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5. EXAMEN DES DONNEES STATISTIQUES ET BIOLOGIQUES

5.1 Données statistiques

Les données disponibles sur les captures des merlus et des crevettes ainsi que les efforts de pêche correspondants pour les divisions statistiques de la zone nord du COPACE sont exposées sur les tableaux 4, 5, 6, 7 et 8 (voir appendice I).

5.1.1 Division statistique 34.1.1

Les informations disponibles varient considérablement selon les zones. Si pour Merluccius merluccius des statistiques détaillées par engin et flottilles existent pour la zone 34.1.1, il n'en va pas de même pour les autres merlus, noirs et sénégalais. Ces dernières données non spécifiques demeurent incertaines, très incomplès (absence fréquente de l'effort) et non ventilées par zone.

Les pays pêchant actuellement le merlu blanc dans la division statistique 34.1.1 sont le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Depuis 1984 les captures du merlu réalisées dans cette zone ont connu un redressement. Ainsi les captures marocaines sont passées d'un tonnage moyen de 2 000 t à 4 000 t en 1988, celles réalisées par les unités espagnoles passent de 4 000 t à 6 700 t en 1987, puis chutent à 4 600 t en 1988. Quant aux captures portugaises, elles sont passées de 2 400 t à 2 300 t en 1986, puis baissent à 1 350 t en 1988.

En ce qui concerne les crevettes, les quantités pêchées par l'Espagne sont en voie de diminution à partir de 1985. Quant aux captures marocaines, on note un redressement depuis 1987.

L'effort marocain exercé sur le merlu diminue régulièrement depuis 1983 au détriment de celui exercé sur les crevettes. De même, on note une diminution de l'effort exercé par la flottille espagnole sur ces espèces L'évolution des prises et d'effort marocains est donnée en annexe E.

5.1.2 Divisions statistiques 34.1.3 et 34.3.1 (confondues)

En raison de statistiques peu détaillées, seule une description de la pêcherie merlu sur l'ensemble des deux divisions 34.1.3 et 34.3.1 a pu être réalisée. Cette description repose sur l'étude des tableaux 5 et 6; figures 6 et 71.

Trois phases peuvent être distinguées depuis le début de la pêcherie sur le merlu:

1 Pour les tableaux et figures qui ne figurent pas dans le texte voir respectivement Appendices 1 et 2

5.1.3 Commentaire sur les statistiques disponibles par zone

5.1.3.1 Merlus

Un gros progrès peut être constaté en ce qui concerne l'acquisition des statistiques pour la pêcherie au sénégal (à partir de 1979 pour les captures et 1985 pour l'effort de pêche) et plus récemment en Mauritanie (1987). Les accords de pêche établis entre ces deux pays et la CEE sont à l'origine des améliorations constatées. Ces séries naissantes ne permettent pas d'analyse approfondie. Néanmoins on peut faire les commentaires suivants:

Au sénégalon constate une très nette diminution des captures réalisées, qui deviennent nulles en 1988/89 (disparition de la flotte espagnole).

La comparaison entre les captures espagnoles, zones 34.1.3 et 34.3.1 confondues et celles réalisées au Sénégal permet de souligner le faible niveau d'activité relatif de cette flottille dans la zone 34.3.1 excepté en 1979, année qui correspond à de très basses valeurs de PUE sur l'ensemble des deux zones (niveau de PUE général le plus faible de la série historique).

En Mauritanie, pour le second semestre 1987, 3 493 tonnes de merlus ont été déclarées pour un effort de 1 083 jours de pêche sur zone. En 1983 celles-ci ont atteint 7 054 tonnes pour 1 958 jours de pêche effectifs (24 h/j). Ces chalutiers réalisent une pêche très sélective , les prises accessoires restent très modestes (tableau 9).

