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Rapport de la deuxième session du Sous-Comité scientifique. Santa Cruz de Tenerife, Espagne, 23-25 septembre 2002.


FAO, Rapport sur les pêches n° 705

RAFI/R705 (Bi)


ISSN 0429-9337

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Bureau régional de la FAO pour l'Afrique
Accra, 2003

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ISBN 92-5-004945-5

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©FAO 2003

PRÉPARATION DE CE DOCUMENT

Le présent texte constitue la version définitive du rapport que le Sous-Comité Scientifique du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE/SCS) a approuvé à sa deuxième session.

Distribution:

Participants à la Session
Membres du COPACE
Autres Etats et organizations nationales et internationales intéressés
Département des pêches de la FAO
Fonctionnaires des pêches dans les Bureaux régionaux et sous-régionaux de la FAO

Rapport de la deuxième session du Sous-Comité scientifique. Santa Cruz de Tenerife, Espagne, 23-25 septembre 2002.
FAO Rapport sur les pêches. No. 705. Accra, FAO. 2003. 73p.

RÉSUMÉ

Le présent document est le rapport final adopté par le Sous-Comité scientifique des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE) à sa deuxième session, tenue à Santa Cruz de Tenerife, Espagne, du 23 au 25 septembre 2002. Les principales questions examinées ont été les suivantes: rapports des trois groupes de travail sur les pêches artisanales, les espèces démersales et les petits pélagiques, activités prévues des trois groupes de travail, statistiques de capture et l’approche écosystémique sur l’aménagement des pêcheries.

OUVERTURE DE LA SESSION

1. La deuxième session du Sous-Comité scientifique (SCS) du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE) s’est tenue à l’Institut espagnol d’océanographie (IEO) à Santa Cruz de Tenerife, en Espagne, du 23 au 25 septembre 2002. Trente délégués des 17 membres du COPACE, des observateurs d’Angola, Namibie et de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l'océan Atlantique (ATLAFCO) ont assisté à la session. La liste des participants et des observateurs se trouve dans l’annexe B.

2. Madame Angeles Rodriguez Fernandez, Directeur de l’IEO à Santa Cruz de Tenerife, a accueilli les participants et a manifesté sa gratitude au Sous-Comité pour avoir accepté l’invitation de son centre pour la tenue de cette session.

3. Monsieur Benedict Satia, chef, Service des institutions internationales et de liaison, Département des pêches de la FAO, a communiqué les sincères salutations de M. Jacques Diouf, Directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), au Sous-Comité, et a également exprimé sa reconnaissance au Gouvernement espagnol pour avoir accueilli la session et avoir fourni une assistance extrabudgétaire pour l’organisation de la réunion. Il a rappelé au Sous-comité qu’on attendait qu’il donne des recommandations réalistes au Comité pour la gestion des ressources dans la région du COPACE. On attend aussi que le Sous-comité dresse un plan de travail pour les activités futures de ses groupes de travail. Il a aussi rappelé aux participants l’importance d’une approche écosystèmique de la gestion des pêches et a demandé au Sous-comité de prendre en considération dans ses délibérations, les recommandations concernant les pêches du Sommet mondial pour le développement durable (WSSD), qui s’est à peine achevé.

4. Monsieur Eduardo Lopez-Jamar Martinez, Directeur général adjoint de l’Institut espagnol d’océanographie, a souhaité la bienvenue aux participants dans son pays et leur a rappelé la relation entre son Institut, créé en 1914, et le COPACE. Il a fait remarquer que cette relation a été mutuellement bénéfique pour les deux structures. Il a informé les Membres des divers programmes de recherches menés dans son Institut. Il a fait observer que les statistiques des pêches réunies par l’IEO ont toujours contribué considérablement aux activités des groupes de travail du COPACE. Il a assuré au Sous-comité que les informations collectées continueraient à être disponibles à ses groupes de travail car il croit fermement que l’IEO partage le rôle du COPACE qui consiste à assurer l’exploitation durable des ressources des pêches dans la zone couverte par le Comité. Pour conclure, M. Lopez-Jamar a réitéré le soutien continu de son gouvernement aux activités du COPACE.

ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA SESSION

5. Le Sous-Comité a adopté l’ordre du jour qui est donné dans l’annexe A. Dans l’annexe C se trouve une liste des documents présentés au Sous-comité.

RECOMMANDATIONS CONCERNANT LES OPTIONS DE GESTION DE RESSOURCES

6. Le Sous-comité a fait les recommandations suivantes:

Pour les Petits Pélagiques:

Pour les espèces démersales:

Pour les pêches artisanales:

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES PETITS PELAGIQUES

7. Le Groupe de travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques d’Afrique du Nord-Ouest s’est rencontré à Banjul, Gambie, du 5 au 12 avril 2002, afin d’évaluer les ressources pélagiques et pour analyser la gestion des pêches et les options d’exploitation qui assureraient un usage optimal et durable des ressources pélagiques dans la région. Le groupe a rencontré quelques difficultés pour appliquer les modèles modernes d’évaluation des stocks tels que Virtual Population Analysis (VPA) et Integrated Catch Analysis (ICA) à cause des clés d’identification âge-longueur insuffisantes dans les différents stocks. Néanmoins, le groupe a obtenu des résultats qui lui ont permis de faire certaines recommandations concernant la gestion. Celles-ci figurent au paragraphe 6.

8. Les données disponibles sur les sardines (Sardina pilchardus), les sardinelles (Sardinella aurita et Sardinella maderensis), les maquereaux chinchards (Trachurus trecae et Trachurus trachurus) et les maquereaux (Scomber japonicus) trouvées entre la frontière sud du Sénégal et la frontière nord du Maroc, ont été utilisées pour l’évaluation.

9. Trois stocks de sardines ont été identifiés par le groupe: le stock du nord (35° 45’ - 32° N); le stock du centre (32° N - 26° N) - Zones A et B; et le stock du sud (26° N - limite méridionale de distribution) - Zone C.

