Annexe H

Rapport des Groupes de Travail - Éléments A – E1

Élément A

Améliorer la compréhension du Code et en étendre l'adoption
dans la région méditerranéenne

L'ordre d'importance, aux niveaux national et régional, des éléments énumérés ci-après est indiqué aux tableaux 1 et 2 respectivement. Les activités recommandées étaient les suivantes:

A1. Préparer une version abrégée du Code et du matériel de formation tel que manuels, guides et brochures, etc. dans les langues nationales

Certains de ces éléments pourraient être préparés au niveau régional, puis adaptés aux caractéristiques nationales.

A2. Organiser une formation spécialisée et la prestation de conseils à tous les niveaux

La formation ne sera pas seulement technique, mais inclura des sujets plus vastes tels que la protection et la gestion de l'environnement, le développement social, les questions législatives, la promotion et le contrôle des marchés.

A3. Établissement des groupes "d'Ambassadeurs du Code", groupes de base chargés de la sensibilisation dans le pays

Ces "Ambassadeurs" seront de préférence constitués par les groupes présents à la Consultation.

A4. Organiser des ateliers et tables rondes

Ceux-ci peuvent être organisés en fonction de normes et stratégies régionales communes, aux niveaux ministériel et spécialisé.

A5. Promouvoir des programmes destinés à encourager la participation des associations et organisations de producteurs

Les associations pourraient être mises à contribution pour faciliter la circulation des idées et des nouvelles technologies, la formation et le suivi de l'impact du code.

A6. Organiser des débats autour des questions posées par l'adaptation et l'adoption du Code ainsi qu'au suivi des effets à court et moyen termes

La création de comités ad hoc et de commissions interdisciplinaires, temporaires ou permanents, pourrait être prévue tant au plan national qu'au niveau bilatéral, multilatéral ou régional.

A7. Utiliser les systèmes d'information électronique et les réseaux tels que AQUAFLOW, Pages WEB EC, SIPAM pour diffuser l'information

Ces réseaux et autres matériels et médias similaires aideront à diffuser le Code.

A8. Les organisations internationales et/ou régionales comme la FAO et la CGPM ainsi que les organisations nationales devront rechercher des sources de financement pour diffuser et mettre en application le Code.

Tableau 1

Classement des activités de l'Élément A par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

A1

A2

A3

A4

A5

A6

A7

A8

Chypre

1

2

3

6

4

7

8

5

Tunisie

3

8

4

7

5

6

1

2

Espagne

2

4

8

1

3

5

7

6

Egypte

2

1

7

8

3

6

5

4

Syrie

2

1

7

8

3

6

5

4

Bulgarie

3

4

1

5

6

7

8

2

Libye

4

1

8

2

3

5

7

6

Croatie

1

4

7

5

2

6

8

3

Turquie

3

4

2

5

7

8

6

1

Malte

8

1

6

5

3

4

7

2

Grèce

1

2

5

8

3

6

4

7

Liban

1

4

5

2

7

6

8

3

Israël

7

6

1

3

5

2

4

8

Roumanie

3

4

1

8

6

3

4

5

TOTAL

41

46

65

73

60

77

82

58

Classement

1

2

5

6

4

7

8

3

A1. Préparer une version abrégée du Code et du matériel de formation dans les langues locales

A2. Organiser une formation spécialisée et la prestation de conseils à tous les niveaux

A3. Etablissement des groupes "d'Ambassadeurs du Code"

A4. Organiser des ateliers et tables rondes

A5. Promouvoir des programmes destinés à encourager la participation des associations et des organisations de producteurs

A6. Organiser des débats sur les questions posées par l'adaptation et l'adoption du Code ainsi qu'au suivi des effets à court et moyen termes

A7. Utiliser les systèmes d'information électronique et les réseaux

A8. Les organisations internationales et/ou régionales devront rechercher des sources de financement

