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Message from the Chairman
on the Fiftieth Anniversary of the International Rice Commission

M. Duwayri

Chairman of the IRC Steering Committee and Director of the Plant Production and Protection Division, FAO

Fifty years ago, faced with the imminent global food shortage, the Fourth Session of the FAO Conference approved the establishment of the International Rice Commission (IRC) and instructed FAO to set it up. The Constitution of the Commission came into force on 4 January 1949. The Commission's objective was, and still is, to promote national and international action on all aspects of the production, conservation, distribution and consumption of rice, with the exception of matters related to international trade. Membership is open to all member countries and Associate Members of FAO. A total of 61 countries, representing all the world's rice-growing regions, are now members of the Commission.

The Commission keeps under review scientific, technical and socio-economic problems related to rice. It encourages and coordinates research, organizes cooperative projects and reports to the member countries and the Director-General of FAO on appropriate actions to be taken. On the recommendation of the Commission, in July 1950, FAO approved the International Rice Hybridization Project on japonica X indica, which initiated the coordinated improvement of varieties involving Australia, Bangladesh (formerly East Pakistan), India, Indonesia, Malaysia, Myanmar (formerly Burma), the Philippines, Thailand and Viet Nam. The major result of this cooperative project was the development of "Mahsuri", an intermediate variety with high quality and high yield. This variety is still cultivated in many countries in Asia and Africa. Over the years, the Commission has also initiated programmes for the FAO World Catalogue of Genetic Stocks of Rice (in 1951), the International Blast Nursery (in 1961) and many training courses in breeding and technology.

The Sixth Session of the Commission, held from 3 to 4 October 1958, requested the Director-General of FAO to give due consideration to the proposal of establishing an international rice research institute and to provide the necessary assistance. In 1960, the International Rice Research Institute (IRRI) was duly established. The first IR variety, IR8, was released in 1966. Since then, the Commission has consistently contributed to: the efforts made to transfer high-yielding IR varieties and hybrid rice to farmers; irrigation development; and the appropriate application of inputs in rice production, through cooperative programmes and the dissemination of information.

During the 1970s and 1980s, the Commission, in collaboration and partnership with member countries, National Agricultural Research Services (NARS), International Agricultural Research Centres (IARCs), donors and FAO, implemented a large number of rice development projects and programmes supporting the green revolution in many countries. This was achieved in various thematic areas, including land-water development and use, fertilizer supply and integrated plant nutrition, integrated pest management, processing and marketing.

In September 1990, IRC provided the assistance necessary to create the Interregional Cooperative Research Network on Rice in the Mediterranean (non-tropical) climate areas to promote coordination of research in 12 member countries. Its Coordinating Centre is the National Institute for Agricultural Research (Institut national de la recherche agronomique - INRA) in Montpellier Agropolis, France. In October 1995, the Commission, in collaboration with IRRI, helped to establish the International Task Force on Hybrid Rice (INTAFOHR), with the aim of expediting the development and use of hybrid rice outside China. A Memorandum of Understanding for this task force was signed by the two agencies.

In the area of rice production and consumption, FAO has promoted activities related to: the development and use of the hybrid rice programme; improvement of rainfed lowland and swampland rice production; dissemination of the "Thriving with rice" concept in Africa; development, analysis and dissemination of rice information and database systems; and encouragement of international and regional interaction through cooperative networks.

Rice production has been able to meet the increased demand of the world population over the last 50 years. This was, in part, thanks to the work of the Commission and I am pleased to congratulate the past and present members of the Commission for this achievement.

However, at present, more than 800 million people in the world still have no food security and the growth rate of rice production has slowed considerably since 1990. With continuing high rates of population growth and the expansion of urbanization and industrialization, land and water resources for food production, in general, and rice, in particular, will be increasingly scarce. An even more persistent effort on the part of the Commission is necessary in order to promote sustainable rice production in the next millennium.

On its Fiftieth Anniversary, I wish to reiterate the Plant Production and Protection Division's full support to the Commission's effort to promote sustainable rice production in the world.

Message du Président
à l'occasion du cinquantième anniversaire
de la Commission internationale du riz

M. Duwayri

Président du Comité directeur de la CIR et Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO

Il y a 50 ans, confrontée à la pénurie imminente de vivres au niveau mondial, la Conférence de la FAO, à sa quatrième session, a approuvé la création de la Commission internationale du riz (CIR), et a donné instruction à la FAO de procéder à son organisation. L'Acte constitutif de la Commission est entré en vigueur le 4 janvier 1949. L'objectif de la Commission était, et il est toujours, de promouvoir des mesures, aux niveaux national et international, sur tous les aspects liés à la production, à la conservation, à la distribution et à la consommation de riz, à l'exception des questions liées au commerce international. La Commission est ouverte à tous les États Membres et membres associés de la FAO. Au total, 61 pays représentant toutes les régions rizicoles du monde sont membres de la Commission.

