La poursuite des combats dans les provinces septentrionales rendent incertaines les perspectives de la récolte de 1998 (mai/juin). Une mission FAO/PAM se rendra sur place au début du mois de mai pour évaluer la situation des récoltes et des disponiblités alimentaires. La production céréalière totale aurait atteint 3,66 millions de tonnes en 1997, soit 18 pour cent de plus que l'année précédente. Malgré les efforts déployés par les organisations humanitaires, la situation alimentaire reste précaire dans le nord du pays qui a été touché par le tremblement de terre.
Les importations de céréales en 1997/98 devraient s'élever à 710 000 tonnes, comme l'année dernière, y compris une aide alimentaire d'urgence de 170 000 tonnes.
Les perspectives de la récolte de cette année à moissonner en avril/mai sont bonnes, à condition qu’il n’y ait pas d’infestations importantes de ravageurs ou de maladies au cours des prochains mois. S'il ne pleut pas, à mesure que les températures augmentent à l'intérieur du pays, les criquets pèlerins ailés se déplaceront vers l'est à travers les montagnes pour atteindre Hail, Wadis Najran, Dawasir et Oman. S'il pleut à l'intérieur du pays, des pontes sont à prévoir.
En 1997/98 (juillet/juin), les importations d'orge devraient atteindre 5 millions de tonnes. Suite à l'application de politiques de subventions gouvernementales, le pays a atteint l'autosuffisance pour de nombreux produits végétaux et d’élevage, dont le blé, les dattes et le lait frais. Afin de préserver ces résultats, le gouvernement a imposé des droits de douane de 100 pour cent sur les produits d'importation similaires de manière à ce que les produits locaux puissent soutenir la concurrence.
La récolte de blé s’annonce bonne, et l'on s'attend à ce que la production atteigne le record de près de 1,45 million de tonnes enregistré l'an dernier. Les perspectives du riz boro qui sera récolté à partir d'avril se sont améliorées grâce à des averses éparses et à une longue période de temps frais qui a contribué à maintenir l'humidité du sol.
Les stocks de céréales détenus par le gouvernement étaient estimés à la fin-février 1998 à 499 000 tonnes, contre 833 000 tonnes l'année précédente. Selon les prévisions actuelles, le pays importera quelque 926 000 tonnes de blé et 500 000 tonnes de riz.
La récolte du riz de la campagne secondaire a débuté dans de bonnes conditions. La production totale de paddy est estimée pour 1997/98 à 3,44 millions de tonnes, en légère augmentation par rapport à 1996/97, et supérieure de 24 pour cent à la moyenne. Cette hausse est attribuée aux conditions météorologiques favorables et à une augmentation des surfaces cultivées en riz de la campagne secondaire.
En ce qui concerne les cultures secondaires (maïs, manioc, patates douces et légumes), les superficies ont augmenté mais de fortes inondations ont gravement compromis la production de maïs. Des difficultés d'approvisionnement alimentaire sont également signalées dans les districts qui ont été touchés par les inondations et la sécheresse.
La production 1998 de blé d'hiver qui doit être moissonné en avril devrait diminuer à cause de la réduction des emblavures imputable à la sécheresse qui a sévi dans certaines provinces grandes productrices de blé. Les semis du paddy de 1998 ont débuté. La situation générale des disponibilités alimentaires est satisfaisante, car le niveau des stocks est bon, suite à la récolte exceptionnelle de l'année dernière.
Les perspectives des récoltes de blé et d'orge à moissonner en juin semblent favorables. La production céréalière de 1997, orge principalement, devrait atteindre 40 000 tonnes.
En 1997/98 (mai/avril), les importations de blé sont estimées à 95 000 tonnes. Les importations totales d'orge et de maïs devraient atteindre 540 000 tonnes.
COREE, REPUBLIQUE DE (2 avril)
Les perspectives de la récolte d'orge qui est sur le point d'être moissonnée sont bonnes. En 1997, la production de paddy aurait atteint 7,5 millions de tonnes, ce qui est légèrement supérieur à l'année précédente et environ 8 pour cent de plus que la moyenne.
