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Les arbres dans le Coran et la Bible

L.J. Musselman

Lytton John Musselman est professeur et titulaire de la chaire de botanique auprès de Mary Payne Hogan, Département des sciences biologiques, Old Dominion University, Norfolk, Virginie (Etats-Unis).

Les multiples mentions d’arbres dans les livres sacrés du judaïsme, du christianisme et de l’islam traduisent la place qu’ils occupaient dans la vie quotidienne et l’imagination de cultures millénaires.

Les arbres sont un élément important tant de la Bible que du Coran. Les références aux arbres dans ces deux livres sacrés traduisent leur place dans les cultures des millénaires passés, évoquant leurs usages, les espèces locales importantes et, en outre, leur rôle emblématique et de source d’inspiration fondé sur la perception de l’arbre comme symbole de la vie donnée par le Créateur.

Grâce à l’influence continue de ces livres au cours de milliers d’années, certaines espèces (le cèdre du Liban, par exemple) et certains bois et forêts ont acquis une importance considérable, voire sacrée, qui persiste encore aujourd’hui et pourrait contribuer à leur protection et à leur conservation.


RÉFÉRENCES AUX ARBRES DANS LES ÉCRITURES SAINTES

La Bible contient davantage de références aux arbres et au bois (plus de 525) qu’à tout autre type d’organisme vivant à l’exception de l’être humain. On trouve ces références depuis le premier livre de la Bible, qui en contient une sur l’arbre de la vie dans le jardin d’Eden (Genèse 2:9), jusqu’au dernier livre du Nouveau Testament, qui parle de l’arbre de la vie comme d’un élément primordial du paradis (Apocalypse 22:2, 14). La distinction entre un arbre ayant un seul grand fût et un arbuste doté de plusieurs tiges n’est pas toujours claire et certaines essences, comme l’olivier et le grenadier, pourraient appartenir aux deux types.

La Bible cite 22 arbres:

A l’exception du mystérieux «thyine», le seul arbre mentionné dans le Nouveau Testament seulement est le caroubier. Dans Luc 15:16, on donne les caroubes à manger aux pourceaux.

Sur les 22 arbres de la Bible, le palmier dattier, le figuier, l’olivier, le grenadier et le tamaris sont aussi inclus dans le Coran. Mentionnés seulement dans ce dernier sont le talh (les spécialistes sont indécis entre le bananier, qui n’est pas un arbre, et une espèce du genre Acacia très répandu), le sidr (un buisson épineux, probablement Zizyphus spina-christi) et le mystérieux et horrible «arbre de l’enfer», ou zakkuum (As-Saffat 37:65, Ad-Dukhn 44:49, Al-Waqi’a 56:51):

N’est-ce pas un meilleur séjour que l’arbre zakkuum? Nous en faisons une épreuve pour les coupables. C’est un arbre qui croît au fond de la fournaise. Ses fruits sont comme des Têtes de satans. Les coupables en mangeront, s’en rempliront le ventre et boiront par là-dessus un mélange bouillant et retourneront à la fournaise.

Surate 37:62-68

Les textes religieux comme les Hadiths islamiques, le Mishnah judaïque et les écrits des premiers Pères de l’église chrétienne contiennent aussi beaucoup d’informations sur les traditions et légendes relatives aux arbres. De fait, certaines références aux plantes dans les premiers textes chrétiens sont devenues si populaires que l’on attribue leur origine aux textes sacrés. C’est ainsi que, dans le jardin d’Eden, la tradition judéo-chrétienne veut qu’Eve ait séduit Adam avec une pomme provenant de l’arbre interdit. Cependant, dans le livre de la Genèse de l’Ancien Testament, il n’est pas précisé si l’arbre lié à la désobéissance d’Adam et d’Eve est un pommier.

