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Luc Bouthillier
La participation du public est une tendance lourde quant à lintégration des aspects sociaux en gestion forestière. Des réalisations effectuées dans ce domaine au cours de la dernière décennie permettent des constats dans un contexte nord américain. En assimilant la participation à un mécanisme déchanges dinformation, on perpétue un malentendu où le dialogue nest quun des moyens pour que la foresterie contribue à laugmentation du capital social dans les régions forestières. Lacceptabilité sociale motive les choix politiques en faveur dune participation plurielle visant lhabilitation des populations locales à jouer un rôle actif en foresterie. Cette notion est en rupture avec une conception utilitariste limitant la forêt à une infrastructure naturelle productrice de bois. La compréhension du concept dacceptabilité sociale passe par la reconnaissance de la multiplicité des valeurs, des attitudes et des croyances au sein des populations concernées. Ce concept permet délargir le nombre de critères définissant ce que sont de bonnes décisions forestières. Cest encore cette acceptabilité qui précise lenvergure des transferts de pouvoir dans des formules de gestion partenariale à imaginer. Enfin, elle nous ouvre la porte à des recherches sur la privatisation et les conséquences de la mondialisation.
En Amérique du Nord, la reconnaissance des aspects sociaux en foresterie passe par lidée de participation du public. Lintérêt de partager des visions en vue de préserver, sinon de bâtir, un héritage constitue une idée puissante en analyse de politique. Mais en foresterie, elle sous-tend un malentendu. Il ne suffit pas de donner loccasion à la population dexprimer ses préoccupations et de proposer des solutions pour prétendre à un aménagement forestier à la hauteur de ses attentes. Cest plutôt dans sa contribution à augmenter le capital social que la participation en aménagement forestier dégage un legs. Dans ce texte, nous tenterons de préciser ce raisonnement tout en spécifiant des axes de recherche dictés par une lecture sociale des enjeux forestiers.
Un peu partout dans le monde, la mise à jour des politiques forestières tente dinstitutionnaliser le principe de participation. Elle constitue la base dun processus dadaptation continue dans un contexte social changeant et où la nature des contraintes environnementales est méconnue. Mécanisme dinformation, processus de consultation, table de concertation sont devenus des expressions familières pour la plupart des experts forestiers quoique ouvertes à des interprétations divergentes. Ainsi, lobjet du développement durable, au plan de la participation, a glissé de loccupation du territoire par des communautés viables vers létablissement de mécanismes déchanges verbaux.
La pluralité des manifestations attachées à lidée de participation engendre de la confusion. Il importe de distinguer linformation, la consultation, la concertation et le partenariat dans leurs finalités et dans leurs moyens de mise en uvre. La forme des tables de participation, la représentativité des acteurs, les notions déquité et daccessibilité à linformation et la définition dindicateurs de performance suscitent de nombreuses interrogations. Sans compter quil y a urgence détablir le bilan des nombreuses initiatives de participation lancées récemment afin déclairer ces finalités et ces moyens par la mesure des résultats accomplis.
En foresterie, la participation entend rencontrer des objectifs ambitieux, mais néanmoins précis. Elle cherche à habiliter des acteurs sociaux partageant un même territoire à construire collectivement une représentation de la forêt facilitant la connaissance et lusage de cet écosystème complexe. Lintention dassocier concrètement ces acteurs aux projets de développement forestier induit une gestion adaptative. Intégrer des occupants dun territoire forestier à la planification des projets aiguiserait la sensibilité des gestionnaires aux changements sociaux accompagnant la réalisation de ces projets et elle favoriserait lexploration des limites biophysiques propres au fonctionnement des forêts (Lee, 1993). Elle devrait aussi accroître la réceptivité des autres usagers aux problèmes des gestionnaires (Côté et Bouthillier, 2002). Enfin, elle permettrait dopposer au diktat des visées à courts termes, une démocratie sociale où des citoyens conçoivent des solutions à des problèmes complexes dans la reconnaissance de leur interdépendance (Dumont, 1996).
La participation des publics en foresterie est un ingrédient à des innovations institutionnelles et techniques même quand elle se borne à légitimer des décisions daménagement (Buchy et Hoverman, 2000). Elle permet de considérer un critère dacceptabilité sociale qui constitue un élément fondamental à partir duquel la foresterie sactualise. Au Canada, la pertinence des récentes mises à jour des codes de pratiques forestières est estimée à laune de la «licence» sociale quelles obtiennent. On cherche à fixer des règles et à établir un encadrement institutionnel qui débouchent sur des objectifs et des comportements jugés acceptables aux yeux du plus grand nombre de citoyens. Le concept dacceptabilité sociale est une donnée nouvelle en foresterie. Sa compréhension fournit une clé unique pour tenter de voir venir le futur en foresterie.