En 1997/98, les importations de blé sont évaluées à 3,5 millions de tonnes, contre 3,9 millions de tonnes en 1996/97.
COREE, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE POPULAIRE DE* (20 avril)
Les conséquences de trois années consécutives de calamités naturelles, auxquelles s'ajoutent de graves problèmes structurels dans l'économie et l'agriculture, ont conduit à une situation critique en matière d'approvisionnements alimentaires dans le pays. La diminution importante de la production et des approvisionnements a durement éprouvé la population et entraîné une détérioration rapide de l’état nutritionnel en général. En dépit des innombrables preuves de carences nutritionnelles dans le pays, il n'existe aucune estimation fiable de l'étendue du problème. Il est urgent d'entreprendre une enquête statistique sur la situation nutritionnelle dans le pays.
Les premières estimations pour la prochaine campagne agricole, qui commence en mai, sont liées en grande partie à la disponibilité en eau d'irrigation dont dépendent les principales opérations. Le niveau de très nombreux réservoirs d'irrigation demeure cependant trop bas en raison de la sécheresse de l'année dernière et des chutes de neige insuffisantes cette année. Les précipitations de juin à septembre seront cruciales, le pays recevant l'essentiel de ses précipitations durant cette période. En outre, comme la productivité et la production continuent d’être gravement entravées par des difficultés économiques d’ordre structurel, les perspectives d’une véritable reprise de la production vivrière en 1998 ne sont pas prometteuses. Une mission FAO/PAM doit se rendre sur place au début du mois de juin pour évaluer les perspectives de récoltes pour 1998 et analyser la situation alimentaire.
L'aide alimentaire en faveur des groupes vulnérables est toujours nécessaire à court terme. Parallèlement, une aide internationale est indispensable pour aider le pays à stabiliser la situation agricole et alimentaire. Dans cette optique, l'aide à la remise en état de l'agriculture et la fourniture d'intrants importés tels que les semences, les engrais et la technologie agricole adéquate sont une priorité essentielle. En réponse à l'Appel conjoint interinstitutions des Nations Unies, qui affecte 23 millions de dollars E.-U. (sur un total de 415,6 millions de dollars E.-U.) à l'agriculture et à la sécurité alimentaire, les contributions annoncées par les donateurs représentent moins de 10 pour cent des besoins.
Les perspectives pour la production de céréales rabi (blé pour l’essentiel) qui doivent être récoltées à partir du mois d'avril demeurent satisfaisantes. En 1997, la production de blé a officiellement atteint le chiffre record de 68,7 millions de tonnes, contre 62,6 millions de tonnes l'année précédente. Ce chiffre représente une augmentation de 14 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années. En 1998, la production de blé devrait légèrement fléchir pour atteindre 67 millions de tonnes, en raison des fortes pluies qui sont tombées pendant la période idéale de semis entre novembre et mi-décembre.
Les estimations de la production totale de paddy pour 1997/98 (y compris les récoltes kharif et rabi) ont été revues à la hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux estimations précédentes, et devraient se chiffrer à 123 millions de tonnes. La plupart des régions ont bénéficié d'une mousson adéquate et ponctuelle pour la dixième année consécutive.
La mission FAO/PAM d'évaluation des récoltes et des disponibilités alimentaires qui s'est rendue sur place en mars a constaté que la production vivrière du pays a été réduite en raison d’une des plus graves sécheresses du siècle, conséquence du phénomène climatique "El Niño”et de la crise financière sans précédent que connaît le pays, ce qui compromet la sécurité alimentaire de l’Indonésie.
La mission évalue la récolte 1998 de paddy à 47,5 millions de tonnes, soit 3,6 pour cent de moins que la production de l'année dernière, déjà fortement en baisse et inférieure de 11 pour cent aux objectifs gouvernementaux. Plus de 90 pour cent de la chute de la production de paddy est due à la diminution des surfaces cultivées provoquée par le retard des pluies. Les agriculteurs étant passés de la culture du paddy à des cultures secondaires (palawija) comme le maïs, le soja, les racines et tubercules et les arachides, la production de ces dernières devrait augmenter et assurer ainsi une marge de sécurité alimentaire. L'ensemble des prévisions de production dépend de l’évolution des phénomènes liés à El Niño d’ici la fin de l'année 1998.
