité et lestage moyen

Puissance
réelle
(ch)*

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

FI (kaf)
P (ch)*
L1 (kg air)
P (ch)*
F2 (kgf)
P (ch)*
12 (kg air)
P(ch)*
F3 (kgf)
P (ch)*
L3 (kg air)
P (ch)*
50 F1 = P x........ L1 = P x........ F2 = P x ..... L2 = P x........ F3 = P x........ L3 = P x........
100 0,20 0,28 0,27 0,29 0,28 0, 33
200 0,20 0,25 0,24 0,27 0,25 0,31
400 0,20 0,22 0,22 0,24 0,22 0,28
600 0,20 0,22 0,21 0,23 0,21 0,27
800 0,18 0,20 0,19 0,22 0,19 0,26

– Pour les flottabilités, les valeurs indiquées correspondent à des filets en polyamide (nylon), fibre synthétique de flottabilité négative. Pour les filets en textile flottant (PE, PP), on peut diminuer la flottabilité de 10 à 15 %.

– Les lestages indiqués sont estimés à 5-10% près. Ils peuvent varier en fonction de la vitesse de chalutage, de la nature du fond, de l'importance du boulage, des espèces à capturer, etc. Ces poids sont établis pour des lests en chaîne. Pour des matériaux d'autre nature, la densité de ceux-ci devra être prise en compte.

Exemple :
Pour un poids dans l'eau équivalent, 3 à 3,5 kg dans l'air de rondelles de caoutchouc correspondent à 1 kg dans l'air de chaîne (voir p. 4)

* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

exemples de bourrelets

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Chaluts        pélagiques (ouverture verticale maximum) : intermédiaires en PP tressé, bourrelet en corde plombée.
Chalutage à grande ouverture verticale ; intermédiaires en PP tressé, bourrelets en chaîne.
Chaluts à crevettes, fonds doux : bourrelet en coco avec anneaux de plomb.

Chaluts à grande ouverture verticale à deux entremises : bourrelet en rondelles de caoutchouc

Même chaluts que cidessus, mais usage plus lourd : bourrelets en rondelles avec disques de caoutchouc et chaînesintermédiaires.

Chaluts à poissons ou à crevettes, fonds durs : bourrelet avec rondelles de caoutchouc et sphères en plastique dur.
Chalut à poissons ou crevettes : sur fonds mous ou sales ; bourrelet avec rondelles en bois montées en deux sections sans avoir à enfiler sur le câble.

 panneaux, écartement

Écartement des panneaux

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Écartement du chalut

Écart entre les pointes d'ailes du chalut, EH

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Exemple :
Soit un chalut de 25 m de long (sans sa poche) gréé avec des bras de 50 m ; pour un filage donné, l'écart estimé des panneaux (D) est de 40 m

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panneaux, angle d’attaque, tierçage

Proportions de différents types de panneaux

Panneau   de  fond   rectangulaire plat

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Panneau de fond à crevette

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Panneau de fond rectangulaire V

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Panneau pélagique Suberkrub

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Angles d'attaque et tierçage de différents types de panneaux

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angle d’attaque, réglages

Angle d'attaque

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Réglage de l’angle d’attaque

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Réglage de l’assiette

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Abaisser un peu les branchons vers la semelle, si possible
Remonter un peu les branchons si possible, ou ajouter une semelle supplémentaire
Rallonger la patte du haut (a) ou raccourcir la patte du bas (b)
Raccourcir la patte du haut (a) ou ralloger la patte du bas (b)

panneaux, caractéristiques des principaux types, choix selon la puissance du chalutier

Rectangulaires et ovales creux :

Les poids indiqués ci-dessous sont des valeurs maximales. Pour une puissance donnée, on utilise cependant fréquemment des panneaux de la surface indiquée mais beaucoup moins lourds (jusqu'à la moitié)

Puissance* (ch) Panneaux rectangulaires Panneaux ovales creux Poids (kg)
Dimesions Surface Dimesions Surface
L (m) h (m) m2 L (m) h (m) m2
50-75 1,30 0,65 0,85       45
100 1,50 0,75 1,12 1,40 0,85 0,93 100-120
200 2,00 1,00 2,00 1,75 1,05 1,45 190-220
300 2,20 1,10 2,42 1,90 1,10 1,55 300-320
400 2,40 1,20 2,88 2,20 1,25 2,15 400-420
500 2,50 1,25 3,12 2,40 1,40 2,65 500-520
600 2,60 1,30 3,38 2,60 1,50 3,05 600-620
700-800 2,80 1,40 3,92 2,90 1,60 3,65 800-900

