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RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS


Exposés nationaux et débat général

Rapport sur les activités de la FAO dans la région, 2002-2003 (ARC/04/2)

La Conférence:

1. s’est félicitée du rapport très complet présenté par le Sous-Directeur général/Représentant régional pour l’Afrique et du rôle actif que la FAO jouait dans l’appui à l’agriculture africaine, en particulier dans le cadre du NEPAD-PDDAA; (paragraphes 25 et 26)

2. a recommandé que les prochaines Conférences régionales soient organisées de façon que chaque pays axe son rapport sur les expériences réussies afin d’en faire part aux autres pays; (par. 26)

3. a noté que certaines réalisations de la FAO dans divers pays pouvaient être très intéressantes pour les pays voisins. Il a donc été recommandé que la FAO adopte une approche sous-régionale lorsqu’elle mettrait en œuvre ces programmes. (par. 27)

Points à débattre

Mise en œuvre du Programme détaillé du NEPAD pour le développement de l'agriculture africaine: Examen de l’état d’avancement (ARC/04/4.1) et questions apparentées

À l’attention des gouvernements, des communautés économiques régionales, de l'Union africaine et du NEPAD

La Conférence:

4. a recommandé la mise en place d’un Forum des secrétaires permanents afin d’appuyer le processus de mise en œuvre du PDDAA aux niveaux national, régional et continental, de façon efficace et cohérente; (paragraphe 34a)

5. a recommandé la désignation de coordonnateurs nationaux du PDDAA chargés de diriger le processus; (paragraphe 34b)

6. a demandé instamment que des rapports annuels sur la mise en œuvre du PDDAA soient préparés par le Secrétariat du NEPAD; (paragraphe 34c)

7. a demandé instamment que le Secrétariat du NEPAD collabore avec la FAO (et avec les autres partenaires du développement) pour mettre en place un mécanisme clair de suivi des progrès réalisés dans la mise en œuvre du PDDAA, avec des indicateurs de performance et un calendrier bien définis; (paragraphe 34d)

8. a souligné la nécessité pour le NEPAD, avec l’appui de l’Union africaine, d’envisager de réaliser un examen du secteur agricole par des experts pour assurer une bonne gouvernance lors de la mise en application du PDDAA, conformément aux principes en vigueur à l’Union africaine; (paragraphe 34e)

9. a recommandé que le NEPAD collabore avec l’Union africaine pour mettre en place un groupe de soutien du PDDAA; (paragraphe 34f)

10. a recommandé qu’une attention particulière soit accordée à l’amélioration de la disponibilité d’engrais, à des prix abordables et à la production d’engrais en Afrique, sur la base d’une coopération régionale, avec la participation du secteur privé. À cet égard, la Conférence a adopté à l’unanimité la résolution ARC/04/RES; (paragraphe 34h)

11. a recommandé aux pays qui ne l’ont pas fait, de procéder avec la FAO à l’examen des politiques et d’élaborer des plans d’investissements à moyen terme et des projets susceptibles d’être financés; (paragraphe 35a)

12. a demandé instamment au Secrétariat du NEPAD et à la FAO de continuer à faciliter les échanges de données d’expérience sur les succès obtenus dans des pays d’Afrique; (paragraphe 35b)

13. a recommandé que les programmes d’infrastructure de la BAfD assurent le développement des infrastructures rurales afin d’appuyer la production vivrière et l’accès aux marchés; (paragraphe 35c)

14. a recommandé d’intégrer des considérations de parité hommes-femmes dans l’ensemble des programmes et stratégies du PDDAA; (paragraphe 35d)

15. a souligné la nécessité de réaliser d’autres travaux pour clarifier le concept de centre d’excellence et définir le processus à suivre pour créer des centres d’excellence africains comme base pour faciliter le renforcement des capacités et la mise en commun des données d’expérience; (paragraphe 36b)

16. a demandé que la spécificité, le caractère particulier et les problèmes des petits États insulaires en développement soient pris en considération lors de la mise en œuvre du PDDAA; (paragraphe 36c)

17. a demandé instamment aux pays membres de faire en sorte que la part de 10 pour cent des ressources à investir dans l’agriculture se justifie par les bons résultats obtenus. (paragraphe 37b)

À l’attention de la FAO

La Conférence:

18. a demandé instamment à la FAO d’aider les États Membres à élaborer des approches durables en matière d’amélioration des sols, sur la base d’une gestion intégrée des ressources naturelles et d’une plus grande intégration des systèmes culture-élevage; (paragraphe 34h)

19. a recommandé de procéder à de nouvelles consultations avec les gouvernements nationaux et les organisations paysannes afin d’identifier les préoccupations, priorités et domaines d’investissement lors de l’élaboration d’un document supplémentaire du PDDAA sur l’intégration des forêts, des pêches et de l’élevage; (paragraphe 36a)