Tableau 9 Captures et efforts de pêche des unités espagnoles opérant en ZEE mauritanienne
Année No d'unités Eff. de pêche (jours)CapturesTonnes diversTotal
198422----
198512----
198615----
1987151 08313 493, 1166,913 560,01
1988201 9587 053,8398,47 452,2

1 Informations relatives au second semestre uniquement

5.1.3.2 Crevettes

Au Sénégal douze années de statistique sur la crevette profonde permettent de réaliser une analyse de leur évolution. Le détail de ces statistiques figure en annexe C.

En Mauritanie les prises (toutes espèces) déclarées restent assez stables autour de 1 000 à 1 400 tonnes entre 1969 et 1979 (tableau 7) avec toutefois un pic en 1973 (environ 3 000 tonnes). De 1980 à 1985 on constate une baisse sensible des captures qui évolue de manière très irrégulière. En 1988 les quantités pêchées augmentent de facon notable et atteignent leur niveau de 1974. Cette augmentation est à mettre en relation avec l'accord de pêche CEE/ Mauritanie (avril 1987) qui a favorisé un important déploiement de la flotte crevettière communautaire (espagnole surtout). Depuis cette date la part de crevettes profondes (34 pour cent) est assez bien connue (tableau 7).

En 1988 les captures déclarées atteignent presque leur niveau record de 1973 avec 2 416 tonnes (dont 45 pour cent de crevettes profondes) et sont supérieures à celles déclarées en 1987. Cette augmentation est évidemment à mettre en relation avec l'augmentation du nombre de navires. Signalons cependant que les prises non identifiables (divers crustacés, crustacés + poissons) ont constitué environ 33 pour cent des captures totales en 1987 et 24 pour cent en 1988. Pour cette dernière année 282 tonnes dans les débarquements étaient déclarées en “divers crevettes” sans qu'on en connaisse la composition spécifique. Les captures déclarées en crevettes seraient donc très différentes aux quantités réellement pêchées.

Les rendements les meilleurs semblent être réalisés de juillet à décembre. Penaeusspp. et Parapenaeus longirostris sont les espèces cibles. Les rendements (toutes espèces) seraient de 280 à 340 kg/j de pêche; ils seraient inférieurs d'environ 50 pour cent à ceux obtenus au Sénégal.

5.1.3.3 Qualité des données

Pour la période 1969/84l'évolution de la flottille crevettière opérant dans les eaux mauritaniennes n'a pas pu être étudiée. C'est seulement à partir de 1984 que le Centre national de recherche océanographique et de pêche (CNROP) a pu avoir des renseignements sur le nombre et la capacité de cale des crevettiers. Il est cependant difficile, pour les années 1984 à 1987, de connaître le nombre exact de navires crevettiers ayant effectivement opéré. En effet,ces estimation sont faites à partir des dates de début et de fin de validité des licences communiquées par le Ministère des pêches alors qu'il peut s'écouler beaucoup de temps entre l'obtention d'une licence et la mise en exploitation des bateaux. D'autre part, certains problèmes (panne, infraction) peuvent réduire le temps d'activité des chalutiers et un chevauchement entre les dates de validité des licences est constaté pour les navires membres de la CEE.

5.1.4 Disponibilité des données statistiques suite aux accords entre pays côtiers et CEE

La manière dont la CEE contribue à la reécolte des données est décrite en termes généraux à l'annexe H.

Le Groupe prend note qu'une grande quantité de données concernant l'activité détaillée des navires communautaires est, en principe, communiquée aux Etats côtiers depuis ces dernières années. Néanmoins ce système connaît certaines imperfections. Les causes de certains retards dans les communications de données devraient être identifiées. En outre, certains aspects techniques concernant par exemple la ventilation des données de captures entre espèces accessoires et espèces cibles ne sont pas encore résolus (peut-être par manque de clarté dans la facon dont doivent être remplis les formulaires de déclaration de captures ou les journaux de pêche).

Le Groupe recommande que les pays côtiers et la CEE (ou le cas échéant, les autres pays tiers concernés) revoient conjointement ces aspects pratiques qui peuvent avoir des répercussions sur la qualité des informations nécessaires à la gestion des ressources.

