1. La Commission a reconnu les avantages que procurent la tendance à la décentralisation, la participation communautaire et la production et le commerce non structurés, et elle a recommandé que des politiques et actions appropriées soient adoptées pour redynamiser les administrations forestières de façon qu’elles puissent jouer leur rôle essentiel de supervision et de régulation (par. 9).
2. Le double rôle des forêts et des arbres en tant que ressources écologiques, sociales et économiques a également été noté. Les participants ont donc recommandé que ces fonctions soient prises en compte et ils ont demandé à la FAO, au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), au Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF), à l’Organisation africaine du bois (AOB) et à l’Académie africaine des sciences (AAS) à travers le Réseau africain de recherches forestières (AFORNET), d’élaborer des méthodologies et des études de cas pour évaluation et pour habilitation des services économiques et environnementaux des forêts dans le contexte africain (par. 10).
3. Étant donné l’importance du secteur non structuré dans les économies nationales de la plupart des pays africains, la Commission a recommandé que les politiques des gouvernements fournissent un environnement propice à son amélioration (par. 11).
4. La Commission a accueilli avec plaisir la présence, parmi les délégués, d’un certain nombre de forestiers africains de sexe féminin, ainsi que celle du Réseau des femmes africaines pour le développement durable (REFADD). Elle a recommandé à la FAO et à d’autres organisations internationales d’aider les pays à renforcer la place et le rôle des femmes dans le secteur forestier de la région (par. 12).
5. La Commission a reconnu l’importance particulière des forêts et des ressources forestières dans les pays d’Afrique à faible couvert forestier, dont la plupart sont également des pays à faible revenu et à déficit vivrier. Il a donc été recommandé aux gouvernements des pays à faible couvert forestier de renforcer, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de la FAO, le Secrétariat du Processus de Téhéran et de favoriser une participation active de ses États membres (par. 17).
6. La Commission a recommandé que la stratégie et les ressources pouvant servir à augmenter la qualité, la pertinence et les ressources destinées à la formation et à l’enseignement forestiers soient développées et mises en œuvre aux niveaux national, sous-régional et régional (par. 18).
7. La Commission a approuvé le rapport du Groupe de travail sur l’aménagement de la faune sauvage et des aires protégées, notamment les recommandations (par. 21) :
i) demandant à la FAO d’aider les pays concernés à élaborer des stratégies et des approches communes pour résoudre de manière plus efficace les problèmes posés par les mouvements transfrontières de la faune sauvage;
ii) demandant à la FAO et à d’autres institutions pertinentes de continuer à appuyer les efforts déployés afin d’élever des animaux sauvages, comme source de nourriture;
iii) demandant à la FAO et à d’autres organisations internationales et bilatérales pertinentes d’appuyer la coopération technique entre pays en développement pour ce qui concerne la gestion de la faune sauvage et des aires protégées;
iv) demandant à la FAO et à d’autres partenaires d’aider à résoudre les conflits entre les populations humaines et la faune sauvage et de faire de cette question le thème du prochain séminaire en cours de session ;
v) demandant à la FAO de prendre les mesures appropriées pour mettre effectivement en œuvre la requête de longue date faite par la Commission concernant l’établissement d’un poste de Fonctionnaire chargé de la faune sauvage au Bureau régional pour l’Afrique.
8. La Commission a recommandé que des activités intersessions soient officiellement planifiées et soient réalisées pour donner suite aux recommandations et faire progresser ses travaux. Elle a en outre recommandé que la FAO, par l’intermédiaire de la Commission et d’autres partenaires, fournisse un soutien accru pour faciliter la participation des délégations africaines à de grandes réunions sur les questions forestières ainsi que la préparation de positions clairement structurées (par. 24).
