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LES EFFETS DE LA SECHERESSE QUI SEVIT EN AFRIQUE OCCIDENTALE SUR LES PECHES SAHELIENNES (continuer)

8. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Il est difficile de déterminer quels seront les effets futurs de la sécheresse, et l'on ne sait pas encore si les conditions climatiques actuelles sont le résultat de tendances à court ou à long terme. Toutefois, comme on l'a fait remarquer précédemment dans ce document, les effets immédiats du fléau ont causé une régression progressive des nappes d'eau disponibles pour la reproduction et la croissance des poissons, l'interruption du régime des crues fluviales et la réduction du débit des cours d'eau dans toute la région. Ces effets ont provoqué à leur tour une réduction progressive de la production de poissons et, par suite, une augmentation de la sensibilité des stocks subsistants aux erreurs d'aménagement. En outre, la sécheresse a donné naissance à de graves problèmes socio-économiques et causé une grande pénurie de protéines dans la région.

L'on peut conclure de cette esquisse que la situation est désespérée en certains endroits et critique en d'autres. Le moral des pêcheurs est atteint et leur courage ainsi que les efforts consentis à l'origine pour lutter contre la catastrophe s'émoussent rapidement à mesure que la situation économique continue à se détériorer, sans que se manifeste aucun signe de retour à la normale ni d'amélioration consécutive de la situation des pêches.

Et pourtant cette situation déjà catastrophique peut s'aggraver encore si le développement mal conçu des systèmes fluviaux s'oriente vers d'autres usages nécessaires et souhaitables, tels que l'irrigation, l'hydroélectricité, la navigation et d'autres objectifs industriels, avec les conflits que cela entraîne pour la demande d'eau. Par exemple, l'on sait que la construction de barrages sur les cours d'eau pour alimenter l'irrigation et l'hydroélectricité a une incidence sur le débit et le régime des crues des systèmes fluviaux et, par conséquent, met en danger les stocks de poissons dans tous ces systèmes. C'est ainsi que l'entreprise Norbert Beyrard, firme française d'ingénieurs conseil, a estimé que le Sénégal perdrait quelque 9 000 tonnes de poisson par an à cause de la construction du barrage qu'il est prévu d'édifier sur le fleuve, à Manantali (Mali) pour produire de l'énergie hydroélectrique, et à Diama (Sénégal) aux fins d'irrigation. Toutefois, en regard de cette perte, il faut porter à l'actif les avantages que le Sénégal tirerait de l'irrigation de plusieurs milliers d'hectares de terres agricoles grâce au barrage. Il y a là un exemple classique des conflits d'intérêts qui sont parfois associés aux projets de développement. Peut-être peut-on atténuer de tels conflits on fondant la planification et l'exécution des plans de développement sur une analyse économique soigneuse des avantages et des inconvénients correspondants. En outre, il est plus que souhaitable d'entreprendre de nouvelles études sur l'écologie des systèmes fluviaux et sur le jeu des interactions entre les divers besoins.

Si la situation actuelle des pêches ne s'améliore pas, il en résultera des conséquences économiques et sociales désastreuses au Sahel. A l'heure actuelle, le climat socio-économique de la région est déjà mauvais, et il y a lieu d'éviter qu'il s'assombrisse encore. De l'avis de l'auteur, même si la sécheresse prend fin et fait place aux pluies et aux inondations normales, la pêcherie sahélienne, notamment dans les bassins du Sénégal et du Niger, mettra sans doute longtemps pour se remettre des effets désastreux des six dernières années de sécheresse continue. Les perspectives à long terme ne sont guère favorables, c'est le moins que l'on puisse dire, pour les pêches sahéliennes. Toutefois, certains fonctionnaires de pays de la région espèrent qu'une fois réalisés le retour aux conditions normales et la reprise des inondations, la pêcherie se rétablira facilement. A en juger par ce qui précède, il semble prématuré, voire peu avisé, de partager cette opinion et cet optimisme. Au contraire, il y a lieu de redouter que si des règlements appropriés et des mesures rationnelles d'aménagement ne sont pas adoptées et appliquées dès maintenant, certaines espèces pourraient disparaître complètement avant longtemps; il serait alors encore plus difficile de prendre des mesures efficaces pour favoriser un rétablissement rapide de la pêcherie. Comme on l'a signalé précédemment, certaines espèces (par exemple, Labeo coubie) sont déjà en voie de disparition. Une catastrophe de cette ampleur est de toute évidence sans aucune mesure avec les possibilités des pays du Sahel. L'on recommande donc vivement que soit mis sur pied sans tarder un programme intégré de réadaptation de la pêcherie sahélienne dans le cadre d'efforts concertés bilatéraux, multilatéraux et internationaux.