5.2 Paramètres biologiques

5.2.1 Merluccius merluccius

Les informations sur les paramètres biologiques de cette espèce ont augmenté de façon considérable grâce aux études réalisées par l'Espagne et le Maroc depuis le dernier Groupe de travail (FAO, 1986).

  1. Relations taille-poids

    Des relations taille-poids vif et taille-poids éviscéré du merlu européen ont été obtenues par Cervantes et Goñi (1986a) pour l'année 1982 (tableau 10). Ramos et al. (annexe K) ont calculé les mêmes relations pour des individus étudiés en 1983 et 1988 (tableaux 11 et 12).

  2. Sélectivité

    Aucune information nouvelle a été apportée depuis la dernière réunion. Les données disponibles sont contenues dans les travaux de Belvèze (1975), Goñi (1985) et Goñi (1986) (tableau 13). Dans ce dernier document les effets d'un changement potentiel du maillage sur les prises de merlus et crevettes ont été abordés ainsi que l'évaluation économique.

  3. Clés taille-âge

    Les premières clés taille-âge pour le merlu européen de la Division 34.1.1 ont été présentées par Goñi (1983) à partir de la lecture des otolithes de 1 098 individus (tableau 14). Pour ce Groupe de travail les chercheurs marocains donnent des clés taille-âge pour les individus capturés par les chalutiers marocains en 1983 et 1984 (tableaux 15 et 16).

  4. Croissance

    Les paramètres des équations de croissance (K, L00 et to), disponibles actuellement, sont présentés dans le tableau 17.

    Tableau 17 Paramètres de croissance de M. merluccius
    AnnéeKLootoAuteur
    1982(mâles)0,067100-1,09Goñ, 1983
    (femelles)0,065100-082Goñi, 1983
    19830,09491,2-0,96ISPM
    19840,07895,1-0,81ISPM
    19860,15670,5-0,95ISPM

    Les valeurs assignées aux mâles (Goñi, 1983) ne semblent pas être adéquates; le biais pourrait être dû à une surestimation de L00, etant donne que les plus grandes valeurs de longueur dans la capture correspondent aux femelles.

  5. Sex-ratio

    Les chercheurs espagnols ont obtenu la proportion de chacun des sexes par intervalle de taille en 1982 (Cervantes et Goñi, 1986b), 1983 et 1988 (Ramos et al., annexe K). Les résultats correspondants à 1982 sont présentés dans le tableau 18 et ceux de 1983 et 1988 sont inclus dans le tableau 19.

  6. Taille à la première maturité

    D'après le travail de Goñi et Cervantes (1986), la taille à la première maturité du merlu européen est plus grande chez les femelles. Pour l'année 1982 les valeurs proposées sont comprises entre 28 et 40 cm pour les mâles et entre 34 et 43 cm chez les femelles. Pour 1983 (Ramos et al., annexe K) les valeurs se situent entre 22 et 30 cm chez les mâles et entre 32 et 42 cm chez les femelles.

  7. Fécondité

    Jusqu'à présent aucune information n'a été présentée concernant la zone COPACE. I1 existe des travaux pour le merlu de l'Atlantique nord (Sertano, 1983; Pérez et pereiro, 1985).

  8. Saison de ponte

    La ponte chez le merlu européen de la Division 34.1.1 est continue tout au long de l'année mais on peut distinguer deux maximums de ponte en été et en hiver (cette dernière étant plus marquée), selon les résultats obtenus par Goñi et Cervantes (1986) et par Ramos et al., annexe K.

  9. Mortalité naturelle (M)

    Les taux de mortalité naturelle ont été estimés pour les années 1983, 1984 et 1986 et les valeurs obtenues par la formule de pauly sont comprises entre 0,2 et 0,34 (El Quairi, annexe E). Ces résultats sont très proches de la valeur fournie par Turner et E1 Ouairi, 1986; lors du Groupe de travail de 1984(M = 0,25). Le tableau 20 résume les résultat antérieurs obtenus dans la zone.