En V

Puissance*
(ch)
Surface
m2
Poids
(kg)
100 1,40 240
200 2,10 400
300 2,50 580
400 2,90 720
500 3,30 890
600 3,60 1 000
700 3,90 1 100
800 4,20 1 200

A crevettes (à tangons)

Puissance*
(ch)
Dimensions
m
Poids
kg
100-150 1,8 x 0,8 - 2,4  x 0,9 60-90
150-200 2   x 0,9 - 2,45 x 1 90-100
200-250 2,4 x 1    - 2,45 x 1 120
250-300 2,5 x 1    - 2,7  x 1,1 160
300-450 3   x 1,1 -3     x 1,2 220
450-6020 3,3 x 1,1 -3,3  x 1,3 300

Pélagiques, Suberkrub

Puissance*
(ch)
Dimensions Surface
(m2)
Poids
(kg)
H (m) l (m)
150 1,88 0,80 1,50 90-100
200 2,05 0,87 1,80 110-120
250 2,12 0,94 2,00 150-160
300 2,28 0,97 2,20 170-180
350 2,32 1,03 2,40 220-240
400 2,42 1,07 2,60 240-260
450 2,51 1,12 2,80 260-280
500 2,68 1,14 3,00 280-300
600 2,86 1,22 3,50 320-350
700-800 3,00 1,33 4,00 400-430

Exemple du rapport entre la surface du fil (voir p. 37) d'un chalut pélagique (SF, en m2) et la surface d'un panneau - Suberkrub (Sp, en m2) adapté à ce chalut :

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* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

plateaux élévateurs

Exemple sur un chalut 25.5/34

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Puissance* ch L x l
150-250 ch 0,55 x 0,45 m
250-350 ch 0,60 x 0,45 m
350-500 ch 0,65 x 0,50 m
500-800 ch 0,80 x 0,60 m

Note : Le plateau élévateur peut être remplacé par une pièce de toile collée à partir de la corde de dos contre la face interne du dos du chalut

* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

funes, grosseur, rapport de filage

Caractéristiques des funes en acier selon la puissance du chalutier

ch* Ø
(mm)
kg/m R
kgf
100 10,5 0,410 5 400
200 12,0 0,530 7 000
300 13,5 0,670 8 800
400 15,0 0,830 11 000
500 16,5 1,000 13 200
700 18,5 1,200 15 800
900 19,5 1,400 18 400
1200 22,5 1,870 24 500

R = Résistance à la rupture

Filage des funes selon la sonde en chalutage de fond

(par petits fonds (< 20 m), le filage ne devrait pas être inférieur à 120 m)

Courbe donnée à titre indicatif, le patron décidera, selon la nature du fond, l'état de la mer, le courant...

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* Pour les puissances à retenir, voir p. 95
Puissance en (ch) = 1,36
x Puissance en (kW)

vitesse du chalutage

Principaux goupes d'espèces Vitesse moyenne
de chalutage (nœuds)
Crevettes, petites espèces de poissons de fond, poissons plats  
–  très petits chalutiers 1,5 - 2
–  chalutiers moyens et grands 2,5 - 3,5
Poissons de fond de taille moyenne et petits pélagiques  
–  petits chalutiers 3-4
–  chalutiers moyens et grands 4-5
Céphalopodes (encornets, seiches,...) 3,5 - 4,5
Poissons pélagiques (de taille moyenne) > 5

puissance du chalutier

P = Puissance nominale du moteur = Puissance au frein = BHP

(C'est la puissance généralement indiquée), exprimée en ch (chevaux vapeur) ou en kW (kilowatt).
1 ch = 0,74 kW
1 kW = 1,34 ch

Puissance    disponible    pour    le chalutage

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hélice   k
pas fixe moteur rapide 0,20
moteur lent 0,25 - 0,28
pas variable 0,28 - 0,30

Avec k, variable selon l'hélice et le régime du moteur

par mer agitée, (p) est réduit d'un tiers

La puissance disponible pour le chalutage représente 15 à 20 % de la puissance nominale. Cette puissance est utilisée en traction pour le train de pêche

IMPORTANT

Choix des caractéristiques du train de pêche en fonction de la puissance

Les tableaux de ce guide qui comportent une indication de puissance de chalutier font référence à la puissance nominale du moteur (PN)

Si le chalutier a une hélice normale, n'a pas de tuyère et un taux de réduction moyen (2 à 4:1), on pourra entrer dans les tableaux tels quels.

