Accès aux ressources et aux services agricoles
Terre. Les femmes possèdent moins de terres que les hommes. En outre, lorsqu'elles ont accès à la terre, leurs exploitations, plus éloignées du logement familial et plus petites que celles des hommes, tendent à être moins productives. Bien que l'on ne dispose pas de données récentes, en 1976 la taille des exploitations dirigées par des hommes était de 1,76 ha et celle des femmes de 0,98 ha. L'accès des femmes à la terre est limité par des lois discriminatoires et par les droits d'héritage.
Elevage. Des données doivent être collectées.
Forestry. Des données doivent être collectées.
Foresterie. Des données doivent être collectées.
Eau. Des données doivent être collectées.
Crédit. Les femmes ont un accès limité aux institutions officielles de crédit. Ces dernières années, les Caisses locales et régionales de crédit agricole ont facilité l'accès des populations rurales au crédit. Les femmes, qui représentent approximativement 25% des membres et 13% des membres de bureau des associations de crédit, reçoivent 24,4% des prêts. On a également assisté à une recrudescence de l'épargne traditionnelle et des groupes de crédit: tontines. En outre, de nombreuses institutions internationales de développement et d'ONG développent, dans leurs projets, des volets d'épargne et de crédit destinés aux femmes.
Services de vulgarisation et formation agricole.
On ne dispose d'aucune donnée sur le nombre d'agricultrices touchées par les services de vulgarisation, mais on peut partir du principe qu'elles sont peu nombreuses, étant donné que la vulgarisation s'adresse surtout aux agriculteurs qui sont organisés en coopératives. Le petit nombre d'agents de vulgarisation de sexe féminin restreint aussi l'accès des femmes à la vulgarisation car, en raison des coutumes, les femmes peuvent difficilement entrer en contact avec des vulgarisateurs hommes.
Personnel de vulgarisation agricole, par poste et par sexe. 1989
La nombre de femmes bénéficiant de l'enseignement agricole est également très faible, bien qu'il se soit légèrement accru, passant, de 1986 à 1991, de 4% à 8% en 1991 au niveau secondaire et de 3,6% à 4,6% aux niveaux supérieurs. Les vulgarisatrices sont très peu nombreuses et la majorité d'entre elles sont spécialisées en économie familiale.