Dans l'immédiat, l'on pourrait certes intensifier considérablement la lutte couramment menée dans le cadre d'opérations de secours internationales contre les difficultés causées par le manque de protéines en détournant vers l'intérieur de gros approvisionnements de poisson provenant du secteur maritime; quant aux problèmes à moyen et à long terme de réadaptation et de développement des pêches, ils nécessitent un examen sérieux et une planification rationnelle. Peut-être une approche réaliste et constructive supposerait-elle tout d'abord qu'une équipe opérationnelle internationale se rende dans la région et fasse une évaluation globale de la situation, pour pouvoir élaborer les détails du programme intégré nécessaire à la réadaptation et du développement des pêches dans les pays affectés. Dès lors, les suggestions indiquées ci-après devraient être considérées comme des idées préliminaires soumises à l'examen en attendant les résultats de l'enquête de l'équipe opérationnelle dont on propose la création.

La réadaptation, qui constitue l'un des éléments du programme préconisé dans le présent document, pourrait se faire par l'intermédiaire des méthodes d'aquiculture bien conçues, soit dans le cadre d'entreprises piscicoles de grande échelle, soit par le repeuplement des bassins hydrographiques disponibles, notamment dans des cours d'eau tels que le Bani, le Chari/Logoné, le Niger et le Sénégal; dans ce but, on utiliserait des alevins d'espèces sélectionnées dont l'élevage serait fait dans des écloseries créées en des points choisis au long des cours d'eau et sur les rives des lacs. La première idée-l'élevage piscicole - contribuerait à fournir des protéines peu coûteuses dont le besoin est critique par suite du coup très dur porté par le fléau au cheptel de la région. La seconde idée - le repeuplement - contribuera à pallier la faiblesse actuelle du taux de reproduction des poissons dans les bassins hydrographiques disponibles, et par là facilitera et stimulera le rétablissement de la pêcherie. En outre, un programme fructueux de réempoissonnement permettra également de rendre aux pêcheurs leurs moyens d'existence et donc d'atténuer les épreuves et les souffrances du moment.

A propos de pisciculture, il y a lieu de mentionner qu'il existe dans la région de nombreux lacs, réservoirs, digues et barrages qui offrent de grandes possibilités d'élevage en enclos ou en nasses pour certaines espèces de poissons. L'essentiel est, dans chaque cas, d'utiliser et de favoriser les méthodes les plus appropriées, les plus pratiques et les plus efficaces, de manière que les efforts entrepris aboutissent finalement à accroître la production globale de protéines.

Si l'on envisage de mettre sur pied un plan de réempoissonnement, il faut tenir compte de certains faits et problèmes de base. Tout d'abord, il reste à concevoir des techniques de reproduction pour nombre d'espèces importantes du point de vue économique qui semblent avoir souffert de la sécheresse. En outre, la réalisation d'un tel plan de réempoissonnement suppose l'existence de vastes installations d'éclosion et d'élevage et la solution d'autres problèmes d'ordre logistique ou pratique. Pour résoudre les problèmes susmentionnés, il faudra consentir des investissements notables en termes de crédits, d'efforts et de compétence technique; l'on estime toutefois que la solution de ces problèmes n'excède pas les possibilités de l'effort humain, pourvu que l'on puisse compter sur la solidarité, l'entraide et la coopération internationales.