Sur la base des prévisions actuelles de la production et des besoins d'utilisation, la mission évalue à un record de 3,5 millions de tonnes la quantité de riz à importer pour la campagne de commercialisation 1998/99 (avril/mars). Le Gouvernement indonésien prévoit d'importer quelque 1,5 million de tonnes entre avril et septembre 1998, ce qui laisse un déficit non couvert de 2 millions de tonnes. L'aide de la communauté internationale sera nécessaire sous forme de prêts pour l'achat de riz, de dons, d'importations à des conditions de faveur et d'aide alimentaire ciblée. Le pays devra également importer quelque 4 millions de tonnes de blé en 1998/99, ce qui pèsera encore davantage sur ses capacités d'importation qui sont déjà sollicitées à l’excès.
IRAN, REPUBLIQUE ISLAMIQUE D’ (2 avril)
En 1997/98, la production de blé a été estimée à 10 millions de tonnes, chiffre légèrement inférieur à celui de l'année précédente, en retrait de 5 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les pluies et les inondations, qui ont été signalées en janvier, et qui ont dévasté des cultures de blé et d'orge dans le sud-ouest de l'Iran, pourraient faire baisser la production.
Les perspectives de la récolte céréalière de mai/juin 1998 restent incertaines. Les précipitations ont été inférieures à la moyenne et mal réparties, et elles ont fortement perturbé les semailles. La production devrait une fois de plus être limitée cette saison par de graves pénuries de semences de qualité, d'engrais, de pièces de rechange pour les machines agricoles, de produits agro-chimiques, et de vaccins, ainsi que par la multiplication des ravageurs, des adventices et des maladies animales.
Malgré une certaine amélioration de la situation générale des approvisionnements alimentaires, suite à l'application de la Résolution 986 du Conseil de sécurité, la malnutrition constitue toujours un grave problème en Iraq. Même si les rations alimentaires distribuées dans le cadre de la Résolution 986 couvrent une part importante des besoins protéocaloriques totaux, elles ne fournissent qu'une faible quantité d'autres éléments nutritifs tels que les vitamines, lorsqu'elles n'en sont pas totalement dépourvues. Dès lors, le Conseil de sécurité a approuvé une proposition visant à faire passer de 2 à 5,26 milliards de dollars E.-U. (soit une augmentation de 3,26 milliards de dollars E.-U.) le volume de pétrole que l’Iraq est autorisé à vendre sur une période de six mois, afin d'acheter des vivres, des fournitures médicales et sanitaires, et de procéder aux réparations d'urgence des infrastructures.
Les perspectives des récoltes de blé et d'orge à moissonner en avril/mai sont cette année satisfaisantes, grâce à des conditions météorologiques normales. La production de blé en 1997 est estimée à 140 000 tonnes.
En 1997/98 (juillet/juin), les importations céréalières devraient atteindre quelque 2,7 millions de tonnes, soit 6 pour cent de moins que l'année dernière.
Les semis du riz de 1998 ont débuté. Le programme de jachère, qui a déjà mis en réserve près de 30 pour cent des rizières afin de diminuer la production et de réduire les stocks importants du pays, a été fixé cette année à 963 000 hectares, soit une augmentations de 176 000 hectares par rapport à l'année dernière.
La récolte céréalière de 1997, estimée à 13,3 millions de tonnes, a été légèrement inférieure à celle de 1996. En 1997/98, les importations céréalières sont évaluées à 26,8 millions de tonnes (dont 20,1 millions de tonnes de céréales secondaires, 6,1 millions de tonnes de blé et 0,6 million de tonnes de riz), ce qui correspond à peu près au niveau de l'année précédente.
Les perspectives des récoltes de blé et d'orge de 1998 semblent satisfaisantes. La production totale de blé et d'orge a fléchi de 18 pour cent en 1997 (55 000 tonnes) en raison des mauvaises conditions météorologiques.
