Établissement de plantations forestières sur des terres qui, précédemment, n'étaient pas classées comme forêts. Le terme implique le passage de l'état de non-forêt à celui de forêt.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 - Rapport principal. Rome)
Dans le contexte de FRA 2005, la superficie d’un pays correspond à la valeur de la superficie publiée par la Division des statistiques de l’Organisation des Nations Unies, à New York.
Note explicative
1. Pour FRA 2005, il s’agit de la superficie totale des terres enregistrées dans les catégories Forêt, Autres terres boisées, Autres terres et Eaux intérieures.
Le terme se rapporte principalement au tableau national T1 de FRA 2005.
Régénération naturelle de la forêt/autres terres boisées effectuée par intervention humaine délibérée dans le but de favoriser la régénération d’espèces données.
Notes explicatives
1. Les interventions peuvent comprendre l’élimination de pressions externes, telles que les herbes et les interférences biotiques ; l’application d’actions contrôlées qui stimulent la germination des espèces indigènes, tels que feux écologiques ou en mosaïque ; ou la préparation du site pour la germination à travers des opérations telles que la scarification.
2. L’origine des semences ou la multiplication végétative est délimitée à l’emplacement en question, et ses alentours, et pourrait comprendre à la fois des espèces indigènes et des espèces introduites.
Le terme se rapporte principalement au tableau national T4 de FRA 2005.
Rapport entre le poids anhydre et le volume sans écorce de bois vert sur pied. Permet de calculer la biomasse ligneuse incluse dans le poids de la matière sèche.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
(Convention sur la Biodiversité, art. 2: http://www.biodiv.org/convention/articles.asp)
Le terme se rapporte principalement aux tableaux nationaux T9 et T10 de FRA 2005.
Multiplicateur qui sert à calculer le taux de croissance du matériel sur pied ou du volume de la récolte de bois rond commercial ou, encore, des informations sur l’augmentation du volume du matériel sur pied pour rendre compte d’éléments non commercialisables de la biomasse tels que les branches, le feuillage et les arbres non commerciaux.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Le pourcentage de sol couvert par la projection verticale du périmètre le plus externe de l’expansion naturelle du feuillage des plantes. Ne peut pas dépasser le pourcentage. (Également appelé fermeture du couvert). Équivalent à couverture de la couronne.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
La conversion de la forêt à une autre utilisation des terres ou la réduction à long terme du couvert arboré au-dessous du seuil minimal de dix pour cent.
Notes explicatives
1. La déforestation implique la perte, à long terme ou permanente, du couvert forestier et la conversion à une autre utilisation des terres. Cette perte ne peut être causée et maintenue que par une perturbation permanente, d’origine anthropique ou naturelle.
2. La déforestation comprend les superficies forestières converties pour l’agriculture, le pâturage, la création de réservoirs d’eaux ou de centres urbains.
3. Le terme exclut spécifiquement les zones où les arbres ont été enlevés au cours d’opération d’exploitation ou de récolte, et où il est prévu que la forêt se régénère soit naturellement, soit à l’aide d’opérations sylvicoles. A moins que l’exploitation ne soit suivie du défrichement du reste de la forêt, exploitée pour la mise en place d’autres utilisations, ou de maintenir les défrichements par une perturbation continue, les forêts se régénèrent en général, mais avec des conditions souvent différentes, secondaires. Dans les zones soumises à l’agriculture itinérante, la forêt, la jachère forestière et les terres agricoles s’inscrivent dans une dynamique où la déforestation et le retour à la forêt ont lieu souvent sur de petites superficies. Pour simplifier l’analyse de ces zones, le changement net est souvent considéré sur une plus grande superficie.
4. La déforestation comprend aussi les zones où, par exemple, l’impact de la perturbation, la surexploitation ou le changement des conditions environnementales affectent tellement la forêt qu’elle ne peut maintenir un couvert arboré supérieur au seuil de dix pour cent.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
La matière sèche correspond à la biomasse anhydre, à savoir séchée au four, souvent à 70 degrés Celsius.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Volume (sur écorce) de tous les arbres, vivants ou morts, dont le diamètre est supérieur à 10 cm à hauteur d’homme, coupés annuellement dans les forêts et les autres terres boisées.
Notes explicatives
1. Comprend le volume de tous les arbres coupés, prélevés ou non des forêts ou des autres terres boisées.
2. Comprend les éclaircies sylvicoles et pré-commerciales, le nettoyage d’arbres de plus de 10 cm de diamètre laissés en forêt et les pertes naturelles ayant été récupérées.
Le terme se rapporte principalement au tableau national T11 de FRA 2005.
