Synthèse des documents d'information technique"A l'approche du troisième millénaire, le plus fondamental des droits de l'homme - manger à sa faim - est encore gravement menacé."
M. Jacques Diouf |
2. Sécurité alimentaire: exemples de réussite
3. Cadre sociopolitique et économique pour la sécurité alimentaire
4. Besoins alimentaires et croissance démographique
5. Sécurité alimentaire et nutrition
6. Les leçons de la révolution verte vers une nouvelle révolution verte
7. Production vivrière: le rôle déterminant de leau
8. Produits alimentaires destinés aux consommateurs: commercialisation, transformation et distribution
9. Rôle de la recherche dans la sécurité alimentaire mondiale et le développement agricole
10. Investissement dans le secteur agricole: évolution et perspectives
11. Production alimentaire et impact sur lenvironnement
12. Lalimentation et le commerce international
13. Sécurité alimentaire et assistance alimentaire
14. Évaluation des progrès réalisables en matière de sécurité alimentaire
15. Atlas technique
Le présent document contient la série de résumés analytiques des documents dinformation technique préparés pour le Sommet mondial de lalimentation.
La série des documents dinformation technique souvre sur un aperçu de lévolution mondiale et régionale de lalimentation et de lagriculture depuis la Conférence mondiale de lalimentation de 1974, et se projette à lhorizon 2010, date à laquelle linsécurité alimentaire ne sera que légèrement atténuée si des efforts extraordinaires ne sont pas décidés au Sommet mondial de lalimentation et déployés. Le développement agricole durable, notamment dans les domaines essentiels de lélevage, des forêts et des pêches, revêt effectivement une importance fondamentale pour la sécurité alimentaire mondiale, à la fois parce quil assure une augmentation des disponibilités à des prix abordables, et parce quil est le principal moteur du progrès pour les ruraux pauvres (document 1, Alimentation, agriculture et sécurité alimentaire: évolution depuis la Conférence mondiale de lalimentation et perspectives). Ce document donne des exemples dexpériences des pays en matière damélioration de la sécurité alimentaire depuis les dernières décennies, présentant les diverses situations et politiques qui ont donné de bons résultats, dans le cadre de leffort commun de croissance économique équitable, et des mesures de lutte contre la pauvreté et daide alimentaire adaptées au type dinsécurité alimentaire de chaque pays (document 2, Sécurité alimentaire: exemples de réussite).
La sécurité alimentaire dépend dun contexte déterminant qui a des dimensions politiques, sociales et économiques aux plans national, régional et mondial. Depuis la Conférence mondiale de lalimentation de 1974, les conditions de la sécurité alimentaire mondiale ont beaucoup changé et cette question fait lobjet du document 3, Cadre sociopolitique et économique pour la sécurité alimentaire. Le document souligne limportance cruciale de la paix et la force destructrice de linstabilité macroéconomique, identifie la pauvreté comme étant la cause majeure linsécurité alimentaire. Le document 4, Besoins alimentaires et croissance démographique, étudie les perspectives qui découlent de la croissance démographique, examinées dans le long terme (horizon 2050) lorsque la stabilisation de la population mondiale sera peut-être à portée, et établit une corrélation entre ces perspectives et les différents modes de consommation alimentaire, et les modifications de ceux-ci, afin de dresser un tableau de la demande de ressources de la planète, et de lingéniosité et du sens de la responsabilité dont devront faire preuve les décideurs daujourdhui et de demain pour satisfaire les besoins vivriers. Lexamen précis des incidences de linsécurité alimentaire, en ce qui concerne non seulement les disponibilités énergétiques alimentaires (DEA) moyennes quotidiennes, mais encore les diverses formes de malnutrition qui frappent les êtres humains et les privent de leur intégrité physique et intellectuelle, font lobjet du document 5, Sécurité alimentaire et nutrition. Ce document analyse les mécanismes sociaux par lesquels des groupes donnés, en particulier les femmes et les enfants, sont touchés et montre comment, à des périodes données, la malnutrition peut avoir des effets durables. Il examine la panoplie de politiques, dans des domaines allant de la macroéconomie à lagriculture, et des politiques alimentaires et services sociaux à léducation nutritionnelle, qui régissent les conditions des progrès nutritionnels, en particulier pour les groupes vulnérables. Le rôle essentiel que jouent les femmes comme productrices et pourvoyeuses daliments est vigoureusement souligné dans ce document dinformation technique et dans les autres.