  10. Mortalité totale (Z)

    D'après les travaux de Turner et E1 Ouairi (1986), les valeurs de Z dans la zone nord de la Division 34.1.1 sont passées de Z = 0,54–0,65 en 1973/76 à 0,65–0,83 en 1982/83; les résultats obtenus pour la zone nord (au N de 33°) (Z = 0,65–0,94) sont différents de ceux du sud (Z = 0,48–0,87). Selon les estimations plus récentes basées sur les courbes de captures (E1 Ouairi, annexe E), les valeurs trouvées pour les années 1983/88 donnent des valeurs de Z allant de 0,83 à 0,93 pour la zone nord et de 0,62 à 0,77 pour la zone sud.

  11. Facteur de conversion poids éviscéré/poids vif

    L'information disponible se trouve dans Cervantes et Goñi (1986b). Le tableau 21 résume les résultats pour mâles, femelles et sexes combinés.

Tableau 21 Facteur de conversion poids éviscéré-poids vif
SexeMâlesFemellesMâles + Femelles
f1,06531,09561,0880

5.2.2 Merluccius polli et M. senegalensis

  1. Relation taille-poids

    Les données obtenues lors de campagnes hispano-sénégalaises (Caverivière et al., 1986) ont permis d'établir les relations taille-poids pour M. polli et M. senegalensis (tableaux 22 et 23) en séparant mâles et femelles. Les mêmes relations ont été établies à partir de données de M. senegalensis par échantillonnage des prises commerciales (Sobrino et al., annexe J) (tableau 24).

  2. Sélectivité

    Aucune donnée récente n'est disponible.

  3. Clé âge/longueur

    Aucune nouvelle donnée récente n'est disponible.

  4. Paramètres de croissance

    Aucune donnée récente n'est disponible pour M. polli et M. senegalensis (voir rapport du dernier groupe de travail - FAO, 1986).

  5. Sex-ratio

    Merluccius polli

    Le sex-ratio global et toujours en faveur des mâles, avec une proportion pouvant atteindre jusqu'à trois fois celle des femelles (caverivière et al., 1986).

    L'étude de l'évolution du sex-ratio en fonction de la profondeur montre généralement que jusqu'à 500 mètres, le nombre de mâles est toujours supérieur au nombre de femelles; à partir de cette profondeur, le sex-ratio est marqué par une prédominance des femelles, sauf en octobre (Caverivière et al., 1986) où le nombre de mâles domine jusqu'à 700 mètres.

    Les tableaux 25 et 28 montrent cette évolution du sex-ratio (en nombre et en pourcentage) par campagne et par strate bathymétrique.

    Merluccius senegalensis

    A l'exception de la campagne (Caverivière et al., 1986) marquée par la faiblesse des échantillons biologiques, toutes les données quantitatives sur les sexes indiquent un sex-ratio global où la proportion de femelles est supérieure à celle des mâles, contrairement à Merluccius polli; ce sex-ratio a été de 67 pour cent de femelles contre 33 pour cent de mâles pendant la campagne SENEGAL 8402 (saison froide) (Caverivière et al., 1986).

    Les tableaux 29 à 32 montrent l'évolution du sex-ratio selon la profondeur pour chaque campagne.

    Cette répartition des sexes ne montre pas de schéma général bien marqué, sauf en fin de saison froide (avril-mai) où les femelles sont toujours plus abondantes que les mâles dans tous les intervalles de profondeur et où le pourcentage de femelles augmente également avec la profondeur jusqu'a atteindre 100 pour cent a 500–600 mètres. Cette évolution, identique à celle du merlu noir, n'est pas observée pendant les autres campagnes. En fin de saison chaude, la proportion des femelles est prédominante à toutes les profoundeurs sauf dans les strates 200– 400 mètres alors qu'en pleine saison chaude les mâles dominent entre 100 et 300 mètres.