10. Les sardinelles ont été identifiées comme un stock pour les deux espèces de sardinelles: Sardinella aurita et Sardinella maderensis, et le modèle BIODYN a été utilisé pour leur évaluation. Les résultats obtenus ont fourni des informations utiles sur la dynamique et l’état possible des stocks. Le niveau de prise obtenu dans l’évaluation semble être compatible avec les tendances à la hausse remarquée dans des séries de CPUE pour les flottilles sénégalaises. Pour la période 1996-2001, les séries de CPUE des flottilles néerlandaises en Mauritanie pour les prises combinées des deux espèces de sardinelles ont diminué de 1998 à 2001. Cependant, par mesure de précaution, les 500 000 tonnes estimées de pêche de l’année dernière ont été retenues pour le niveau maximum de pêche pour toutes les flottilles dans la sous-région pour 2003.

11. En ce qui concerne le maquereau chinchard, Trachurus trachurus (Atlantique) et Trachurus trecae (Cunene), les résultats ont indiqué que la biomasse du stock de T. trachurus, qui a montré d’importantes fluctuations au cours des 20 dernières années, a diminué ces dernières années. Par contre, on a remarqué une tendance à la hausse du T. trecae dans la biomasse du stock.

12. En 2001, le groupe de travail a identifié deux stocks de maquereau espagnol, celui du nord (Bojador au nord du Maroc) et celui du sud (Bojador au Sénégal). De ceux-ci, seul le stock du sud a été analysé. Les résultats ont montré une biomasse maximum du stock de 1,1 millions de tonnes en 1995 et une tendance à la baisse à partir de 1996.

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES ESPECES DEMERSALES

13. La première réunion du Groupe de travail sur les espèces démersales s’est tenue à l’Institut Espagñol d’Océanographie (IEO) à Santa Cruz de Tenerife, Espagne, du 17 au 20 septembre 2002. L’objectif général de ce groupe de travail était de contribuer à l’amélioration de l’évaluation des ressources démersales en Afrique de l’Ouest et d’analyser les options de gestion des ressources des pêches. Des recommandations ont été émises quant à l’utilisation rationnelle des ressources démersales basée sur les résultats des évaluations faites par le groupe.

14. Les espèces pour lesquelles les données ont été analysées comprennent Pagellus bellotti, Pseudotolithus sp, Dentex canariensis sp, Galeoides decadactylus, Brachydeuterus auritus, Octopus vulgaris, Sepia spp., Loligo vulgaris, Merluccius merluccius, Merluccius senegalensis, Merluccius poli, Parapenaeus longirostris et Penaeus notialis.

15. Les 22 scientifiques, membres du groupe de travail, ont formulé des options de gestion des ressources et ont élaboré un futur plan de recherche.

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES PECHES ARTISANALES

16. Une réunion consultative qui visait à définir les termes de référence du Groupe de travail sur les pêches artisanales s’est tenue en septembre 2001 à Cotonou, au Bénin. La première réunion du Groupe de travail sur les pêches artisanales a eu lieu à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en juillet 2002. Lors de la réunion, le groupe a revu le statut des pêches artisanales dans la région et a identifié les contraintes qui empêchent une évolution efficace du secteur. Il a aussi émis des recommandations et a élaboré un plan de travail. Ses principales recommandations qui ont été retenues par le Sous-Comité pour l’approbation du Comité se trouvent dans le paragraphe 6.

OBSERVATIONS SUR LES ACTIVITES DES GROUPES DE TRAVAIL

17. Le Sous-comité a accusé réception du travail entrepris par ces trois groupes de travail. Il a noté que le travail du groupe sur les petits pélagiques était étroitement lié au travail du Programme Nansen (GCP/INT/730/NOR) et que le Gouvernement hollandais fournissait des ressources financières supplémentaires par l’intermédiaire de l’Institut néerlandais des pêches (RIVO) et de l’Institut norvégien de recherche marine (IMR). La contribution du Gouvernement espagnol au travail du groupe sur les espèces démersales et celle du Programme des moyens d’existence durable (GCP/INT/735/UK), fondé par le Département pour le développement international de la Grande Bretagne (DFID) afin d’assurer le travail du groupe sur les pêches artisanales, a aussi été remarquée. Le Sous-Comité a manifesté sa gratitude à ces institutions/organisations et projets.

18. Le Sous-Comité scientifique a pris bonne note des difficultés rencontrées par les groupes de travail au cours de leurs activités, en particulier le groupe sur les espèces démersales. A cause du temps requis pour la préparation des données et du temps limité disponible pour les groupes, il leur a été difficile d’entamer leur travail efficacement. Le Sous-Comité a réitéré l’importance de la présence des scientifiques aux réunions, qui apportent leurs données compilées prêtes pour les modèles d’estimation et il a également suggéré que le temps disponible pour les futurs groupes de travail soit augmenté.

19. Le Sous-Comité a appuyé les rapports des trois groupes de travail et a demandé que leurs comptes-rendus soient joints au présent rapport. Ces rapports se trouvent respectivement dans les annexes D, E et F.

FUTURES RECHERCHES

20. Le Sous-Comité a approuvé les recommandations suivantes sur les petits pélagiques: L’échange d’otolithe entre les scientifiques dans la région devrait être renforcé et un atelier sur la lecture de l’âge de la sardinelle devrait être organisé. On devrait continuer les enquêtes acoustiques; on devrait établir un programme régional afin d’estimer tout le stock, y compris les composants côtiers du maquereau chinchard et autres petites espèces pélagiques. On devrait également relever des échantillonnages mensuels à bord de navires industriels pour établir la composition des espèces, la composition par longueur et par âge, etc. En plus, on devrait mettre en place des méthodes d’évaluation des stocks qui réuniraient les facteurs environnementaux et la lecture de l’âge pour les trois espèces; alors qu’en ce qui concerne le maquereau, de plus amples études sur l’identité des stocks devraient être menées.