Si le chalutier a une hélice à pas variable et/ou une tuyère, il faudra, pour rentrer dans les tableaux, calculer avant une puissance nominale apparente.

Puissance Nominale Apparente PNA (ch) = Traction (kg) au point fixe x 0,09

Ex. : Un chalutier avec hélice à pas variable  et  tuyère  est  équipé d'un    moteur    de    Puissance Nominale PN = 400 ch, sa traction mesurée au point fixe est de 6 000 kg.

Les caractéristiques du train de pêche seront choisies dans les tableaux en fonction d'une Puissance Nominale Apparente de 6 000 x 0,09 = 540 ch et non en fonction de 400 ch.

traction du chalutier

Traction exercée par le chalutier au point fixe (vitesse = 0)

Traction To (kg) =
10 à 12 kg par ch de puissance nominale avec hélice normale
13 à 16 kg par ch de puissance nominale avec hélice à pas variable ou tuyère

Traction exercée par le chalutier en pêche

– A partir de la puissance du moteur :

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– A partir de la traction du bateau au point fixe :

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Pour que deux bateaux de caractéristiques différentes chalutent en bœuf, choix des régimes moteurs appropriés pour chacune des unités

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Le bateau A tire le bateau B, moteur débrayé, à la vitesse choisie, par exemple 2 nœuds.

Puis le moteur du bateau B est embrayé  et son  régime augmenté progressivement   jusqu'à  ce  que  B retienne le bateau A.

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On note alors, pour la vitesse de chalutage choisie de 2 nœuds, les régimes des moteurs des bateaux A et B.

On répète les mêmes opérations pour d'autres vitesses afin de couvrir ia gamme de vitesse habituellement utilisée en chalutage.

Régime

Moteur
A
Moteur
B
Vitesse
2nd
2,5
3

FILETS MAILLANTS

exemple de plan et gréement

Filet maillant Bateau
Calé sur le fond Lht 5-15 m
Pour araignées ch 15-120
Bretagne, France  

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maillage

Choix du maillage en fonction de l'espèce à pêcher

Il existe un rapport entre le maillage et le périmètre du corps ou la longueur du poisson que l'on veut capturer. (formule de FRIDMAN)

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où OM (mm) = ouverture de maille
L Poisson (mm) = longueur moyenne des poissons à pêcher
K = coefficient fonction de l'espèce
K = 5 pour les poissons longs et étroits
K = 3,5 pour les poissons moyens
K = 2,5 pour les poissons épais, hauts ou larges

à titre indicatif - quelques exemples de maillages adaptés, exprimés en « maille étirée » mm :

Poissons demersoux
(tropiques, équateur)
Capitaine 120-140
Mulet 110-120
Courbine 160-200
Dorade 140-160
Barracuda 120
Polynemîdes
Pomadasides
50
Ariides 75

 

Poissons demersaux
(zone septentrionale)
Morue 150-170
Lieu noir 150-190
Lieu noir (Pacifique) 90
Sole 110-115
Merlu 130-135
Rouget 25
Flétan (Groenlant) 250
Lotte, turbot 240

 

Crustacés
Crevette (Inde) 36
Langouste verte 160
Langouste rouge 200-220
Araignée 320
Crabe royal 450

 

Petits poissons pélagiques 
Aterine, sprat 22-25
Hareng 50-60
Anchois 28
Sardine 30-43
Sardinelle 45-60
Ethmalose 60-80
Maquereau petit 50
Maquereau gros 75
Maquereau espagnol chinchard 100-110

 

Grands poissons pélagiques et requins
Maquereau bonite listao 80-100
Marlin, Voilier 120-160
Bonite, cavalle 125
Thon rouge 240
Requins 170-250
Espadon 300-330
Saumon 120-200
 

fil

Nature du fil constituant l'alèze

Le fin doit être fin mais sans excès, pour ne pas endommager les poissons emmaillés ; résistant, surtout pour les filets maillants calés, selon la grosseur des poissons et la taille de la maille ; peu visible, d'une couleur se fondant avec le milieu ou invisible (mono ou multimonofila-ment) ; souple

Note : tenir compte du lait qu 'un fil avant de se rompre, peut s'allonger de 20 à 40 %.

Choix du diamètre du fil

Le fil utilisé sera proportionnel à la dimension de la maille : le rapport

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(dans la même unité) doit être compris entre 0,005 pour les filets utilisés en eaux calmes, avec capture limitée, et 0,02 pour les dérivants au large ou calés sur le fond. Le rapport moyen est égal à 0,01.