  6. Taille à la première maturité et stades de maturité sexuelle

    Les résultats de campagnes expérimentales hispano-sénégalaises montrent une répartition différente des stades de maturité sexuelle selon le sexe, la profondeur, et la saison hydrologique (Caverivière et al., 1986). On observe généralement une augmentation du pourcentage d'individus (mâles ou femelles) de stades de plus en plus avancés avec la profondeur.

    Pour M. polli la totalité des mâles et femelles pêchés en decà de 300 mètres son immatures (stade 1) ou en phase de préponte (stade 2). La distribution des individus matures(stade 3) présente des différences selon les sexes, les femelles étant pêchées au-delà de 400 mètres. Les périodes de forte abondance des individus de stade 3–4 correspondent au début (octobre) ou en pleine saison froide (février-mars). On peut noter que la taille minimale de première maturité sexuelle (stade 3) correspond aux classes de longueur 20–24 cm pour les mâles et 35–39 cm pour les femelles.

    Pour M. senegalensis les mâles et femelles immatures sont généralement rencontrés en decà de 400 mètres et en toutes saisons, et les individus de stade 2 sont pêchés jusqu'à 700 mètres de profondeur. Les individus matures (stade 3) sont rencontrés entre 500 et 800 mètres en fin de saison chaude, entre 100 et 300 mètres en saison froide et sont quasi absents des captures en fin de saison froide et en saison chaude. La taille minimale de première maturité pour cette espèce correspond aux classes de taille 25–29 cm chez les mâles et 30–34 cm chez les femelles.

  7. Fécondité

    I1 n'y a pas de données disponibles.

  8. Saison de ponte

    Pour M. polli la reproduction a vraisemblablement lieu en saison froide entre octobre et mars, dans les eaux profondes entre 400 et 900 mètres. Pour M. senegalensis, la ponte a lieu aussi d'octobre à mars, sans zone privilégiée de reproduction.

  9. Mortalité naturelle

  10. Mortalité totale

    I1 n'y a pas de données de mortalité disponibles actuellement.

  11. Facteur de conversion

    La relation poids éviscéré/poids vif a été calculée pour M. senegalensis en 1983 (tableau 33).

Tableau 33 - Relation poids éviscéré/poids vifs pour M.senegalensis
AnnéeabrNf
1982----0,9557
198314,430,860,99152-

Source: Cervantes et Sobrino, annexe J

En 1982 le facteur de conversion calculé fût de 10 463. Pour l'année 1983 l'équaton de type linéaire est de la forme:

Poids éviscéré = 0,9557 poids vif (1982)
Poids éviscéré = 14,43 + 0,86 poids vif(1983)

5.2.3 Crevettes

Des informations récentes ont été fournies grâce aux travaux réalisés par les instituts de recherche halieutique espagnol, mauritanien et sénégalais.

(a) Relations taille-poids et longueur totale-longueur de la carapace

Les valeurs des différentes équations de régression entre plusieurs paramètres, obtenues lors des campagnes de chalutage dans les eaux du Sénégal sont présentées dans les tableaux 34 à 38, par sexe et pour le total (Caverivière et al., 1986) pour les espèces Parapenaeus longirostris, Aristeus varidens et plesiopenaeus edwardsianus.

Les résultats obtenus en Mauritanie pour les années 1987 et 1989 pour P. longirostris (Diop, comm. pers.) sont présentés dans les tableaux suivants:

Tableau 39 Relation taille-poids pour P. longirostris (selon Diop, comm. per.)
 abrnAnnée
Mâles1,285930-112,831840,9510894101989
Femelles9,283249-112,636740,9371163161989
Total1,813009-123,034960,984261081987

Les individus qui ont servi à établir ces relations ont été récoltés avec le N/O N'DIAGO (CNROP) lors des campagnes de chalutage démersal.

La longueur retenue est celle allant de la base du rostre à la fin de l'épine dure du telson.

D'autres valeurs des équations de régression ont été obtenues. Elles sont exposées dans les tableaux 40 et 41 ( Cervantes et Sobrino, annexe J).