Changements au sein de la forêt qui affectent négativement la structure ou la fonction du peuplement ou du site et qui, par conséquent, diminuent sa capacité à fournir des produits et/ou des services.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Changements au sein de la forêt qui affectent positivement la structure ou la fonction du peuplement ou du site et qui, par conséquent, augmentent sa capacité à fournir des produits et/ou des services.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Le processus de planification et mise en œuvre de pratiques de gestion et d’utilisation des forêts et autres terres boisées visant à atteindre des objectifs environnementaux, économiques, sociaux et/ou culturels donnés.
Note explicative
1. Comprend l’aménagement à tous niveaux, c'est-à-dire la gestion à un niveau normatif, stratégique, tactique et opérationnel.
Peuplements forestiers établis par plantation et/ou semis dans un processus de boisement ou de reboisement. Il s’agit d’espèces introduites (tout peuplement planté) ou de peuplements d’espèces indigènes soumis à un aménagement intensif et obéissant aux critères suivants: une ou deux espèces plantées, de classe équienne, avec un espacement régulier.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Aux fins de l’évaluation des ressources forestières mondiales, les ressources forestières comprennent toutes les ressources se trouvant dans la forêt et dans les autres terres boisées, ainsi que les arbres hors forêt.
Composition du matériel sur pied dans la forêt et dans les autres terres boisées par (chaque) espèce d’arbre inventoriée.
Notes explicatives
1. FRA 2005 ne tient compte que des dix espèces forestières les plus répandues concernant tout le matériel sur pied.
2. Sur la base des inventaires forestiers nationaux, sub-nationaux et locaux réalisés au cours d’une période donnée (les cinq dernières années).
Le terme se rapporte principalement au tableau national T10 de FRA 2005.
Régime d’aménagement forestier dans lequel les pratiques sylvicoles définissent la structure et la composition des peuplements forestiers. Existence d’un plan d’aménagement forestier formel ou informel.
Note explicative
1. Une forêt n’est pas exploitée de façon intensive lorsque les processus écologiques naturels déterminent principalement la structure et la composition des peuplements.
Le terme se rapporte principalement au tableau national T4 de FRA 2005.
Essence introduite en dehors de sa répartition géographique courante, passée et actuelle.
Note explicative
1. Synonyme de « espèce exotique ».
Le terme se rapporte principalement au tableau national T4 de FRA 2005.
Comprend toute la biomasse non vivante de diamètre inférieur à tout autre diamètre minimal choisi par le pays pour le bois mort (par ex. 10 cm), gisant à plusieurs niveaux de décomposition au-dessus du sol minéral ou organique. Le terme comprend les couches de litière, fumier et humus. Les racines fines vivantes (de diamètre inférieur à la limite de diamètre suggérée pour la biomasse au-dessous du sol) font partie de la litière lorsqu’elles ne peuvent pas en être différenciées de façon empirique.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Le terme se rapporte principalement au tableau national T6 de FRA 2005.
Forêt ou autres terres boisées aménagées conformément à un plan officiel ou non officiel, appliqué régulièrement pendant une période suffisamment longue (cinq ans ou davantage).
Note :
La définition a été adaptée aux différentes exigences de chaque région. Voir : Superficies soumises à des plans d’aménagement en 2000, pages 359-360 de la référence bibliographique ci-dessous.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Sol « non organique » situé dans les forêt ou dans les autres terres boisées.
Notes explicatives
1. Presque tous les sols contiennent plus que des traces de composants minéraux et de composants organiques à la fois, mais pour certains d’entre eux l’un des deux composants prédomine sur l’autre. Les horizons pédologiques contenant, approximativement, moins de 20 à 35 pour cent en poids de matière organique présentent des propriétés se rapprochant plus des « sols minéraux » que des « sols organiques ».
2. Lorsqu’un sol contient à la fois des horizons minéraux et organiques, l’épaisseur cumulée des deux types d’horizons est estimée pour classer le sol comme minéral ou organique.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Le terme se rapporte principalement au tableau national T7 de FRA 2005.
Expansion de la forêt par succession naturelle sur des terres qui, auparavant, étaient affectées à d’autres utilisations (par ex. succession forestière sur des terres précédemment utilisées à des fins agricoles). Implique la conversion de terre non forestière en forêt.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Forêt composée d’arbres indigènes et non classée comme plantation forestière.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Un produit d’origine biologique autre que le bois dérivé des forêts, des autres terres boisées et des arbres hors forêt.
(FAO, site Web sur les PFNL : http://www.fao.org/forestry/site/6388/fr)
Notes explicatives
1. Les produits forestiers non ligneux (PFNL) peuvent être récoltés à l’état sauvage ou produits dans les plantations forestières à l’intérieur des forêts ou des autres terres boisées.
