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L'ensemble de la récolte de blé de 1995 est estimé à 25,4 millions de tonnes, soit 2,3 millions de plus que l'an dernier, mais toujours bien au-dessous des niveaux du début des années 90, avant que les agriculteurs ne convertissent une partie importante des terres à la culture des oléagineux. Toutefois, en raison des prix intéressants du blé cette année, les premières informations disponibles indiquent un renversement de tendance et une progression importante des semis de blé en mai-juin pour la récolte principale de 1996. La production globale de céréales secondaires de 1995 est estimée à 24,3 millions de tonnes, quelque 0,5 million de tonnes de plus que l'année précédente. De même que pour le blé, l'essentiel des semis n'aura pas lieu avant le printemps.
Les toutes dernières estimations officielles indiquent pour 1995 une production globale de blé de 59,5 millions de tonnes, soit un volume en recul de 3,7 millions de tonnes par rapport à l'an dernier, mais toujours en ligne avec la moyenne des cinq dernières années. Les perspectives de récolte concernant le blé d'hiver de 1996, qui compte pour environ 75 pour cent dans la production totale de blé, sont contradictoires. Confirmant les premières estimations, les emblavures ont progressé de 7 pour cent, mais l'état des cultures est loin d'avoir été parfait dans de nombreuses régions. Le manque d'humidité dans les principales régions productrices après les semis d'octobre et de novembre, s'est traduit par un mauvais développement et une plus grande vulnérabilité des plantes au mauvais temps pendant l'hiver. A la fin du mois de janvier, des gels intenses et des vents violents ont touché une grande partie des plaines à blé du Kansas, et provoqué des dégâts importants à certaines cultures. Il est toutefois encore trop tôt pour évaluer toute l'étendue des dégâts. En ce qui concerne la récolte de blé de 1996, elle dépend encore des conditions météorologiques et du niveau des semis au printemps.
Selon les estimations officielles définitives, la production de céréales secondaires
de 1995 s'établit à 209,6 millions de tonnes, soit un recul de 75,5 millions
de tonnes par rapport à la récolte record de l'an dernier et un niveau inférieur
à la moyenne des cinq dernières années. Dans cette production, le maïs devrait
compter pour environ 187 millions de tonnes. En ce qui concerne le maïs dont
les semis doivent avoir lieu au printemps, les mises hors culture au titre du
Programme de réduction des terres cultivées sont passées de 7,5 pour cent l'an
dernier à 0 pour cent en 1996. De plus, les agriculteurs ayant des terres gelées
au titre du Programme de conservation, dont les contrats arrivent à expiration
le 30 septembre, pourront décider de sortir du programme à temps pour les semis
de printemps. Même s'il est encore difficile d'estimer les superficies qui retourneront
à la production du fait de ces nouvelles orientations, il est clair que les
superficies sous maïs devraient fortement augmenter par rapport à l'an dernier.
Une première enquête non officielle fait état d'une expansion d'au moins 10
pour cent des semis de maïs. Toutefois, les conditions météorologiques au moment
des semis restent fondamentales. -->Retour
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