FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 06/98 - GUATEMALA (10 juin)

GUATEMALA (10 juin)

Des températures exceptionnellement élevées et une sécheresse inhabituelle liées au phénomène El Niño continuent de sévir dans la plus grande partie du pays, et favorisent la propagation des incendies de forêts, provoqués en partie par les petits agriculteurs à l’occasion des travaux de défrichage. L’éruption volcanique qui a eu lieu près de la capitale a encore aggravé la situation: elle a entraîné une pollution de l’air qui a provoqué, entre autres, des troubles respiratoires. L’état d’urgence a été déclaré dans plusieurs villes, y compris, dans la capitale, et des mesures sanitaires ont été prises à titre préventif pour protéger la population. Récemment, de petites pluies ont permis d’éteindre certains incendies qui se propageaient de manière préoccupante, notamment au nord du pays. Les dégâts sont importants: environ 65 000 hectares de forêts ont été détruits, et 155 000 hectares ont été endommagés. Les semis des céréales de la campagne principale de 1998/99 ont été différés en raison du début tardif de la saison des pluies, mais les agriculteurs espèrent que les pluies récentes annoncent l’arrivée de précipitations normales. Selon les prévisions, les superficies ensemencées en maïs - céréale principale - devraient augmenter par rapport à celles de l’année précédente, qui avaient souffert de la sécheresse. On signale que d’importantes cultures de rapport, comme celles de la canne à sucre et du café, ont souffert de la sécheresse prolongée. Les populations rurales touchées continuent à recevoir une aide alimentaire qui devrait être assurée jusqu’aux premières récoltes de l’année.


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