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Moteurs du changement

Population : selon les projections réalisées, en l’an 2020 la population résidente du Mali devrait atteindre à 16.777.940 habitants contre 9.790.492 habitants en 1998, soit un accroissement annuel moyen de 3,1% sur la période 1998-2020.

Pauvreté : le pays fait partie des nations à faible développement humain. Selon la Banque Mondiale, à la fin des années 1990, près de 72% de la population malienne vivait en dessous du seuil de pauvreté.

Changements politiques et institutionnels : depuis le début des années 1990, le pays a connu de profondes mutations aux niveaux politiques et institutionnels qui pourraient offrir de nouvelles opportunités pour une gestion durable des ressources naturelles. Ces mutations concernent l’approfondissement de la démocratie et des politiques de décentralisation et d’Aménagement du territoire et la révision des textes concernant la réglementation de la gestion des ressources.

L’extension des grandes villes et du réseau d’infrastructures routières : la superficie occupée par la ville de Bamako a passé de 400 ha en 1930 à 2.400 ha en 1972 pour atteindre 260.000 ha en 2000.

L’exploitation minière : l’exploitation minière est essentiellement focalisée sur les mines d’or qui sont presque toutes situées au Sud du pays, dans la partie potentiellement la plus riches en ressources ligneuses et dont les forêts font l’objets de plus de pressions humaines et pastorales.

L’échec des stratégies d’amélioration des rendements des cultures céréalières et de rente et l’accroissement des grands périmètres hydro – agricoles comme pour le riz en raison de l’importance de la filière qui contribue à hauteur de 7% au PIB.

Les systèmes d’élevage extensifs et le surpâturage dans un pays de tradition d’élevage où les productions animales occupent une place importante dans l’économie du pays.

Faits nouveaux dans les infrastructures et les communications : les projets en cours de réalisation peuvent influencer l’évolution des ressources forestières et fauniques.

La politique de gestion des ressources forestières contient plusieurs innovations à savoir : la prise en compte des initiatives locales et privées, la responsabilisation des nouveaux acteurs dans la gestion des ressources forestières, la délimitation du domaine forestier et la réorientation de la mission du service des eaux et forêts dont les agents avaient acquis une mauvaise réputation au sein des populations rurales.

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