D’où vient le pommier? D’après la tradition européenne, Eve tente Adam avec une pomme (comme dans ce tableau de Hugo van der Goes, c. 1467), mais dans l’Ancien Testament l’arbre de la connaissance du bien et du mal n’est pas identifié comme tel


POURQUOI LES ARBRES SONT-ILS VÉNÉRÉS?

Les gens ont toujours vénéré les arbres. L’adoration de l’arbre par les religions prémonothéistes est mentionnée dans de nombreux textes classiques grecs et sumériens. Les Grecs considéraient les arbres comme les premiers temples des dieux et les bois sacrés comme leurs premiers lieux de culte, où les puissantes forces de la nature inspirèrent la représentation de la figure humaine (Baumann, 1993). Il était estimé que les bois, souvent sombres et mystérieux, étaient hantés par des esprits. L’utilisation païenne des arbres et des bois pour le culte est mentionnée dans la Bible:

… les lieux où les nations … servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines et sous tout arbre vert.

Deutéronome 12:2

[le roi Achaz] … offrait des sacrifices et des parfums … sous tout arbre vert.

II Chroniques 28:2

L’âge, la beauté et l’utilité sont des caractéristiques des arbres qui suscitent l’admiration des êtres humains. De nombreux arbres sont de taille impressionnante et figurent parmi les plus grands organismes vivants. Ils sont particulièrement imposants au Proche-Orient car la répartition des arbres y est souvent limitée. Dominant l’homme et s’élançant de la terre vers le ciel, les arbres ont été vénérés comme un lien entre le paradis et la terre.

Les arbres sont aussi les organismes les plus vieux que la plupart des gens voient jamais. Les arbres des villages dans les places publiques, près des puits par exemple, transcendent les générations et sont souvent protégés. Devenus fréquemment noueux avec l’âge, ces vieux arbres paraissent néanmoins «renaître» à chaque nouvelle période de végétation. Ayant une durée de vie beaucoup plus longue que celle de d’une personne, ils sont perçus comme étant éternels.

Les arbres fournissent de l’ombre, des aliments et des fibres et ont de multiples usages. Tant le Coran que la Bible abondent en références aux arbres comme don de la divinité. De même que les aspects relatifs à l’âge, à la longévité et à la beauté, l’utilité des arbres renforce l’impression qu’ils ont des attributs divins.


ANCIENS USAGES DES ARBRES

La Bible et le Coran mentionnent tous deux l’utilité des arbres pour l’alimentation, le fourrage, l’huile, le bois de feu (y compris le charbon de bois) et la construction.

Ils sont cités comme source d’aliments dans les premiers chapitres de la Bible (Genèse 1:29). En raison de leur importance à des fins alimentaires, il était interdit d’abattre les arbres fruitiers pendant le siège d’une ville ennemie (Deutéronome 20:19-20). Le Coran parle de l’utilisation des olives comme aliment alors que la Bible ne les mentionne que pour leur huile.

Dans le Coran, au moins deux versets (surates 36:80 et 56:72) considèrent le bois de feu comme un apport divin.

L’une des utilisations spécialisées des arbres mentionnée dans la Bible était l’extraction de matières élastiques, comme le notent divers chapitres de l’Exode. Les planches et les poteaux ainsi que le mobilier du tabernacle, y compris l’Arche de l’Alliance, étaient en acacia. Dans le passé, le cèdre du Liban était l’un des matériaux de construction les plus importants au Proche-Orient (Bikai, 1991). Le cèdre comme matériau de construction mentionné dans la Bible a servi initialement à ériger des palais royaux. Le bâtiment en bois de cèdre le plus fameux sans être le plus haut était le temple construit par Salomon. En outre, Salomon a construit une splendide demeure en cèdre pour lui-même (I Rois 7); il a fallu 13 ans pour l’achever, six ans de plus que pour le temple. Auparavant, le père de Salomon avait construit une maison en cèdre (II Samuel 7:2). Le cèdre avait aussi une utilisation moins connue, servant d’oblation pour la purification, par exemple, de la lèpre (Lévitique 14; Nombres 19:6). On n’en connaît pas les détails, mais il semble probable que de petits morceaux de cèdres était utilisés pour leur parfum.