9. La Commission a recommandé que les organisations régionales et sous-régionales, notamment les groupements économiques, soient sensibilisés à la question et reçoivent un appui lorsqu’ils tentent de renforcer leur collaboration mutuelle, ainsi que la collaboration avec des partenaires internationaux comme la FAO, pour identifier des options et des produits adaptés aux échanges interafricains (par. 25)
10. La Commission a recommandé d’identifier les progrès accomplis (par exemple, recherche de l'excellence en matière d’aménagement durable des forêts), et de contrôler le suivi et la mise en application pour les principales questions, notamment: critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts, processus de certification en Afrique, et exploitation forestière à impact réduit (par. 26).
11. La Commission a recommandé à la FAO de mettre à jour, d’étoffer et de diffuser la liste des organisations finançant le développement forestier, qui avait été préparée pour sa dixième session (par. 27).
Note d’information sur la coopération régionale pour les questions liées aux incendies de forêt
12. La Commission a recommandé de diffuser davantage les résultats du Sommet international sur les incendies de forêt et invité instamment les pays à les incorporer dans leurs politiques et programmes de lutte raisonnée contre les incendies de forêt (par. 28).
13. La Commission a recommandé que les pays, la FAO et d’autres organisations partenaires appuient l’évaluation économique des dégâts de diverse nature causés par les incendies, notamment au moyen d'études de cas appropriées, pour aider à mieux faire prendre conscience de la nécessité de lutter contre ces incendies et à mobiliser un engagement politique (par. 29).
14. Elle a recommandé à la FAO de continuer à appuyer la coopération en matière de lutte contre les incendies de forêt et notamment à poursuivre et à achever son programme visant à convoquer une réunion ministérielle sur les forêts, y compris les incendies de forêt, à l'occasion de la dix-septième session du Comité des forêts (COFO), en 2005 (par. 30).
15. L’Atelier a recommandé que la Commission soit une tribune pour un intense dialogue régional sur les politiques forestières, y compris pour se préparer aux prochaines réunions organisées au niveau mondial, pour définir une position commune de l'Afrique lors de la cinquième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF-5), et enfin pour mettre en commun des expériences en matière de mise en oeuvre des propositions (par. 34).
16. La Commission a souligné à quel point il importait, pour des raisons stratégiques, de documenter et d’évaluer les services environnementaux des forêts, notamment au niveau de l'eau, et a recommandé que la FAO fournisse des informations et réalise des études de cas sur cette question (par. 38).
17. La Commission a recommandé que la FAO prépare d'autres documents sur la question du rôle, du potentiel et des contraintes que présentent les plantations forestières, en particulier en ce qui concerne l’équilibre des ressources en eau, et diffuse à ce sujet des informations équilibrées et solidement étayées (par. 39).
18. La Commission, notant les différentes initiatives internationales, régionales et sous-régionales concernant la gestion des ressources en eau et l’existence d’un certain nombre d’organisations s’occupant de bassins versants, a recommandé que les pays, la FAO et d'autres partenaires oeuvrant dans ce secteur tiennent compte de cet état de fait et coopèrent avec lesdites organisations, en incorporant comme il se doit leurs données d’expérience et leurs contributions potentielles (par. 41).
19. Les participants se sont déclarés préoccupés par la faible priorité initialement accordée aux forêts dans le PDDAA et par le manque de liens apparents entre le PDDAA et l’Initiative sur l’environnement menée par le PNUE et considéré que ces deux questions devraient être bien articulées. La Commission a recommandé que la FAO, en collaboration avec le Secrétariat du NEPAD et le PNUE, prennent des mesures afin d’harmoniser ces deux initiatives (par. 44).
20. Il a donc été recommandé à la FAO de fournir une ventilation plus détaillée, assortie de notes explicatives sur les coûts estimatifs des activités proposées, qui devrait être présentée sur une base sous-régionale afin de permettre aux organisations économiques sous-régionales d’identifier leurs incidences pour leurs membres (par. 45).
21. La Commission a recommandé à la FAO de faire en sorte que les activités portant sur la dendroénergie et sur la recherche forestière soient bien structurées et assorties de ressources budgétaires (par. 47).
