La récolte de blé de 1995 est presque terminée. D’après les estimations officielles, la production serait d’environ 8,7 millions de tonnes contre 11,1 millions de tonnes l'an dernier. Ce fléchissement est imputable à une réduction des emblavures et des rendements due à des périodes exceptionnelles de temps sec. L’humidité des sols était insuffisante dans la plupart des régions productrices, en particulier dans les provinces de Cordoba, La Pampa, Santa Fe et dans la zone de Bahia Blanca (sud-est de la province de Buenos Aires) qui a enregistré la plus forte réduction des superficies. Les dégâts provoqués sont aussi dus aux vents et à la grêle à la mi-novembre dans les régions de Benito Juarez et Tandil, au sud de la province de Buenos Aires.
Les pluies légères ou modérées de janvier ont été très bénéfiques aux semis du maïs de 1995/96 qui ont remarquablement augmenté depuis l'année dernière. En outre, on prévoit une utilisation plus intensive des engrais. D'après les premières prévisions, la production devrait atteindre le niveau satisfaisant de 11 millions de tonnes. Les semis de sorgho sont aussi sur le point d'être achevés.
Les pommes de terre et les céréales de la campagne principale de 1995/96 seront récoltées dès avril prochain tandis que les travaux agricoles se poursuivent normalement. Selon des estimations provisoires, les superficies ensemencées en blé devraient être proches du niveau satisfaisant de la campagne précédente, et ceci en partie à cause de l'augmentation des prix intérieurs et de la demande soutenue de produits à base de blé. Les superficies ensemencées en maïs sont proches de celles de la campagne passée, mais on prévoit une augmentation des rendements, vu les pluies abondantes et bien réparties tombées dans les grandes régions productrices lors des semis et de la période de croissance. Les perspectives sont aussi favorables pour les pommes de terre.
Au cours de la campagne de commercialisation 1995/96 (juillet/juin) les importations de blé devraient fléchir, passant de 337 000 à 302 000 tonnes. Cela s’explique par le niveau élevé des cours internationaux et par l’importance des stocks de report.
La récolte des cultures de blé de 1995 s’est achevée récemment et selon les estimations, la production devrait s'établir à 1,7 million de tonnes contre 2,1 millions de tonnes en 1994. Ce fléchissement est dû en partie à une importante réduction des superficies cultivées dans la grande région productrice de Rio Grande do Sul, aux conditions météorologiques défavorables et à un moindre recours aux engrais, dicté par les difficultés financières que connaît le secteur agricole. Afin de répondre à la demande intérieure, actuellement estimée à 8 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 1995/96 (octobre/septembre), les importations de blé devraient augmenter, passant de 6,3 à environ 6,5 millions de tonnes.
Depuis décembre dernier, il pleut régulièrement dans les grandes régions productrices de maïs. Ces pluies sont bénéfiques aux cultures de 1995/96 récemment semées. La récolte devrait débuter au mois de mars et selon les premières estimations, la production devrait diminuer, passant du chiffre exceptionnel de 36 millions de tonnes enregistré en 1995 à 32 millions de tonnes. Le temps très sec, en particulier dans les grandes régions productrices de Parana, Rio Grande do Sul et Santa Catarina, a entraîné la réduction des superficies ensemencées et a nui à la croissance des plantes. A cela s'ajoute une baisse de l'utilisation d'engrais à cause du resserrement du crédit agricole. En revanche, des pluies abondantes ont été signalées dans les régions du nord-est qui sont des régions traditionnellement exposées à la sécheresse. La production de maïs, quant à elle, devrait progresser.
Depuis le mois d'octobre, les pluies inférieures à la normale ont sérieusement endommagé les cultures de blé de 1995/96 qui sont actuellement moissonnées. Selon les premières estimations, la production devrait chuter considérablement et être inférieure à la récolte médiocre de la campagne précédente (1,4 million de tonnes). La sécheresse a touché quelques régions du centre et la plupart des régions du sud, où notamment les cultures d'orge et de pommes de terre ont été sérieusement endommagées. Au cours de la campagne de commercialisation 1996/97 (février/janvier), les importations de blé devraient progresser par rapport aux 650 000 tonnes de la campagne précédente.
Le maïs de 1995/96, récemment semé, devrait être récolté à partir du mois de mars. D'après les estimations provisoires, la production s'élève à 930 000 tonnes, proche du niveau de la dernière campagne. La production de paddy devrait être normale.
