51. La réunion parallèle sur la recherche et l’enseignement forestiers a été facilitée par le Professeur August Temu (CIRAF) et M. Atse Yapi (IUFRO-PSPD et FORNESSA). Par contrainte de temps, il n’a pas été possible de présenter des exposés extensifs, mais plutôt les éléments essentiels des principaux programmes et problèmes, en insistant sur les points de discussion suivants:
• L’enseignement technique forestier en Afrique est en train de disparaître. Le résultat est que la recherche forestière est affectée de manière défavorable en termes de manque de “masse critique” de scientifiques dans les institutions nationales de recherche forestière prises individuellement.
• Trop peu de possibilités d’enseignement de troisième cycle, couplées à l’isolement des institutions de formation ainsi que de leurs homologues dans la recherche.
• Il est utile de s’intéresser à l’harmonisation sub-régionale des programmes de recherche et d’enseignement, avec une spécialisation possible par institutions ainsi que par sous-régions écologiques.
• L’impact de la pandémie du HIV/SIDA nécessite une attention urgente et sérieuse.
52. Des discussions animées ont suivi les exposés. Elles ont souligné le rôle crucial de la recherche et de l’enseignement comme les instruments par excellence de production des technologies et des informations scientifiques nécessaires pour l’accomplissement de l’aménagement durable des forêts et donc pour le développement durable sur le continent.
53. Sur la base de leurs contributions, les principaux partenaires tels que la FAO et l’IUFRO ont été encouragés à continuer d’apporter leur précieux appui au renforcement des capacités de recherche ainsi qu’au développement et à la dissémination des informations, en particulier celles qui sont disponibles par le biais des média électroniques. Enfin, la réunion a fait les deux recommandations importantes suivantes:
• La FAO, en collaboration avec ses principaux partenaires tels que l’IUFRO, devrait continuer d’apporter son précieux appui à la recherche forestière et à la mise en réseau en Afrique.
• Les sessions futures de la Commission devraient faire figurer de manière permanente dans leur agenda les questions liées à la recherche et à la formation en foresterie.