FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 09/01 - BURUNDI* (11 septembre)
Le rendement de la campagne B de 2001 était satisfaisant. Une mission FAO/PAM/UNICEF, organisée à l’échelle locale, a estimé la production à 175 000 tonnes de céréales, 187 000 tonnes de légumineuses, 864 000 tonnes de racines et tubercules et 681 000 tonnes de bananes et de plantains. Soit respectivement 10 pour cent, 24 pour cent, 14 pour cent et 4 pour cent de plus que pour la campagne B de 2000. La production totale de cultures vivrières a connu une hausse de 10 pour cent par rapport à l’année dernière.
Malgré le climat d’insécurité qui règne dans certaines régions, notamment les zones jouxtant la Tanzanie, le sud de la province de Gitega, les provinces de Mwaro et de Muramvya, les zones voisines de la forêt de Kibira et la commune de Mutimbuzi dans la zone rurale de Bujumbura, la situation est généralement stable dans le reste du pays et les activités agricoles ont pu être amorcées normalement. La distribution de semences s’est effectuée en temps opportun avec l’aide de la communauté internationale. Les pluies, qui ont été abondantes et régulières jusqu’au mois de juin, ont eu des répercussions positives sur la maturation des cultures tardives. Ces facteurs ont entraîné une augmentation des volumes semés et des rendements pour la campagne B de 2001.
Le rendement de la première campagne de 2001 était également satisfaisant et les prévisions actuelles indiquent de bons résultats pour la troisième campagne 2001. Par conséquent, on prévoit une amélioration de la situation des approvisionnements alimentaires au second semestre. La situation nutritionnelle a également connu une amélioration, avec une baisse du nombre de personnes bénéficiant de l’aide des centres de nutrition. Malgré cette tendance générale à l’amélioration, la situation alimentaire d’environ 580 000 personnes déplacées et d’autres groupes vulnérables est préoccupante. La distribution d’aide alimentaire se poursuit pour un total de 596 299 personnes vulnérables. L’aide alimentaire demeure nécessaire pour le restant de l’année.