Constatons que lacceptabilité sociale a leffet dun corps étranger sur les experts forestiers, les organisations quils composent et les activités daménagement qui les préoccupent. Jusquà dernièrement, elle navait jamais été invoquée pour motiver des programmes dintervention. Ce qui est acceptable pour le forestier réside dans la compréhension du fonctionnement inhérent à la forêt. Daucuns diront plutôt quune bonne foresterie est ordonnée par la nature. Pourtant, la foresterie est bel et bien une production culturelle. Cest le fruit dune construction mentale qui est propre aux forestiers. À cet égard, la notion dacceptabilité est importante parce quelle diversifie les sources à lorigine de cette construction.
Rocher (1992) définit lacceptabilité sociale comme une manifestation normative des valeurs de la société que ses membres reconnaissent et intègrent afin dordonner le changement. Cette acceptabilité consiste ainsi en des normes formelles et informelles soutenant lexistence dun système social. Ce sont elles qui garantissent le maintien du système dans le temps. Lactualisation des régimes forestiers dans les années 1980 a modifié la fonction sociale de la forêt canadienne. Elle ne se limite plus à un système naturel générateur de commodités. Avec la formalisation dun principe de participation, la forêt est devenue une constituante reconnue du système social. Cette situation modifie énormément la donne du forestier qui, au mieux, disposait du fait social par un raisonnement économique.
Dorénavant, la règle de lacceptabilité sociale demande au gestionnaire forestier de simprégner de lesprit des lieux afin de concevoir un spectre doptions daménagement réfléchissant les valeurs des résidants dun territoire. Mais, quen est-il dans la pratique? La situation apparaît plutôt saugrenue pour plusieurs des experts forestiers qui considèrent laménagement forestier comme étant dabord une question technique (Kimmins, 2002). Lacceptabilité sociale implique donc une remise en question profonde et insécurisante pour les experts. À telle enseigne, que tout ce qui dévie du modus operandi du forestier, comme le bannissement des phytocides en foresterie québécoise par exemple, est souvent associé à des aberrations induites par lacceptabilité sociale.
Toutefois, lintégration de lacceptabilité sociale comme paramètre décisionnel néquivaut pas à substituer lapproche technique caractérisant le forestier par ce que des publics attendent de la forêt. Elle signifie plutôt un enrichissement de la pensée technique par lintégration de valeurs autres que celles qui sont associées à la production de bois. Il sagit darriver à identifier les valeurs, les attitudes et les croyances qui orientent les décisions et les comportements des individus façonnant la commande sociale. La société canadienne se diversifiant, ce défi est grand. Plusieurs segments de celle-ci ont des visions contrastées de lenvironnement forestier et de son utilisation.
Aborder de plain-pied lacceptabilité sociale, cest admettre que les gens associent de multiples valeurs à la forêt à partir desquelles ils forgent des idéaux qui les aident à décider ce qui est, ou nest pas, acceptable comme politique, pratique ou résultat. Les valeurs sont des aptitudes comportementales qui sexpriment à travers les attitudes, les croyances, les engagements et les actions des individus (Peine et al. 1999). Ces valeurs sont le fruit de processus sociaux prenant place dans différents milieux comme la société, la famille et le travail. Elles évoluent avec laccumulation des expériences. Elles reflètent lhéritage culturel des personnes. Cest ce qui nous autorise à dire que la foresterie est un produit culturel. Parler dintégrer différentes valeurs dans la gestion et laménagement forestier, cest donc chercher une stratégie qui permettrait de rencontrer les idéaux de différents groupes. Encore faudrait-il identifier ces idéaux.
Pour leur part, les attitudes sont des prédispositions à apprécier ou non quelque chose. Ce sont les manifestations tangibles des valeurs. Le concept dacceptabilité sociale est intimement lié à lattitude des gens envers diverses pratiques ou politiques. Une meilleure connaissance des attitudes de différents groupes permettrait donc de valider leurs appréciations des politiques, des programmes ou encore des pratiques forestières. Elle pourrait également permettre didentifier les visions conflictuelles de certains groupes et favoriser une gestion proactive sinon lapplication de plans de contingence.