Grosseur du fil nécessaire selon la dimension de la maille et l'utilisation du filet maillant

 maille eaux intérieures, lacs,
rivières
eaux côtières eaux du large
mm multifil.
m/kg
monofil.
Ø
multifil.
m/Kg
monofil.
Ø
multimono.
n x Ø
multifil.
m/Kg
monofil.
Ø
multimono.
n x Ø
30     20 000 0,2   10 000 0,4  
            6 660    
50 20 000 0,2 13 400 0,2   6 660    
60 13 400   10 000     4 440    
80 10 000   6 660   4 x 0,15 4 440 0,28-0,30 6 à 8 x 0,15
100 6 660   4 440 0,3   3 330 0,5  
120 6 660   4 440 0,35-0,40   3 330 0,6 6 x 0,15
140 4 440   3 330 0,33-0,35 6 x 0,15 2 220   8 x 0,15
160 3 330   3 330 0,35 8 à 10 x 0,15 2 220 0,6-0,7  
200 2 220   2 220     1 550 0,9 10 x 0,15
240 1 550   1 550     1 100    
500           1 615-2 220    
600     3 330     1 615-2 220    
700     2 660          

montages

Influence du rapport d'armement sur le mode de fonctionnement du filet

Généralement, le rapport d'armement horizontal E est voisin de 0,5 pour les filets maillants (voir p. 38)

– Si E est plus petit que 0,5, le filet sera plutôt emmêlant, et pourra capturer une variété importante d'espèces différentes. C'est le cas de la plupart des filets calés.

– Si E est plus grand que 0,5, le filet sera plutôt maillant, et plus sélectif que dans le cas précédent. C'est le cas de la plupart des filets dérivants.

Exemples de montage

Sur la ralingue du haut garnie de flotteurs

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

Sur la ralingue du bas garnie de lests

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trémail : exemple de plan

Filet trémail

Calé ou dérivant sur le fond pour crevettes
Sri Lanka

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trémail : maillages, montage

Choix des mailles en fonction de la taille des espèces recherchées

Nappe centrale :
Son maillage doit être suffisamment petit, compte tenu de la taille des plus petits poissons que l'on veut capturer - par boursage. A titre indicatif, on peut faire référence à la formule de FRIDMAN appliquée aux poches de filets :

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où OM (mm] = ouverture de maille de la nappe centrale

L (mm) = longueur des poissons les plus petits que l'on souhaite capturer
K = coefficient dépendant de l'espèce
K = 5 pour les poissons longs et étroits
K = 3,5 pour les poissons moyens
K = 2,5 pour les poissons épais, hauts ou larges

Nappes externes :
Leurs maillages seront 4 à 7 fois plus grands que celui de la nappe centrale.

Hauteur étirée de la nappe centrale

Elle doit être d'une fois et demie à deux fois la hauteur étirée d'une nappe externe.

Hauteur pratique dans l'eau

Elle est conditionnée par la hauteur des nappes externes, la nappe centrale devant être très floue.

Rapports d'armement des nappes

Le rapport d'armement horizontal est le plus souvent voisin des valeurs suivantes :

E nappe centrale = 0,4 à 0,5
E nappes externes = 0,6 à 0,75

trémail : flottabilité moyenne et lestage moyens

Filets maillants flottants

   GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR
F (gf/m) 100 - 160 F2 = 50 - 120 600 - 1 500 
F1 = 50 - 80
P (g/m) 50 - 80  P1 = 30 - 80 300 - 1 000
P1 = 25 - 60
F/P 2 F2/P2 2 - 2,5 1.5 - 2
  Langueur ralingue inf./Langueur ralingue sup.1
(plus petit ou égal)
F1 pf + p1
pf = poids du filet dans l'eau 
 

Filets maillants et trémails de fond

  GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR
F (gf/m) 40 - 80 100 - 250
P (g/m) 120 - 250 250 - 400
F/P ~ 1/3 -1/5 1/2 - 1/2,5
    Langueur ralingue inf./Langueur ralingue sup.1
(plus petit ou égal)

Remarques : Il n'est pas tenu compte des poids de mouillages (ancres, grappins, etc.)

gréement

Exemples

  Calé (filet maillant et trémail)

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Dérivant (filet maillant uniquement)

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NASSES ET CASIERS

exemple de plan et gréeement

Casier Bateau
Pour crabes Lht 12-15 m
Hokkaïdo, Japon ch 40-100
Terre-Neuve, Canada  

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

dimensions

Ces engins, qui peuvent être utilisés pour la pêche de poissons, crustacés, coquillages, céphalopodes, se présentent sous une grande variété de formes et de dimensions et sont constitués de matériaux très divers.

