FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 04/99
Les pluies abondantes enregistrées entre novembre et mi-février ont été suivies par une période sèche prolongée, notamment dans les provinces du nord et de l’est, affectant le remplissage du grain du maïs. Par conséquent, les prévisions officielles de production de maïs seront de 6,5 millions de tonnes, soit légèrement inférieures à la production déjà réduite de l’an dernier, et en-deçà de la moyenne. Cependant, les averses de la mi-mars devraient atténuer quelque peu le stress hydrique, et les résultats globaux de la campagne dépendront des conditions qui prévaudront durant les quelques semaines qui nous séparent de la récolte.
Les estimations officielles pour la récolte de blé d’hiver 1998/99 sont actuellement de 1,5 million de tonnes, volume inférieur à la moyenne et en baisse de 36 pour cent par rapport à 1997/98. Cette situation est attribuée à la faiblesse des cours internationaux et nationaux.
En 1999, la production alimentaire devrait accuser une réduction très marquée, et le pays aura besoin d'une aide alimentaire massive au cours des mois à venir. En effet, malgré des précipitations suffisantes dans la plupart des régions depuis le mois d'octobre, les surfaces ensemencées auraient considérablement décliné cette année en raison de la reprise des troubles intérieurs au mois de décembre. De nombreux agriculteurs ont abandonné leur terre pour aller grossir le nombre sans cesse croissant des personnes déplacées et des réfugiés. Dans ces conditions, on s'attend à ce que la récolte de 1999 soit très nettement inférieure à celle des années précédentes, ce qui contribuera à aggraver encore une situation précaire en matière d'approvisionnement alimentaire.
Le pays devra donc compter sur une aide alimentaire importante pour la satisfaction de ses besoins alimentaires durant la campagne de commercialisation 1999/2000. Dans de nombreuses régions, le prix des denrées alimentaires a considérablement augmenté, réduisant l'accès à la nourriture pour la majorité de la population. De plus, les difficultés de distribution des secours ont exacerbé la situation, aggravant la malnutrition, notamment parmi les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Il faut donc, dans l'immédiat, aider le nombre en augmentation constante des personnes déplacées, aujourd'hui estimé à plus de 600 000 et en grande partie concentrées dans les provinces de Huambo, Bie, Malanje, Huila et Uige. Fin mars, les engagements d'aide alimentaire totalisaient environ 141 700 tonnes, dont 139 000 tonnes ont déjà été livrées. Une mission FAO/PAM d'évaluation des récoltes et des disponibilités alimentaires doit se rendre dans le pays au mois de mai.
Les perspectives sont généralement favorables pour la récolte céréalière de 1999 en cours dans certaines régions. Les images recueillies par satellite indiquent que les précipitations ont été normales ou supérieures à la normale dans plusieurs régions durant la période décembre/janvier, précédant une période sèche prolongée en février et début mars. Les pluies enregistrées au cours des deux dernières décades de mars ont quelque peu redressé la situation. Les surfaces ensemencées étant, selon les observations, sensiblement supérieures à celles de 1997/98, on prévoit cette année une reprise de la production après la récolte de l'an dernier, inférieure à la moyenne.
La situation des approvisionnements alimentaires au niveau national est dans l'ensemble satisfaisante. L'augmentation prévue de la production devrait réduire les besoins en importations. Comme pour les années précédentes, les disponibilités intérieures en céréales ainsi que les importations prévues devraient couvrir de façon satisfaisante les besoins du pays pour la nouvelle campagne commerciale 1999/2000.
Les perspectives sont généralement favorables pour les récoltes de la campagne 19798/99. Selon les premières indications, les surfaces ensemencées ont été supérieures à celles de l'an dernier grâce à des premières pluies suffisamment abondantes mais aussi grâce aux subventions accordées par le gouvernement aux agriculteurs, notamment pour l'achat de semences et d'engrais. Les précipitations cumulatives enregistrées entre octobre et janvier étaient normales ou supérieures à la normale pour la plupart des régions; cependant, la plus grande partie du pays a dû subir, tout au long de février et début mars, une période sèche qui a induit un grave manque d'humidité et risque d'affecter la productivité dans certaines régions.
