Previous PageTable Of ContentsNext Page


VII Optique du consommateur


VII Optique du consommateur

24. La réunion a noté que les risques que le public était disposé à prendre variaient beaucoup d'une société et d'un individu à l'autre en fonction de facteurs culturels, socioéconomiques et psychologiques. Le plus souvent, la majorité des consommateurs n'étaient pas conscients - et par conséquent ne se préoccupaient pas excessivement - de la salubrité et des aspects nutritionnels de l'alimentation de rue. Leur choix était plutôt dicté par le goût et la variété, l'aspect et le prix des aliments. Intervenait pour beaucoup aussi le fait que les aliments soient disponibles à une heure et en un endroit pratique. Les consommateurs avertis recherchaient des vendeurs généralement propres, mais ce facteur pouvait ne guère compter lorsque le milieu global dans lequel ils évoluaient était loin d'être satisfaisant.

25. Selon la réunion, dès que les consommateurs prenaient conscience des problèmes de salubrité alimentaire, devenaient donc plus difficiles et commençaient à insister sur une meilleure hygiène, sur l'amélioration des pratiques de propreté et de manipulation de la nourriture, ils pouvaient fortement inciter les vendeurs à améliorer leurs pratiques en la matière. Il était possible d'obtenir ce résultat en éduquant le consommateur dans le domaine de la salubrité alimentaire et de la nutrition. Il incombait donc aux autorités nationales chargées du contrôle alimentaire, aux institutions techniques et aux responsables sanitaires locaux de faire le nécessaire pour que le consommateur prenne mieux conscience de ces questions.

Previous PageTop Of PageTable Of ContentsNext Page