Etant donné que l'on ne connaît pas bien le mode de reproduction de nombreuses espèces, il est nécessaire de procéder à la sélection de celles qui seront utilisées dans le plan d'éclosion après une période initiale d'expérimentation intensive en laboratoire. Peut-être pourra-t-on atteindre cet objectif de manière efficace et réaliste en créant dans le Sahel un institut ou un laboratoire hydrobiologique pour lequel le recrutement et le financement serait effectué sur une base internationale, comme l'a envisagé le Comité des pêches continentales pour l'Afrique (CPCA) dans le passé. Non seulement un tel institut permettra d'atteindre l'objectif immédiat consistant à mener à bien des programmes de recherche destinés à faciliter la sélection d'espèces adaptées au plan d'éclosion, mais encore on pourra grâce à lui exécuter d'autres programmes de recherche biologique visant à mettre en lumière les données indispensables à l'élaboration de mesures rationnelles de réglementation et d'aménagement de nature à assurer la protection et le maintien des pêches sahéliennes. Plus précisément, l'on pourrait ainsi entreprendre des recherches sur la dynamique des populations ainsi que sur la biologie de la reproduction et la fécondité des principales espèces commerciales, en étudiant notamment la composition par taille et par âge du stock de reproducteurs, les migrations des poissons, leur mortalité, l'évaluation des stocks et la collecte des statistiques des captures et de l'effort de pêche. Par la suite, on pourrait accroître ces activités de manière à y inclure la recherche sur les problèmes posés par la mise au point des produits et le contrôle de leur qualité.

En outre, l'institut dont la création est suggérée ci-dessus pourrait servir à la formation de futurs chercheurs et vulgarisateurs, qui seront ainsi au centre d'un programme continu de réadaptation, puis de développement et d'expansion des pêches dans la région. De même, puisque l'on ignore les ressources halieutiques qui se trouvent encore dans certains des bassins hydrographiques, il pourrait être avisé de procéder à un inventaire des espèces qui subsistent dans chacun de ces bassins, et le laboratoire hydrobiologique, une fois établi, pourrait donner la priorité à cette étude, si possible avant que l'on envisage toute initiative de repeuplement. En l'absence d'un tel laboratoire, l'étude pourrait être entreprise par des organismes des services des pêches gouvernementaux.

Pour gagner du temps, la sélection des espèces destinées au programme d'éclosion pourrait être fondée sur une analyse objective des résultats de projets d'aquiculture achevés ou en cours d'exécution dans la région ou dans d'autres zones tropicales. Il est important que les espèces choisies soient facilement adaptables aux conditions écologiques locales. Pour aller encore plus vite, on pourrait se procurer des alevins d'espèces connues pour leur adaptation aux conditions écologiques présentes du Sahel en s'adressant à des stations de pisciculture situées en d'autres parties de l'Afrique ou ailleurs; on utiliserait ces alevins pour mettre en oeuvre le programme de réempoissonnement. A cet égard, il vaut la peine de mentionner que des espèces telles que Clarias et Polypterus sont capables de résister aux conditions qui caractérisent les eaux chaudes et peu profondes, et que l'on pourrait envisager leur introduction dans les régions où les niveaux d'eau sont en baisse constante. Malheureusement, l'on pense que ces espèces ne seraient pas accueillies favorablement par la population locale. Toutefois, étant donné la situation critique actuelle, les institutions et les services gouvernementaux appropriés pourraient les vulgariser parmi la population locale grâce à des campagnes de promotion adéquates.