21. Le Sous-Comité a accepté que la création d’un sous-groupe pour les ressources de petits pélagiques dans la zone sud de la région du COPACE, que la continuation des enquêtes à partir du navire de recherche (N/R) DR FRIDTJOF NANSEN ainsi que l’exercice de calibration entrepris dans le contexte d’études communes avec les navires de recherche de la sous-région soient des actions prioritaires.

22. Le Sous-Comité a approuvé les recommandations spécifiques suivantes en rapport avec les petites espèces pélagiques. On devrait mettre au point un programme d’échantillonnage biologique pour toutes les pêches de la zone de l’Afrique du Nord-Ouest et couvrant toute la saison des pêches et toutes les flottilles; on devrait entreprendre un échantillonnage pour la structure démographique pour toute la distribution par longueur ainsi que des études sur l’harmonisation de l’interprétation âge/taille.

23. Le Sous-Comité a accepté les recommandations suivantes concernant les espèces démersales. Dans le Sud, il faut renforcer la capacité et harmoniser la collection de données biologiques et statistiques des principales espèces et il faut aussi continuer les enquêtes Nansen. Dans le Nord, on devrait insister sur l’intensification du travail sur la distribution spatiotemporelle, sur la biologie de reproduction et sur le recrutement des espèces principales pendant les études de chalutage et on devrait établir des programmes d’échanges de données scientifiques entre les chercheurs dans la sous-région.

En ce qui concerne les Céphalopodes: les thèmes principaux sont des études sur les relations interspécifiques entre les communautés de poulpes, des études sur les interactions entre les pêches de poulpes et autres espèces, notamment la seiche et le calmar, développement plus poussé d’une approche des méthodes d’estimations directes basée sur des projections expérimentales et un traitement géographique quantitatif ainsi qu’une analyse génétique appropriée du poulpe de différentes régions.

En ce qui concerne les merlus: les principales actions comprennent l’évaluation des stocks grâce à des enquêtes de chalutage dans le contexte d’enquêtes communes dans la région Sénégal-Maroc, en ajournant les informations biologiques et en allant chercher des informations sur les chaluts et palangres espagnols, alors qu’en ce qui concerne les crevettes la principale recommandation porte sur des enquêtes d’exploration communes sur les crevettes d’eau profonde (P. longirostris) dans la région Sénégal-Maroc.

FUTUR PLAN DE TRAVAIL

24. Le Sous-Comité s’est mis d’accord sur ses principaux plans de travail. Le plan de travail sur les petits pélagiques, les espèces démersales et le programme des travaux du groupe de travail sur les pêches artisanales se trouve dans l’annexe G.

AUTRES QUESTIONS

Coopération internationale avec le Programme Nansen - Gestion des pêches et environnement marin GCP/INT/730/NOR, activités pour 2001 et 2002.

25. Le Sous-Comité a remarqué que le Programme organisait deux cours de formation et trois ateliers et qu’il réalisait également quatre enquêtes pendant la période d’intersession. Un résumé de ces activités se trouve dans l’annexe H.

26. Le Sous-Comité a été informé que le Programme Nansen prévoyait une série de cours de formation et d’ateliers ainsi qu’une intensification des enquêtes entre maintenant et décembre 2003.

Statistiques des captures

27. Une vue d’ensemble des variations des pêches pour l’année 2000 dans l’Atlantique Centre-Est a été présentée sur la base du document COPACE/SSC2/2002. En 2000, les prises totales dans la région se sont élevées à 3,5 millions de tonnes, ce qui représente une baisse de 1,4 pourcent par rapport à l’année précédente (1999). Parmi les dix principaux pays de pêche du secteur, la Hollande et le Maroc ont enregistré la plus haute augmentation alors que les prises en Espagne et en Russie ont considérablement baissé. L’analyse des données de 2000 faite par les groupes de la CITAPA (Classification internationale type des animaux et plantes aquatiques), qui a récemment été revue, a révélé une augmentation des prises des petits pélagiques (en particulier des chavaines et des maquereaux chinchards). On a aussi noté une diminution des pêches démersales et côtières avec pour seule exception les poissons plats, qui connaissent une forte augmentation. Les prises d’espèces précieuses telles que les thons, les crustacés et les céphalopodes ont enregistré une diminution d’environ 12-15 pourcent.

28. Les recommandations de la première session du Sous-comité Scientifique du COPACE dans le domaine des statistiques des pêches ont été revues. L’abolition du STATLANT 34B a été appliquée et les données fournies par Las Palmas Survey sont disponibles dans le format Fishstat Plus. La FAO et le IEO discuteront prochainement des améliorations de la gestion de la base de donnée de Las Palmas Survey. On a rappelé au Sous-comité que même si STATLANT 34B avait été aboli, il était très important que les pays continuent à récolter des données sur l’effort de pêche en utilisant leurs propres formes. On a demandé au Sous-comité qu’il mette l’accent sur l’amélioration de la qualité et de l’opportunité des statistiques des pêches et des informations collectées par les pays.

29. Le Sous-Comité a apprécié le fait qu’on ait préparé une version électronique du STATLANT 34A, qui comprend une liste révisée des espèces. Lors de la réunion, on a aussi fait part de la disponibilité du manuel technique «Sample-based fishery surveys», qui donne des conseils simples et point par point sur le développement et la mise en œuvre d’enquêtes de pêches rentables et durables. De plus amples informations ont été données quant au commencement du projet afin de préparer une version révisée des Fiches d’identification des espèces faites par la FAO pour l’Atlantique Centre-Est, en collaboration avec l’Institut norvégien de recherche marine et l’Institut espagñol d’océanographie.

Approche écosystémique de la gestion des pêches

30. Le Sous-Comité a suivi avec intérêt la présentation faite par M. Birane Samb sur les résultats de la Consultation FAO d’Experts à propos de l’émission de conseils sur l’Approche ecosystèmique de la gestion des pêches. La réunion a été organisée par la FAO et a eu lieu à Reykjavik, en Islande, du 16 au 19 septembre 2002. M. Samb a rappelé que la «Déclaration de Reykjavik sur une pêche responsable dans l’écosystème marin” adoptée en octobre 2001 recommandait que des directives soient émises à ce sujet.