Les pluies légères ou modérées ont favorisé la croissance des cultures céréalières de la seconde campagne de 1995/96. La récolte est en cours et, selon des estimations provisoires, la production de blé devrait atteindre le niveau normal de 95 000 tonnes. Par contre, la production totale de maïs et de sorgho devrait respectivement diminuer de 100 000 tonnes et de 50 000 tonnes par rappport à la campagne précédente. Ce fléchissement s'explique essentiellement par la réduction des semis des cultures de la campagne principale car les négociations entre les producteurs et l'industrie de transformation ont été retardées. La production de paddy restera proche du niveau de l'année précédente.
Au cours de la campagne de commercialisation de 1996 (janvier/décembre), les importations de blé devraient progresser, passant des 900 000 tonnes de 1995 à 940 000 tonnes, tandis que celles du maïs devraient reculer de près de 300 000 tonnes. Du fait des cours internationaux élevés et des importants stocks de report. Les importations de paddy devraient diminuer de 30 000 tonnes par rapport à l'année passée.
Les semis des principales cultures céréalières de 1996 sont en cours. L’absence de précipitations dans les régions côtières, surtout en décembre, a eu un effet négatif sur les semis de maïs et de riz. Par contre, dans les hautes terres des précipitations régulières ont favorisé la croissance des pommes de terre et des céréales. Cependant, on prévoit une baisse des rendements de maïs et de pommes de terre, car le temps a été froid dans la première quinzaine de décembre. Dans les régions situées à l'est, où le maïs jaune pousse toute l'année et où les semis du riz viennent de démarrer, les pluies sont inférieures à la normale. Dans l'ensemble, les superficies ensemencéesen blé devraient rester proches du niveau de l'an dernier alors que celles semées en maïs devraient progresser, vu les prix intéressants et la hausse de la demande de consommation intérieure et d'exportation. Les superficies sous paddy devraient être supérieures à la moyenne.
Au cours de la campagne de commercialisation de 1996 (janvier/décembre), les importations de blé s'établiront probablement à 390 000 tonnes comme l'année précédente alors que celles de maïs jaune passeront de 54 000 à 25 000 tonnes, en raison principalement des prix élevés sur le marché international.
Il a recommencé à pleuvoir régulièrement en décembre dans les régions côtières du nord de Piura et de Lambayeque, ce qui a permis de reconstituer les réserves d'eau d'irrigation qui avaient sérieusement baissé en raison du manque de précipitations. Il a aussi beaucoup plu dans les plaines d'Arequipa et dans les régions d’altitude bien que cela ne suffise pas pour remplir les réservoirs. Les dernières estimations indiquent une production céréalière totale de 2,3 millions de tonnes en 1995 contre 2,4 millions de tonnes en 1994. Cette baisse est due à la baisse de la production de paddy dans les provinces de Piura et de Lambayeque qui ont souffert d'une terrible sécheresse. En revanche, selon les estimations, la production de blé et de maïs est supérieure à la moyenne avec respectivement 127 000 tonnes et 815 000 tonnes.
Au cours de la campagne de commercialisation de 1996 (janvier/décembre), les importations de blé devraient progresser, passant de 1,2 million de tonnes en 1995 à 1,3 million de tonnes tandis que celles de maïs devraient rester proche du niveau de la campagne précédente, soit 700 000 tonnes.
La récolte du blé de 1995/96 s’est achevée normalement tandis que celle du maïs et de l'orge est sur le point de commencer. Selon des estimations provisoires, la production de blé s'élève à 380 000 tonnes contre 450 000 tonnes pour la campagne précédente. La production de maïs devrait progresser considérablement par rapport à 1995, les superficies ensemencées ayant augmenté pour profiter de la hausse des prix sur le marché international. La production d'orge devrait aussi fortement progresser. La récolte de paddy devrait débuter en mars et selon les premières estimations, la production serait supérieure à la normale. Ce résultat s’explique par une augmentation des superficies ensemencées, qui était stimulée par l’accroissement des exportations, notamment vers les pays voisins.
La récolte des céréales de 1995 s’est achevée en décembre, dans des conditions normales. La production totale a augmenté, passant de 1,9 million de tonnes de l'année passée à 2,1 millions de tonnes. Ce résultat s'explique par l'augmentation de la production de paddy, qui est passée de 590 000 tonnes à 765 000 tonnes pour faire face à la demande d'exportation vers les pays voisins. En revanche, la production de maïs a chuté, de 884 000 à 847 000 tonnes, en raison d'une réduction des rendements due au coût élevé des intrants agricoles et aux difficultés financières des exploitations.
Au cours de la campagne de commercialisation 1995/96 (juillet/juin), les importations
de blé resteront proches de celles de la dernière campagne, soit 1,1 million
de tonnes, alors que les importations de maïs baisseront probablement de 100
000 tonnes à cause du niveau élevé des cours internationaux et de la réduction
de la demande d’aliments du bétail. Les terres sont préparées pour les semis
du maïs et du riz de 1996, qui commenceront en mars. -->
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