Tableau 2

Classement des activités de l'Élément A par ordre de priorité au niveau régional

Pays

Activités

A1

A2

A3

A4

A5

A6

A7

A8

Chypre

7

3

8

5

4

6

1

2

Tunisie

3

4

8

5

6

7

1

2

Espagne

5

6

3

4

7

8

2

1

Egypte

1

6

7

5

2

3

4

8

Syrie

1

6

2

5

8

3

4

7

Bulgarie

1

2

8

3

4

5

6

7

Libye

6

1

8

3

4

2

5

7

Croatie

1

4

3

5

6

7

8

2

Turquie

2

5

3

6

8

4

7

1

Malte

4

5

1

7

8

6

2

3

Grèce

8

4

5

1

3

2

6

7

Liban

6

3

2

8

7

5

4

1

Israël

7

6

1

3

5

2

4

8

Roumanie

1

2

8

3

4

5

6

7

TOTAL

53

57

67

63

76

65

59

63

Classement

1

2

7

4

8

6

3

4

A1. Préparer une version abrégée du Code et du matériel de formation dans les langues locales

A2. Organiser une formation spécialisée et la prestation de conseils à tous les niveaux

A3. Etablissement des groupes "d'Ambassadeurs du Code"

A4. Organiser des ateliers et tables rondes

A5. Promouvoir des programmes destinés à encourager la participation des associations et des organisations de producteurs

A6. Organiser des débats sur les questions posées par l'adaptation et l'adoption du Code ainsi qu'au suivi des effets à court et moyen termes

A7. Utiliser les systèmes d'information électronique et les réseaux

A8. Les organisations internationales et/ou régionales devront rechercher des sources de financement

Élément B

Améliorer les processus de planification du développement de
l'aquaculture et de l'utilisation des ressources

L'ordre d'importance, aux niveaux national et régional, des éléments énumérés ci-après est indiqué aux tableaux 3 et 4 respectivement. Les activités recommandées étaient les suivantes:

B1. Promouvoir l'adoption progressive d'attitudes plus responsables en matière de gestion des ressources

Ce premier point pourrait inclure des activités nationales et régionales, relevant de l’élément A, orientées vers l'adoption d'une approche intégrée du processus de planification de l'utilisation des ressources. Les administrateurs, chercheurs, producteurs, fournisseurs et consommateurs doivent être sensibilisés à la nécessité de techniques aquacoles durables et responsables.

B2. Démontrer les avantages socio-économiques et environnementaux à tirer du développement aquacole responsable

Les avantages socio-économiques et environnementaux que pourrait apporter le développement de l'aquaculture doivent être démontrés de manière objective (lorsque l'aquaculture donne un taux de rentabilité compétitif, au sens large du terme, pour l'utilisation des ressources). Il faudrait pour cela mieux intégrer la planification des divers secteurs, en envisageant d'y inclure les possibilités offertes par le développement de l'aquaculture.

B3. Accroître la participation de tous les secteurs concernés à la préparation des plans de développement de l'aquaculture et à la formulation d'instruments économiques et juridiques qui seront intégrés dans les plans d'aménagement nationaux

Les représentants de toutes les autorités gouvernementales et non gouvernementales concernées en matière d'utilisation des ressources devraient participer (et contribuer) à la formulation du plan de développement de l'aquaculture. Il faudrait renforcer les mécanismes participatifs en encourageant la création de comités consultatifs (à propos de gestion de l'eau, des terres et des côtes).

B4. Encourager les gouvernements à élaborer une législation qui précise les droits et responsabilités des producteurs aquacoles

B5. Des normes de production devraient être définies sur la base de données pertinentes recueillies au niveau régional et utilisées dans le processus de planification et de production

B6. L'élaboration des codes de pratique en liaison avec la législation, devrait être entreprise avec l'aide des associations/organisations de producteurs

Tableau 3

Classement des activités de l'Élément B par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

B1

B2

B3

B4

B5

B6

Chypre

6

3

2

5

1

4

Tunisie

3

1

4

5

2

6

Espagne

4

2

5

3

1

6

Egypte

4

5

2

3

1

6

Syrie

4

5

2

3

1

6

Bulgarie

4

5

6

1

3

2

Libye

4

2

1

5

3

6

Croatie

5

2

3

4

1

6

Turquie

6

5

2

3

1

4

Malte

4

3

1

2

5

6

Grèce

2

1

5

3

4

6

Liban

4

1

2

3

5

6

Israël

6

2

1

4

3

5

Roumanie

4

5

6

1

3

2

TOTAL

60

42

41

45

31

69

Classement

5

3

2

4

1

6

B1. Promouvoir l'adoption progressive d'attitudes plus responsables en matière de gestion des ressources

B2. Démontrer les avantages socio-économiques et environnementaux du développement aquacole responsable