31. La Consultation a convenu que ces directives devraient être divisées en trois grandes parties et est allée de l’avant en développant les éléments des différentes sections. La première serait une introduction dans laquelle figureraient les différents paramètres des écosystèmes et les divers instruments internationaux en rapport avec le développement durable, tout en prenant en compte les préoccupations socio-économiques. Dans la deuxième partie des directives, on exposerait les mesures de gestion possibles (effort de pêche, capacité, zones et périodes de fermetures, zones protégées, protection de l’environnement, etc.). Dans la troisième partie, on s’intéresserait aux processus et mécanismes pour faciliter l’application de l’approche écosystèmique de gestion des pêches tels que la gestion participative, l’élaboration des plans de gestion, en prenant en compte tous les utilisateurs (pêcheurs, tourisme, agriculture, industrie, etc.) ainsi que le besoin de Suivi, Contrôle et Surveillance efficaces. Les aspects de la recherche et la définition des termes ont aussi été développés. Il a été envisagé que le Secrétariat FAO finaliserait les ébauches des directives en décembre 2002.

Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l'océan Atlantique (ATLAFCO)

32. Le Représentant de l’ATLAFCO a fait part au Sous-comité des récents développements au sein de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l'océan Atlantique.

RENOUVELLEMENT DU MANDAT DES GROUPES DE TRAVAIL

33. Le Sous-Comité a accepté de renouveler le mandat de ses trois groupes de travail pour deux autres années. Les termes de références convenus lors de la première session du Sous-Comité scientifique du COPACE restent inchangés.

34. Le Sous-Comité a remarqué le progrès dans le jumelage des dispositions concernant l’inventaire des ressources dans lesquelles les navires de recherche dans la région étaient assistés dans l’évaluation des stocks dans d’autres pays. De plus, le Sous-Comité a fait remarquer que l’Espagne avait l’intention d’entreprendre très prochainement de telles activités en Guinée-Bissau et au Gabon. Le Sous-Comité a recommandé que les membres émettent collectivement leurs requêtes pour ces activités d’enquêtes, puisqu’il était possible que l’Union européenne leur réponde positivement. Cependant, on a insisté sur le fait qu’en faisant de telles requêtes, il fallait se rappeler qu’un intervalle de deux ans puisse être nécessaire avant que les enquêtes soient menées.

ELECTION DU PRESIDENT ET DU VICE-PRESIDENT

35. Le Sous-Comité a réélu par consensus, MM. Birane Samb et Kwame Koranteng comme Président et Vice-président, conformément au paragraphe 5 des termes de références du Sous-Comité scientifique.

DATE ET LIEU DE LA TROISIEME SESSION

36. Le Sous-Comité a manifesté sa gratitude pour l’offre de la Délégation de la Mauritanie d’accueillir la troisième session en décembre 2003. Le Directeur général de la FAO en consultation avec le Président du Sous-comité décidera de la date et du lieu de la troisième session.

ADOPTION DU RAPPORT

37. Le rapport de la deuxième session du Sous-Comité scientifique du COPACE a été adopté le 25 septembre 2002.

MOTS DE REMERCIEMENT

Le Sous-Comité a exprimé sa reconnaissance au Gouvernement espagnol et en particulier à l’Institut espagnol d’océanographie pour avoir accueilli la session.

ANNEXE A: Ordre du jour

1. Ouverture de la session

2. Election du Président et Vice-président

3. Adoption de l’ordre du jour et organisation de la session

4. Rapport du Groupe de travail sur les petits pélagiques

5. Rapport du Groupe de travail sur les ressources démersales

6. Rapport du Groupe de Travail sur la pêche artisanale

7. Options de la gestion des ressources et recommandations

8. Activités prévues

9. Autres questions

10. Date et lieu de la troisième session

11. Adoption du rapport

ANNEXE B: Liste des délégués et observateurs

Bénin

GBAGUIDI, Amélie
Chef, Contrôle et suivi des produits halieutiques
B.P. 383
Cotonou
Tel: (229) 33 15 51/33 18 31
Fax: (229) 33 59 96
E-mail: [email protected]

Cameroun

BABA, Malloum Ousman
Directeur des pêches
Ministère de l’elevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA)
Yaoundé
Tel: (237) 231 60 49
Fax: (237) 231 30 48
E-mail: [email protected]

Cap-Vert

MONTEIRO, Carlos
Biologiste/Responsable statistique
Ministère de la Pêche et de l’agriculture
I.N.D.P.
P. O. Box 132, Sao Vicente
Tel: (238) 32 13 74
Fax: (238) 36 16 16
E-mail: [email protected]

Congo, République du

BITOUMBA, Andre
Docteur en sciences biotechniques des pêches/Directeur de l’hydrobiologie de l’aménagement et de la législation
Direction générale de la pêche et des ressources halieutiques (DGPRH)
B.P. 1650, Brazzaville
Tel: (242) 66 71 90
Fax: (242) 81 10 97
Email: [email protected]
[email protected]

Côte d’Ivoire

Cuba

République démocratique du Congo

SHANGO, Mutambue
Directeur adjoint de l’ERAIFT/Chercheur, Ministère de l’agriculture et de l’élevage
Le Château, B.P. 15373
Kinshasa 1
Tel: (243) 89 69 357
E-mail: [email protected]

Guinée equatoriale

France

Gabon

Gambie

MENDY, Asberr N.
Fisheries Officer (Research)
Fisheries Department
Department of State for Fisheries and Natural Resources
6, Muammar Ghaddafi Avenue
Banjul
Tel: (220) 20 23 55 / 22 87 27
Fax: (220) 22 41 54
E-mail: [email protected]
[email protected]

Ghana

QUAATEY, Samuel Nii Kpakpa
Assistant Director of Fisheries
Marine Fisheries Research
P. O. Box BT-62, Tema
Tel: (233-22) 20 23 46
E-mail: [email protected]