Outre les idées mentionnées précédemment, il existe une autre possibilité de réadaptation des pêcheries touchées par la sécheresse: il s'agit de trouver des moyens d'améliorer les environnements affectés en procurant ou en recréant certaines conditions que l'on sait nécessaires et essentielles à la reproduction des poissons, mais qui ont disparu des bassins hydrographiques sahéliens en l'absence d'inondations. Par exemple, pour les espèces qui ont besoin d'une végétation aquatique pour se reproduire (telles que Clarias et Polypterus), l'on peut faire croître cette végétation dans certains secteurs appropriés des nappes d'eau. De même, pour les espèces qui ont besoin d'eau profonde ou de fortes marées pour leur reproduction, l'on peut créer ces conditions artificiellement ou les aménager dans chaque système fluvial. Il importe de souligner que cette méthode ne peut obtenir que des succès limités étant donné que le nombre de géniteurs qui subsistent dans les nappes d'eau disponibles n'est peut-être pas suffisant pour garantir un recrutement adéquat, même si les conditions de reproduction sont idéales. Certes, pour que ce plan réussisse, il faut protéger les géniteurs survivants ainsi que les alevins qu'ils produisent dans les cours d'eau et cela n'est pas facile, on le verra ci-après.

La réussite du programme de réadaptation, et notamment du plan de réempoissonnement, dépendra largement des pêcheurs et des pouvoirs publics dont la coopération est nécessaire pour que les poissons, et notamment les alevins introduits dans les bassins hydrographiques, aient quelque chance de croître. Ce programme suppose des mesures d'aménagement et de réglementation, telles que l'adoption de certains maillages minimums appropriés, la création de zones interdites à la pêche, la limitation de l'effort de pêche ou des captures totales, etc. Les mesures d'aménagement et de réglementation qui doivent être adoptées pourraient être mises au point pour chaque bassin hydrographique par un Comité des pêches constitué des représentants de tous les pays riverains du bassin intéressé, ou par un organe de coordination du bassin hydrographique lorsqu'il en existe déjà un.

Par exemple, la Commission du bassin du Niger pourrait se charger d'élaborer des règlements d'aménagement pour ce fleuve, comme le fait la Commission du bassin du lac Tchad pour le lac. Quant au Sénégal, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) aura la responsabilité d'élaborer les mesures d'aménagement et de réglementation les plus appropriées. Pour les bassins hydrographiques qui ne sont pas internationaux, l'organe national; le service, le département ou le bureau responsable des pêches continentales dans le pays pourrait entreprendre cette tâche.

Il est évident que les mesures d'aménagement ne sont utiles que si elles sont appliquées. Qui plus est, les règlements touchant l'aménagement dans les bassins hydrographiques internationaux seront inefficaces s'ils ne sont appliqués que partiellement ou unilatéralement. Pour de tels bassins internationaux, une étroite coopération entre les divers pays qui utilisent la même source aquatique est indispensable à l'application des mesures d'aménagement qui garantiront l'exploitation optimale des ressources sur une base constante dans l'intérêt à long terme de tous les pays intéressés.

Bien que les organismes internationaux mentionnés précédemment puissent jouer un rôle majeur dans ces activités, il importe que les organes des pêches nationaux eux aussi participent résolument à l'application des règlements, en particulier sur leur propre territoire. Malheureusement, à l'heure actuelle, les pays intéressés manquent généralement de personnel et de moyens pour appliquer véritablement les réglements relatifs à la pêche. Peut-être le programme pourrait-il aider ces pays en formant du personnel et en leur fournissant des moyens de base, tels que des bateaux ou des vedettes rapides, pour assurer des patrouilles régulières dans les eaux des bassins hydrographiques.

On pourrait compléter ces initiatives en fournissant un matériel de pêche adéquat (filets, hameçons), aux pêcheurs, soit par l'intermédiaire de systèmes de prêts renouvelables aux coopératives, soit en recourant à d'autres arrangements répondant aux besoins locaux et aux circonstances. Les licences d'importation de l'équipement et des engins de pêches ne seraient accordées qu'aux personnes qui sont disposées à se conformer aux règlements en vigueur touchant cet équipement ou ces engins. On pourrait soumettre les fabricants locaux de filets à des contrôles de routine destinés à assurer le respect des règlements prescrivant des maillages minimums.