Finalement, les croyances composent le dernier élément influençant la demande sociale. En effet, plusieurs actions ou positions adoptées par les individus à propos des questions forestières reposent sur des affirmations que ces personnes considèrent comme vraies ou fausses sans quelles naient été validées par lexpérience des faits. En foresterie, par exemple, les vertus prêtées à la forêt normale sont de lordre de la croyance (Bouthillier, 1991). Lacquisition dune meilleure compréhension des croyances associées aux questions forestières permettrait de mieux anticiper certaines appréhensions face à la foresterie ou aux intervenants forestiers.
La diversité de la demande sociale en biens, services et aménités provenant de la forêt saccompagne aussi dun constat quant à lexistence dune coévolution entre la société et la forêt. La dynamique forestière influence les valeurs de la société qui, à leur tour, modifient la nature et les règles de cette dynamique. Bien cerner les incidences dun projet de développement forestier en termes démographiques, culturels, économiques et politiques sur le système forêt-société impose linterdisciplinarité dès la conception de celui-ci afin den garantir la pertinence et lactualisation. Morin (1977) insiste dailleurs sur le caractère prescriptif de linterdisciplinarité quand lhumain aborde «la totalité complexe de la nature».
Loccupation du territoire forestier appartient à la catégorie des problèmes complexes réclamant des synthèses interdisciplinaires. Mais le croisement des champs dexpertise permet également de développer une foresterie créative capable daffronter les surprises que les écosystèmes réservent aux humains qui tentent de les aménager. Létude formelle de la coévolution entre une forêt et une société savère une façon de concevoir des options daménagement holistiques. La formulation de modèles systémiques, pour identifier le jeu dinfluences réciproques quexercent la société et la forêt, représente un premier exercice imposé dinterdisciplinarité (voir figure 1). Avec de tels modèles, il deviendra alors plausible dimaginer une adaptation continue des politiques forestières et de leurs programmes.
Figure 1 Modèle danalyse systémique des impacts de laménagement forestier fondé sur la co-évolution entre la société et la forêt (inspirée de Slootweg et al. (2001)

Bien que très conceptuelle, la dernière suggestion ouvre sur lintérêt dintégrer les savoirs traditionnels et vernaculaires lors de la conception de plans dintervention en forêt. Dune part, il convient de pallier la connaissance limitée et sélective de lélite des décideurs quant aux difficultés vécues sur le terrain (Homer-Dixon, 2002). Dautre part, le maillage des savoirs techniques et populaires augmente les chances de succès dans la réalisation de la planification territoriale non seulement parce quil accroît le réservoir de connaissances, mais aussi parce quil induit un élargissement des responsabilités. Le partage de linformation motive la responsabilisation des acteurs invités à la fournir. Évidemment, latteinte de cette situation repose sur une volonté affirmée de renforcer les capacités de compréhension et dintervention des occupants du territoire, à leur donner du pouvoir. Les voies et les moyens dun tel transfert de connaissances et dhabilitation à la gestion sont manifestes dans le cas des communautés aborigènes. La situation semble identique pour les communautés rurales dextraction euro-américaine.
Lexercice du pouvoir par des communautés pose la commande dinventer des formules de gestion participative qui dépassent de loin lidée déchanges dinformation attachée au concept de participation. La responsabilisation des acteurs composant la trame humaine des écosystèmes représente une évolution des systèmes sociaux. Petty et Ward (2001) estiment quau cours de la décennie 1990, entre 408 000 et 478 000 groupes se sont constitués dans le monde afin de gérer localement les conséquences environnementales des projets de développement sur le capital social et le milieu naturel. Structures articulées à léchelle de bassins versants, de zones dirrigation, de terroirs agricoles ou daires forestières, elles expriment une volonté de responsabilisation. Elles affirment des préoccupations locales sur des échiquiers soumis aux forces de la mondialisation.
En foresterie, les gestionnaires se comportent comme si la participation se limitait à un mécanisme destiné à encadrer des conversations pour mieux les rendre civiques et constructives. Cest insuffisant. Lapproche partenariale fondée sur le partage dune même vision quant à linterprétation de données territoriales exige la mise en place de formules de gestion particulières. Au Canada, la diversification des modes de tenure en forêt publique simposera quand les multiples conversations enclenchées par des politiques de consultation se traduiront en plans dactions concrets. Le chantier de recherche pour accompagner de telles préoccupations est préoccupant.
