COMMUNAUTE DES ETATS INDEPENDANTS

ARMENIE* (2 avril)

Les premières perspectives concernant les récoltes de céréales de 1998 sont satisfaisantes. Environ 96 000 hectares ont été cultivés en blé d’hiver en temps voulu et les cultures sont en bon état. Il est prévu de consacrer 90 000 à 100 000 hectares supplémentaires au blé de printemps et aux céréales secondaires. Sur les 360 000 tonnes de céréales qui doivent être importées, le pays a reçu à ce jour 137 000 tonnes d’aide alimentaire en vrac. Les céréales sont en partie vendues aux enchères par l’office national des céréales ARMWHEAT. L’essentiel du déficit sera couvert par des importations commerciales, mais un certain nombre de personnes ont encore besoin de secours alimentaires.

AZERBAÏDJAN (2 avril)

Selon les rapports officiels, près de 600 000 hectares, soit 5 pour cent de moins que l’année dernière, ont été consacrés aux céréales d’hiver. Les cultures d’orge reculent au profit du blé qui couvre 536 000 hectares. Les conditions de croissance ont été en général satisfaisantes jusqu’à présent. La préparation des terres en vue de la récolte mineure de printemps est en cours.

BELARUS (2 avril)

Les perspectives de la récolte céréalière de 1998 sont incertaines. Dans l’ensemble, les conditions d’hivernage ont été satisfaisantes mais plus de la moitié des céréales sont semées au printemps. Les agriculteurs ont reçu des crédits pour leur permettre de faire les semis, mais la crise financière actuelle risque de limiter la capacité du gouvernement à financer les opérations de récolte. Certaines denrées de base se sont raréfiées depuis qu’un contrôle des prix a été imposé début mars pour tenter de freiner la chute rapide du cours du rouble bélarussien.

FEDERATION DE RUSSIE (2 avril)

Les semis des céréales de printemps sont en cours dans les régions méridionales. Il faudrait consacrer quelque 62 millions d’hectares aux cultures de printemps pour que le total des emblavures reste stable. Etant donné la tendance à les réduire, le retard important des labours d’automne ainsi que le manque persistant de fonds de roulement, d’équipements et de carburant, la récolte de printemps n’atteindra sans doute pas l’objectif fixé. Le système de crédit agricole fédéral fonctionne mieux cette année mais la situation budgétaire, plus serrée, risque de limiter le soutien supplémentaire que les régions peuvent fournir. Compte tenu de l’excédent de céréales fourragères et de la faible rentabilité de la production céréalière après la bonne récolte de l’année précédente (88,5 millions de tonnes), les superficies sous céréales secondaires de printemps vont sans doute diminuer. Les premières perspectives concernant les céréales d’hiver demeurent satisfaisantes; selon les derniers rapports, les emblavures resteront relativement stables et 90 pour cent environ de la culture est dans un état jugé bon ou satisfaisant. Cependant, comme les engrais ne sont pas utilisés autant que l’année passée, les rendements risquent d’être plus faibles. Le résultat final dépendra de l’étendue des superficies consacrées aux céréales de printemps, mais la plupart des estimations officielles indiquent que la production céréalière sera de 10 à 15 pour cent inférieure à celle de l’année dernière. Sept mois après l’ouverture de la campagne de commercialisation de 1997/98, le pays n’a exporté que 2 des 10 millions de tonnes d’excédents exportables.

GEORGIE* (2 avril)

En raison de la sécheresse et de violentes tempêtes de vent dans l’est, les perspectives concernant le blé d’hiver ne sont guère encourageantes. On estime à ce jour qu’il faudra importer 505 000 tonnes de céréales en 1997/98, et sans doute beaucoup plus l’an prochain. Le PIB progresse régulièrement mais on compte encore 170 000 personnes en difficulté et déplacées à l’intérieur du pays qui ont besoin d’une aide ciblée.