Le document 6, Les leçons de la révolution verte vers une nouvelle révolution verte, est le premier dun groupe de documents techniques plus directement axés sur les progrès technologiques, sociaux et politiques nécessaires pour concrétiser tout le rôle potentiel du secteur de lalimentation et de lagriculture dans la lutte contre linsécurité alimentaire. Le rôle de lagriculture est incontestable quand il sagit de nourrir une population croissante, de lutter contre la pauvreté en améliorant le sort des nombreux ruraux pauvres, et de préserver, pour la prochaine et les futures générations, la capacité des terres, des ressources en eau et des ressources biotiques de continuer à assurer leur subsistance. Les enseignements tirés des expériences passées montrent quune nouvelle révolution verte est maintenant nécessaire, qui tienne compte des facteurs décisifs sociaux et techniques du progrès de lagriculture tout aussi importants les uns que les autres. Par ailleurs, le progrès doit se faire sentir dans tous les groupes du secteur agricole, en particulier et cet élément, négligé jusquici, doit être souligné les agriculteurs pauvres. Parmi les ressources naturelles qui se raréfient, leau (document 7, Production vivrière: le rôle déterminant de leau) devient un facteur limitant en ce qui concerne la production agricole et la vie dans les zones urbaines et rurales; il faut certes mobiliser les ressources en eau non exploitées, en particulier en Afrique où la région subsaharienne a pris beaucoup de retard, mais les gains provenant dune gestion plus efficace de leau dans les zones pluviales et irriguées sont considérables, si lon fait appel à des techniques efficaces de maîtrise de leau, nécessitant de faibles investissements qui mettent à la portée de la plupart une amélioration durable de la productivité et la stabilisation de la production vivrière irrégulière.
En outre, les aliments ne servent à rien sils ne sont pas à la disposition du consommateur final à des prix abordables, en temps et lieu, et sous la forme transformée souhaitée. Les enseignements des expériences acquises de par le monde en matière de gestion économique de la chaîne alimentaire cruciale qui va du producteur au consommateur, notamment le traitement et lentreposage à lexploitation, font lobjet du document 8, Produits alimentaires destinés aux consommateurs: commercialisation, transformation et distribution. La tendance préoccupante à la baisse des investissements dans le secteur de la recherche agricole aux plans national et international, à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement depuis 10 ans, est examinée dans le document 9, Rôle de la recherche dans la sécurité alimentaire mondiale et le développement agricole. Ce document définit la principale orientation à lordre du jour de la recherche de la prochaine génération qui commence maintenant et les éléments institutionnels et financiers nécessaires. Courir le risque de laisser seffacer les acquis de la recherche est intolérable, alors quil faut relever le défi de la sécurité alimentaire mondiale.
Le récent fléchissement des investissements dans le secteur agricole (au sens large) et dans les secteurs connexes des infrastructures ainsi que dans les secteurs situés en aval a été général. Cette tendance doit être inversée si lon veut réellement progresser sur la voie du renforcement de la sécurité alimentaire mondiale (document 10, Investissement dans le secteur agricole: évolution et perspectives). Si la plus grande partie des investissements doivent être financés par des sources privées, et dépendent donc de la poursuite de politiques habilitantes, un investissement considérable dans les infrastructures et la mise en valeur du potentiel humain des zones rurales est indispensable et doit bénéficier en priorité des efforts du secteur public. Les progrès obtenus jusquici en matière de disponibilités alimentaires mondiales lont été au prix dun coût élevé pour lenvironnement terres, eaux, forêts, ressources halieutiques et diversité biologique. Le document 11, Production alimentaire et impact sur lenvironnement, examine les politiques, technologies, processus institutionnels et sociaux qui ont une incidence sur les modes dutilisation des ressources naturelles, limportance de la diversité biologique et le rôle central des femmes dans les sociétés rurales. Il analyse lévolution du rôle des gouvernements lorsquils sefforcent de réduire les distorsions de politique et de favoriser une gestion écologiquement rationnelle, et souligne les liens qui existent entre les dimensions écologiques, économiques et sociales de la sécurité alimentaire.