20. a recommandé que la FAO et d’autres partenaires du développement aident les pays membres à mieux articuler et définir la portée et l’application des investissements de 10 pour cent des ressources dans l’agriculture et le développement rural. (paragraphe 37a)

Gestion intégrée des ressources hydriques à l’appui de la sécurité alimentaire en Afrique (ARC/04/5)

À l'attention des gouvernements, des communautés économiques régionales et de l’UA/NEPAD

La Conférence:

21. a reconnu que la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) était maintenant considérée comme étant le cadre général le plus approprié pour une «bonne gouvernance de l’eau» et a recommandé son adoption en tant que cadre stratégique pour toutes les activités de développement socio-économique; (paragraphe 38)

22. a en outre constaté les risques liés à l’agriculture pluviale dans les zones semi-arides et sujettes à la sécheresse et a instamment invité les pays membres à adopter des mesures d’atténuation des effets de la sécheresse dans les régions fréquemment touchées par des aléas climatiques entraînant des famines et exigeant, par voie de conséquence, une aide alimentaire; (paragraphe 39)

23. a reconnu le rôle important de l’irrigation dans la production vivrière et la réduction de la pauvreté et a recommandé que l’irrigation fasse partie intégrante de toute stratégie destinée à accroître de façon durable la production agricole; (paragraphe 40)

24. a noté qu’environ 60 pour cent de l’eau prélevée pour la production agricole se perd de diverses manières et a recommandé l’adoption de techniques d’économie d’eau et une meilleure gestion de l’eau à l’exploitation afin d’améliorer l’efficience et la productivité de l’eau d’irrigation; (paragraphe 41)

25. a pris note de la récente Déclaration en vingt-cinq points de Syrte sur l’agriculture et l’eau en Afrique, dans le cadre du NEPAD, dans laquelle les Chefs d’État et de gouvernement confirmaient les engagements existants et proposaient de nouvelles mesures et a recommandé que:

a) L’UA, en collaboration avec les pays membres, prenne des mesures appropriées afin de traduire les engagements dans la pratique; (paragraphe 42a)

b) Les gouvernements nationaux garantissent des investissements publics ainsi que la participation du secteur privé à la mise en valeur des ressources en eau pour la production agricole et la sécurité alimentaire. (paragraphe 42b)

À l’attention de la FAO

La Conférence:

26. a reconnu les avantages de la petite irrigation et a demandé à la FAO de continuer à aider les pays membres à élargir leurs programmes de gestion de l’eau dans le cadre du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA). La Conférence a toutefois souligné la nécessité d’introduire des mesures de protection de la santé et de l’environnement dans les programmes de développement de l’irrigation. (paragraphe 40)

Point permanent: Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation (SMA) et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après (SMA: caa) - dimensions régionales (ARC/04/3)

À l’attention des gouvernements et des communautés économiques régionales

27. La Conférence a recommandé que:

a. les gouvernements intensifient leurs efforts afin de concrétiser les engagements pris lors du SMA et du SMA: caa; (Annexe F, paragraphe 45a)

b. les gouvernements coordonnent les politiques et programmes et adoptent une approche interdisciplinaire holistique afin d’aborder le problème de l’insécurité alimentaire dans toutes ses dimensions; (Annexe F, paragraphe 45b)

c. les gouvernements accordent une priorité élevée à l’alimentation et à l’agriculture, dans un cadre de développement à assises larges, et prennent en main, au niveau national, les approches, stratégies et programmes de développement; (Annexe F, paragraphe 45c)

d. les organisations économiques régionales envisagent de créer des mécanismes internes de financement pour aider à mettre en œuvre leurs programmes régionaux respectifs pour la sécurité alimentaire. (Annexe F, paragraphe 45d)

À l’attention de la FAO

28. La Conférence a recommandé que:

a. la FAO fasse en sorte qu’outre le riz et le manioc, d’autres aliments de base comme le maïs occupent une place de choix dans le PDDAA, du fait de leur importance dans le régime alimentaire de nombreux pays membres; des recherches devraient être effectuées afin de diversifier, à long terme, le régime alimentaire dans les pays où le maïs est l’aliment de base; (Annexe F, paragraphe 46a)

b. la FAO continue à fournir une assistance technique aux pays membres en vue de la constitution de réserves céréalières, du fait de leur importance aux niveaux national, sous-régional et régional. (Annexe F, paragraphe 46b)