Les fonctionnaires des pêches pourraient vérifier sur les marchés locaux que l'on ne vend pas de poisson d'une longueur inférieure à la taille prescrite, et lorsqu'on recourt aux coopératives pour l'entreposage, le traitement, la distribution ou la commercialisation, les responsables pourraient rejeter les poissons inférieurs à la taille réglementaire.

L'on sait que les pêcheurs sont généralement sceptiques à l'égard des nouveautés, mais nous sommes convaincus que l'on peut compter sur leur coopération si on leur prouve que les nouveaux règlements offrent des avantages économiques. Nous suggérons donc que tous les nouveaux règlements touchant l'aménagement des pêches doivent être vulgarisés par l'intermédiaire des moyens de communication locaux - programmes de télévision et de radio dans les dialectes locaux si cela est possible, journaux, etc. - ainsi que par des moyens audiovisuels le cas échéant. Un tel programme publicitaire devrait avoir pour objet de faire valoir les avantages économiques des mesures adoptées. Il pourrait être complété au plan national par un programme éducatif destiné aux communautés de pêcheurs et visant à faire comprendre aux intéressés à quelles nécessités répondent les nouveaux règlements et pourquoi ils doivent s'y conformer. C'est peut-être dans ce domaine que les méthodes audio-visuelles pourraient être les plus efficaces et les plus utiles.

Il appartient aux divers gouvernements, commissions, etc., d'élaborer dans le détail les initiatives susmentionnées, ainsi que les moyens de les mettre en oeuvre. Peut-être l'équipe opérationnelle suggérée ci-dessus pourrait se charger de l'entreprise. Toutefois, il convient de faire remarquer que l'existence sur les lieux de mouvements coopératifs dynamiques faciliterait considérablement l'application des mesures adoptées.

Pour terminer, on soulignera que quelles que soient les méthodes ou les idées suivies en vue de la réadaptation des pêcheries touchées par la sécheresse, elles ne devraient pas s'exclure l'une l'autre, mais plutôt se compléter en procurant des possibilités d'emploi suffisantes aux pêcheurs déplacés, voire en leur restituant leurs moyens d'existence. Pour que les éléments du programme qui concernent le développement soient valables et rationnels, ils doivent être multiformes et s'appuyer sur une vision claire et judicieuse des goulots d'étranglement qui entravent actuellement le développement de l'industrie des pêches. Cela signifie qu'il faut identifier des goulots d'étranglement, puis trouver des solutions et des remèdes appropriés. Les principaux obstacles qui limitent actuellement toute nouvelle expansion de l'industrie halieutique au Sahel sont les suivants: manutention défectueuse, méthodes de préservation, d'entreposage et de traitement inefficaces, moyens de distribution, de transport et de commercialisation inadéquats et pénurie de personnel. Pour plus de simplicité, on a traité séparément chacune de ces questions.

(i) Manutention, préservation, entreposage et traitement

Par suite du taux rapide d'altération du produit que provoque une manutention défectueuse, la majorité des poissons capturés dans le Sahel doivent être conservés sur place par des méthodes primitives - fermentation, séchage au soleil, fumage ou brûlage aux herbes.

Par conséquent, seule une très faible proportion des captures est commercialisée à l'état frais. Toutefois, des études menées dans certains pays de la région indiquent que les consommateurs potentiels de ces pays seraient plus attirés par le poisson frais si l'on pouvait leur fournir un produit de bonne qualité, en quantité suffisante, dans des conditions satisfaisantes et à des prix compétitifs. Cela signifie que l'on pourrait peut-être accroître la popularité du poisson frais simplement en utilisant de la glace et en recourant à de meilleures méthodes d'entreposage. Malheureusement, il y a peu d'usines à glace dans la région. C'est pourquoi l'on recommande la création de petites fabriques de glace (capacité de 5 à 10 tonnes par jour) et de chambres froides (capacité de 10 à 25 tonnes) dans les principaux centres de distribution et de commercialisation. Il conviendrait d'encourager l'utilisation de glace broyée par les pêcheurs.