Grèce

Guinée

DIABY, Sankoumba
Chef de Section
Aménagement des pêcheries artisanales maritimes
Direction nationale de la pêche maritime
B.P. 307, Conakry
Tél: (224) 41 52 28
Cel: (224) 22 37 62
E-mail: [email protected]

Guinée-Bissau

Italie

Japon

Corée

Libéria

Mauritanie

DIOP, Mika
Directeur adjoint
I.M.R.O.P.
BP 22, Nouadhibou
Tel: (2222) 57 49 035
Fax: (222) 57 45 081/379
E-mail: [email protected]
[email protected]

Maroc

MEHDI, El Ouairi
Chef d’URD
I.N.R.H
2 Rue de Tiznit
Casablanca
Tel: (212) 22 22 20 90
E-mail: [email protected]

IDRISSI, M’hamed
Chef, Centre régional
I.N.R.H.
Km. 7 Route Bonjdor
B.P. 21
127 bis (civ.), Dakhla
Tel: (212) 48 93 01 56/57/58
Fax: (212) 61 45 71 13
E-Mail: [email protected]
[email protected]

Pays-Bas

CORTEN, Ad
Coordinator
Dutch/Mauritanian Research Project
RIVO
P. O. Box 68
1970 AB Ymuiden
Tel: (31) 255 564 644
E-mail: [email protected]

Nigeria

SOLARIN, Boluwaji B.
Chief Research Officer
Nigerian Institute for Oceanography and Marine Research
PMB 127
29 Victoria Island
Lagos
Tel: (234) 126 175 30
E-mail: [email protected]
[email protected]

Norvève

Pologne

Roumanie

Sao Tomé et Principe

BANDEIRA, Maria Manuela
Técnica Biologa de Pesca
Ministère d’Agriculture y Pesca
Direccao des Pescas
CP 59
Tel: (239) 22 20 91/22 55 99
E-mail: [email protected]

Sénégal

BARRY, Mariama Dalanda
Directrice
CRODT
B.P. 2241
Dakar
Tel: (221) 834 8041
Fax: (221) 834 2792
E-mail: [email protected]

SAMB, Birane
Fishery Biologist
CRODT
B.P. 2241
Dakar
Tel: (221) 834 8041
Fax: (221) 834 2792
E-mail: [email protected]

Sierra Leone

SEISAY, Mohamed B. D.
Principal Fisheries Officer
Ministry of Fisheries and Marine
Resources, Marine House
11, Old Railway Line
Brookfields
Freetown
Tel: (232-22) 24 04 85
Fax: (233-22) 24 11 17
E-mail: [email protected]

Espagne

BALGUERIAS, Eduardo
Investigador
Centro Oceanografico de Canarias
Instituto Espanol de Oceanografia
Carretera San Andres
45 Santa Cruz de Tenerife
Tel: (34) 922 549 400
Fax: (34) 922 549 554
E-mail: [email protected]

QUINTERO, Eugenia
Investigadora
Centro Oceanografico de Canarias
Instituto Espanol de Oceanografía
Carretera San Andrés
45 Santa Cruz de Tenerife
Tel: (34) 922 549 400
Fax: (34) 922 549 554
E-mail: [email protected]

SANTAMARIA, María Teresa
Doctor Investigador
Centro Oceanográfico de Canarias
Instituto Espanol de Oceanografía
Carretera San Andrés
45 Santa Cruz de Tenerife
Tel: (34) 922 549 400
Fax: (34) 922 549 554
E-mail: [email protected]

SOBRINO, Yraola Ignacio
Doctor Investigador
Centro Oceanográfico de Canarias
Instituto Espanol de Oceanografía
Carretera San Andrés
45 Santa Cruz de Tenerife
Tel: (34) 922 549 400
Fax: (34) 922 549 554
E-mail: [email protected]

Togo

SEDZRO, Kossi Maxoe
Chef de la Division des pêches et aquaculture
Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche
B.P. 1095, Lomé
Tél: (228) 21 34 70
Fax: (228) 21 71 20
E-mail: [email protected]
[email protected]

Etats-Unis d’Amérique

OBSERVATEURS

Angola

LUYEYE, Nkosi
Head of Biology Department
Research Institute of Angola
IIM-Luanda
Ilha de Luanda
CP 2601
Tel: (244) 23 09 077
E-mail: [email protected]

Namibie

KIRCHNER, Carola
Principal Fisheries Scientist
Ministry of Fisheries and Marine
Resources
P. O. Box 912
Swakopmund
Tel: (264) 644 101 133
Fax: (264) 644 043 85
E-mail: [email protected]

Conférence ministérielle sur la coopération entre les Etats africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT)

BENMOUSSA, Abderraouf
Conseiller scientifique au Secrétariat permanent
BP 476
Nouvelle cité administrative
Agdal, 10.000
Maroc
Tel: (212) 376 883 31/30
Fax: (212) 376 883 29
E-mail: [email protected]

DÉPARTEMENT DES PÊCHES DE LA FAO

Siège

Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome, Italie
Tel: (39-06) 57051

CARAMELO, Ana Maria
Fishery Resources Officer/Spécialiste des ressources halieutiques
Tel: (39-06) 57 05 58 63
E-mail: [email protected]

COUTTS, Richard
Sustainable Fisheries Livelihoods
Programme (SFLP) Coordinator/Coordonateur, Programme pour des moyens d’existence durables dans la pêche (PMEDP)
FIPL
Tel: (39-06) 57 05 60 27
Fax: (39-06) 57 05 67 81
E-mail: [email protected]

GARIBALDI, Luca
Fishery Statistician/Statisticien des pêches
Tel: (39-06) 57 05 3867
Fax: (39-06) 57 05 2476
E-mail: [email protected]

SATIA, Benedict
Chief/Chef
International Institutions and
Liaison Service/Service des institutions internationales et liaison
Tel: (39-06) 57 05 28 47
Fax: (39-06) 57 05 65 00
E-mail: [email protected]