La situation des approvisionnements alimentaires au niveau national devrait devenir plus tendue vers la fin de la campagne de commercialisation, car il semble que les volumes importés commercialement soient inférieurs aux prévisions. Le programme gouvernemental de secours aux victimes de la sécheresse devrait venir en aide, entre février et juin/juillet 1999, à quelque 400 000 personnes vulnérables.
La récolte est en cours pour le paddy et pour d’autres cultures de la campagne de 1999, avec des perspectives généralement bonnes pour la plupart d’entre elles, grâce aux précipitations qui ont été favorables dans la plupart des régions. En décembre et en janvier, de nombreuses zones de cultures ont bénéficié de précipitations atteignant ou dépassant la normale, et notamment le sud-ouest, généralement sec, où les conditions continuent d’être assez bonnes, en dépit d’une période sèche en février qui risque d’affecter les rendements. Par ailleurs, l’incidence négative des cyclones est restée relativement limitée cette année. Bien que les criquets continuent de menacer les récoltes dans plusieurs régions, leur incidence est également demeurée limitée jusqu’ici et le gouvernement continue, avec l’aide de donateurs, de lutter contre leur prolifération.
Compte tenu d’une récolte relativement bonne en perspective, la situation des approvisionnements alimentaires devrait s’améliorer durant la campagne de commercialisation 1999/2000. Dans le sud, très exposé à la sécheresse, il faudra continuer de prévoir des secours aux catégories vulnérables du fait de leurs moyens limités de subsistance.
Les perspectives de production sont généralement favorables pour la campagne 1998/99. Les images recueillies par satellite indiquent que les pluies ont été abondantes et largement réparties, couvrant la plus grande partie du pays. La plupart des secteurs de la région sud avaient, fin janvier, reçu des précipitations supérieures à la normale ayant entraîné quelques inondations dans les régions du nord. En dépit d’un démarrage tardif, les précipitations largement réparties enregistrées entre janvier et mars ont été bénéfiques pour les cultures. D’après les premières indications, la récolte de maïs pourrait être meilleure que celle de la campagne précédente, déjà supérieure à la moyenne. La situation des approvisionnements alimentaires continue d’être généralement satisfaisante, par suite de la bonne production de l’an dernier.
Selon les premières indications, la récolte céréalière devrait être cette année encore supérieure à la moyenne, grâce à des précipitations favorables et à une augmentation de la surface ensemencée. Suite à un démarrage tardif de la saison dans les provinces du nord et du nord-est (Cabo Delgado, Nampula et Niassa), les précipitations de février et mars ont été normales ou supérieures à la normale. Cependant, dans les régions centrales, les inondations provoquées par les pluies torrentielles de fin février ont affecté plusieurs districts de la province d’Inhambane, avec des pertes de vie, de récoltes et de biens. Dans ces régions, souvent arides, on estime à 40 000 hectares la surface de terres arables inondées; plus de 70 000 personnes ont été touchées et le réseau routier a été gravement endommagé. Le gouvernement a lancé un appel pour une aide internationale d’un montant de 12,4 millions de dollars E.-U. pour la livraison de nourriture, de semences et d’outils ainsi que la réparation des infrastructures endommagées.
Au niveau national, la situation des approvisionnements alimentaires pour la campagne de commercialisation 1998/99 demeure généralement satisfaisante. L’augmentation régulière de la production alimentaire au cours des dernières années permet au pays d’être aujourd’hui autonome pour ce qui est du maïs et de disposer d’excédents exportables vers les pays déficitaires de la sous-région. Les besoins en riz et en blé d’importation sont estimés à 67 000 tonnes et 145 000 tonnes respectivement; ils seront satisfaits par le secteur privé.