L'adoption de méthodes de préservation plus efficaces et la mise en service de procédés plus perfectionnés pour le traitement des produits (essentiellement, fumage ou séchage) contribueront à éliminer les pertes notables de protéines assimilables qui sont actuellement imputables aux infestations par les insectes. L'on estime que, dans les pays intéressés, quelque 30 à 40 pour cent des produits séchés et fumés se détériorent par suite de cette infestation avant d'être commercialisés. Cela représente une perte substantielle de protéines utiles. Pour le seul lac Tchad, cette perte est estimée à quelque 4 millions de dollars U.S. par an. Il est donc indispensable de mettre au point des techniques perfectionnées de préservation et de traitement du poisson. Un plan limité de désinfestation rapide mis en oeuvre à Mopti (Mali) a permis d'atténuer les pertes dues à l'infestation par les insectes. Il serait utile de mettre au point d'autres plans du même ordre dans les principaux centres de distribution et de commercialisation de la région. Il est peu douteux que les pêcheurs seraient disposés à adopter de nouvelles techniques pourvu que l'on prenne des dispositions adéquates pour assurer le ramassage et la commercialisation de leurs produits.

Parmi d'autres procédés simples et d'une valeur éprouvée figurent l'utilisation de fours solaires pour le traitement thermique des produits infestés, et le prétraitement du poisson au sel avant le fumage ou le séchage au soleil. L'on fera remarquer que l'utilisation des fours solaires n'est efficace qu'à une échelle restreinte. Pour de plus grandes quantités de produit, il peut être nécessaire d'envisager un traitement thermo-mécanique, et il conviendrait de mener des recherches touchant les effets de ces méthodes sur la qualité et l'acceptabilité du produit avant de les commercialiser. En ce qui concerne le prétraitement au sel, étant donné que le produit fini a des caractéristiques quelque peu différentes et qu'il nécessite un traitement supplémentaire avant la cuisson, des efforts de promotion seront nécessaires pour lancer le produit nouveau sur le marché.

(ii) Transport, distribution et commercialisation

Les réseaux de transport et de distribution de la région ont besoin d'être perfectionnés. On n'y trouve que peu de facilités en matière d'entreposage sous froid et de transport réfrigéré. Par conséquent, le poisson ne parvient que rarement dans les zones reculées des divers pays et, lorsqu'il les atteint, ce n'est généralement pas à l'état frais. Il est donc suggéré que le programme, en collaboration avec les divers gouvernements, s'oriente vers les moyens d'améliorer le système actuel de transport et de distribution. Peut-être l'emploi de glace et de camions et camionnettes isothermiques ou réfrigérés pourraient permettre de prolonger la distribution. Certes, cela suppose que les gouvernements établissent des réseaux routiers plus denses et mieux aménagés, si possible utilisables quelles que soient les conditions atmosphériques. Le réseau routier du Sahel, notamment dans les zones reculées, est généralement inadéquat et il a certainement besoin d'être amélioré. Souvent, les problèmes d'accès aux marchés ont causé une réduction des activités halieutiques dans la région.

Il est inutile de souligner que les camions réfrigérés servant au transport du poisson doivent être de construction solide pour pouvoir affronter un réseau routier en mauvais état. Dans les régions où il est possible de recourir au transport par voie ferrée, l'on devrait encourager l'utilisation de wagons isothermes et réfrigérés. Lorsque l'on ne dispose pas de wagons réfrigérés, des conteneurs ou des compartiments isothermes devraient suffire. Il y a lieu d'encourager également l'emploi d'un plus grand nombre de bateaux transporteurs (de construction locale) dotés d'installations simples mais adéquates de refroidissement, tels que des conteneurs sous glace ou isothermes, pour assurer le transport du poisson entre les lieux de pêche éloignés et les centres de débarquement et de distribution, d'où le poisson pourra être acheminé par la route ou par voie ferrée en wagon réfrigéré vers les marchés de l'intérieur, les principaux centres de consommation et les villes industrielles. Le transport du poisson et des produits de la pêche par avion, qui est maintenant pratiqué dans certains endroits, est jugé coûteux.