2. FRA 2005 distingue 16 catégories de PFNL dont huit catégories de produits végétaux (aliments ; fourrage ; matière première pour la préparation de médicaments et de produits aromatiques ; matière première pour la préparation de colorants et de teintures ; matière première pour la fabrication d’ustensiles, d’objets d’artisanat et pour la construction ; plantes ornementales ; exsudats ; et autres produits végétaux) et huit catégories de produits animaux (animaux vivants ; cuirs, peaux et trophées ; miel sauvage et cire d’abeille ; viande de brousse ; matière première pour la préparation de médicaments ; matière première pour la préparation de colorants ; autres produits animaux comestibles ; autres produits animaux non comestibles).
Le terme se rapporte aux tableaux nationaux T13 et T14 de FRA 2005.
Un sol dans la « forêt » ou les « autres terres boisées » est organique (histosol) lorsqu’il remplit une des deux conditions suivantes:
a. Si le sol n’est jamais saturé d’eau pour plus de quelques jours et contient plus du 20 pour cent de carbone (environ 35 pour cent de humus); ou
b. Si le sol est sujet à des périodes de saturation par l’eau et présente :
- au moins 12 pour cent de carbone organique (environ 21 pour cent de humus) s’il n’est pas argileux; ou
- au moins 18 pour cent de carbone organique (environ 31 pour cent de humus) s’il a 60 pour cent ou plus d’argile;
- une quantité intermédiaire, proportionnelle de carbone organique pour des quantités intermédiaires d’argile.
Note explicative
1. Les sols ne remplissant pas les critères de classement des sols organiques sont considérés comme étant des sols minéraux.
(GIEC. 2003. Good Practice Guidance for LULUCF – Glossaire)
Le terme se rapporte principalement au tableau national T7 de FRA 2005.
Forêt/autres terres boisées se composant d’espèces introduites, ou dans certains cas d’espèces indigènes, établies par plantation et/ou par semis.
Notes explicatives
1. Comprend tout peuplement d’espèce introduite établie par plantation ou semis.
2. Peut comprendre des zones d’espèces indigènes caractérisées par la présence de quelques espèces, d’un espacement homogène et/ou de peuplements d'âge homogène.
3. La plantation forestière est un sous-ensemble de la forêt plantée.
Forêt/autres terres boisées dans laquelle les arbres ont été établis par plantation ou semis.
Note explicative
1. Comprend tout peuplement établit par plantation ou semis d’espèces indigènes ou introduites.
Établissement de plantations forestières sur des terres temporairement déboisées considérées comme forêts.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Forêt en grande partie régénérée de façon naturelle suite à une importante perturbation d’origine naturelle ou anthropique de la végétation forestière originelle.
Notes explicatives
1. La perturbation pourrait avoir eu lieu à un moment donné ou pendant une période prolongée.
2. La forêt pourrait présenter d’importantes différences dans la structure et/ou la composition des espèces du couvert forestier en rapport avec la forêt primaire contigue ou d’autres sites analogues.
Type de végétation dans laquelle les éléments ligneux qui prédominent sont les arbustes, à savoir des plantes pérennes ligneuses dont la hauteur à maturité est généralement comprise entre 0,5 cm et 5 m et dont la couronne n’est pas définie. Les limites de hauteur des arbres et arbustes sont à interpréter avec flexibilité, en particulier la hauteur minimale des arbres et la hauteur maximale des arbustes, qui peut varier entre cinq et sept mètres.
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Le terme se rapporte principalement au tableau national T1 de FRA 2005.
Art et science de contrôler l’établissement, la poussée, la composition, l’état de santé et la qualité de la forêt et des autres terres boisées afin satisfaire de façon durable les différentes exigences et valeurs fixées par les propriétaires fonciers et la société.
(Site Internet : http://www.iufro.org)
Le terme se rapporte principalement au tableau national T15 de FRA 2005.
Plante ligneuse pérenne avec une seule tige principale ou, dans le cas d’un taillis, avec plusieurs tiges présentant un houppier plus ou moins distinct.
Note explicative
1. Le terme comprend les bambous, les palmiers et toute autre plante ligneuse obéissant aux critères susmentionnés
(FAO. 2001. Évaluation des ressources forestières mondiales FRA 2000 – Rapport principal. Rome)
Le terme se rapporte principalement aux tableaux nationaux T1 et T9 de FRA 2005.
Les arbres hors forêt comprennent tout arbre se trouvant en-dehors de la forêt et en-dehors des autres terres boisées, à savoir :
- les peuplements inférieurs à 0,5 hectares
- le couvert arboré des terrains agricoles tels que les systèmes agroforestiers, les jardins potagers familiaux, les vergers
- les arbres se trouvant en milieux urbains
- les arbres situés le long des routes et isolés dans le paysage
(Page Internet : http://fao.org/forestry/site/tof/en)