Le commerce (document 12, Lalimentation et le commerce international) est un moyen, pour les pays, datténuer les pressions qui sexercent pour que lon accroisse la production vivrière lorsque les conditions naturelles sont hostiles, en échangeant des produits avec des zones plus avantagées. En effet, le commerce, intérieur ou international, est indispensable à la sécurité alimentaire. Le nouveau système commercial qui découle des négociations commerciales multilatérales du Cycle dUruguay devrait permettre de faciliter et de rendre plus équitables les échanges internationaux. Lajustement des politiques intérieures et des systèmes économiques à la mondialisation croissante de léconomie risque cependant davoir un coût social élevé et son impact sur la sécurité alimentaire doit être soigneusement suivi et pris en compte. De fait, linsécurité alimentaire continuera à persister même si, comme on lespère, le nombre de ceux qui ont faim fléchira pendant la prochaine génération (document 13, Sécurité alimentaire et aide alimentaire). Ceux qui ont faim ne peuvent pas attendre que se concrétisent les promesses des politiques de lutte contre la pauvreté pour recevoir la nourriture et lénergie dont ils ont besoin maintenant pour se prendre en charge. Laide alimentaire est nécessaire à tout moment pour ceux qui en ont besoin, ceux qui souffrent de sous-alimentation chronique, les femmes et les enfants à des moments critiques de leur vie, et les personnes menacées par des catastrophes dorigine naturelle ou humaine. La solidarité nationale, complétée, lorsque les circonstances lexigent et le permettent, par laide internationale, est le moyen auquel on recourt en dernier ressort, mais aussi une condition indispensable, pour sauver des vies et améliorer des existences.
Quels sont les objectifs réalistes à atteindre pour concrétiser la sécurité alimentaire mondiale? Léradication de la faim en une génération est un objectif ambitieux; létape intermédiaire qui pourrait être atteinte en 2010 est analysée dans le document 14, Evaluation des progrès réalisables en matière de sécurité alimentaire. Ce dernier document est une synthèse des incidences, sur les politiques, des acquis et des données dexpérience réunis dans les documents dinformation techniques. Il est destiné à servir de fondement au Plan daction par lequel les chefs dEtat et de gouvernement peuvent sengager concrètement à atteindre lobjectif de la sécurité alimentaire mondiale à lissue du Sommet mondial de lalimentation.
Le document 15, Atlas technique, complète la série en illustrant certains aspects particuliers traités dans les documents dinformation technique, sous la forme de plusieurs cartes mondiales qui représentent visuellement les importantes dimensions et causes de linsécurité alimentaire au seuil du XXIe siècle.
Les documents dinformation technique du Sommet mondial de lalimentation ont été préparés par le personnel de la FAO et par dautres experts de la communauté scientifique internationale, qui ont pris soin de puiser dans les nombreuses disciplines auxquelles renvoyait chaque sujet technique étudié. Ces documents ont bénéficié déchanges avec un grand nombre dexperts internes et externes grâce à un processus dexamen pour lequel on a fait appel à des centres dexcellence du monde entier. La FAO est particulièrement reconnaissante de la collaboration offerte à cet effet par les institutions internationales qui sont ses partenaires, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (GCRAI), le Fonds international de développement agricole (FIDA), lInstitut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), lInstitut international dirrigation (IIMI), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour lenfance (UNICEF), la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial (PAM), lOrganisation mondiale de la santé (OMS) et lOrganisation mondiale du commerce (OMC). Plusieurs de ces organisations ont également préparé leurs propres documents comme contribution au processus du Sommet mondial de lalimentation.
