Le temps a été plus sec que d’habitude en mars et au début d’avril, mais jusqu’à présent, il ne semble pas avoir eu d’incidence sur les semis de maïs et de paddy qui viennent de commencer.
Les semis de céréales pour la première campagne 1998/99 débuteront à partir d’avril. Les perspectives sont incertaines car un temps sec et des températures anormalement élevées liés au phénomène El Niño continuent à régner dans le pays. A moins que les pluies ne redeviennent normales, on peut prévoir que les semis de paddy - principale céréale - seront, comme l’année passée, inférieurs à la moyenne. Environ 100 000 tonnes de riz devraient être importées entre février et juin 1998 pour combler le déficit des approvisionnements nationaux.
Les pluies torrentielles et les inondations provoquées par El Niño depuis le milieu du mois de mars ont perturbé la récolte de la canne à sucre, source importante de devises, dans les provinces occidentales et orientales. Toutes les cultures ont été sérieusement endommagées par les pluies et les rendements de la récolte de la canne à sucre, en particulier, risquent de chuter. Selon les dernières prévisions officielles, la production de 1997/98 n’atteindrait que 3,3 millions de tonnes, contre 4,25 millions de tonnes en 1996/97 et à rapprocher du minimum historique de 3,3 millions de tonnes en 1994/95. La récolte des cultures irriguées de riz (d’hiver) de 1998 - céréale principale – a également été entravée par les pluies. D’après les premières prévisions, la production de riz fléchira par rapport au niveau moyen de 1997 et près de 400 000 tonnes de riz seront importées en 1998 (janvier/décembre) pour satisfaire la demande intérieure de cette denrée de base, capitale pour l’alimentation de la population.
Un temps anormalement sec et des températures élevées liés à El Niño continuent de régner sur le pays, en particulier en bordure du Pacifique et dans les vallées de l’intérieur, et s’accompagnent d’un risque accru d’incendies de forêt. Les perspectives concernant les semis des premières cultures céréalières de 1998/99, qui débuteront à partir de mai, sont incertaines. Selon les dernières prévisions météorologiques, la saison des pluies sera retardée car le temps plus sec et plus chaud que d’habitude pourrait durer jusqu’en mai. Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures préventives. Cependant, les semis - de maïs notamment - devraient progresser par rapport à l’année dernière, car les récoltes avaient été gravement endommagées par les premières manifestations du phénomène El Niño. La communauté internationale distribue une aide alimentaire à la population en difficulté. Les importations de maïs pour la campagne de commercialisation de 1997/98 (août/juillet) devraient atteindre 330 000 tonnes environ, contre quelque 190 000 tonnes l’année précédente.
Des températures élevées et un temps exceptionnellement sec causés par le phénomène El Niño continuent à sévir. Les semis de céréales de la première campagne 1998/99, qui devraient commencer en avril, risquent d’être retardés. Compte tenu des pertes substantielles de récolte enregistrées l’an passé, en particulier pour le maïs, les emblavures devraient progresser. Une aide alimentaire est distribuée à la population rurale touchée. Les importations de maïs pour la campagne de commercialisation 1997/98 devraient s’élever à 610 000 tonnes environ contre 390 000 tonnes l’année précédente.
Les semis de maïs de la première campagne de 1998 sont en cours et ceux du riz irrigué, qui sont presque achevés, se sont déroulés dans des conditions météorologiques généralement normales. Selon les premières prévisions, les semis de maïs et de paddy atteindront un niveau moyen et, si le temps continue à être favorable, la production permettra de compenser les pertes de récolte subies l’année précédente après les longs mois de sécheresse provoqués par El Niño. La communauté internationale fournit encore une assistance alimentaire aux personnes touchées.