B3. Accroître la participation de tous les secteurs concernés à la préparation des plans et d'instruments économiques et juridiques

B4. Encourager les gouvernements à élaborer une législation qui précise les droits et responsabilités des producteurs

B5. Des normes de production devraient être définies sur la base de données pertinentes recueillies a niveau régionale

B6. L'élaboration des codes de pratique en liaison avec la législation avec l’aide des associations/organisations de producteurs

Tableau 4

Classement des activités de l'Élément B par ordre de priorité au niveau régional

Pays

Activités

B1

B2

B3

B4

B5

B6

Chypre

3

2

5

6

1

4

Tunisie

2

4

5

6

1

3

Espagne

4

5

6

2

3

1

Egypte

3

4

6

2

1

5

Syrie

3

4

6

2

1

5

Bulgarie

5

4

6

1

3

2

Libye

2

3

6

1

5

4

Croatie

4

2

3

6

1

5

Turquie

4

2

3

6

1

5

Malte

3

4

5

6

1

2

Grèce

5

4

3

6

2

1

Liban

2

6

4

5

1

3

Israël

6

2

1

4

3

5

Roumanie

4

5

6

2

1

5

TOTAL

50

51

69

59

25

50

Classement

2

4

6

5

1

2

B1. Promouvoir l'adoption progressive d'attitudes plus responsables en matière de gestion des ressources

B2. Démontrer les avantages socio-économiques et environnementaux du développement aquacole responsable

B3. Accroître la participation de tous les secteurs concernés à la préparation des plans et d'instruments économiques et juridiques

B4. Encourager les gouvernements à élaborer une législation qui précise les droits et responsabilités des producteurs

B5. Des normes de production devraient être définies sur la base de données pertinentes recueillies a niveau régionale

B6. L'élaboration des codes de pratique en liaison avec la législation avec l’aide des associations/organisations de producteurs

Élément C

Concilier davantage le Développement de l’aquaculture et la
protection de l’environnement

L'ordre d'importance, aux niveaux national et régional, des éléments énumérés ci-après est indiqué au tableau 5. Les activités recommandées étaient les suivantes:

C1. Élaborer des guides méthodologiques pour une production responsable

Elles doivent être spécifiques à chaque système de production et à chaque environnement. Ces guides seront applicables aux études de faisabilité et l'adaptation de nouvelles techniques aux différents sites possibles (élevage en cages en mer ouverte, gestion extensive des lagunes, etc.).

C2. Harmoniser les études d’impact de l’aquaculture sur l’environnemental

Les études d’impact devront être normalisées/définis et harmonisées entre les pays de la région par système de production et par typologie de site. Dans la mesure du possible, ces évaluations devront être simplifiées et leur coût devra être réduit mais sans perdre leur validité, pour permettre aux aquaculteurs, à tous les niveaux, de les mener à bien. Il est vivement recommandé de recueillir et d’échanger des informations sur les opérations d'élevage et leur impact sur l'environnement dans toute la région.

C3. Améliorer des systèmes de production existants

Cette activité concerne l’améliorations des performances génétiques des espèces élevées, de la prévention des maladies et leur contrôle, la qualité des aliments et leur utilisation (voir détails aux deuxième, troisième et cinquième points à la page 11 des Éléments d'un Plan d'action préparés par le Secrétariat). Plus spécifiquement, il est recommandé de prêter attention aux éléments suivants:

  1. contrôle des transferts de poissons vivants.

  2. mise au point de vaccins efficaces (et la promotion de campagnes de vaccination).

  3. élaboration de stratégies nouvelles pour l'amélioration de la santé des animaux d'élevage

  4. développement des services de promotion pour aider à établir les diagnostics et diffuser les informations auprès des aquaculteurs (suivant la recommandation de l'OIE).

C4. Evaluer les risques posés par l’introduction d'espèces non indigènes

Au-delà des risques posés par l’introduction d’espèces non indigènes, il est recommandé d'effectuer une étude d’impact des introductions déjà réalisées dans l’ensemble de la Méditerranée. Les réglementations internationales élaborées par le CIEM, le CEPCI, l’OIE ou le CITES pou l’introduction d’espèces aquacoles nouvelles doivent être suivis. Enfin, les échanges d'informations entre les pays sur ce sujet sont vivement encouragés.