Ont contribué à lélaboration de ces documents, en tant quauteurs des documents définitifs ou des études ou projets préparatoires: N.A. Alexandratos, Département économique et social (ES), FAO; M. Allaya, Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM); S.W. Bie, Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation (SDR), FAO; E.M. Bridges, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; A.A. Buainain, Université de Campinas, Brésil; M. Chisva, Université du Zimbabwe; P. Collomb, Comité international de coopération dans des recherches nationales en démographie (CICRED); J. du Guerny, Division de la femme et de la population (SDWP), FAO; L.O. Fresco, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; J. Greenfield, Division des produits et du commerce international (ESC), FAO; A.A. Gürkan, (ESC), FAO; T.S. Jayne, Université de lEtat du Michigan, Etats-Unis; A. Kandiah, Division de la mise en valeur des terres et des eaux (AGL), FAO; H. Kasnakoglu, Middle East Technical University, Turquie; W. Klohn, (AGL), FAO; J.Y. Lin, Université de Beijing, Chine; A. Matthews, Trinity College, Irlande; M.M. Mamba, (ESC), FAO; C.D. Phiri, Division de lanalyse du développement agricole et économique (ESA), FAO; N.S. Randhawa, Inde; T. Reardon, Université de lEtat du Michigan, Etats-Unis; E. Rossmiller (ESA), FAO; L. Rubey, Université de lEtat du Michigan, Etats-Unis; K. Savadogo, Burkina Faso; R. Schürmann, Division du centre dinvestissement (TCI), FAO; A.W. Shepherd, Division des systèmes de soutien à lagriculture (AGS), FAO; Ir M.H.C.W. Starren, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; D. Tschirley, Mozambique; J. Tschirley, Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation (SDR), FAO; J. von Braun, Université de Kiel, Allemagne; M.T. Weber et B. Weisel, Université de lEtat du Michigan, Etats-Unis; T.K. White, (ESA), FAO; H. Wolter, (AGL), FAO; des membres du Bureau environnement et développement durable, Groupe de recherche et de vulgarisation agricoles, (ESDAR), Banque mondiale; et des membres du Comité consultatif technique (CCT) du GCRAI et du Secrétariat.
La coordination au nom des agences collaboratrices a été assurée et des avis, conseils et contributions ont été fournis par: H. Alderman, Banque mondiale; D. Alnwick, UNICEF; A. Ayoub, PNUE; M. Beaudry, UNICEF; R. Bedouin, (ESA), FAO; H. Binswanger, Banque mondiale; J. Bruinsma, (ESD), FAO; feu I. Carruthers, Wye College, Université de Londres, Royaume-Uni; H. Carsalade, Département du développement durable (SD), FAO; J.P. Cotier, Division de lalimentation et de la nutrition (ESN), FAO; J. Csete, UNICEF; U. Dahbolkar, PNUE; H. de Haen, Département économique et social (ES), FAO; M. de Onís, OMS; T. Feldbrügge, Université de Kiel, Allemagne; M. Flach, expert FAO; A. Gebre-Michael, (ESA), FAO; D. Hillel, Université du Massachusetts, Etats-Unis; S. Hocombe, (TCI), FAO; B. Huddleston, (ESA), FAO; M. Immink, consultant FAO; J.C. Legoupil, Coordination régionale pour lAfrique (CORAF); J. Lupien, (ESN), FAO; J. McGuire, Banque mondiale; C. Nishida, OMS; M. Rosegrant, IFPRI; M. Satin, (AGS) FAO; N. Scialabba, (SDR), FAO; R.B. Singh, (AGL), FAO; K. Stamoulis, (ESA), FAO; J. Stoutjesdijk, consultant FAO; M.S. Swaminathan, M.S. Swaminathan Research Foundation, Inde; B. Thompson, (ESN), FAO; et V. Timon, (SDRC), FAO.