La Commission étudie les problèmes scientifiques, techniques et socioéconomiques liés au riz. Elle encourage et coordonne la recherche, organise des projets de coopération et fait rapport aux États Membres et au Directeur général de la FAO sur les mesures qu'il convient de prendre. Sur recommandation de la Commission, en juillet 1950, la FAO a approuvé le Projet international d'hybridation du riz japonica x indica, qui a ouvert la voie à l'amélioration coordonnée des variétés, avec la participation de l'Australie, du Bangladesh (l'ancien Pakistan oriental), de l'Inde, de l'Indonésie, de la Malaisie, du Myanmar (l'ancienne Birmanie), des Philippines, de la Thaïlande et du Viet Nam. Le principal résultat de ce projet de coopération a été l'élaboration de la variété «Mahsuri», variété intermédiaire de qualité supérieure et de haut rendement. Elle est encore cultivée dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique. Au fil des années, la Commission a aussi lancé des programmes pour le Catalogue mondial des souches génétiques de riz de la FAO (en 1951), le International Blast Nursery (en 1961) et de nombreux cours de formation en matière de sélection et de technologie.

La Commission, à sa sixième session qui a eu lieu du 3 au 4 octobre 1958, a invité le Directeur général de la FAO à accorder l'attention voulue à la proposition de créer un institut international de recherche sur le riz et à fournir l'aide nécessaire. En 1960, l'IRRI (Institut international de recherches sur le riz) a été dûment créé. La première variété IR, IR8, a été diffusée en 1966. Depuis lors, la Commission a régulièrement contribué aux efforts déployés pour transférer des variétés IR à haut rendement et du riz hybride aux agriculteurs, au développement de l'irrigation et à l'application appropriée d'intrants en riziculture, par l'intermédiaire de programmes de coopération et par la diffusion de l'information.

Au cours des années 70 et 80, la Commission, en collaboration et en partenariat avec les États Membres, les Services nationaux de recherche agricole (SNRA), les Centres internationaux de recherche agronomique (CIRA), les donateurs et la FAO, a exécuté, à l'appui de la révolution verte dans de nombreux pays, un grand nombre de projets et de programmes de développement du riz. Cela s'est fait dans divers domaines thématiques, y compris le développement et l'utilisation des terres et des eaux, la fourniture d'engrais et la nutrition intégrée des plantes, la lutte intégrée contre les ravageurs, la transformation et la commercialisation. En septembre 1990, la CIR a fourni l'assistance nécessaire pour créer le Réseau coopératif interrégional de recherche sur le riz en climat méditerranéen (hors zones tropicales) afin de promouvoir la coordination de la recherche dans 12 États Membres. Son centre de coordination est l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Montpellier Agropolis (France). En octobre 1995, la Commission, en collaboration avec l'IRRI, a contribué à la création de l'Équipe internationale spéciale du riz hybride (INTAFOHR), afin d'accélérer la mise au point et l'utilisation du riz hybride à l'extérieur de la Chine. Un protocole d'accord pour cette équipe spéciale a été signé par les deux institutions.

Dans le domaine de la production et de la consommation du riz, la FAO a assuré la promotion d'activités liées au programme visant: le développement et l'utilisation du riz hybride; l'amélioration de la production de riz dans les basses terres et les zones marécageuses en agriculture pluviale; la diffusion du concept «prospérité et riz» en Afrique; l'élaboration, l'analyse et la diffusion d'informations sur le riz et de bases de données; et l'encouragement des interactions nationales et régionales grâce à des réseaux coopératifs.

La production de riz a été en mesure de satisfaire la demande accrue de la population mondiale depuis 50 ans. Cela est dû, en partie, aux travaux de la Commission et j'ai le plaisir de féliciter les membres anciens et actuels de la Commission pour cette réalisation.

Toutefois, à l'heure actuelle, plus de 800 millions de personnes dans le monde ne bénéficient pas encore de la sécurité alimentaire et le taux de croissance de la production de riz s'est considérablement ralenti depuis 1990. Étant donné les taux élevés de croissance de la population et l'expansion de l'urbanisation et de l'industrialisation, les ressources en terre et en eau disponibles pour la production vivrière en général, et pour le riz en particulier, seront de plus en plus rares. La Commission devra redoubler d'efforts pour promouvoir la production durable du riz au prochain millénaire.

À l'occasion de son cinquantième anniversaire, je souhaite réitérer le plein soutien de la Division de la production végétale et de la protection des plantes aux efforts de la Commission en vue de promouvoir une production durable de riz dans le monde.

Mensaje del Presidente
con ocasión del cincuentenario
de la Comisión Internacional del Arroz

M. Duwayri

Presidente del Comité Directivo de la Comisión Internacional del Arroz y Director de Producción y Protección Vegetal de la FAO

Hace cincuenta años, ante la eminente escasez mundial de alimentos, la Conferencia de la FAO, en su cuarto período de sesiones, aprobó la creación de la Comisión Internacional del Arroz (CIA) y dio instrucciones a la FAO para su establecimiento. Su Constitución entró en vigor el 4 de enero de 1949. El objetivo de la Comisión era, y sigue siendo, promover iniciativas nacionales e internacionales en todos los aspectos de la producción, conservación, distribución y consumo de arroz, con excepción de los asuntos relacionados con el comercio internacional. Pueden formar parte de la Comisión todos los Estados Miembros y miembros asociados de la FAO. En la actualidad la Comisión está integrada por un total de 61 países, en representación de las regiones productoras de arroz de todo el mundo.