(b) Sélectivité

Les données sur ce paramètre concernant l'espèce P. longirostris sont présentées dans le tableau 42 pour la Division 34.1.1 (Goñi, 1985).

(c) Clé âge-longueur

I1 n'y a pas de données disponibles.

(d) Paramètres de croissance

I1 n'y a pas de données disponibles. Des études sont actuellement en cours au CRODT (Sénégal).

(e) Sex-ratio

P. longirostris

Tableau 40 Equations longueur total/poids pour P. longirostris Division 34.1.1
SexeabrN
Mâles0,00672,900,92153
Femelles0,01032,830,92537

Source: Cervantes et Sobrino, annexe I

Tableau 41 Equations longueur de la carapace/poids pour P. longirostris Division 34.1.1
SexeabrN
Mâles0,002152,560,95153
Femelles0,00942,120,84555

Source: Cervantes et Sobrino, annexe I

Pour P. longirostris les résultats de l'ensemble des campagnes hispanosénégalaises (tableaux 43 à 46 ) montrent que les femelles sont plus abondantes que les mâles dans toutes les strates de profondeur; il y a une nette augmentation du pourcentage de femelles avec la profondeur et une diminution parallèle de celui des mâles (Caverivière et al., 1986).

Pour cette espèce des travaux effectués en Mauritanie (Diop, comm. pers.) donnent un sex-ratio de 1:1,5.

Le travail de sobrino et Cervantes (voir annexe I) donne des informations sur le sex-ratio par trimestre et par année, ceci par intervalle de taille d'un demi centimètre. Les proportions de mâles et de femelles sont égales à partir de 12 cm dans les deux premiers trimestres; cependant dans les troisième et quatrième ces proportions sont égales au niveau des petites tailles (tableau 3, annexe J). D'autre part à partir de 14 cm de longueur totale on ne trouve plus de mâles.

Aristeus varidens

Les tableaux 47 à 50 fournissent pour chaque campagne hispano-sénégalaise la distribution des sexes de Aristeus varidens par strate bathymétrique, puis pour l'ensemble des strates.

A l'exception de la deuxième campagne, le sex-ratio obtenu pour l'ensemble des individus capturés, par strate ou pour toutes les strates confondues, est de loin supérieur pour les femelles (plus de 65 pour cent) que pour les mâles (moins de 35 pour cent).

L'évolution du sex-ratio selon la profondeur ne montre pas de tendance générale; les mâles et les femelles sont par ailleurs présents dans toutes les strates.

(i) Taille de première maturité

Pour l'espèce Aristeus varidens les valeurs calculées en 1987 et 1988 en Mauritanie ont été de 79–88 mm pour les mâles et de 97–100 mm pour les femelles (Diop, comm. pers.).

(g) Fécondité Pas de données disponibles.

(h) Saison de ponte

P. longirostris

Dans les études de maturité de P. longirostris on a observé l'existence d'individus matures (stade 3) toute l'année, avec deux maxima correspondants aux mois de juin et octobre, qui sont précédés par une augmentation du pourcentage des individus en état de préponte (stade 2) et une diminution du nombre d'individus immatures (stade 1) (Sobrino et Cervantes, figures 5, annexe I).

Les études mauritaniennes citent comme principale saison de ponte le mois de janvier (Diop, sous presse).

(i) Mortalité naturelle

(j) Mortalité totale

(k) Facteur de conversion Pas de données disponsibles pour ces trois thèmes.

(l) Evolution des tailles dans le temps

P.longirostris

Dans les figures 8, 9, et 10 correspondant aux campagnes hispanosénégalaises et pour P. longirostris en particulier, on peut observer l' évolution des tailles dans les périodes avril, juin et février. Dans cette période il y a eu un déplacement modal vers la droite autant chez les mâles que chez les femelles. Cette augmentation est surtout évidente dans la distribution unimodale de P. longirostris.

(m) Des infomations sur l' alimentation et d'autres aspects biologiques de P. longirostris et A.varidens sont données dans l' annexe I.


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