KENYA (16 août)

Grâce aux pluies normales ou supérieures à la normale tombées en juillet et pendant la première décade d’août dans les grandes zones de production de maïs, les conditions de végétation ont continué de s’améliorer pour le maïs et le blé de 1996/97. Cependant, on estime que la superficie ensemencée a diminué sous l’effet combiné d’une baisse des prix à la production, devenus inférieurs aux coûts, d’une augmentation du coût des engrais et des pluies irrégulières à l’époque des semis. On prévoit donc une production de maïs inférieure à la bonne récolte de l’an dernier. En revanche, la production de blé de la campagne secondaire devrait augmenter considérablement, grâce à des conditions météorologiques favorables jusqu’à présent et à des semis record, dus à des prix à la production élevés et à une reconversion des terres sous orge.Les approvisionnements alimentaires sont devenus plus difficiles après l’exportation de 400 000 tonnes de maïs en début de campagne. Sur la plupart des marchés urbains, les prix du maïs ont augmenté au cours des deux derniers mois. On estime qu’il faudra importer 200 000 tonnes pour couvrir les besoins normaux de consommation jusqu’à la prochaine récolte qui commence en octobre.Dans la province de l’est, où les céréales et les légumineuses ont déjà été récoltées, la production a été fortement réduite à cause des conditions météorologiques défavorables. La récolte de la campagne précédente “des petites pluies” a aussi été réduite et la situation des approvisionnements alimentaires est difficile. Le gouvernement a entrepris un programme de distribution de vivres d’une ampleur limitée pour venir en aide à la population touchée. Dans les zones pastorales du nord-ouest, les pluies des mois passés ont considérablement amélioré l’état des pâturages et du bétail, qui avaient précédemment souffert d’une sécheresse prolongée. Cependant les pluies sont arrivées trop tard pour éviter des pertes de bétail et une aide alimentaire est aussi nécessaire dans ces zones. Une mission FAO/PAM d’évaluation des récoltes et des disponibilités alimentaires devrait visiter le pays en octobre/novembre.


TOCRetour au menu