KAZAKHSTAN (2 avril)

L’essentiel des semis est effectué en mai. Selon les estimations provisoires, 700 000 hectares environ sont consacrés aux céréales d’hiver, soit une surface semblable à l’année dernière. Les prévisions concernant les semis de céréales de printemps, en forte diminution en 1997, sont incertaines. Au total, les emblavures pourraient s’établir aux alentours de 12,6 millions d’hectares, ce qui est inférieur aux 14,2 millions d’hectares environ en 1997. Cette situation correspond aux difficultés financières des agriculteurs, au manque de semences et d’équipements ainsi qu’aux prix à la production peu rémunérateurs. La privatisation des exploitations progresse, mais la restructuration effective est lente et l’Etat reste propriétaire des terres agricoles. Compte tenu du manque de garanties nécessaires pour obtenir des crédits et du grand nombre d’exploitations endettées, les intrants continueront d’être peu utilisés et les rendements céréaliers risquent d’être bien inférieurs à ce qu’ils pourraient être.

OUZBEKISTAN (2 avril)

Les perspectives concernant les céréales d’hiver restent satisfaisantes. Environ 100 000 hectares de terres marginales non irriguées ne sont plus cultivées en céréales. Si les conditions de croissance sont normales, cette mesure devrait avoir une incidence positive sur les rendements moyens. L’objectif fixé pour la production céréalière de 1998 est de 5,1 millions de tonnes (dont 4,2 millions de tonnes de blé et d’orge) contre une production effective de 3,8 millions de tonnes en 1997. Les semis des cultures de printemps sont en cours et bénéficient d’une bonne humidité des sols.

REPUBLIQUE DE MOLDOVA (2 avril)

Les semis des céréales de printemps ont commencé mais la préparation des terres a été retardée par le froid. Les perspectives pour les céréales d’hiver – cultivées sur 400 000 hectares environ, soit une superficie égale à celle de l’année précédente – sont satisfaisantes, mais moins bonnes que l’année passée à la même époque. Officiellement, l’objectif est d’atteindre 3,1 millions de tonnes de céréales en 1998, soit à peu près le même résultat qu’en 1997.

REPUBLIQUE KIRGHIZE (2 avril)

Officiellement, l’objectif est d’obtenir cette année une production exceptionnelle équivalente à celle de 1997 (1,7 millions de tonnes) ou de la dépasser en augmentant les emblavures et en utilisant des semences de blé mieux adaptées. Cependant, la culture céréalière devient moins rentable à mesure que la production augmente. La pénurie de carburant et de matériel continue à entraver le développement.

Les semis de printemps débuteront prochainement. En 1997/98, le pays détient un excédent net de blé disponible pour l’exportation.

TADJIKISTAN* (2 avril)

Les semis de printemps sont en cours et la situation est satisfaisante jusqu’à présent. Près de 80 pour cent de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et 16 pour cent des habitants n’ont pas les moyens d’acheter les vivres nécessaires pour se nourrir, s’ils n’ont pas une aide alimentaire ciblée. Afin de mieux assurer la sécurité alimentaire des ménages, on sème du blé partout où cela est possible. La privatisation des terres agricoles, repose désormais sur des bases juridiques mais elle progresse peu. En conséquence, le blé et les autres céréales ne peuvent être cultivés que sur les terres qui ne sont pas réservées au coton; c’est à dire dans des zones marginales ou montagneuses. Le manque d’intrants et leurs prix élevés, ainsi que le mauvais état du système d’irrigation, sont des obstacles à l’augmentation possible des rendements.

Les importations de céréales de 1997/98 sont estimées à près de 300 000 tonnes, dont 137 000 tonnes d’aide alimentaire sous forme de distributions ciblées et de projets vivres- contre-travail. On prévoit que 500 000 personnes continueront à bénéficier de l’assistance du PAM en 1998. Le Programme dispose des 32 000 tonnes de denrées nécessaires à cette opération, mais il faudra mobiliser 15 500 tonnes de denrées supplémentaires au cours de la seconde moitié de l’année pour assurer les secours alimentaires début 1999. Compte tenu des délais nécessaires pour trouver les donateurs et acheminer les livraisons jusqu’aux points de distribution à l’intérieur du Tadjikistan, le PAM mettra au point, mi-1998, une nouvelle opération de secours afin de couvrir les besoins de 1999.