Les précipitations ont été irrégulières pendant une bonne partie du cycle végétatif, demeurant inférieures à la normale jusqu’au mois de janvier. Les précipitations abondantes de fin janvier et début février dans les régions au nord ont été suivies de périodes sèches prolongées et de températures élevées dans plusieurs secteurs. En conséquence, le résultat de la campagne demeure incertain.
La situation des approvisionnements alimentaires au niveau national devrait, selon les prévisions, être tendue pour la campagne de commercialisation 1999/2000 (mai/avril), après plusieurs années consécutives de production réduite par la sécheresse. Les besoins d’importation de céréales continueront de dépasser 150 000 tonnes pour la campagne de commercialisation, dont une bonne partie devrait être procurée par les canaux commerciaux.
Les précipitations enregistrées durant la campagne 1998/99 ont été généralement favorables, avec un démarrage précoce et des niveaux cumulatifs normaux ou supérieurs à la normale dans la plupart des régions. En dépit de périodes sèches localisées risquant d’affecter les rendements dans certaines régions, on prévoit une bonne récolte.
La situation des approvisionnements alimentaires pour la campagne commerciale 1999/2000 devrait rester satisfaisante. Les céréales disponibles sur le marché intérieur ainsi que les importations commerciales prévues devraient satisfaire la demande intérieure.
La plupart des régions du pays ont bénéficié de précipitations favorables et bien distribuées pendant la plus grosse partie de la campagne. On prévoit de bons rendements dans les régions où les intrants ont été livrés et achetés en temps utile. En dépit de ces perspectives généralement favorables, on a enregistré des rendements médiocres, voire mauvais, en raison des pluies insuffisantes, dans les régions éloignées telles que les districts de Chama et d’Isoka des provinces de l’est et du nord. Dans d’autres secteurs, les récoltes ont été mauvaises du fait de l’absence ou de la cherté excessive des intrants. Par ailleurs, des inondations soudaines provoquées par des pluies torrentielles ont détruit des récoltes ainsi que des infrastructures dans différentes régions, notamment dans les provinces du nord-ouest, du centre, de l’ouest et de l’est.
La situation des approvisionnements alimentaires devrait rester tendue dans les régions affectées par les inondations et les mauvaises récoltes. Dans certains secteurs, les récoltes de cultures vivrières auraient été rentrées avant d’avoir atteint leur pleine maturité. Il conviendra de suivre de très près la situation dans ces régions, étant donné les conséquences graves pour la sécurité alimentaire des ménages au cours de la prochaine saison de commercialisation.
Les perspectives sont généralement favorables pour les cultures de la campagne 1998/99, qui ont bénéficié, dans la plupart des régions, de pluies abondantes et largement réparties depuis le mois d’octobre. Cependant, la poursuite de précipitations excessives, notamment dans le secteur d’agriculture communautaire, qui représente près de 70 pour cent de la production de maïs, ont entraîné des inondations ainsi que l’engorgement des sols et le lessivage des nutriments essentiels dans de nombreuses régions. On craint, de ce fait, que les cultures situées dans les terres basses ne voient leur rendement altéré par l'engorgement des sols et le lessivage des engrais. Dans les provinces du sud, généralement sèches, qui ont bénéficié de premières pluies abondantes au mois d’octobre, on prévoit une récolte de maïs supérieure à la moyenne. En outre, le bétail de ces régions se porte très bien.
Compte tenu des prévisions de bonnes récoltes céréalières, la situation des approvisionnements alimentaires au niveau national devrait s’améliorer durant la campagne de commercialisation 1999/2000 (avril/mars). Bien que l’on ait fait état d’augmentations des cours des céréales durant la période janvier-mars, par suite de problèmes de distribution, les stocks disponibles devraient couvrir les besoins en consommation jusqu’au début de la nouvelle récolte, au mois d’avril.