C5. Promouvoir l’éducation et la formation de toutes les personnes concernées par la production aquacole

Cette activité recommandée dans (le 1er paragraphe, page 12 du document «Éléments d’un Plan d’action» concerne l’ensemble du personnel du secteur aquacole. Il a été également souligné l’importance d’une assistance financière aux aquaculteurs à tous les niveaux de production pour leur éducation et leur formation dans ces domaines.

C6. Accroître le dialogue et améliorer la diffusion des informations

La diffusion des informations auprès des autorités, du secteur public et des ONG est un point essentiel à prendre en compte. Elle doit s’organiser autour de cycles de conférences et du renforcement des réseaux existants afin de promouvoir l’image d’une aquaculture responsable, respectant l’environnement.

C7. Développer la coopération régionale en Méditerranée pour protéger l'environnement (en particulier les écosystèmes transfrontières).

La mise en commun des expériences et la promotion d’une collaboration étroite entre les pays doivent concourir à une meilleur gestion des écosystèmes partagés (gestion commune des lacs, de certains écosystèmes lagunaires côtiers.....)

C8. Promouvoir et financer la recherche concernant tous les aspects de l'interaction entre l'aquaculture et l'environnement.

Il a été souligné l’importance de maintenir et de développer une recherche approfondie dans le domaine des interactions entre l’aquaculture et l’environnement afin de déboucher sur l’évaluation de la capacité réelle d’un site à supporter un développement aquacole.

Les priorités nationales relatives à ces 8 activités sont indiquées dans le tableau 5. Elles ont été classées en 4 groupes :

Les pays participants à cette consultation s’accordent pour considérer que ces huit activités ne s’excluent pas mutuellement et qu’elles son toutes importantes pour le développement et la durabilité de l’activité aquacole en Méditerranée. Les niveaux de priorités sont cependant différents d’un pays à l’autre en fonction du niveau de développement de l’activité et des modes d’exploitation (élevage extensif en Egypte pas exemple, pisciculture marine intensive en France Grèce... )

Au niveau régional, quatre activités aux priorités similaires ont été identifiées :

Activité C2 - Développement et harmonisation de protocoles pour l'évaluation de l'impact environnementale de l’aquaculture.

Activité C4 - Évaluer les risques induits par les transferts d'organismes aquatiques entre les pays à l'intérieur et à l'extérieur de la région (exotiques, échanges, etc.).

Activité C7 - Développer la coopération régionale en Méditerranée dans le domaine de l’étude des écosystèmes, en particulier dans les zones littorales transfrontalières.

Activité C3 - Améliorer la prévention des maladies et leur contrôle dans la région.

De même, un appel a été lancé pour accroître les échanges d’information en renforçant et améliorant le réseau EAM du CGPM concernant le développement de l’aquaculture et la protection de l’environnement dans la région.

Enfin le groupe a insisté sus la recherche de financements pour parvenir à réaliser ou renforcer les activités régionales identifiées ci-dessus. Les organisations internationales et les réseaux existants seront contactés pour un financement (UE, FAO, MEDA).

Il est proposé que la CGPM ou une organisation similaire coordonne cette initiative afin de faciliter la mise en place des actions identifiées.

Tableau 5

Classement des activités de l'Élément C par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

C1

C2

C3

C4

C5

C6

C7

C8

Israël

1

3

2

4

8

5

6

7

France

4

1

3

2

6

5

6

3

Malte

3

1

2

5

2

4

4

2

Grèce

5

1

2

8

3

4

7

6

Turquie

2

1

1

3

5

5

5

4

Albanie

2

1

7

5

4

8

3

6

Tunisie

2

1

4

6

5

7

8

3

Algérie

2

1

6

4

2

7

5

3

Maroc

2

1

3

4

5

5

5

5

Syrie

2

5

8

3

1

7

6

4

Bulgarie

4

1

3

7

2

6

5

6

Chypre

5

1

3

2

4

7

6

8

Liban

4

2

3

8

1

7

5

6

Egypte

3

5

8

2

4

6

7

1

Italie

1

2

3

4

5

8

7

6

Roumanie

5

1

3

7

2

6

7

4

TOTAL

48

28

61

76

59

97

93

74

Classement

2

1

4

6

3

8

7

5

C1. Elaborer des guides méthodologiques pour une production aquacole responsable

C2. Evaluer l'impact environnemental de l’aquaculture

C3. Améliorer les systèmes de production existants

C4. Évaluer les risques posés par l’introduction d'espèces non-indigènes

C5. Promouvoir l’éducation et la formation de toutes les personnes concernées par l'aquaculture