Points inscrits pour information

Contribution de la recherche et de la vulgarisation agricoles à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté en Afrique (ARC/04/INF/5)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

a. a souligné la nécessité de couvrir tous les sous-secteurs dans un programme africain de recherche; (Annexe F, paragraphe 58a)

b. a souligné en particulier la nécessité d'utiliser efficacement les technologies et les possibilités offertes par «la coopération technique intra-africaine»; (Annexe F, paragraphe 58b)

c. a recommandé de prêter une attention accrue au financement des systèmes de recherche et de vulgarisation agricoles (ARES) conformément aux engagements financiers pris par les gouvernements et les organismes régionaux et internationaux de financement. (Annexe F, paragraphe 58g)

À l’attention du FARA (Forum de recherche agricole en Afrique), de la FAO et du NEPAD

La Conférence:

a. a fait sienne la recommandation de tenir des conférences sous-régionales sur la recherche et la vulgarisation agricoles, étant entendu que l'organisation concrète de ces conférences serait prise en charge par le FARA, la FAO, le NEPAD et d'autres parties prenantes; (Annexe F, paragraphe 54)

b. a instamment prié le NEPAD, le FARA et la FAO de faire rapport sur l'évolution de la situation lors de la prochaine Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique. (Annexe F, paragraphe 56)

La crise de la viande de brousse en Afrique: concilier sécurité alimentaire et préservation de la biodiversité sur le continent (ARC/04/INF/7)

À l’attention des gouvernements, de la FAO et d’autres partenaires du développement

31. La Conférence a noté que la viande de brousse continuait à jouer un rôle important puisqu’elle fournissait des protéines, des médicaments et améliorait les revenus des ruraux pauvres et a recommandé que:

a. les gouvernements, la FAO et les partenaires internationaux accordent une attention particulière à l’identification de solutions de rechange appropriées et aident à les mettre en oeuvre en étroite collaboration avec les communautés locales. (Annexe F, paragraphe 58)

À l’attention de la FAO

La Conférence:

a. a recommandé que la FAO, en collaboration avec les organisations régionales et internationales compétentes, entreprenne des études sur les risques sanitaires et les éventuelles maladies transmises par la consommation de viande de brousse; (Annexe F, paragraphe 59)

b. a demandé que la FAO agisse en collaboration avec les pays membres et les partenaires du développement pour continuer à échanger des données d’expérience à ce sujet. (Annexe F, paragraphe 60)

Le VIH/SIDA et la crise alimentaire en Afrique subsaharienne (ARC/04/INF/8)

À l’attention des gouvernements

La Conférence a recommandé que:

a. les gouvernements prennent des mesures d’urgence visant à réviser et à consolider les politiques et les programmes concernant l’agriculture, afin d’intégrer des éléments relatifs au VIH/SIDA dans les stratégies sectorielles de développement agricole; (Annexe F, paragraphe 63a)

b. toutes les parties concernées prennent les dispositions nécessaires pour définir une réaction concertée permettant de couvrir la totalité du spectre urgence-développement, tout en maintenant une perspective humanitaire. (Annexe F, paragraphe 63c)

À l’attention de la FAO et d’autres partenaires du développement

34. La Conférence a recommandé que les partenaires oeuvrant dans le domaine du développement, en particulier l’ONUSIDA, l’OMS, la FAO et la Banque mondiale, en étroite collaboration avec le NEPAD, augmentent les budgets alloués au renforcement des capacités institutionnelles axées sur la lutte contre l’épidémie, en intensifiant la collaboration avec les gouvernements, les ONG et la société civile. (Annexe F, paragraphe 63b)

Année internationale du riz - 2004 (ARC/04/INF/9)

À l’attention des gouvernements

35. La Conférence:

a. a pris note de la contribution potentiellement importante du riz NERICA à la sécurité alimentaire et a instamment invité les pays membres à encourager la diffusion de cette nouvelle variété de riz; (Annexe F, paragraphe 64)

b. a encouragé les pays membres à célébrer l’Année internationale du riz. (Annexe F, paragraphe 65)

Événements parallèles

QUATRIÈME CONSULTATION FAO/ONG/OSC POUR L’AFRIQUE

À l’attention des gouvernements

36. La Conférence a recommandé:

a. d’accroître d’au moins 10 pour cent les financements publics alloués à l’agriculture et au secteur rural, pour les porter à 30 pour cent; (paragraphe 69a)

b. de formuler et encourager des politiques et programmes appuyant des approches agroécologiques de l’agriculture au niveau des familles; (paragraphe 69b)

c. de s’engager à encourager la création d’alliances nationales contre la faim affirmant le principe du droit à l’alimentation, avec une forte participation de la société civile; (paragraphe 69c)

d. de demander des financements du PCT de la FAO pour le renforcement des capacités des organisations paysannes; (paragraphe 69d)