TURKMENISTAN (2 avril)

Les perspectives concernant les céréales d’hiver, cultivées sur 500 000 hectares environ, demeurent satisfaisantes. Les semis des cultures de printemps sont en cours. Ce sont des agriculteurs privés et des coopératives, cultivant les terres sous bail à long terme, qui assurent désormais les deux cultures principales - blé et coton. Les agriculteurs reçoivent des crédits subventionnés pour acquérir des intrants mais doivent vendre leur production à prix fixe à l’Etat. Les conditions météorologiques étant normales, des mesures plus intéressantes concernant la production sous bail pourraient se traduire par des rendements encore meilleurs que l’année précédente. Cependant, compte tenu des problèmes chroniques de la qualité des semences, de la fourniture d’intrants, des équipements ainsi que du système d’irrigation, les rendements du blé et du coton resteront médiocres.

UKRAINE (2 avril)

Les perspectives sont mitigées. Une plus grande disponibilité d’engrais pourrait compenser la forte diminution des superficies à récolter. Même si des conditions de croissance normales se maintiennent jusqu’à la moisson, les superficies sous céréales d’hiver de 1998 risquent de diminuer de 10 pour cent, soit 6,5 millions d’hectares environ. L’objectif est de consacrer 7,2 millions d’hectares aux céréales de printemps. Le retard important enregistré dans les labours d’automne, les problèmes de trésorerie des exploitations ainsi que le manque d’équipement, de carburant et d’engrais risquent de se traduire par des techniques de préparation des terres moins performantes et une baisse des rendements par rapport à l’année dernière. Selon les premières indications, les exploitants ont accumulé ces deux dernières années des dettes auprès de créditeurs privés pour obtenir les fonds nécessaires à l’acquisition d’intrants et, en échange, se sont engagés à livrer leurs récoltes dès la moisson. Ces transactions ont entraîné des termes contractuels plus contraignants et une réduction des approvisionnements. La récolte céréalière de 1998 risque d’être inférieure aux 35 à 40 millions de tonnes des prévisions officielles mais elle dépendra en grande partie des conditions météorologiques. Selon les premières indications, les superficies consacrées à la culture du tournesol augmenteront et celles de la betterave à sucre demeureront nettement inférieures à l’objectif visé.

EUROPE

CE (15 avril)

Dans l’ensemble de la Communauté européenne, les conditions météorologiques ont été en général satisfaisantes depuis le début des semis et les précipitations abondantes ont favorisé le démarrage des cultures d’hiver. Selon les estimations, les semis des céréales d’hiver, dans leur ensemble, seront légèrement en hausse. Les dernières informations indiquent que de plus grandes superficies seront consacrées au blé et au seigle au détriment de l’orge, et que les emblavures de blé d’hiver seront en progression dans les trois principaux pays producteurs, à savoir la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les semis des céréales de printemps ont déjà commencé en divers points de la Communauté. Les emblavures devraient être augmentées en France et réduites en Allemagne. Compte tenu de l’état des cultures déjà en terre et des semis de printemps prévus, la production globale de blé de 1998 devrait augmenter légèrement dans la Communauté, mais celle des céréales secondaires pourrait fléchir.

ALBANIE (8 avril)

Les perspectives pour la récolte des céréales de 1998 sont satisfaisantes. Il semble que les agriculteurs aient bénéficié de mesures d’encouragement suffisantes et d’un accès approprié aux intrants pour semer le blé d’hiver – principale culture céréalière – sur des superficies au moins égales à celles de l’année précédente.

