FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires 11/01 - GÉORGIE* (5 novembre)

GÉORGIE* (5 novembre)

La production céréalière qui s’élevait à 719 000 tonnes en 2001 a presque doublé par rapport à l’année dernière où la récolte avait été réduite par la sécheresse. La récolte de cette année comprend 306 000 tonnes de blé, 350 000 tonnes de maïs et 50 000 tonnes d’orge. La sécheresse qui a sévi dans l’ouest du pays a eu des effets très préjudiciables sur les récoltes de printemps et beaucoup d’agriculteurs qui en ont été victimes ont besoin d’une aide d’urgence.

Les besoins d’importations céréalières pour la campagne de commercialisation 2001/2002 sont estimés à 460 000 tonnes, dont 450 000 tonnes de blé. On prévoit que les quantités requises au cours de cette campagne au titre de l’aide alimentaire s’élèveront à 81 000 tonnes.

À la suite d’une grave sécheresse qui a sévi en Géorgie l’année dernière, le PAM a lancé un appel pour recueillir 66 000 tonnes destinées à couvrir pendant huit mois (novembre 2002-juin 2001), jusqu’à la prochaine récolte principale, les besoins de base de 696 000 personnes vulnérables particulièrement touchées par cette sécheresse.

Dans une évaluation de l’économie alimentaire des ménages entreprise en novembre 2000, on a identifié les critères à retenir pour cibler cette aide et il a été recommandé de retenir un chiffre plus faible de bénéficiaires -- soit 540 300 personnes -- ce qui a été adopté. Comme les vivres ne sont pas arrivés à temps, les distributions ont commencé avec quatre mois de retard; l’opération de secours d’urgence (EMOP) devait se terminer le 22 octobre 2001, mais en raison de la deuxième sécheresse survenue dans certaines régions, elle a été prolongée jusqu’au 30 avril 2001. Plus de 24 000 tonnes d'aliments ont été distribuées à ce jour.

En juillet 2001, une sécheresse a frappé la région d’Imereti en Géorgie occidentale pour la seconde année de suite, et ce sont surtout les productions vivrières de base qui en ont souffert: le maïs et les haricots. Au cours de la prolongation de son opération, le PAM a l’intention de répondre aux besoins grâce à la mise en œuvre d’un Programme "Vivres-contre-travail" dans les régions frappées par la sécheresse, y compris à Imereti.