A ce point de vue, il vaut la peine de remarquer que la récente crise pétrolière a eu des effets préjudiciables à l'industrie de la pêche. Les frais de production et de distribution du poisson, déjà élevés à cause de la multitude d'étapes intermédiaires qui jalonnent le système de distribution complexe généralement en vigueur dans la région, se sont encore accrus, de sorte qu'il devient maintenant de plus en plus difficile de produire un poisson de qualité marchande, notamment pour les marchés éloignés, à des prix compétitifs. C'est là une question que les pouvoirs publics doivent examiner soigneusement; peut-être pourrait-on recourir à des subventions gouvernementales pour encourager la distribution du poisson, notamment dans les régions où la pénurie de protéines est grave. Il importe également d'améliorer les conditions d'hygiène des marchés. Ainsi donc, il est souhaitable de doter la région de meilleures facilités en matière de commercialisation.

(iii) Personnel

Il s'agit d'un problème général dans les pays en voie de développement, et il ne se limite pas à l'industrie halieutique. Le manque de personnel pour appliquer les mesures d'aménagement et de réglementation des pêches a déjà été évoqué précédemment. Etant donné que le problème est bien connu, peutêtre suffira-t--il d'ajouter qu'il touche tous les aspects de l'industrie de la pêche au Sahel. La formation à tous les niveaux de cette industrie est une nécessité impérieuse dans la région. Le programme devrait donc prévoir des dispositions adéquates pour y répondre.

Il est évident que certains éléments du programme intégré qui fait l'objet des précédentes recommandations pourraient avantageusement donner lieu à des projets distincts. L'on devrait donc encourager les donateurs à financer ces éléments séparément, mais il faut absolument disposer d'un dispositif de coordination efficace pour maintenir l'approche intégrée en appliquant les recommandations susmentionnées. En outre, il est absolument nécessaire de souligner à nouveau que le programme devrait être exécuté en étroite collaboration avec les commissions internationales qui fonctionnent dans la région, à savoir la Commission du fleuve Niger, la Commission du bassin du lac Tchad et l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), ainsi qu'avec le Comité FAO des pêches continentales pour l'Afrique (CPCA); de la sorte, ces organismes pourront apporter leur appui au programme pendant son exécution, puis assurer la poursuite des activités entreprises, formant ainsi dans la région le noyau d'une réadaptation continue et d'un développement progressif des pêches. Tous les organismes nationaux et les comités inter-Etats, tels que le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), devraient être tenus au courant des activités du programme.

Les efforts accomplis par la FAO pour trouver les moyens de mettre en oeuvre ce programme limité de réadaptation et de développement des activités halieutiques dans le Sahel fourniront un apport notable au développement rural.

Principales références

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Carmouze, J.P.A. Chouret et J. Franc, 1973. Etiage du Lac en 1973: Assèchement de la cuvette sud. (Centre O.R.S.T.O.M. de N'Djamena): 8 pp
Chouret, A.J. Franc et J. Lemoalle, 1974. Evolution hydrologique du Lac Tchad de Juillet à Décembre 1973 (Centre O.R.S.T.O.M. de N'Djamena): 9 pp
CILSS 1974(Comité Interétats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel)
Confidential draft No. 2, compendium of projects for 6 Sahelian countries of West Africa. 400 projects for drought relief. MS
Durand, J.R. 1970Les peuplements ichtyologiques de l'el Beid. Première note: Présentation du milieu et résultats généraux. Cah. O.R.S.T.O.M., Ser. Hydrobiol., Vol. IV, No. 1, 1970:pp 3–26
Durand, J.R. 1973Note on the evolution of fisheries centres of the Lake Chad 1963–1971. Preliminary Report (Centre O.R.S.T.O.M. de N'Djamena): 10 pp
Loubens, G. 1973Production de la pêche et peuplements ichtyologiques d'un bief du delta du Chari (Centre O.R.S.T.O.M. de N'Djamena): 50 pp
Macher, H. 1973Etude biologique des zones de pêche dans le cercle de Mopti. Service des Eaux et Forêts, Opération Pêche, Mopti.
Anon. 1974Les effets de la sécheresse sur l'environnement en zone Sahelo-Soudanienne. Conférence de Ouagadougou sur les problèmes de la sécheresse (Direction des Eaux et Forêts, Dakar): MS. 11 pp
Anon. 1974Statistiques de commercialisation du poisson (Mali) 1966–1974 (Opération Pêche, Mopti): MS. 8 pp