La production de blé n’ayant atteint en 1997 que la moitié environ des besoins de consommation estimés pour 1997/98 (juillet/juin), le pays demeure tributaire des importations; le déficit est en majeure partie comblé par l’aide alimentaire fournie par la CE. D’après les rapports, le marché est suffisamment approvisionné en farine depuis février. Cependant, compte tenu de la difficulté à obtenir du blé à des prix compétitifs, les minoteries nationales ne fonctionnent toujours pas à pleine capacité. Près de 4 200 bénéficiaires reçoivent une aide du PAM dans le cadre d’un projet vivres-contre-travail. Les besoins nets pour 1998 sont de 1 000 tonnes.

BOSNIE-HERZEGOVINE* (2 avril)

Compte tenu de la grande disponibilité de blé importé et de pommes de terre de production locale, ainsi que de la rentabilité médiocre du blé d’hiver dans les régions montagneuses, les superficies sous céréales d’hiver (blé) ont beaucoup diminué. Dans la Fédération croato-musulmane, 43 000 hectares seulement, soit 74 pour cent de l’objectif visé, ont été consacrés aux céréales d’hiver. Dans la République serbe, les emblavures ont également diminué. En revanche, les semis de maïs, au printemps, devraient être en augmentation. Le blé est toujours une importante denrée de base et, afin de compenser le déficit de la Fédération croato-musulmane, les importations de céréales de 1997/98 sont estimées à 275 000 tonnes environ.

BULGARIE (8 avril)

Selon les premières prévisions officielles, et compte tenu de la réduction des emblavures l’automne dernier, la production de blé de 1998 devrait se situer aux alentours de 3,3 millions de tonnes, soit 400 000 tonnes environ de moins que les estimations officielles finales de la campagne de 1997. Par ailleurs, les perspectives concernant les rendements sont incertaines car le temps, anormalement humide en février, a beaucoup entravé la préparation des sols à l’époque la plus propice à l’épandage des engrais.

CROATIE (2 avril)

Les productions végétales sont en nette progression et les premières perspectives concernant les céréales de 1998 sont satisfaisantes. La superficie consacrée aux cultures d’hiver est passée à 284 000 hectares, mais reste inférieure à l’objectif fixé et celle sous céréales d’hiver a augmenté de 11 pour cent pour s’établir à 260 000 hectares, dont 227 000 cultivés en blé. La part réservée aux cultures industrielles a progressé de deux tiers et représente près de 10 000 hectares. Les conditions de végétation ont été inégales cet hiver. Les travaux en vue des semis de printemps sont en cours et les superficies sous maïs devraient également être en hausse.

ESTONIE (2 avril)

L’état des cultures demeure satisfaisant mais les semis des céréales de printemps sont retardés par un temps anormalement froid pour la saison.

HONGRIE (8 avril)

Les perspectives de récolte de céréales en 1998 sont toujours incertaines. Les superficies sous blé d’hiver, à moissonner cet été, devraient enregistrer un recul de 10 pour cent par rapport à l’année précédente en raison d’une réduction des semis l’automne dernier et des pertes provoquées par le temps sec et par les fortes gelées sur des sols insuffisamment protégés par une faible couche de neige. Bien que les sols aient été très secs en mars, véritable sécheresse en certains endroits, des rendements moyens peuvent être encore obtenus s’il pleut normalement en avril et mai. Les conditions de sécheresse actuelles risquent aussi de nuire aux semis de printemps et à la germination des cultures d’été. Cependant, d’après les premières indications et s’il pleut bientôt, les semis de maïs progresseront sans doute au détriment d’autres cultures non- céréalières. Le résultat final de la campagne céréalière de 1998 dépendra beaucoup des conditions météorologiques des prochaines semaines.

LETTONIE (2 avril)

Les perspectives pour les céréales d’hiver demeurent favorables et les semis de céréales de printemps vont commencer. En 1997, la récolte céréalière a atteint 1,04 million de tonnes.