C6. Accroître le dialogue avec les autorités, le secteur de la production publique, les ONG et améliorer la diffusion des informations

C7. Développer la coopération régionale en Méditerranée pour protéger l’environnement (systèemes transfrontaliers)

C8. Promouvoir et financer la recherche concernant l’interaction entre l’aquaculture et l’environnement

Élément D

Utiliser le Code comme moyen d’augmenter le
poids économique de l’aquaculture

Objectif D1

Atteindre une meilleure compréhension des critères et des techniques favorisant une aquaculture durable. Optimiser le processus de production de manière à améliorer l'efficacité économique de l'utilisation des ressources naturelles. Intégrer l'agriculture dans les activités aquacole ou de pêche traditionnelles

Le classement des priorités nationales figure au tableau 6. Les activités recommandées étaient les suivantes:

D1a. Identification et élaboration de critères permettant la mise au point d'indicateurs de la durabilité des systèmes de production (y compris leur impact économique et social). Cela pourrait accélérer le processus aboutissant à des normes régionales (collaboration régionale entre pays) pour les divers systèmes de production.

D1b. Promotion des efforts de recherche, afin d'optimiser les systèmes existants de production et/ou de tester de nouvelles espèces (espèces qui ne sont pas élevées à l'échelle commerciale dans le pays en question) ainsi que des systèmes qui pourraient être intégrés dans de nouveaux créneaux (marché ou sites).

D1c. Action visant à communiquer le plus largement possible les résultats, afin de renforcer l'impact et la compréhension du Code.

D1d. Encouragement du transfert et de la communication de technologies appropriées et d'expériences au niveau régional.

Objectif D2

Promouvoir et renforcer le rôle des associations d'aquaculteurs en tant que mécanismes permettant d'assurer l'application du Code

Les activités des associations pourraient comporter notamment la diffusion de concepts liés au Code et la fourniture de services (facilités de crédit, en particulier pour les petits aquaculteurs). Les associations pourraient fournir une masse critique pour l'examen de l'adéquation des normes et le suivi de leur application.

Le classement des priorités nationales figure au tableau 7. Les activités recommandées étaient les suivantes:

D2a. Promotion de l'établissement d'associations nationales pour l'aquaculture, afin d'assurer une représentation professionnelle adéquate du secteur.

D2b. Coordination au niveau régional pour faciliter l'harmonisation.

D2c. Utilisation des associations pour favoriser l'intégration des communautés d'artisans-pêcheurs dans le secteur aquacole, veiller à une utilisation optimale des ressources durables et en maximiser les retombées socio-économiques.

D2d. Encouragement du développement de l'aquaculture à l'appui des communautés locales, par des mesures appropriées (promotion, aspects juridiques).

D2e. Promotion du développement de la formation et d'autres mesures d'appui requises par les associations et leur personnel.

Les associations de petits producteurs pourraient également jouer un rôle important dans la maîtrise des prix à la production par la négociation collective. Cela renforcerait la position souvent faible des petits producteurs. Il est reconnu, dans la Synthèse, que les communautés locales ne sont que très peu associées au processus législatif.

Objectif D3

Instaurer des mesures administratives et financières pour la promotion d'une production aquacole durable

Le classement des priorités nationales figure au tableau 8. Les activités recommandées étaient les suivantes:

D3a. Évaluation, à l'aide d'indicateurs de durabilité, les diverses formes de production, afin de faciliter les décisions relatives aux systèmes à privilégier ou à éviter. Les résultats doivent être pris en compte dans la réglementation appropriée, débouchant sur l'introduction d'incitations et d'éléments dissuasifs spécifiques. Le choix devrait découler de l'analyse des systèmes et des décisions concernant les activités qui devraient être appuyées par l'administration.

D3b. Ouverture de lignes de crédit spécifiques favorisant le développement et l'application de méthodes responsables d'aquaculture.

D3c. Encouragement prodigué aux sociétés d'assurance pour qu'elles intègrent le concept d'aquaculture responsable dans leurs polices d'assurance, en prévoyant des conditions favorables.