BUREAU RÉGIONAL DE LA FAO POUR L’AFRIQUE

P. O. Box 1628
Accra, Ghana
Tel: (233-21) 67 50 00/67 50 51-60
70 10 930
Fax: (233-21) 66 84 27/701 09 43

JALLOW, Alhaji M.
Senior Fisheries Officer and Secretary of CECAF/Fonctionnaire Principale des pêches et Secrétaire du COPACE
Tel Ext: 3193
E-mail: [email protected]

SECRETARIAT

JALLOW, Alhaji M.
Secretary of CECAF/Secrétaire du COPACE
FAO Regional Office for Africa/Bureau régional de la FAO pour l’Afrique
P. O. Box 1628
Accra, Ghana
E-mail: [email protected]

OKUNOR, Naa Teiko
Secretary/Secrétaire
FAO Regional Office for Africa/Bureau regional de la FAO pour l’Afrique
P. O. Box 1628
Accra, Ghana
E-mail: [email protected]

INTERPRÈTES

LEBOULLEUX, Beatriz
Roger De Lluria

TEDJINI, Claire
Avda Presidente
Carmona 7
28020 Madrid
Spain

BUISSERET, Jacqueline
C/Putget, 28 A
E 08023, Barcelona
Spain

BOURGOIN, Christine

FAILLACE, Linda

BAS, Mireia

ANNEXE C: Liste des documents

CECAF/SSC2/2002/1

Ordre du jour provisoire

CECAF/SSC2/2002/2

Rapport du groupe de travail sur les petits pélagiques

CECAF/SSC2/2002/3

Rapport du groupe de travail sur les ressources démersales

CECAF/SSC2/2002/4

Rapport du groupe de travail sur la pêche artisanale


CECAF/SSC2/2002/Inf.1

Liste provisoire des documents

CECAF/SSC2/2002/Inf.2

Liste provisoire des participants

CECAF/SSC2/2002/Inf.3

Plans de travail pour l’avenir

CECAF/SSC2/2002/Inf.4

Statistiques de capture

CECAF/SSC2/2002/Inf.5

Document de Coopération entre les Etats africains riverains de l’océan Atlantique

ANNEXE D: Rapport du groupe de travail sur les peches artisanales

1. Les travaux de la première session du Groupe de travail sur les pêches artisanales du Sous-comité Scientifique du COPACE se sont déroulés du 02 au 04 juillet 2002 dans la salle de conférence de l’Hôtel Hamanieh à Abidjan, Côte d’Ivoire. Les participants au nombre de 21 proviennent de 15 pays membres du COPACE, de la FAO (Bureau régional d’Accra, FIRM, Rome et PMEDP Cotonou). Les invités du Gabon et de la Mauritanie, n’ont pas pu assister pour diverses raisons.

2. Après une brève introduction par le Président du Sous-Comité scientifique du COPACE, M. Birane Samb, le Directeur des pêches de la Côte d’Ivoire, Dr Bombo Blaguet Noel-Gaudens, a souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a ensuite souligné l’importance de cette réunion dans le processus de développement des pêches artisanales dans la sous-région avant de procéder à l’ouverture officielle des travaux.

3. A l’issue du tour de table de présentation des participants, M. Flowers Isaac du Liberia a été élu Président du groupe de travail et M. Konan Angaman de la Côte d’Ivoire Vice-Président. M. Diaby Sankoumba de la Guinée et M. Njifonjou Oumarou du Cameroun ont été désignés comme rapporteurs.

4. L’ordre du jour a été adopté.

5. Les termes de référence (TdR) du groupe de travail qui ont été élaborés par des experts en pêche artisanale lors de la réunion consultative tenue à Cotonou, Bénin du 19 au 21 septembre 2001, ont été présentés aux participants.

6. Le secrétariat du COPACE a ensuite présenté le document de travail portant sur la gestion de la pêche artisanale dans la zone COPACE. Les caractéristiques des différentes pêcheries sont fournies, l’accent étant mis sur les forces et faiblesses. Les embarcations, les engins de pêche, les pêcheurs artisans et les espèces exploitées sont décrits. Les facteurs importants pour un modèle de gestion rationnelle d’une pêcherie artisanale sont relevés, de même que les contraintes actuelles liées à la gestion des ressources dans la zone. Des options pour la gestion des ressources ont été ensuite présentées: (i) la gestion par l’État, (ii) la gestion traditionnelle et (iii) la cogestion. Le processus générique de la cogestion a été expliqué et recommandé comme l’option la plus indiquée actuellement pour les pays de la région. Pour conclure, M. Alhaji Jallow a noté la nécessité d’une bonne gestion du secteur en vue de la durabilité de l’exploitation des ressources halieutiques.

7. Les participants ont apprécié la qualité de la présentation. Compte tenu du caractère synthétique et régional du document présenté, ils ont proposé de repousser les débats après la présentation de la situation de l’aménagement des pêcheries artisanales dans les pays participants.

8. Les présentations des rapports nationaux (Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Maroc, Nigéria, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone et Togo) ont abordé les thèmes suivants: la situation de la pêche artisanale dans le pays, les migrations, les conflits, la politique de gestion de la ressource et les méthodes participatives. Les participants ont apporté des informations sur les caractéristiques de la pêche artisanale, la production, la transformation et les statistiques des pêches. Le cas du Sénégal a mis en relief tout un tas d’enseignements plus ou moins communs aux autres pêcheries de l’Afrique de l’Ouest. Les leçons apprises en matière d’aménagement des pêches artisanales au niveau de ces pays ont été discutées.

9. Dans plusieurs pays participants, on note une surexploitation de la plupart des espèces ciblées, ainsi que l’institution du repos biologique pour certaines espèces. La majorité des pays enregistrent la présence de pêcheurs migrants étrangers qui ont un impact négatif et/ou positif selon le pays d’accueil. Les importants mouvements migratoires observés sont liés entre autres à la recherche de marchés et de prix rémunérateurs, à la fuite des pressions sociales et au suivi des déplacements des poissons.

