Les précipitations ayant été favorables pendant la période de végétation, on prévoit que la production totale de céréales atteindra le record de 1,2 million de tonnes. On a signalé des importations illicites d'engrais du Nigéria, ce qui permet aux producteurs de coton de vendre une partie de leur récolte à des Nigérians plutôt qu'à l'office national de commercialisation.
La situation générale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante et les marchés sont bien ravitaillés. Pour la campagne commerciale 1995/96 (juillet/juin), les besoins d'importations céréalières sont évalués à 340 000 tonnes, surtout du blé et du riz.
La deuxième récolte de maïs a été rentrée et la production devrait être moyenne.
Les approvisionnements alimentaires sont satisfaisants. Les cultures vivrières de base sont les racines, les tubercules et les bananes plantains. La production céréalière est évaluée à quelque 21 000 tonnes, surtout du maïs. Pour la campagne commerciale 1995/96 (juillet/juin), les besoins d'importations céréalières sont évalués à 108 000 tonnes, essentiellement du blé, et les besoins d'aide alimentaire structurels sont de 3 000 tonnes.
Les cultures vivrières de base sont le manioc et les bananes plantains. La production de céréales, essentiellement de maïs, est évaluée à quelque 26 000 tonnes. Le pays doit importer l'essentiel du blé et du riz dont il a besoin, soit 62 000 tonnes. Aucune aide alimentaire n'est nécessaire.
GUINEE EQUATORIALE (5 février)
Les cultures vivrières de base sont les racines, les tubercules et les bananes plantains et le pays importe chaque année quelque 10 000 tonnes de blé et de riz, dont la moitié sous forme d'aide alimentaire.
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (5 février)
La deuxième récolte de maïs est achevée et elle devrait être satisfaisante compte tenu des bonnes conditions météorologiques qui ont régné pendant toute la période de végétation.
A la suite d'une bonne récolte, les approvisionnements alimentaires sont satisfaisants. Pour la campagne commerciale 1995/96 (septembre/août), les besoins d'importations céréalières sont évalués à 34 000 tonnes, essentiellement du blé et du riz. Selon les estimations récentes, il y a encore 13 000 réfugiés tchadiens et 25 000 réfugiés soudanais dans le pays qui continuent à recevoir une aide alimentaire. A la suite d'un accord entre les gouvernements de la République centrafricaine et du Soudan et le HCR, 13 000 réfugiés soudanais seront rapatriés en février.
Le pays a reçu des pluies abondantes en décembre et janvier. Dans le nord et le centre, le maïs et le riz ont été récoltés, tandis qu'au sud, les céréales secondaires qui viennent d'être semées se développent de manière satisfaisante.
En décembre 1995, les réfugiés rwandais recevant une aide alimentaire étaient au nombre de 1 150 000. Des opérations limitées de rapatriement se poursuivent pour les réfugiés des camps de Goma et de Bukavu. Du point de vue de la sécurité, la situation reste difficile dans les camps d'Uvira, de Bukavu et de Goma, et elle est aggravée par les tensions au sein de l'armée. Au cours du mois de décembre, des affrontements de plus en plus graves dans les provinces de Citiboke et de Bubanza dans le nord-ouest du Burundi ont poussé la population à chercher refuge à Uvira. Une aide alimentaire est également distribuée à 50 000 Soudanais, 41 000 Angolais et 14 000 Ougandais réfugiés dans d'autres régions.
Les approvisionnements alimentaires restent difficiles dans les agglomérations.
L'inflation est passée de 6 000 pour cent en 1994 à environ 300 pour cent en
1995, mais le chômage et les difficultés économiques dans un climat politique
tendu ont des conséquences graves pour la population. L'agriculture reste le
seul secteur économique en expansion. Malgré un potentiel de production élevé,
une grosse part des céréales destinées à la consommation est importée car le
pays manque d'infrastructures de transport et de commercialisation entre les
zones rurales et les agglomérations. -->
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