AZERBAIDJAN (3 décembre)

Selon les estimations de la FAO, la production céréalière globale s'établirait à 1,06 million de tonnes, ce qui représente une légère amélioration par rapport au volume de 1 million de tonnes récolté en 1995 selon de nombreuses sources officieuses et officielles. La production de blé est provisoirement estimée à 750 000 tonnes. Selon les indications disponibles, les superficies ensemencées en céréales d'hiver, qui seront récoltées en 1997, auraient légèrement augmenté grâce à un bon potentiel de croissance pour ce qui est du blé et à la hausse importante du prix du pain prévue. La production de pommes de terre et de légumes dans le secteur privé est en augmentation. Selon des informations officielles, la consommation de céréales par habitant serait en train de baisser à cause de la hausse des prix et de l'affaiblissement des capacités d'importations commerciales. Les prix du pain seront totalement libéralisés en avril 1997, tandis que la privatisation de l'Office des céréales sera réalisée en deux temps en 1997. Pour 1996/97, les besoins d'importations de céréales sont estimés à 555 000 tonnes, dont 500 000 tonnes de blé destinées à la consommation alimentaire. Face à de tels besoins d'importations de blé, le gouvernement a déjà passé des contrats pour un total de 180 000 tonnes et il est prévu que le secteur privé également en importe 300 000 tonnes par les voies commerciales. Les besoins d'aide alimentaire devraient être nettement inférieurs en 1996/97. L'aide alimentaire nécessaire pourrait être limitée aux besoins des groupes vulnérables et à l'établissement d'une réserve d'intervention destinée à éviter les ruptures de stocks au moment de la privatisation de l'Office public du pain. A ce jour, les promesses de contributions confirmées s'élèvent à 5 000 tonnes seulement. En 1996/97, le pays recevra un soutien budgétaire direct de la CE en remplacement de l'aide alimentaire à monétiser. L'octroi de cette aide est lié à la réalisation de réformes dans le secteur agricole, en particulier à la réforme agraire, à la privatisation de la chaîne de transformation et de distribution des céréales et du pain, et à la libéralisation des prix des céréales. Environ 60 pour cent de la population vit dans des conditions de pauvreté, dont quelque 20 pour cent se trouve dans un état d'extrême pauvreté. Un demi-million de personnes environ ont eu besoin d'aide en 1995/96 et la situation économique a continué à se dégrader.


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