Objectif D4

Améliorer l'image de l'aquaculture auprès du public, afin que ses produits soient reconnus dans les secteurs privé et public

Le classement des priorités nationales figure au tableau 9. Les activités recommandées étaient les suivantes:

D4a. Accroissement de la transparence dans la gestion du secteur, de la part des pouvoirs publics et des associations du secteur privé.

D4b. Renforcement du dialogue entre les représentants du secteur, notamment en ce qui concerne la production, la durabilité et l'assurance de qualité.

D4c. Mise en évidence de la qualité des produits de l'aquaculture pour promouvoir les activités de ce secteur.

Objectifs régionaux

Le groupe a également classé les objectifs selon les priorités régionales (tableau 10)

Tableau 6

Classement des activités de l'Élément D1 par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

D1a

D1b

D1c

D1d

Chypre

1

2

3

4

Egypte

2

3

4

1

Liban

3

1

4

2

Turquie

4

2

1

3

Maroc

4

1

2

3

Bulgarie

4

2

1

3

Syrie

1

2

3

4

Grèce

4

1

3

2

TOTAL

23

14

21

22

Classement

4

1

2

3

D1a. Identification et élaboration de critères permettant la mise au point d'indicateurs de la durabilité des systèmes de production

D1b. Promotion des efforts de recherche, afin d'optimiser les systèmes existants de production et/ou de tester de nouvelles espèces

D1c. Action visant à communiquer le plus largement possible les résultats

D1d. Encouragement du transfert et de la communication de technologies appropriées et d'expériences

Tableau 7

Classement des activités de l'Élément D2 par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

D2a

D2b

D2c

D2d

D2e

Chypre

2

5

4

1

3

Egypte

5

2

3

4

1

Liban

3

1

2

4

5

Turquie

2

4

3

1

1

Maroc

1

4

3

2

5

Bulgarie

2

1

4

3

5

Syrie

3

4

2

1

5

Grèce

1

3

4

2

5

TOTAL

19

24

25

18

30

Classement

2

3

4

1

5

D2a. Promotion de l'établissement d'associations nationales pour l'aquaculture

D2b. Coordination au niveau régional

D2c. Utilisation des associations pour favoriser l'intégration des communautés d'artisans-pêcheurs dans le secteur aquacole

D2d. Encouragement du développement de l'aquaculture à l'appui des communautés locales

D2e. Promotion de la formation et d’autres mesures d’appui requises par les associations

Tableau 8

Classement des activités de l'Élément D3 par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

D3a

D3b

D3c

Chypre

1

3

2

Egypte

2

1

3

Liban

1

3

2

Turquie

2

1

3

Maroc

1

3

2

Bulgarie

3

1

2

Syrie

3

1

2

Grèce

3

1

2

TOTAL

16

14

18

Classement

2

1

3

D3a. Evaluation, à l'aide d'indicateurs de durabilité, les diverses formes de production

D3b. Ouverture de lignes de crédit spécifiques

D3c. Encouragement prodigué aux sociétés d'assurance pour l’intégration du concept d'aquaculture responsable dans leurs polices d'assurance a des conditions favorables

Tableau 9

Classement des activités de l'Élément D4 par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

D4a

D4b

D4c

Chypre

1

2

3

Egypte

2

3

1

Liban

3

2

1

Turquie

2

1

3

Maroc

2

3

1

Bulgarie

3

2

1

Syrie

3

1

2

Grèce

3

2

1

TOTAL

19

16

13

Classement

3

2

1

D4a. Accroissement de la transparence dans la gestion du secteur

D4b. Renforcement du dialogue entre les représentants du secteur

D4c. Mise en évidence de la qualité des produits de l'aquaculture pour promouvoir les activités de ce secteur.

Tableau 10

Classement des activités de l'Élément D par ordre de priorité au niveau régional,

par objectif

 

Objectif

D1

D2

D3

D4

TOTAL

29

12

15

24

Classement

4

1

2

3

D1. Atteindre une meilleure compréhension des critères et des techniques favorisant une aquaculture durable

D2. Promouvoir et renforcer le rôle des associations d'aquaculteurs

D3. Instaurer des mesures administratives et financières d’appui

D4. Améliorer l'image de l'aquaculture auprès du public

Élément E

S’appuyer sur les principes du CCPR pour améliorer et stabiliser les échanges commerciaux de produits de l’aquaculture en Méditerranée

Les priorités nationales mentionnées ci-dessous sont classées dans le tableau 11 et les neuf activités ont été regroupées par les participants comme suit:

1 = E1 + E8
2 = E2
3 = E3, E4, E5 et E9
4 = E6 et E7

Les activités recommandées étaient les suivantes:

E1. Revalorisation des normes de production, de transformation et de transport et promotion de leur application

Revaloriser et harmoniser les normes, par la formation et le transfert de compétences. Il faut adopter des normes communes au niveau régional pour éviter la création de barrières commerciales.