22. Il a été recommandé que la FAO, ainsi que le Secrétariat du NEPAD, devraient renforcer l’interaction et la consultation dans les dernières phases de préparation du Chapitre forestier. La Commission a ensuite recommandé que les participants et observateurs continuent à recueillir des observations sur le Chapitre et transmettent les informations obtenues en retour à la FAO, qui porterait ces observations à la connaissance du Secrétariat du NEPAD.
23. La Commission a estimé que certaines de ses principales recommandations devraient être portées à l’attention de la prochaine session du Comité des forêts (COFO). Ces recommandations sont (par. 74) :
• Le double rôle des forêts et des arbres en tant que ressources écologiques, sociales et économiques a également été noté. Les participants ont donc recommandé que ces fonctions soient prises en compte et ils ont demandé à la FAO, au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), au Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF), à l’Organisation africaine du bois (AOB) et à l’Académie africaine des sciences (AAS) à travers le Réseau africain de recherches forestières (AFORNET), d’élaborer des méthodologies et des études de cas pour évaluation et pour habilitation des services économiques et environnementaux des forêts dans le contexte africain.
• La Commission a reconnu l’importance particulière des forêts et des ressources forestières dans les pays d’Afrique à faible couvert forestier, dont la plupart sont également des pays à faible revenu et à déficit vivrier. Il a donc été recommandé aux gouvernements des pays à faible couvert forestier de renforcer, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de la FAO, le Secrétariat du Processus de Téhéran et de favoriser une participation active de ses États membres.
• La Commission a approuvé le rapport du Groupe de travail sur l’aménagement de la faune sauvage et des aires protégées, notamment les recommandations:
i) demandant à la FAO d’aider les pays concernés à élaborer des stratégies et des approches communes pour résoudre de manière plus efficace les problèmes posés par les mouvements transfrontières de la faune sauvage;
ii) demandant à la FAO et à d’autres institutions pertinentes de continuer à appuyer les efforts déployés afin d’élever des animaux sauvages, comme source de nourriture;
iii) demandant à la FAO et à d’autres organisations internationales et bilatérales pertinentes d’appuyer la coopération technique entre pays en développement pour ce qui concerne la gestion de la faune sauvage et des aires protégées;
iv) demandant à la FAO et à d’autres partenaires d’aider à résoudre les conflits entre les populations humaines et la faune sauvage et de faire de cette question le thème du prochain séminaire en cours de session ;
v) demandant à la FAO de prendre les mesures appropriées pour mettre effectivement en œuvre la requête de longue date faite par la Commission concernant l’établissement d’un poste de Fonctionnaire chargé de la faune sauvage au Bureau régional pour l’Afrique.
• La Commission a recommandé à la FAO de continuer à appuyer la coopération en matière de lutte contre les incendies de forêt et notamment à poursuivre et à achever son programme visant à convoquer une réunion ministérielle sur les forêts, y compris les incendies de forêt, à l'occasion de la dix-septième session du Comité des forêts (COFO), en 2005.
• La Commission, notant les différentes initiatives internationales, régionales et sous-régionales concernant la gestion des ressources en eau et l’existence d’un certain nombre d’organisations s’occupant de bassins versants, a recommandé que les pays, la FAO et d'autres partenaires oeuvrant dans ce secteur tiennent compte de cet état de fait et coopèrent avec lesdites organisations, en incorporant comme il se doit leurs données d’expérience et leurs contributions potentielles.
• Les participants se sont déclarés préoccupés par la faible priorité initialement accordée aux forêts dans le PDDAA et par le manque de liens apparents entre le PDDAA et l’Initiative sur l’environnement menée par le PNUE. La Commission a recommandé que la FAO, en collaboration avec le Secrétariat du NEPAD et le PNUE, prennent des mesures afin d’harmoniser ces deux initiatives.