En 1997/98 (juillet/juin), les importations de blé devraient s'élever à 800 000 tonnes et celles de riz à 90 000 tonnes. Les importations de céréales secondaires devraient atteindre 1,3 million de tonnes.
La production totale de paddy de 1997 est actuellement évaluée à 1,6 millions de tonnes, soit 8 pour cent de plus qu’en 1996 et 18 pour cent de plus que la moyenne des cinq dernières années. Des pénuries locales sont cependant signalées dans certaines provinces en raison du mauvais temps.
Les perspectives de la récolte de céréales d'hiver de 1998 (juin/juillet) continuent à être bonnes. La production totale de blé et d'orge aurait atteint 63 000 tonnes en 1997.
En 1997/98 (juillet/juin), les importations de blé devraient s’établir à 0,5 million de tonnes environ.
La moisson de paddy de la campagne principale de 1998 est en cours. En raison de la réduction des superficies cultivées, la production devrait être légèrement inférieure à celle de 1997 qui avait été estimée à 2,1 millions de tonnes.
Les préparatifs pour les semis de blé, qui débutent en mai, sont en cours. Des pénuries de semences sont signalées pour cette campagne de semis. En 1997, la production totale de céréales a été estimée à 240 000 tonnes, soit environ 33 pour cent de moins que la moyenne des cinq dernières années. La situation précaire des disponibilités alimentaires pourrait par conséquent se détériorer jusqu'à la prochaine récolte en septembre.
L'économie dépend dans une large mesure du secteur de l'élevage, qui représente 88 pour cent de la production agricole brute. Le secteur a été soumis à des réformes radicales dans le cadre de la transition vers une économie de marché. Ces réformes consistent à morceler les grandes entreprises d'Etat et à réduire systématiquement les soutiens financiers et de services. Le secteur continue donc à souffrir de graves carences d'infrastructures telles que puits, services vétérinaires, circuits commerciaux et autres intrants.
La moisson du paddy de la campagne secondaire est en cours. En 1997/98, l'objectif de production de paddy a été fixé à 20 millions de tonnes. En 1997, la production de paddy a officiellement atteint 17 millions de tonnes, résultat comparable à celui de l’année précédente et proche de la moyenne.
En 1997, la production céréalière totale a atteint 6,3 millions de tonnes, soit 600 000 tonnes de moins que l’année précédente, mais 9 pour cent de plus que la moyenne. En 1997, la production de paddy s’est élevée à 3,7 millions de tonnes, soit 13 pour cent de moins que l'année précédente, malgré une augmentation de près de 4 pour cent des superficies mises en culture. A ce niveau, la production reste supérieure de 12 pour cent à la moyenne des cinq dernières années.
Les perspectives concernant les récoltes de blé, dont la moisson est en cours, sont favorables. Cela est dû à une augmentation des emblavures et à des fournitures satisfaisantes d'engrais. Le gouvernement a accordé une aide supplémentaire aux agriculteurs en augmentant le prix de soutien de plus de 30 pour cent. Ainsi, en 1997/98, la production de blé devrait, selon les prévisions officielles, atteindre le chiffre record de 18 millions de tonnes, soit quelque 9 pour cent de plus que l'année dernière.
En 1997, la production de paddy a été de 6,5 millions de tonnes tandis que la production record de l'année précédente se montait à 6,4 millions de tonnes. La production de céréales secondaires est évaluée à 1,8 million de tonnes, soit quelque 3 pour cent de plus que l'année dernière.
Les perspectives des récoltes de paddy et de maïs de la campagne secondaire qui doivent être rentrées en mai-juin sont mauvaises. Selon les premières indications, on enregistrerait une chute de 13 pour cent de la production du paddy de la deuxième campagne cette année, à 4,2 millions de tonnes, et une diminution de 9 pour cent de la production du maïs de saison sèche, à 1,7 million de tonnes. Cela est dû à la réduction des emblavures suite au temps sec associé aux anomalies climatiques d'El Niño. Les principales provinces touchées sont le sud de Cotabato, le Misamis oriental et certaines zones de Zamboanga del Sur dans l’île de Mindanao.