e. d’élaborer des mécanismes permettant d’associer les organisations paysannes, les organisations non gouvernementales et les organisations de la société civile à la mise au point de programmes, projets et initiatives de politique générale comme le NEPAD; (paragraphe 69e)

f. d’aborder les problèmes qui rendent l’activité agricole difficile et non rentable: financements, infrastructures, marchés, paix et sécurité; (paragraphe 69f)

g. d’associer les organisations paysannes/organisations non gouvernementales/organisations de la société civile aux protocoles et accords internationaux qui affectent les populations rurales, comme ceux de l’OMC; (paragraphe 69g)

h. de s’engager à renforcer l’intégration sous-régionale pour encourager le commerce interrégional. (paragraphe 69h)

À l’attention de la FAO:

37. La Conférence a recommandé:

a. de fournir un appui aux organisations paysannes/organisations non gouvernementales/organisations de la société civile pour leur permettre de participer efficacement au NEPAD; (paragraphe 70a)

b. de contribuer à encourager le dialogue sur les politiques entre les ONG/OSC et les pouvoirs publics aux niveaux national et régional; (paragraphe 70b)

c. de sensibiliser les bureaux de pays de la FAO à la nécessité de renforcer leurs liens avec les ONG/OSC et d’encourager le dialogue sur les politiques avec les gouvernements; (paragraphe 70c)

d. de désigner au sein des bureaux de pays de la FAO des coordonnateurs pour les relations FAO-ONG/OSC afin d’encourager la coopération avec les organisations paysannes, les organisations non gouvernementales et les organisations de la société civile au niveau national; (paragraphe 70d)

e. d’appuyer les organisations paysannes et les associer à ses programmes et projets en établissant un mécanisme précis de participation, notamment en ce qui concerne le Programme spécial pour la sécurité alimentaire, aux niveaux national et régional; (paragraphe 70e)

f. d’encourager l’utilisation de financements du PCT pour le renforcement des capacités des organisations paysannes; (paragraphe 70f)

g. de contribuer au renforcement du réseau du Comité international de planification de la région Afrique et l'aider à mettre en œuvre son plan d’action; (paragraphe 70g)

h. d’aider les organisations paysannes/organisations non gouvernementales/organisations de la société civile à mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de leurs activités. (paragraphe 70h)

Table ronde BAfD/FAO sur le financement de l’agriculture et du développement rural

À l’attention des gouvernements et des partenaires du développement

38. La Conférence est convenue que:

a. les gouvernements devraient continuer à passer en revue les politiques agricoles et les cadres législatifs afin de créer un environnement porteur permettant de mieux utiliser les ressources intérieures; (paragraphe 74)

b. les ministères de l’agriculture devraient jouer un rôle plus efficace pour plaider la cause du secteur agricole et des ruraux pauvres et obtenir une part accrue des ressources liées octroyées dans le cadre des DSRP et PPTE; (paragraphe 74)

c. les fonds d’investissement devraient parvenir jusqu’aux agriculteurs, qui sont les producteurs primaires de richesses dans la plupart des économies africaines. (paragraphe 76)

39. La Conférence a souligné:

a. la nécessité d’adopter des méthodes participatives pour des activités de faible ampleur et à coût modique; (paragraphe 75)

b. la nécessité pour les institutions financières et les partenaires du développement de rationaliser leurs propres procédures en matière d’examen des projets, d’achat, de décaissement et de suivi; (paragraphe 78)

c. le rôle que les gouvernements doivent jouer pour amener les parties prenantes locales, c'est-à-dire le secteur privé, les agriculteurs et les institutions de financement du développement, ainsi que les partenaires internationaux du développement et les institutions financières, à accroître les investissements dans le secteur agricole; (paragraphe 79)

d. la nécessité d’examiner la question des taux d’intérêt préférentiels en faveur des petits agriculteurs et les diverses options possibles pour la fourniture de financements ruraux. (paragraphe 76)

40. La Conférence a recommandé que la contribution de l'agriculture à la croissance économique, ainsi que son rôle comme secteur productif de l'économie soient reconnus et pris en compte dans les allocations budgétaires. (paragraphe 77)

Autres questions

À l’attention des gouvernements

41. La Conférence a décidé que les représentants permanents basés à Rome devraient poursuivre leurs négociations avec la FAO et l'OMS afin de convenir d'une date et d'un lieu pour une Conférence régionale sur la sécurité sanitaire des aliments pour l’Afrique. (paragraphe 82)

À l'attention de la FAO

42. La Conférence a recommandé à la FAO d’envisager l’utilisation du portugais lors de la trente-troisième session de la Conférence de la FAO en 2005. (paragraphe 81)


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