LITUANIE (2 avril)

Les conditions d’hivernage des céréales ont été satisfaisantes et les semis de printemps vont commencer. Après la bonne récolte de 1997 (3,05 millions de tonnes) et compte tenu de l’excédent exportable de céréales difficile à commercialiser, les emblavures pourraient diminuer en 1998.

POLOGNE (8 avril)

Les céréales d’hiver, à moissonner en 1998, couvrent à peu près la même superficie que l’année précédente. Les emblavures de blé d’hiver sont estimées à 1,9 millions d’hectares environ, celles de seigle à 2,3 millions d’hectares, et celles d’orge à 200 000 hectares. Grâce aux températures exceptionnellement douces, les céréales d’hiver ont démarré avec plusieurs semaines d’avance. Si la hausse des rendements se concrétise, la production de blé devrait être très légèrement en hausse pour atteindre 8 millions de tonnes environ.

REPUBLIQUE SLOVAQUE (8 avril)

D’après les dernières indications, les céréales d’hiver, semées l’automne dernier et à récolter en 1998, ont été cultivées sur une surface plus réduite car les agriculteurs ont sans doute préféré les cultures oléagineuses, plus rémunératrices. Cependant, après la sécheresse qui a régné pendant les semis et qui a nui à la germination, les conditions d’hivernage ont été en général satisfaisantes et, fin mars, la plupart des cultures d’hiver se développaient bien. Par ailleurs, l’état des sols a été favorable aux semis de printemps et les perspectives de rendement pour les cultures céréalières de 1998 sont donc bonnes.

REPUBLIQUE TCHEQUE (8 avril)

Sur la base des informations officielles les plus récentes, et contrairement aux premières prévisions, les emblavures de céréales d’hiver – de blé, principalement - ont augmenté, au total, de 11 pour cent environ par rapport à l’année précédente pour s’établir à quelque 1,1 million d’hectares, malgré un excédent national de blé de mouture. En conséquence, et vu les conditions météorologiques généralement satisfaisantes de l’hiver, la production de blé devrait progresser de 400 000 tonnes environ. D’après les prévisions provisoires de la FAO, la production céréalière globale de 1998 sera de l’ordre de 7,5 millions de tonnes contre 7 millions de tonnes en 1997.

ROUMANIE (8 avril)

Selon les dernières informations, la production céréalière marquera un net recul en 1998. Compte tenu du mauvais temps et du manque d’équipements l’automne dernier, les semis de céréales d ‘hiver ont été retardés et les superficies consacrées au blé et à l’orge - cultures à récolter cet été - devraient reculer de 20 pour cent environ par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, bien que la croissance des cultures d’hiver soit satisfaisante pour l’instant, la faible utilisation d’engrais risque d’avoir un effet négatif sur les rendements.

YOUGOSLAVIE, REP. FEDERATIVE DE (SERBIE ET MONTENEGRO)* (2 avril)

Les perspectives de récolte sont inégales. Les superficies consacrées aux céréales d’hiver ont été réduites de 2 pour cent seulement pour couvrir 891 000 hectares; elles demeurent toutefois nettement inférieures à l’objectif visé. Les conditions générales de végétation sont satisfaisantes et si les conditions météorologiques sont normales, la production devrait rester proche de celle de l’année dernière, soit 2,9 millions de tonnes. L’objectif pour les semis des cultures de printemps, qui sont en cours, est fixé à 2,5 millions d’hectares – dont 1,5 million d’hectares sous céréales - mais il ne sera peut-être pas atteint. Cette année, une grave pénurie de crédits et la baisse du prix du maïs, à la suite de la récolte exceptionnelle de 1997 et des exportations encore très limitées, devraient se traduire par des techniques de production moins performantes et par l’utilisation réduite d’engrais sur maïs. Les rendements et les superficies cultivées risquent de diminuer.

Si les tensions actuelles et les épisodes de violence persistent dans la province à déficit alimentaire du Kosovo, la production vivrière risque encore de chuter; la production globale de maïs et de blé a presque diminué de moitié depuis 1991.