Pour les membres de communautés cherchant à se responsabiliser envers la forêt, elle signifie la réalisation de tâches précises. Il leur faut délimiter leurs propres zones daménagement, établir leurs règles de partage des enjeux financiers et instaurer leur mécanisme de suivi sur létat des ressources (Gibson et al. 2000). Cest sans compter sur lassimilation des règles de lart en sylviculture et en opérations forestières. Un essor des compétences locales doit donc accompagner la réalisation de tels désirs dautonomie locale et régionale. Les systèmes de transfert des connaissances existants sont à renforcer. Toutefois, ce sont les compétences pédagogiques des experts forestiers et leur ouverture desprit qui seront les plus sollicitées.
Bien sûr, linsertion de ces communautés responsables dans une hiérarchie administrative et économique préexistante défie limagination. Elle montre limmense besoin darrêter des formules de cogestion où les pouvoirs publics et les groupes locaux se renforcent mutuellement. De plus, il faut observer que cet impératif ne rencontre pas seulement une intention de développement régional. La gestion conjointe du territoire forestier pourrait savérer nécessaire afin de contrer une véritable crise de la territorialité qui sannonce en regard du nombre croissant de «citadins qui ne se soucient plus de la nature, ne la comprennent plus et nen reconnaissent plus limportance» (Homer-Dixon, 2002).
En parallèle, lenjeu de la privatisation des forêts appartenant au domaine public représente également une voie à explorer afin daméliorer la gestion forestière. Un transfert de propriété de certains massifs peut être cohérent avec lexécution dun virage productiviste escompté par laménagement forestier et la ligniculture. En théorie, la privatisation contraint lidée dacceptabilité sociale dans des limites favorisant lémergence dentreprises efficaces (Desrochers, 2002). La volonté dactiver une «juste» concurrence commande cependant une régulation politique.
Dans cette optique, nous devons redécouvrir limportance actuelle de la petite forêt privée dans le secteur forestier. Lintention de renouveler la foresterie en vue de mieux répondre à la demande sociale réclame lexécution de recherches sur les motivations, les capacités danticipation et les outils daménagement forestier caractérisant les milliers de petits propriétaires qui occupent la forêt aujourdhui. Cest un pré-requis à la formulation dun vaste projet lignicole. Lélargissement du domaine privé envisageable pour intensifier la production de matière ligneuse doit composer avec la forêt privée existante.
Linscription de la forêt dans un réseau déchanges mondialisés soulève dautres aspects de recherche dans le contexte dune approche systémique. Les contrecoups dune accélération des phénomènes accompagnant la mondialisation de lindustrie forestière exigent une amélioration des connaissances sur les processus sociaux. En général, la concentration des entreprises et laccroissement de leur mobilité créent beaucoup dinstabilité sur le terrain. Elles érodent lautonomie décisionnelle au niveau local et elles facilitent lévacuation des coûts sociaux reliés aux opérations industrielles (Vanclay, 2002). La validation de telles manifestations dans le contexte forestier simpose. Néanmoins, remarquons que cest pour pallier ce sentiment dexclusion, réel ou appréhendé, que des mécanismes de participation ont été formalisés. Les autorités exigent un devoir de transparence aux détenteurs industriels de droits sur la forêt.
Même si ici nous avons mis lemphase sur la production ligneuse, nous croyons avoir démontré que les orientations de recherche émergeant des considérations sociales associées à la forêt tracent des voies multiples. La forêt est maintenant considérée comme une constituante à part entière dun système social. Cela élève linterdisciplinarité au rang des priorités. Mais, il y a plus. Les critères permettant de définir une bonne pratique sylvicole, une pression de récolte adéquate ou une localisation appropriée des secteurs de coupe sappuient maintenant sur une large bande de préoccupations. Les acteurs interpellés ne se satisfont plus de la seule compétitivité du coût du bois. Ainsi, lidée dacceptabilité sociale justifie de nouveaux comportements desquels jaillit un questionnement fécond pour les sciences sociales.
Lacceptabilité sociale suppose aussi des repositionnements individuels et institutionnels. Lemphase sur la participation du public en foresterie en témoigne. Mais, il importe de revisiter le principe de participation pour comprendre quil suggère dautres avenues que le dialogue civique. En surcroît de la synchronisation sémantique et de la négociation de mesures accommodantes envers des usagers non forestiers, la participation comporte des applications partenariales. Elle exige également lélaboration dune gouvernance sensible aux intérêts de tous les usagers de la forêt. Il ne sagit plus de récolter la forêt mais de lhabiter selon des modes qui reflètent la sociabilité de ses occupants et qui leur fournissent des raisons communes de loccuper.
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[1] Lauteur exprime sa
gratitude envers Solange Nadeau, Ph.D. du Service canadien des
forêts. |