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À propos de ce rapport

Ce deuxième numéro de L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde rend compte des efforts déployés aux échelons mondial et national pour atteindre l'objectif adopté au Sommet mondial de l'alimentation de 1996, c'est-à-dire réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde d'ici à 2015.

Le premier chapitre, intitulé «La sous-alimentation dans le monde», met à jour les estimations de l'année dernière relatives à la prévalence de la sous-alimentation chronique dans les pays en développement et les complète par des estimations concernant les pays en transition. En outre, il présente un nouvel instrument important qui complète ces estimations de la sous-alimentation, à savoir la gravité de la faim dont souffrent les personnes sous-alimentées. Les autres grands chapitres du rapport de cette année sont les suivants:

«État nutritionnel et vulnérabilité», qui prolonge l'analyse de la sous-alimentation faite dans le rapport de l'année dernière au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC) et par une étude des besoins nutritionnels spécifiques des femmes. Il donne aussi des exemples de régimes types qui illustrent l'insécurité alimentaire et rend compte des recherches en cours sur les causes de la vulnérabilité dans différentes catégories socio-professionnelles.

«La dynamique du changement» explore deux exemples de stratégies de lutte contre l'insécurité alimentaire. Le premier concerne les retombées de la recherche agronomique sur les variétés de manioc à haut rendement en Afrique et le second les résultats remarquables obtenus en matière de réduction de la sous-alimentation des enfants de moins de cinq ans en Thaïlande.

L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde s'appuie sur les travaux en cours de la FAO en matière de suivi de l'état nutritionnel des différentes populations du monde et d'analyse de leur degré d'insécurité alimentaire et de vulnérabilité. Ce travail s'inscrit dans le cadre de la contribution de la FAO au Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV), en cours d'établissement aux niveaux mondial et national.

Le Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité

Au nom des membres du Groupe de travail interinstitutions (GTI) sur le SICIAV, j'ai le plaisir d'associer le GTI à la présente édition de L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde. Cette publication apporte une contribution importante à la réalisation des objectifs du SICIAV, qui sont les suivants:
• attirer l'attention de la communauté mondiale sur le problème de l'insécurité alimentaire;
• améliorer la qualité des données et l'analyse en mettant au point de nouveaux outils et en renforçant les capacités des pays en développement;
• promouvoir une action efficace et mieux ciblée en vue de réduire l'insécurité alimentaire et la pauvreté;
• encourager la collaboration entre les bailleurs de fonds en ce qui concerne les systèmes d'information sur l'insécurité alimentaire aux échelons mondial et national;
• améliorer l'accès à l'information grâce à la constitution de réseaux et à l'échange des données.

Les membres du GTI- SICIAV représentent des organisations très diverses mais sont unis par une volonté commune de lutter contre l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité et contre ses multiples causes qui sont toutes liées à la pauvreté. Les organisations de développement et les pays ont besoin d'informations fiables pour savoir qui sont ceux qui souffrent d'insécurité alimentaire, où ils vivent, quels sont leurs moyens de subsistance et pourquoi ils sont dans cette situation. Grâce aux réponses à ces questions, les partenaires du développement à tous les échelons peuvent combiner leurs efforts pour faire reculer l'insécurité alimentaire et la pauvreté au moyen de politiques et d'interventions mieux conçues et mieux ciblées.

Avant le lancement du SICIAV, en 1997, les organisations membres du GTI s'employaient déjà à améliorer les systèmes d'information sur la sécurité alimentaire dans le monde. Elles continuent de le faire. Le SICIAV permet d'intensifier les efforts déployés par les différentes organisations, de réduire les doubles emplois et de faire en sorte que leur action collective soit efficace et complémentaire. De plus, dans le cadre du processus de réforme du système des Nations Unies, nous nous efforçons de collaborer plus efficacement à l'échelon des pays au moyen du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement. Malgré les inévitables difficultés institutionnelles, le SICIAV fait un bon travail, fondé sur des études techniques de terrain solides et sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Les membres du GTI félicitent l'équipe de la FAO pour le rapport de cette année et sont résolus à apporter une contribution encore plus importante aux prochaines parutions de L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde.

Peter Matlon, PNUD, Président du GTI-SICIAV

Membres du
GTI-SICIAV

Agence australienne pour le développement international (AUSAID)
Agence canadienne pour le développement international (ACDI)
Commission européenne (CE)
Office allemand de la coopération technique (GTZ)
Agence des États-Unis pour le développement international (USAID)
Département de l'agriculture des États-Unis (USDA)
Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Fonds international de développement agricole (FIDA)
Organisation internationale du travail (OIT)
Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (ONU/DAES)
Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA)
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)
Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)
Banque mondiale
Programme alimentaire mondial (PAM)
Organisation mondiale de la santé (OMS)
Organisation météorologique mondiale (OMM)
Comité administratif de coordination/Sous-Comité de la nutrition (CAC/SCN)
Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI)
Service international de la recherche agricole nationale (SIRAN)
Centre international d'agriculture tropicale (CIAT)
Helen Keller International (HKI)
Save the Children Fund (SCF/UK)
Institut mondial pour les ressources (WRI)
Pour plus de renseignements, voir le site Web du GTI-SICIAV (www.fivims.org).

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