La Comisión examina problemas científicos, técnicos y socioeconómicos relacionados con el arroz. Alienta y coordina la investigación, organiza proyectos cooperativos de investigación y presenta informes a los Estados Miembros y al Director General de la FAO sobre las medidas que han de tomarse. Atendiendo a la recomendación formulada por la Comisión en julio de 1950, la FAO aprobó el Proyecto Internacional de Hibridación del Arroz Japonica e Indica, e inició el mejoramiento coordinado de variedades con la participación de Australia, Bangladesh (ex Pakistán oriental), Filipinas, India, Indonesia, Malasia, Myanmar (ex Birmania), Tailandia y Viet Nam. El resultado principal de este proyecto de cooperación fue la obtención de la variedad intermedia `Mahsuri', de gran calidad y alto rendimiento. Esta variedad sigue cultivándose en muchos países de Asia y África. En el curso de los años, la Comisión puso también en marcha programas para el Catálogo mundial de la FAO de variedades genéticas de arroz (en 1951), el Vivero internacional del añublo (en 1961) y numerosos cursos de capacitación sobre mejoramiento genético y tecnología.

En su sexta reunión, celebrada los días 3 y 4 de octubre de 1958, la Comisión pidió al Director General de la FAO que examinara atentamente la propuesta de establecer un instituto internacional de investigación sobre el arroz y proporcionara la asistencia necesaria. En 1960, se estableció oficialmente el Instituto Internacional de Investigación sobre el Arroz. La primera variedad de arroz de regadío, IR8, se distribuyó en 1966. Desde entonces, la Comisión ha contribuido sistemáticamente a los esfuerzos realizados para transferir a los agricultores variedades de arroz de regadío de alto rendimiento y arroz híbrido, el fomento del riego y la aplicación apropiada de insumos a la producción de arroz mediante programas de coope-ración y la difusión de información.

En los decenios de 1970 y 1980, la Comisión, en colaboración y asociación con los Estados Miembros, los sistemas nacionales de investigaciones agronó-micas, los centros internacionales de investigación agrícola, donantes y la FAO, puso en práctica un gran número de proyectos y programas de fomento del arroz para apoyar la revolución verde en muchos países. Esta labor abarcó diversas esferas, entre ellas el fomento y utilización de los recursos de tierra y agua, el suministro de fertilizantes y la nutrición integrada de las plantas, la lucha integrada contra las plagas, la elaboración y la comercialización.

En septiembre de 1990, la CIA proporcionó la asistencia necesaria para la creación de la Red cooperativa interregional de investigación sobre el arroz en zonas climáticas no tropicales del Mediterráneo para promover la coordinación de la investigación en los 12 países miembros. Su centro de coordinación es el Instituto Nacional para la Investigación Agronómica (INRA) de Montpellier, Francia. En octubre de 1995, la Comisión, en colaboración con el Instituto Internacional de Investi-gación sobre el Arroz (IRRI), contribuyó al estableci-miento del Grupo de Acción Internacional sobre el Arroz Híbrido (INTAFOHR), con la finalidad de acelerar la obtención y utilización de arroz híbrido fuera de China. A este efecto, ambos organismos firmaron un memorando de entendimiento.

En lo que respecta a la producción y consumo de arroz, la FAO ha promovido actividades relacionadas con el programa de obtención y utilización de arroz híbrido, la mejora de la producción de arroz de secano en tierras bajas y pantanosas, la difusión del concepto de «prosperar con el arroz» en África, la elaboración, análisis y difusión de sistemas de información y bases de datos sobre el arroz, y el fomento de la colaboración internacional y regional mediante redes cooperativas.

La producción de arroz ha sido capaz de satisfacer la demanda creciente de la población mundial en los cincuenta últimos años. Esto ha sido posible gracias en parte a la labor de la Comisión, y es para mí un placer felicitar a los miembros presentes y pasados de la Comisión por este logro.

Sin embargo, en la actualidad, más de 800 millones de personas en el mundo carecen todavía de seguridad alimentaria y el ritmo de crecimiento de la producción de arroz se ha desacelerado considerablemente desde 1990. Teniendo en cuenta las altas tasas de crecimiento demográfico y la expansión de la urbanización y la industrialización, serán cada vez más escasos los recursos de tierra y agua para la producción de alimentos, en general, y de arroz, en particular. Es necesario un esfuerzo aún más intenso por parte de la Comisión para fomentar una producción sostenible de arroz en el próximo milenio.

En ocasión de este cincuentenario, deseo reiterar el pleno apoyo de la Dirección de Producción y Protección Vegetal a los intentos de la Comisión para fomentar la producción sostenible de arroz en el mundo.

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