Ils peuvent être employés posés au fond, ou en pleine eau, avec ou sans appât.

Choix du volume des nasses et casiers

Le volume intérieur disponible pour la capture doit donc être suffisamment important afin d'éviter tout phénomène de saturation.
Au-delà d'un certain remplissage par les individus piégés, une nasse ou un casier n'est plus efficace.

En contrepartie, un volume trop important peut, dans certains cas, favoriser le cannibalisme.

Quelques exemples

Espèces Pays Volume dm3*
Poulpe   6
Petites crevettes   40-70
Petits crabes Japon 70-90
Crabes Canada 450
King Crab, crabe des neiges Canada, USA 2 500-4 500
Langouste, Homard Europe 60-130
Homard USA 200
Langouste Caraïbes 300-800
Langouste Australie 2 500
Sparidés Maroc 150-200
Divers poissons de récifs Caraïbes 500-700 jusqu'à 2 000
Loup, brosme Norvège 1 300
Mérou Inde 1 400
Mérou noir Alaska 1 800

* Toutes les dimensions utilisées pour le calcul du volume (voir p. 157} du casier sont exprimées en décimètres (dm).

construction

Choix des matériaux constitutifs

Lors du choix, on ne devra pas négliger la résistance des matériaux à l'immersion, à la corrosion, la sensibilité aux salissures.

Parois des casiers : dimension des mailles, écartement des lattes

en relation directe avec les tailles des espèces cibles

– Quelques exemples de maillages (mailles en losange) des filets couvrants les casiers

Quelques exemples :

Espèces maille en losange
Petites crevettes
(Europe)
8-10
Petits crabes
(Japon)
12
Crabes tourteau
(Europe)
30
Crabes
(Canada, USA)
50
Crabe royal King Crob
(Alaska)
127
Langouste
(France Maroc)
30-40

 

Homard 25-35
Brosme, Loup
(Norvège)
18
Sparides divers  
Mérou
(Inde)
40
Morue noire
(USA)
 
Poissons récif
(Caraïbes)
15-20
Capitaines
(Australie)
 

Alternatives

Pour des casiers à homard :
Mailles en triangle  ∆\ 60 à 80 mm
Mailles rectangulaires 50 à 25 mm
Lattes parallèles, écart 26 à 38 mm

Pour des nasses à poissons :
Mailles en triangle ∆\ pour Spari-des divers 35 à 40 mm
Mailles rectangulaires pour morue noire (USA) 50,8 x 50,8 mm
Mailles hexagonales pour capitaine (Australie) 25 à 4U mm

Lest

Très variable, entre 10 et 70 kg par unité, selon le type et la taille du casier, selon la nature du fond et le courant.

entrées, forme et position

Forme des entrées

Entrée en forme de cône ou de pyramide tronquée, droite ou parfois coudée (voir casier à vivaneaux des Caraïbes)

Position des entrées

Quelques exemples :
Casiers à poisson et à céphalopodes : entrée(s) par le (ou les) côtés

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Casiers à crustacés : entrée(s) par le (ou les) côtés ou par le dessus

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entrées : dimension

Diamètre des gouloftes d'entrée

En relation directe avec la nature et la taille des espèces-cibles.

Quelques exemples

Espèces

Pays Diamètre de l'entrée (cm)
Petites crevettes   4-6
Crabes petits à moyens Japon, USA 14-17
Crabe des neiges Canada 36
Crabe royal Alaska 35-48
Langouste Europe, 10-20
  Australie, Caraïbes 23
Homard Europe 10-15
Sparidés Maroc 7-10
Brosme, loup Norvège 10
Mérou Inde 21
Morue noire USA 25
Capitaines Australie 25-31
Vivaneau Caraïbes 23

modèles divers

A poissons ou céphalopodes

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A crustacés

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LIGNES

Lignes à mains, exemples, résistance de la ligne

A : Ligne principale ou ligne Mère

B : Avançon

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Résistance de la ligne principale (fil noué, mouillé ; kg) > poids maximal d'un poisson (même s'il y a plusieurs avançons)

– Exemples de résistance de la ligne principale selon la capture attendue (valeurs en usage)