Dans les premiers chapitres de la Bible, les arbres sont mentionnés non seulement comme source d’aliments mais aussi pour leur beauté (Genèse 2:8). La beauté des arbres est aussi un thème du Cantique des cantiques de Salomon. Dans Deutéronome 8:8, l’olivier, le figuier et le grenadier en particulier sont considérés comme une bénédiction divine. De même, le Coran décrit les arbres fruitiers comme un don de Dieu.


IMAGERIE SYMBOLIQUE

Outre leur utilité, les arbres sont mentionnés dans ces deux livres sacrés comme symbole et métaphore. Dans les deux livres, le bon arbre est comparé à une personne bienveillante et le mauvais arbre à une personne malveillante. Dans le Coran, par exemple:

Ne vois-tu pas à quoi Dieu compare la bonne parole? A un bon arbre dont la racine tient ferme, dont le branchage monte au ciel et dont les fruits abondent en toute saison avec permission de Dieu. Dieu propose des paraboles aux hommes, peut-être réfléchiront-ils. Mais la mauvaise parole est comme un mauvais arbre qui est coupé à ras de terre et qui ne tient plus.

Surates 14:24-25

Et dans la Bible:

Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau qui donne son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point. Tout ce qu’il fait lui réussit

Psaumes 1:3

Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban

Psaumes 92:12

La Bible compare explicitement les grands hommes à des arbres. Daniel, par exemple, interprétant le rêve du roi Nabuchodonosor relatif à un arbre, dit «…cet arbre … c’est toi, ô Roi» (Daniel 4:22). Dans Ezekiel 31:3, le roi d’Assyrie est appelé un cèdre du Liban: «Voici, l’Assyrie était un cèdre du Liban; ses branches étaient belles, son feuillage était touffu, sa tige élevée, et sa cime s’élançait au milieux d’épais rameaux.»

Dans la Bible aussi bien que dans le Coran, les arbres symbolisent l’éternité et sont associés à l’état paradisiaque. Un exemple est l’arbre de la vie de la Bible, qui est mentionné dans le jardin d’Eden ainsi que dans la vie éternelle de l’au-delà. Et dans le Coran:

Les gens de la droite, mais que sont les gens de la droite? seront parmi des jujubiers sans épines et des acacias alignés, sous d’amples ombrages, près d’une eau vive, avec une abondance de fruits, non encore cueillis mais non défendus.

Surate 56:27-33

Dans un certain sens, le message de la Bible peut se condenser dans le symbolisme de quatre arbres. Le premier était l’arbre de la vie dans le paradis du jardin d’Eden (Genèse 3:22-24). Cet arbre devint l’arbre de la connaissance du bien et du mal (le deuxième arbre) dont Adam et Eve mangèrent le fruit, causant la chute (Genèse 3:4-6, 17-18). Le troisième, la croix de Jésus, est appelé «bois» et est lié au verset du Deutéronome 21:22-23: «Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur ce bois; mais tu l’enterreras le jour même; car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu.» Dans la doctrine chrétienne du salut, en assumant la malédiction Jésus l’élimine de l’arbre du bien et du mal et conduit au dernier arbre: l’arbre de la vie dans le paradis de Dieu «… dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathèmes.» (Apocalyspse 22: 1-3).


RÉFLEXIONS CULTURELLES

Tant le Coran que la Bible étaient culturellement pertinents pour leurs premiers lecteurs. Les plantes que connaissaient ces cultures, et qui ont donné naissance à ces livres, ont forgé leur imagerie de l’arbre. Au fil des siècles, ces textes ont influencé les populations qui les ont adoptés comme textes sacrés.