Des conseils et suggestions ont été reçus à divers stades du processus de: A. Adepoju, Institut africain de développement économique et de planification (IDEP); E. Alves, Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (EMBRAPA); K. Anderson, Université dAdelaïde, Australie; H.L. Angeles, Central Luzon State University, les Philippines; S. Aziz, Pakistan; R. Barker, IIMI; R. Bautista, IFPRI; A. Beattie, Natural Resources Institute, Royaume-Uni; A. Beshai, American University, Le Caire, Egypte; J. Bongaarts, Conseil de la population; R. Booth, Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA); N.E. Borlaug, Centre international damélioration du maïs et du blé (CIMMYT); E. Boserup, Division de la population, Nations Unies; L. Brader, Institut international dagriculture tropicale (IITA); L. Brown, Worldwatch Institute; P. Bukman, Membre du Parlement, Pays-Bas; J. Chamie, Division de la population, Nations Unies; C. Chen, Académie chinoise de médecine préventive (Chine); M. Cohen, Bread for the World, Etats-Unis; R. Cummings, Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID); A. Duncan, Food Studies Group, Université dOxford, Royaume-Uni; T. Dyson, London School of Economics and Political Science, Royaume-Uni; C. Eicher, Université de lEtat du Michigan, Etats-Unis; A. El-Beltagy, ICARDA; A. Eryilmaz, Ministère de lagriculture et des affaires rurales, Turquie; S. Fisher, Fonds monétaire international (FMI); F. Gendreau, CICRED; M.G. Ghersi, Université Laval, Canada; C. Gopalan, Nutrition Foundation, Inde; M. Griffon, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD); L. Haddad et P. Hazell, IFPRI; R.D. Hochleitner, Club de Rome; J. Howell, Overseas Development Institute, Royaume-Uni; S.S. Harris, Institut international des sciences de la vie (ILSI); G. Hawtin, Institut international des ressources phytogénétiques (IPGRI); A.N. Hersi, Banque asiatique de développement (BAsD); T. Jaouadi, Tunisie; A. Jorgensen-Dahl, FNUAP; T. Josling, Université de Stanford, Etats-Unis; G.M. Karissa, Banque africaine de développement (BAD); M. Kassas, Université du Caire, Egypte; R. Kerr et collègues, Organisation internationale de perspective mondiale; M. Keyzer, Centre détudes alimentaires mondiales, Pays-Bas; A. Khalifa, FNUAP; A. Khan, Organisation internationale du travail (OIT); R. Leemans, Institut national de la santé publique et de lenvironnement, Pays-Bas; K. Leisinger, Suisse; V. Lim, Conseil national de lagriculture et de lalimentation, les Philippines; M. Lipton, School of African and Asian Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni; B. Livernash, Institut mondial pour les ressources (WRI) et IFPRI; A. McCalla, Banque mondiale; D. MacLaren, Caritas Internationalis; P.J. Mahler, France; L. Marovatsanga, Université du Zimbabwe; J. Mora, Universidad Nacional de Costa Rica; Y. Mundlak, Université de Jérusalem, Israël; N. Myers, Royaume-Uni; S. Nasser, Université du Caire, Egypte; D. Ouedraogo, Burkina Faso; R. Paarlberg, Université de Harvard, Etats-Unis; A. Palloni, Université du Wisconsin, Etats-Unis; K. Parikh, Indira Gandhi Institute of Development Research, Inde; D. Pascua, Administration nationale de lirrigation, les Philippines; M. Piñeiro, Institut interaméricain de coopération pour lagriculture (IICA); P. Pinstrup-Andersen, IFPRI; B. Popkin, Carolina Population Center, Etats-Unis; T. Preston, Université de lagriculture et des forêts, Viet Nam; V. Quinn, UNICEF, Ghana; M. Rai, Indian Council of Agricultural Research; M.S. Rao, Université dAdelaïde, Australie; S. Rao, FNUAP; F. Recalde, Instituto de Cooperación al Desarrollo (Fondation