Le pays continue à connaître un temps beaucoup plus sec que d’habitude en raison du phénomène El Niño. Le gouvernement a décidé de rationner l’eau et l’énergie électrique. Les conditions météorologiques risquent d’endommager la récolte de canne à sucre, principale source de devises, et celle - importante - du café, a subi de graves dégâts. Les perspectives de semis de céréales de la première campagne de 1998, qui commencent en avril, sont incertaines. Cependant, les semis de maïs - culture principale - devraient être proches de la moyenne de l’année précédente et ceux de sorgho devraient être en progression afin de compenser les pertes de récolte provoquées par la sécheresse liée à El Niño. D’après les prévisions, les importations de maïs pour la campagne de commercialisation 1997/98 (juillet/juin) seront comparables à celles de la campagne précédente. La communauté internationale distribue des secours alimentaires aux agriculteurs touchés et le gouvernement a pris des mesures pour tenter d’atténuer les effets d’El Niño (systèmes d’irrigation à petite échelle, construction de puits et distribution de pompes, notamment).
De fortes pluies et des inondations déclenchées par El Niño, en particulier dans les provinces occidentales, ont entraîné des dégâts importants aux logements, aux infrastructures et au secteur agricole. De nombreuses cultures vivrières ainsi que les cultures de bananes destinées à l’exportation auraient été gravement endommagées. En revanche, d’autres régions souffrent d’une sécheresse prolongée qui compromet les cultures de rapport .
Les moissons de blé de 1998 commenceront prochainement dans les principales régions irriguées du nord-est du pays et dans des conditions météorologiques généralement normales. Le niveau de l’eau dans les réservoirs est suffisant. Selon les premières prévisions, la production devrait connaître une hausse modérée par rapport au niveau légèrement inférieur à la moyenne enregistré l’année précédente. Cette hausse est essentiellement attribuable à la progression des emblavures. Les importations de blé pour la campagne de commercialisation 1998/99 devraient fléchir par rapport à leur volume relativement élevé de l’année précédente. La préparation des terres en vue des semis de maïs de 1998, qui commenceront en avril, est en cours. Selon les prévisions et si les conditions météorologiques continuent à être favorables, les superficies seront proches des niveaux presque records de 1997, ce qui correspond à une demande soutenue de cette denrée de base capitale dans l’alimentation de la population.
La sécheresse liée à El Niño persiste dans la majorité du pays. Les semis de céréales de la première campagne de 1998/99 commenceront sous peu et ceux du maïs - principale culture - devraient augmenter considérablement par rapport à l’année précédente si les pluies reprennent à un rythme normal. Des pertes considérables ayant été enregistrées lors de la première campagne de 1997, les importations de maïs pour la campagne de commercialisation 1997/98 (juillet/juin) sont passées de 31 000 tonnes l’année précédente à près de 175 000 tonnes. Des secours alimentaires sont distribués à la population touchée, et des outils agricoles ainsi que des engrais ont été fournis pour relancer les activités agricoles.
Un temps anormalement sec et des températures élevées provoquées par El Niño frappent toujours le pays, en particulier dans les provinces de la côte Pacifique. Ces conditions risquent de se poursuivre au cours des prochaines semaines et les perspectives concernant les semis de céréales de 1998/99 sont donc incertaines. Les semis de maïs et de riz - principales céréales - devraient être supérieurs au niveau de l’an passé lorsque les récoltes avaient été gravement endommagées par la sécheresse. Le résultat final dépendra en grande partie du retour des pluies. Afin de compenser le déficit de la production, les importations de riz pour 1998 (janvier/décembre) devraient atteindre 100 000 tonnes environ, contre moins de 20 000 tonnes en 1997.
REPUBLIQUE DOMINICAINE (2 avril)
On signale que certaines régions connaissent de fortes pluies tandis que d’autres enregistrent une insuffisance des précipitations; néanmoins, les semis des cultures céréalières de 1998, qui sont en cours, ne semblent pas affectés. Les superficies sous maïs devraient être proches de la moyenne, permettant ainsi une reprise par rapport à la récolte de l’année passée qui avait souffert de la sécheresse. Les semis de paddy irrigué devraient être supérieurs à la moyenne. On prévoit que les importations de maïs pour 1998 (janvier/décembre) seront proches de celles de 1997 et que celles de riz passeront de 40 000 tonnes environ à près de 50 000 tonnes. Cet accroissement reflète les mesures prises par le gouvernement pour éviter l’accumulation de stocks et la spéculation qu’entraînerait une mauvaise récolte de riz, denrée de base capitale pour l’alimentation de la population.