Un bon exemple d’influence culturelle est l’inclusion des plantes grecques traditionnelles dans le Nouveau Testament, qui est profondément imprégné de culture grecque et écrit en grec: certaines de ces plantes ne se rencontraient guère dans les terres du Nouveau Testament. Dans I Pierre 5:4, par exemple, le gagnant d’un événement sportif est couronné de feuilles provenant de l’arbuste Laurus nobilis, «… la couronne incorruptible de la gloire». Laurus nobilis est l’un des rares exemples de plantes mentionnées dans le Nouveau Testament mais pas dans l’Ancien Testament.

Des noms bibliques ou coraniques s’appliquent fréquemment hors du Proche-Orient à des plantes indigènes qui n’ont jamais poussé dans les terres où sont nés ces deux livres. La flore de l’est de l’Amérique du Nord, par exemple, renferme de nombreux «cèdres», qui ne sont pas apparentés au cèdre du Liban (Cedrus libani) de la Bible. Peut-être est-ce parce que le cèdre du Liban était un symbole si largement cité dans la Bible que les premiers colons chrétiens d’Amérique du Nord ont donné ce nom à de nombreux arbres différents (et même à beaucoup de plantes herbacées) qu’il s’agisse ou non de vrais cèdres ou de membres de la même famille botanique. C’est ainsi que le cèdre rouge très répandu dans l’est de l’Amérique du Nord (Juniperus virginiana), à l’instar de Cedrus libani, est sempervirent, a un parfum agréable et durable, mais sa pomme est tendre et ressemble à une baie, à la différence du grand cône à forme de fuseau du cèdre du Liban.

De même, au Soudan oriental, la population Beja appelle le grand cactus arborescent Euphorbia abyssinica «zakkuum» d’après l’arbre de l’enfer mentionné dans le Coran. Il est improbable que l’idée du zakkuum du Coran vienne de cette plante succulente, puisque le fruit du zakkuum ressemblait, d’après la description, à une tête de satan. C’est peut-être à cause de l’amertume de sa sève qu’Euphorbia abyssinica a été comparée au zakkuum.


RÉFÉRENCES À DES ARBRES LOCAUX: TAMARIS ET GRENADIER

La connaissance de la flore des régions où sont nés les textes sacrés aide à comprendre le texte lui-même Le Coran et la Bible s’inspirent tous deux des arbres locaux.

Les tamaris, par exemple, une espèce du genre Tamarix, sont des arbres et arbustes très répandus dans certaines parties du Proche-Orient et se sont transformés en adventices très nuisibles dans d’autres parties du monde. Ils croissent souvent dans certains des milieux les plus défavorables pour la végétation. Ils tolèrent, par exemple, des sols à concentration élevée de sel, et ce sont donc les seuls arbres que l’on trouve sur les bords de la mer Morte. Dans le Coran, les tamaris symbolisent la dégradation de l’environnement: «Et nous déchaînâmes contre eux l’inondation des barrages et nous changeâmes leurs deux jardins en jardins de fruits amers avec des tamaris et quelques jujubiers» (surate 34:16).Dans la Bible, le prophète Abraham a planté un tamaris pour honorer Dieu (Genèse 20:33).

Le grenadier est largement utilisé au Proche-Orient. Dans le Coran, les grenadiers, Punica granatum, sont mentionnés comme l’un des dons d’Allah:

«Il a fait descendre l’eau du ciel. Nous suscitons ainsi la germination des plantes, et nous en suscitons la verdure où naissent les grains agglomérés et, de la spathe du palmier, les régimes de dattes qui pendent. Et des jardins de vignes, des oliviers, des grenadiers mêlés et différents. Regardez leurs fruits, quand ils donnent et leur maturation. Oui, ce sont des signes pour un peuple qui croît.»

