En raison d’une configuration montagneuse et difficile, le Népal est l’un des pays du monde les plus exposés aux catastrophes naturelles. Celles provoquant les plus gros dégâts sont les inondations soudaines et les glissements de terrain, causés chaque année par la mousson. Elles font des victimes et endommagent les infrastructures. Durant la mousson de 2002, des pluies torrentielles, plus fortes que la normale, ont été suivies d’inondations et de glissements de terrain généralisés, en particulier dans l’est et le centre du pays. On estime qu’il y a eu 260 000 sinistrés, dans 47 des 75 districts du Népal, plus de 500 morts et un nombre bien plus élevé de blessés. Environ 10 000 habitations ont été détruites, la route nationale a été emportée par les eaux en 20 endroits et six ponts importants ont été endommagés. Des centrales électriques, des systèmes d’approvisionnement en eau et des écoles ont également été touchés. De vastes zones de terres fertiles ont été balayées par les eaux, mais on prévoit, globalement, un faible effet sur la production céréalière, le paddy sur pied ayant bénéficié de la pluie. Par contre, à l’ouest du pays, la sécheresse a persisté.
Les semis de riz de la campagne 2002 ont eu lieu en juillet-août. La récolte devrait avoir lieu en novembre–décembre. On prévoit pour le moment une production de 4 millions de tonnes, ce qui serait inférieur d’environ 5 pour cent à la récolte exceptionnelle de 2001, qui atteignait 4,2 millions de tonnes, tout en demeurant au-dessus de la moyenne. La récolte de maïs est en cours et celle de mil commencera à la fin de ce mois. La production totale de céréales secondaires devrait rester proche du niveau de 1,8 million de tonnes, atteint l’an dernier.