10. Des tentatives en matière d’approches participatives sont menées par certains pays de la région avec l’appui du Programme pour des moyens d’existence durables dans la pêche en Afrique de l’Ouest (PMEDP) à travers des projets communautaires. Des plans d’aménagement existent dans certains pays comme le Maroc; le plan d’aménagement des pêcheries céphalopodières de l’Atlantique sud-est basé sur le plafonnement des captures (TA) accompagné par un ensemble de mesures de régulation (fermetures saisonnières, zonage, etc.).

11. De nombreux conflits sont signalés aussi bien au sein de la pêche artisanale qu’entre pêcheurs artisans et pêcheurs industriels, pour l’accès à l’espace, à la ressource et aux marchés. L’adoption des moteurs hors bord à partir des années 70 a particulièrement permis aux pêcheurs artisans d’opérer au-delà de la frange côtière à la recherche du poisson devenu rare et d’entrer en concurrence directe avec la pêche industrielle. En outre, on note des incursions régulières de bateaux industriels dans la zone réservée à la pêche artisanale.

12. La co-gestion, considérée comme une option viable, a été adoptée par les participants comme mesure d’aménagement des pêcheries artisanales dans la zone COPACE. La plupart des dispositions prises par les pays de la région en matière de co-gestion sont considérées comme consultatives. La co-gestion étant un processus, cette situation devra évoluer à terme vers un partage effectif de la responsabilité et de l’autorité de la gestion de la pêcherie entre l’Etat et les communautés de pêche. D’autant plus que la décentralisation constitue à l’heure actuelle une option politique dans la région.

CONTRAINTES

13. Les contraintes liées à l’aménagement des pêches artisanales, peuvent être résumées comme suit:

14. Au delà de toutes ces contraintes, on note une réelle volonté politique de partage de la gestion des ressources halieutiques entre l’Administration et les communautés de pêche, à travers la concertation et l’implication dans l’élaboration et l’application des mesures de gestion. Ce qui débouche dans de nombreux cas sur la réduction des coûts.

RECOMMANDATIONS

15. Sur la base des enseignements tirés des présentations et des discussions, les recommandations suivantes ont été formulées:

PLAN D’ACTIONS

16. Trois principales actions seront menées d’ici la prochaine session du groupe de travail des pêches artisanales du Sous-comité Scientifique du COPACE:

17. Les résultats de ces différents travaux seront discutés lors de la prochaine session du groupe de travail sur les pêches artisanales du Sous-comité Scientifique du COPACE.

ANNEXE E: Rapport du groupe de travail sur les espèces démersales

INTRODUCTION

1. L’Espagne a financé une réunion du Groupe de travail de la FAO/COPACE sur les espèces démersales qui s’est tenue au Centro Oceanográfico de Tenerife (Instituto Español de Oceanografía), Espagne, du 17 au 20 septembre 2002. L’objectif général du Groupe de travail était de contribuer à l’amélioration de l’évaluation des ressources démersales en Afrique de l’Ouest et d’analyser la gestion des pêches. Il préconise aussi les options d’exploitation afin d’assurer l’utilisation optimale et durable des ressources démersales pour le bénéfice des pays côtiers.

2. Les espèces et groupes d’espèces évalués dans la région du COPACE par le Groupe étaient: les poissons démersaux (Pagellus bellotti, Pseudotolithus spp, Dentex canariensis, Galeoides decadactylus et Brachydeuterus auritus); les céphalopodes (Octopus vulgaris, Sepia spp. et Loligo vulgaris); les merlus (Merluccius merluccius, Merluccius senegalensis et Merlucius poli) et les crevettes (Parapenaeus longirostris et Penaeus notialis).

3. Vingt-deux chercheurs en provenance de 13 pays ont participé à cette réunion. Le Président du Groupe était Monsieur Mika Diop de la Mauritanie.

2. DÉMERSAUX

2.1 Sud

Recommandations d’aménagement

4. A cause d’incertitudes dans l’évaluation et d’incohérences dans les données disponibles, la prévision des captures pour les ressources demersales n’a pas été faite. Cependant, le Groupe de Travail a recommandé qu’une approche précautionnaire soit adoptée pour toutes les espèces démersales dans le Golfe de Guinée afin d’éviter une augmentation de l’effort de pêche.

Recherche future

5. Comme priorité, le Groupe de Travail recommande une amélioration des données biologiques et statistiques. En plus, les points suivants doivent être pris en considération:

2.2 Nord

Recommandation d’aménagement

6. Contrôler l’effort de pêche sur les poissons démersaux de la zone nord.

Recherche future

3. CÉPHALOPODES

Recommandation d’aménagement

7. Les essais d´évaluation réalisés avec le modèle BIODYN donnent des niveaux de biomasses comparables à ceux trouvés lors du Groupe de travail de 1997 sur les céphalopodes. Les ressources de poulpe étant très fluctuantes, il est recommandé de faire des évaluations annuelles des stocks pour décider des niveaux de captures annuelles.

Recherche future

4. MERLUS

Recommandations d’aménagement

1. Généraliser l’utilisation de la maille 70 mm pour la pêche au merlu noir et respecter la réglementation relative au maillage pour le merlu blanc afin de réduire la pression de pêche sur les juvéniles.

2. Contrôler l’effort de pêche ciblant le merlu blanc.

3. Les analyses réalisées sur l’évolution des CPUE et de l’effort de pêche sur le merlu noir recommandent le maintien de l’effort de pêche au niveau actuel et de suivre les tendances des indices d’abondance.

Recherche future

5. CREVETTES

Recommandation d’aménagement

8. Maintenir l’effort de pêche dirigé sur les crevettes à son niveau actuel.

Recherche future

6. VUE D’ENSEMBLE ET CONCLUSIONS

9. Cette réunion était la première du nouveau Groupe de travail du COPACE sur les espèces démersales. Il a été convenu que le groupe se réunira annuellement afin d’obtenir une base de données fiable et renforcer la capacité des chercheurs dans le groupe. Ces activités faciliteront les prises de décisions sur les recommandations pour une meilleure gestion des stocks démersaux dans la région du COPACE.