Al-An’_am 6:99

De même dans la Bible, les grenadiers sont un don de Dieu (Deutéronome 8:8). Ils sont aussi cités comme des objets de beauté. Les grenadiers prédominent en trois endroits des Ecritures: sur l’habit du grand prêtre (Exode 28:33), comme une guirlande sur les colonnes du temple et dans le Cantique des cantiques. Sur le chapiteaux des deux colonnes qui s’élevaient devant le temple de Salomon étaient gravées deux cents grenades (I Kings 7:42; II Chroniques 4:13). Dans le Cantique des cantiques 4:3 et 6:7, la joue de la bien-aimée est comme «une moitié de grenade».

Cet exemplaire de Pistacia atlantica près du village de Kufr Yusef en Galilée, Israël honore une jeune fille locale considérée comme une sainte par les musulmans

L. MUSSELMAN


Un olivier en République arabe syrienne près de la tombe d’un saint, orné de bandes de tissu

L. MUSSELMAN


LA VÉNÉRATION MODERNE DES ARBRES ET DES BOIS – UN CATALYSEUR POUR LA CONSERVATION?

Les arbres sont encore vénérés aujourd’hui dans de nombreux pays, dont l’Iraq, Israël, le Liban et la République arabe syrienne. Parmi les Druzes et les Arabes musulmans, certains arbres sont considérés comme sacrés. Ils se trouvent souvent près des tombes d’hommes ou de femmes saints où les visiteurs viennent formuler leurs requêtes. Ils promettent de faire du bien si leurs requêtes sont satisfaites, et nouent des tissus, des bandes de tissus ou de chiffons autour des branches des arbres pour confirmer solennellement leur promesse d’exaucer ces vœux (Dafni, 2003).

Moins de 3 pour cent de la forêt originelle de cèdres du Liban, qui jadis recouvrait une grande partie du versant occidental du djebel Liban, sont encore en place. Ils sont dans une très large mesure protégés. Une des réserves, appelée «Les cèdres du Seigneur» (Arz el-Rab), une formation résiduelle de quelques centaines d’hectares présente sur le djebel Liban, est considérée comme sacrée par les chrétiens maronites qui ont vécu dans la zone depuis un millénaire.


CONCLUSION

Les arbres reviennent avec une grande fréquence dans la Bible et sont si importants que les principaux messages bibliques peuvent être résumés dans quatre arbres. Dans le Coran, les arbres sont, dans une large mesure, cités comme les dons d’un Créateur bienfaisant, avec l’exception notable de l’arbre de l’enfer, zakkuum. Dans les deux textes, les fruits des arbres sont très appréciés.

L’étude des arbres dans les Ecritures saintes de l’islam et du christianisme, et leur présentation comme une ressource venant de Dieu, soulèvent la question de savoir comment ceux qui vénèrent ces Ecritures entretiennent ces arbres. Sayeed Hossein Nasr (1996), dans un livre profond sur le rapport entre religion et crise écologique, soutient que ce qu’il faut dans un monde moderne où les êtres humains s’éloignent de plus en plus de la nature, est retrouver la vérité que toutes les importantes religions qui ont persisté jusqu’ici attestent, à savoir, que la nature est sacrée.

Au Liban, une sculpture de l’artiste Rudy Rahme montrant un Christ crucifié situé dans un bois de cèdres au-dessus de la ville chrétienne maronite de Bsherri sur le djebel Liban

L. MUSSELMAN

Bibliographie

Baumann, H. 1993. The Greek plant world in myth, art and literature. Traduit et avec des suppléments par W.T. Stearn et E. R. Stearn. Timber Press, Portland, Oregon, Etats-Unis.

Bikai, P. M. 1991. The cedar of Lebanon: archaeological and dendrochronological perspectives. Université de Californie, Berkeley, Californie, Etats-Unis. (Dissertation de doctorat)

Dafni, A. 2003. Why are rags tied to the sacred trees of the holy land? Economic Botany, 56(4): 315-327.

Dawood, N.J., traduc. 1997. The Koran with parallel Arabic text. Penguin, Londres.

Nasr, S.H. 1996. Religion and the order of nature. Oxford University Press, New York, Etats-Unis.

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