E2. Renforcement des associations nationales et régionales de producteurs et promotion des liens régionaux entre celles-ci

Les associations de producteurs jouent un rôle important dans le domaine commercial. Les associations peuvent aider à identifier les débouchés, à contrôler l'application uniforme de normes de qualité, à organiser des campagnes à l'intention des consommateurs et à aider activement les pouvoirs publics. Des liens régionaux entre les associations régionales pourraient favoriser l'échange d'expériences et la coopération.

E3. Promotion de la consommation intérieure des produits de l'aquaculture et évaluation de la capacité du marché national

E4. Sensibilisation des consommateurs aux avantages de la consommation de poisson, notamment des produits de l'aquaculture obtenus de façon responsable

Les médias pourraient aider à expliquer le concept de production responsable de l'aquaculture et améliorer l'attitude des consommateurs à l'égard des produits de l'aquaculture. Les normes de contrôle de qualité (telles que HACCP) ne sont pas bien connues dans plusieurs pays de la CGPM et il faudrait favoriser la diffusion.

E5. Promotion des produits de l'aquaculture et de la profession dans le cadre de l'industrie du tourisme

Il s'agit d'une possibilité de réduire les conflits avec l'industrie du tourisme et d'accroître la consommation des produits de l'aquaculture. L'adoption de normes et de labels de qualité liés au processus de l'élevage améliorera l'image positive des produits de l'aquaculture méditerranéenne. A cet égard, des visites guidées dans des élevages piscicoles pourraient être utiles.

E6. Mobilisation d'une instance régionale appropriée s'occupant de questions de commerce des produits de l'aquaculture

Cette activité régionale pourrait être reprise par l'une des commissions ou l'un des comités régionaux existants. Divers mécanismes pourraient être identifiés. Encouragement de l'établissement d'une organisation régionale pour l'identification des questions de commerce des produits de l'aquaculture, avec une participation active des associations nationales et régionales de producteurs

E7. Promotion de la coopération régionale pour harmoniser la législation applicable au commerce des produits de l'aquaculture et les connaissances correspondantes

E8. Harmonisation des dispositions juridiques applicables au transfert et au transport de frais et de juvéniles dans la région méditerranéenne.

E9. Promotion de la consommation de poissons issus de la mariculture

Tableau 11

Classement des activités de l'Élément E par ordre de priorité au niveau national

Pays

Activités

E1 + E8

E2

E3 + E4 + E5 + E9

E6 + E7

Chypre

3

2

4

1

Bulgarie

3

2

1

4

Egypte

1

4

2

3

Liban

2

4

1

3

Syrie

1

2

3

4

Maroc

1

2

4

3

Grèce

4

3

1

2

Turquie

1

3

2

4

TOTAL

16

22

17

24

Classement

1

3

2

4

E1. Revalorisation des normes de production, de transformation et de transport et promotion de leur application

E2. Renforcement des associations nationales et régionales de producteurs et promotion des liens régionaux entre celles-ci

E3. Promotion de la consommation intérieure des produits de l'aquaculture et évaluation de la capacité du marché national

E4. Sensibilisation des consommateurs aux avantages de la consommation de poisson

E5. Promotion des produits de l'aquaculture et de la profession dans le cadre de l'industrie du tourisme

E6. Mobilisation d'une instance régionale appropriée s'occupant de questions de commerce des produits de l'aquaculture

E7. Promotion de la coopération régionale pour harmoniser la législation applicable au commerce des produits de l'aquaculture et les connaissances correspondantes

E8. Harmonisation des dispositions juridiques applicables au transfert et au transport d’alevins et de juvéniles

E9. Promotion de la consommation de poissons issus de la mariculture

 


1

Bien que les pays soient mentionnés dans les tableaux, les classements représentent l'opinion des participants et pas nécessairement celle des autorités nationales.