En 1998, les importations de riz et de maïs devraient augmenter en raison des baisses de production liées aux conditions météorologiques, à la croissance de la population et de la consommation. La National Food Authority a commandé 650 000 tonnes de riz à livrer au premier semestre de 1998.
La moisson du paddy de la campagne principale (maha) est en cours et l'on s'attend à une forte augmentation de la production en raison des bonnes conditions de végétation. Les semis du paddy de la campagne secondaire (Yala) devraient débuter tôt car les réservoirs sont pleins.
La situation générale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Les stocks de riz détenus par le gouvernement et les négociants privés sont suffisants grâce à la bonne récolte de 1997.
Les perspectives pour les céréales d’hiver qui seront moissonnées à partir de la mi-mai sont bonnes grâce aux conditions météorologiques normales pendant la période de végétation. En 1997, la production céréalière a atteint 5,1 millions de tonnes, soit 15 pour cent de moins que l'année précédente. La production de blé a chuté à 3,5 millions de tonnes en 1997 en raison du mauvais temps, et surtout du gel, tandis que la production de maïs, estimée à 300 000 tonnes, dépasse de 45 pour cent celle de l'année précédente.
En 1997/98, les importations de farine de blé devraient se chiffrer à quelque 400 000 tonnes, tandis que les importations de maïs sont estimées à 340 000 tonnes.
La production de riz de la campagne secondaire devrait augmenter cette année car les agriculteurs, anticipant une hausse des prix et malgré la menace de pénuries d’eau, ont cultivé des surfaces plus étendues.
La production totale de riz en 1997, estimée à 21,3 millions de tonnes (volume supérieur à la moyenne) devrait permettre de disposer d’excédents exportables plus abondants. Selon les prévisions, les exportations de riz en 1998 s’élèveront à 5,6 millions de tonnes, contre 5,3 millions de tonnes en 1997.
Compte tenu des conditions météorologiques normales, les perspectives pour la récolte de blé d’hiver de 1998 sont favorables jusqu’à présent. La production de blé de 1997 est estimée à 18,7 millions de tonnes contre 18,5 millions de tonnes en 1996.
Les importations de blé en 1997/98 devraient se situer aux alentours de 1,5 million de tonnes et celles de maïs, à 600 000 tonnes.
De récents rapports indiquent que la sécheresse liée aux perturbations météorologiques du phénomène El Niño risque d’avoir des conséquences sur la récolte du riz de printemps/été, qui est en cours. On signale également qu’une grave pénurie d’eau menace le repiquage du riz d’été/automne. Afin d’assurer la sécurité alimentaire, le gouvernement a temporairement arrêté les exportations du riz qui vient d’être récolté.
La production totale de paddy en 1997 est estimée à 27,5 millions de tonnes, soit une légère hausse par rapport à l’année précédente et 9 pour cent environ de plus que la moyenne des cinq dernières années. Les exportations de riz, l’une des sources principales de recettes du pays, ont atteint 3,6 millions de tonnes en 1997; le Viet Nam est ainsi devenu le deuxième exportateur mondial de riz. L’objectif d’exportation pour 1998 est de 4 millions de tonnes.
La préparation des terres en vue des semis de la récolte principale de sorgho est en cours. Selon les estimations, la production de sorgho en 1997 aurait atteint 473 000 tonnes environ, soit près de 29 pour cent de plus que l’année précédente.
On prévoit qu’en raison de reproductions ininterrompues, le nombre de criquets augmentera considérablement le long des plaines côtières de la mer Rouge. Ils devraient également être présents en bordure des plaines côtières d’Aden, et dans une moindre mesure, à l’est de la ville, zones où les sauteriaux se multiplient à plus petite échelle. Quelques groupes d’ailés ou de petits essaims en provenance du nord de la Somalie viendront peut-être s’y ajouter. Les importations céréalières de 1997 – blé essentiellement – sont estimées à 2,6 millions de tonnes environ.