Espèce

Résistance
à la rupture en Kg
(fil noué, mouillé)
Daurade, pageot, vivaneau 7-15
Courbine, congre, chien, pagre 15-30
Cernier, mérou, morue, dentex, murène 30-40
Vivaneau, mérou 100
Thon, albacore 150-200

Résistance avançon (fil noué, mouillé ; kg)~0,5 à 1 x Résistance de la ligne principale

Hameçons et leurres, voir p. 43 à 45

Lignes de traîne : utilisation

Vitesse de traîne de 2 à 7 nds selon l'espèce recherchée

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A : Amortisseur    DP : Dépresseur     DV : Divergent

Lignes de traîne : éléments de gréement

Amortisseur (A)

Pour amortir la tension brutale sur la ligne quand le poisson mord

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Dépresseur (DP)

Pour traîner la ligne en profondeur

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Divergent - Dépresseur (DV)

Pour écarter la ligne du sillage du bateau et traîner en profondeur

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PALANGRES

exemple de plan et gréement

Palangres   pour   chiens,   raies, congre, lingue, Bateau
Lht    14-15 m
Manche, France TJB   20-30
  ch    150

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éléments constitutifs

Elles sont constituées d'une ligne principale (ou maîtresse) portant des avançons terminés par des hameçons.

Choix du matériau et du diamètre de la ligne

Fonction :
– du poisson recherché
– du type de palangre : de fond ou pélagique
– des conditions d'utilisation : manuelle ou mécanique

Pour choisir le diamètre - et donc la résistance à la rupture - ou doit tenir compte de la grosseur des poissons que l'on veut capturer mais aussi du déplacement et donc de l'inertie du bateau utilisateur.

On peut empiriquement choisir une ligne dont la résistance à la rupture (en kg, fil sec) est :
– à la fois supérieure à 10 fois le tonnage du palangrier et au carré de sa longueur
– au moins égale à 10 fois le poids maximal d'un poisson

Ex. : Quelle doit être la grosseur minimale de la ligne principale de la palangre utilisée pour dorades et grondins pour un bateau de 9 m et 4 tx de jauge ?

Résistance

Supérieure à 4 (tx) x 10 40 kg

Supérieure à 9 m x 9 m 81 kg

(si on pense capturer des poissons d'au plus 10 kg l'un)

Supérieure à 10 kg x 10    100 kg

La ligne principale pourra donc être soit en corde ou tresse de nylon Ø 2 mm (Res. 130-160 kg), en nylon monofilament 170/100 (Res. 110 kg), en polyéthylène Ø 3 mm (Res.135 kg).

Avançons

Ils doivent être peu visibles dans l'eau, mais parfois en acier (pour thon et requins par exemple)

Résistance à la rupture

Au moins égale à 2 fois le poids du poisson attendu (fil noué, mouillé)

(pratiquement, la résistance de la ligne mère sera égale à 3 à 10 fois celle de l'avançon)

Longueur:

En général inférieure à la moitié de la distance séparant 2 avançons sur la ligne mère (pour éviter l'emmêlement)

Hameçons

Choisis, par expérience, en fonction de la taille du poisson et de son comportement, le poisson capturé ne devra pas se décrocher et rester vivant. Voir p. 43 et 44.

lées (horizontales) : gréements divers

Semi pélagique

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De fond

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dérivantes : gréements divers

Quelques exemples :

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automatisation des manœuvres

PRINCE soit Palangre montée une fois pour toute
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soit Palangre démontable
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STOCKAGE A BORD

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Ligne principale Avançons (ou hameçons)

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FILAGE Machine à boétter

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VIRAGE

GUIDE PRATIQUE DU MARIN PÊCHEUR

FILETS MAILLANTS, CASIERS, PALANGRES

Filets maillants, casiers, palangres : signalisation, ancrage

En surface

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Sur le fond

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Quelques types d'ancres

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DRAGUES

Dragues

Caractéristiques :

Engin rigide traîné sur le fond (modèles pour fonds meubles, modèles pour fonds très durs)

Petites dimensions

– Largeur généralement < 2 m, exceptionnellement jusqu'à 5 m
– Hauteur toujours < 0,5 m

lourd (adhérence au fond)

Divers modèles, quelques exemples

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Puissance nécessaire

1 ch pour 2 kg de dra gue

Câble de traction

(unique)

Filage selon la hau teur d'eau et la vitesse

Le filage doit augmenter avec la vitesse en général 3 à 3,5 x profondeur (à 2-2,5 nœuds)

Vitesse de dragage :

2  à 2,5 nœuds

Gréement, quelques exemples

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