ICD); T.G. Reeves, CIMMYT; C. Robinson, Christian Aid, Royaume-Uni; S.N. Saigal, ex-fonctionnaire du FIDA; P.A. Sanchez, Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF); G. Scott, Centre international de la pomme de terre (CIP), Pérou; D. Seckler, IIMI; A. Siamwalla, Thai Development Research Institute, Thaïlande; H. Singer, Institute of Development Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni; V. Smil, Université du Manitoba, Canada; W.G. Sombroek, International Soil Reference and Information Centre, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; D. Spearman, PAM; D. Steeds, Banque mondiale; R. Tuiràn, Conseil national de la population, Mexique; R. Uauy Dagach, Institut de technologie nutritionnelle et alimentaire, Chili; N. Uphoff et collègues, Université Cornell, Etats-Unis; A. Valyasevi, Thammasat University, Thaïlande; G. Viatte, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); F. Vio, Université du Chili; P. Webb, PAM; M.B. Weinberger, Division de la population, Nations Unies; D. Winkleman, CCT/GCRAI; F. Wolter, OMC; P.A. Yotopoulos, Université de Stanford, Etats-Unis; J. Zaini, Organisation internationale des unions de consommateurs, Malaisie; K. Zelenka, Caritas Internationalis.
En outre, des conseils et des observations ont été aimablement fournis par les institutions ci-après: Centre détudes alimentaires mondiales, Pays-Bas; the Focus on the Global South, Thaïlande; the International Agricultural Centre, Université agricole de Wageningen, Pays-Bas; le Comité de liaison avec les ONG de lAsie du Sud-Est sur la sécurité alimentaire et le commerce équitable, les Philippines; Le Syndicat des producteurs dengrais, Pays-Bas; lOrganisation météorologique mondiale (OMM); et plusieurs gouvernements membres de la FAO.
Lensemble du processus a été supervisé par un Comité de lecture, ayant pour mandat de veiller à la cohérence et à la qualité de la série de documents et composé des fonctionnaires de la FAO suivants: T. Aldington, Département de lagriculture (AG), Vice-Président; E. Boutrif et S. Cowan, Secrétariat du Sommet mondial de lalimentation (SWFS); G. Gordillo de Anda et J. Tschirley, Département du développement durable (SD); D. Insull, Département des pêches (FI); L. Trossero et L. Lintu, Département des forêts (FO); F. Viciani, F. Bishay et T. López Ramírez, Département de la coopération technique (TC); et J. Vercueil, Département économique et social (ES), Président. J.P. Cortez, V.L. Crowder, G.V. Everett, E.W. Hein, M. Hotta, P. Howard-Borjas, C. Leendertse, M.G. Quieti, J. Rowell, R. Schurmann et U. Wijkström ont également pris part aux travaux du Comité. A. Small (SWFS) a édité la série et en a surveillé la production.
Le personnel du Département des affaires générales et de linformation de la FAO (notamment les fonctionnaires de la Division de linformation et de la Division de la Conférence, du Conseil et du protocole chargé de lédition, de la traduction, de la mise en page, des graphiques et de limpression), de la Division de la statistique et du Groupe chargé du Système dinformation géographique du Service du développement de la recherche et de la technologie, ainsi que le personnel de secrétariat et de soutien de nombreuses branches de lOrganisation, a joué un rôle précieux dans la production des documents techniques et des cartes. Quil en soit vivement remercié.
Les noms des auteurs et des autres collaborateurs sont cités dans chacun des documents de la série. Tout en remerciant les partenaires extérieurs de leur contribution essentielle, le Secrétariat de la FAO assume la responsabilité du contenu de ces documents.