Le Groupe résume les données existant sur les céphalopodes. Les données sont présentées aux Tableaux 8, 9 et 10 pour respectivement Octopus vulgaris, Sepia officinalis hierredda et Loligo vulgaris. Dans ces Tableaux les références bibliographiques sont indiquées par des codes qui peuvent être retrouvés dans la bibliographie.
Depuis le Groupe de travail spécial de 1982 peu de données biologiques ont été collectées. Un seul document a été publié par Ariz (1985) sur la croissance du poulpe. La clef âge-longueur est présentée au Tableau 11.
Les données marocaines n'étaient pas disponibles au Groupe de travail.
Quelques travaux ont été effectués au Sénégal, dont les principaux résultats furent présentés verbalement au Groupe.
Campagnes de chalutage menées au Sénégal
Des prospections par chalutage ont été effectuées sur la côte nord du Sénégal (14°45 et 16°N) entre 50 et 100 m de profondeur, en juin 1984, avec un chalutier congélateur de la société SENEPESCA. Près de 100 traits de chalut d'une durée moyenne de deux heures ont été réalisés.
Moins d'une dizaine de seiches ont été capturées, toutes sur les fonds de 100 à 200 m au nord de la fosse de Kayar.
A la même période, à Kayar quelques pêcheurs artisans travaillaient à la turlutte dans la zone côtière et avaient des rendements de l'ordre de 15 à 20 kg par jour de pêche.
Marquage de seiche au Sénégal
Des opérations de marquage sont effectuées au Sénégal en 1984 et en 1985. Celles de 1984 ont eu pour objectif de mettre au point une méthodologie de marquage. Un pistolet marqueur japonais de type BANOK 103 a été utilisé et les marques inscrites sur des morceaux de bandes de type DYMO. Les individus sont capturés au casier et marqués à la partie antéro-latérale du manteau.
Un document présentant la méthode est en cours de rédaction au CRODT.
Les opérations de 1985 ont permis de marquer quelques 800 individus sur la côte sud du Sénégal. Beaucoup de captures ont été enregistrées, presque toutes après moins d'un mois de liberté. Les données sont en cours d'exploitation.
