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Le Fonds pour l'environnement
mondial - le financement de
projets visant à réaliser les
objectifs des conventions
mondiales sur l'environnement

Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) fournit des crédits permettant de prendre en charge le coût supplémentaire des mesures prises pour améliorer l'environnement mondial. Ses activités portent sur quatre domaines d'intervention: la diversité biologique, les eaux internationales, les changements climatiques et l'appauvrissement de la couche d'ozone. Parmi ses objectifs figurent aussi la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et le déboisement, notamment pour autant qu'ils se relient aux quatre domaines d'intervention.

Le FEM est le mécanisme financier intérimaire de la Convention sur la diversité biologique, (CBD) la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et, depuis décembre 2000, la Convention sur les polluants organiques persistants (POP). Le FEM a également fait siens les objectifs de la Convention de lutte contre la désertification des Nations Unies. Il fournit des crédits sous forme de donations plutôt que de prêts. Depuis sa création en 1991, le FEM a financé plus de 680 projets dans 154 pays, soit un investissement total d'environ 3 milliards de dollars EU. Quelque 166 nations participent au Fonds et constituent l'Assemblée du FEM.

En 1994, 34 pays ont annoncé des contributions de 2 milliards de dollars afin de reconstituer pour quatre ans les ressources de la caisse du FEM. En mars 1998, 36 pays ont engagé 2,75 milliards de dollars supplémentaires, et une nouvelle reconstitution des ressources est envisagée. Outre l'engagement de ces sommes importantes, le FEM a pu mobiliser des montants élevés grâce au cofinancement.

Le FEM œuvre suivant des accords de collaboration et de partenariat établis avec trois organismes d'exécution: la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme de Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Cependant, le fait que cette collaboration soit limitée à ces trois organismes est considéré de manière croissante comme un goulet d'étranglement pour le décaissement des fonds, et le FEM a conclu récemment des accords restreints avec d'autres institutions qui ne sont pas encore des organismes d'exécution à part entière. Le FEM (qui est constitué de 16 pays en développement, 14 pays développés et deux pays en transition) a exprimé son intention d'accroître les possibilités pour des institutions dotées d'une expertise spécifique dans les nouveaux domaines d'activité du FEM, y compris la FAO, de devenir des organismes d'exécution. Depuis l'adhésion récente du FEM au Partenariat sur les forêts, qui a été établi pour assister dans ses tâches le Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF), d'autres occasions se présenteront pour le FEM de travailler en collaboration avec des organisations internationales dans le domaine forestier.
D'autres informations sont disponibles sur le site web du FEM: www.gefweb.org/


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