TABLEAU I

Hauteur des eaux du Niger et du Bani à Mopti (Mali) 1959–1973

AnnéeHauteur des eaux (en mètres)
maximum
(oct.)
minimum
(juin)
1959–65 Pour les deux cours d'eau6,950,87
1971Bani6,51-
Niger6,34-
1972Bani5,650,60
Niger5,520,51
1973Bani5,680,20
Niger5,530,13

TABLEAU II

Estimation de la production totale de poissons dans le lac Tchad
(y compris les biefs inférieurs du Chari), 1969–1972

AnnéeProduction (en tonnes)
1969  46 000–  50 000
1970  52 000–  57 000
1971  91 000–  99 000
1972130 000–141 000

TABLEAU III

Sénégal: Production de poissons dans la région du fleuve - 1968–1973

AnnéeProduction (en tonnes)
SénégalLac GuiersTotal
196823 800–28 8001 20025 000–30 000?
196919 500   50020 000 
197020 000Fermeture20 000 
197118 800Fermeture18 000( )
197211 0001 00012 000 
1973  5 100   300  6 400(?)

TABLEAU IV

Poids du poisson traité (fumé et séché) au marché de Mopti en 1967–1973

AnnéePoids du poisson traité (en tonnes)
F u m éS é c h éTotal AnnuelPourcentage annuel d'augmentation
Marché intérieurExportationTotalMarché intérieurExportationTotal
1967188228164698180030264826  9524-
196820343756579020333022505510845 13.9
196925862626521226123299591111123   2.6
197025823247582934661901536711296   1.6
1971247027995269250510693574  8843-21.7
1972251615984114248912523741  7855-11.2
19731987  92429111832  5902422  5333-32.1

TABLEAU V

Mali : Poids comparés du poisson traité (janvier–mars) au marché de Mopti en 1973 et en 1974

 19731974 
HoisFuméSéchéTotalFuméSéchéTotalPourcentage de réduction
FuméSéchéTotal
Janvier  413147  560308140  44825.4  4.820.0
Février  445248  693227  98  32549.060.553.1
Mars  373301  674247150  39733.850.241.1
 12316961927782388117036.544.339.3

TABLEAU VI

Mali: Comparaison entre la commercialisation sur le marché intérieur et l'exploitation du poisson traité à Mopti, 1967–1973

Poids du poisson traité (en tonnes)
AnnéeMarché intérieurExportationPourcentage utilisé
FuméSéchéTotalFuméSéchéTotalMarché intérieurExportation
196718821800368228163026584238.761.3
196820342033406737563022677837.562.5
196925862612519826263299592546.753.3
197025823466604832471901514853.546.5
197124702505497527991069386856.343.7
197225162489500515981252285063.736.3
1973198718323819924590151471.728.3

Figure 1

Figure 1 Carte schématique du lac Tchad au début de juillet 1973
Map of Lake Chad at the beginning of July 1973

Figure 2

Figure 2 Carte schématique du lac Tchad en décembre 1973
Map of Lake Chad in December 1973

Figure 3

Figure 3 Le Chari à N'Djamena
Chari River at N'Djamena

hydrogrammes caractéristiques typical flow rate hydrographe

= le débit en m3/s au cours de l'année hydrologique discharge in m3/s during the hydrologic year

Figure 4

Figure 4 Le Chari à N'Djamena
Chari River at N'Djamena

A BIBLIOGRAPHY ON HYDROBIOLOGY AND FISHERIES OF THE CHAD, NIGER AND SENEGAL BASINS

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