10. Au cours de cette réunion, l’accent a été mis sur l’amélioration de la base de données et sur une élaboration des procédures de travail dans le groupe.

11. Le Groupe a constaté qu’il y a beaucoup de stocks démersaux dans la région du COPACE. En plus, il a été décidé d’étudier les stocks de la sous-région nord (Maroc, Mauritanie, Gambie et Sénégal) et de la sous-région sud (Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Libéria, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, Ghana, Nigéria, Cameroun, Gabon, RD Congo et Congo), séparément à cause des conditions océanographiques différentes. Ces deux sous-régions sont caractérisées respectivement par le système de courants des Canaries et l’écosytème marin du Golfe de Guinée.

12. Le Groupe a demandé au Sous-Comité scientifique du COPACE de revoir les conditions de leur travail parce qu’ils n’ont pas eu assez de temps en quatre jours pour analyser tous les stocks.

13. La priorité apportée à l’amélioration de la base des données a fait qu’il y avait moins de temps pour l’évaluation. Quelques évaluations préliminaires n’ont pas donné de résultats fiables, en raison du manque de données adéquates. Il a aussi été conclu que l’évaluation des stocks requiert les plus récentes données de capture et d’effort. Donc, les participants doivent apporter toutes les données dont le groupe aura besoin pour l’évaluation et l’analyse à la prochaine réunion du Groupe de travail.

14. Une donnée importante de l’évaluation des stocks est la série temporelle des indices d’abondance. Un exemple de cet indice est la capture par unité d’effort (CPUE). Il y a plusieurs séries de données de capture par unité d’effort et elles peuvent être améliorées par une bonne exploitation des données actuelles. Dans certains cas, surtout pour la pêche industrielle, les séries de CPUE sont affectées par les changements dans la stratégie de la flotille de pêche. Il est donc indispensable d’avoir les séries d’abondance de stock qui sont indépendantes de pêcherie (par exemple, les campagnes de recherches, etc.). Le groupe a fortement recommandé que l’on continue les campagnes et que les instituts nationaux augmentent leur capacité d’organiser des campagnes.

15. Malgré le fait que le groupe n’ait pu faire une évaluation détaillée des stocks, il a suggéré que les pays utilisent une approche prudente et qu’ils n’augmentent pas la capture des espèces démersales au-dessus des captures moyennes obtenues au cours des cinq dernières années (1997-2001). Il a aussi suggéré de diminuer les rejets et les captures accessoires.

ANNEXE F: Rapport du groupe de travail sur l´évaluation des petits pélagiques

INTRODUCTION

1. La deuxième réunion du Groupe de travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale s’est tenue à Banjul, République de Gambie, du 5 au 12 avril 2002.

2. L’objectif général du groupe de travail était de contribuer à l’amélioration de l’évaluation des ressources des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale et d’analyser l'aménagement des pêches et les options d’exploitation afin d’assurer la meilleure utilisation durable des ressources de petits pélagiques pour le bénéfice des pays côtiers.

3. Les espèces qui devaient être évaluées par le groupe étaient: sardines (Sardina pilchardus), sardinelles (Sardinella aurita et S. maderensis), chinchards (Trachurus trecae et T. trachurus) et maquereaux (Scomber japonicus), dans la région située entre la frontière sud du Sénégal et la frontière nord du Maroc.

4. La zone de travail pour le groupe de travail est délimitée par les eaux entre la frontière sud du Sénégal et la frontière nord du Maroc.

5. Les termes de référence pour le groupe étaient:

RÉSULTATS D’ÉVALUATION

Sardine

6. Le groupe de travail, à l’instar des précédents (FAO, 1985; 1990; 1997; 2001) a adopté l’existence de trois stocks:

Le groupe de travail a essayé de faire des évaluations séparées sur le stock central (zones A et B) et sur le stock sud (zone C). Le stock nord n’a pas été traité par manque de données.

Stock central (zones A+B)

7. Les modèles utilisés étaient les analyses de populations virtuelles (VPA) séparables (Pope 1977, 1979; Pope et Shepherd 1982; Stevens 1984), et la version Excel de l'analyse intégrée des captures (ICA) (FAO 2001). La période 1995-2001 a été utilisée pour la partie séparable de la VPA.

8. L’analyse de la série chronologique 1976-2001, par VPA séparable a abouti à des résultats aberrants aussi bien au niveau de la mortalité de pêche qu'au niveau des biomasses. Des résidus élevés ont été trouvés pour certaines catégories d’âge, ce qui pourrait indiquer d’éventuelles erreurs de données.

9. L’application de la méthode d’analyse intégrée des captures (ICA) a donné les résultats suivants:

- La biomasse des reproducteurs (SSB) s’accroît à partir de 1983, atteint un pic en 1986 puis diminue graduellement jusqu'en 1992 où elle a brutalement chuté.

- Les facteurs de mortalité se caractérisent par une tendance opposée à celle de la biomasse des reproducteurs.

- Les modes des captures théoriques et observées sont diamétralement opposés.

10. A partir de ces résultats, le groupe de travail n’a pas pu tirer de conclusion sur l’état du stock.

Stock sud (Zone C)

11. En ce qui concerne les zones A+B le groupe de travail a passé en revue les informations disponibles pour le stock dans la zone C. Il a été noté qu'il y avait encore d'importantes lacunes dans les données des dernières années et que les nouvelles données soumises à la réunion de cette année étaient limitées et incomplètes aussi bien pour le type d'informations rassemblées que la représentation des pêcheries et de la période de pêche.

12. La dernière tentative d'évaluation de stock a été faite en 2001 en appliquant la VPA séparable avec utilisation du logiciel Lowestoft (Darby et Flatman, 1994). Les résultats des analyses ont mis en évidence une quantité élevée de résidus non distribués aléatoirement. De même les statistiques de régression n'étaient pas satisfaisantes. Le groupe de travail en 2001 concluait donc que les résultats des analyses n'étaient pas fiables, probablement en raison des anomalies dans les données utilisées.

13. Le groupe de travail considérant qu'il n'y a aucune information nouvelle a décidé de ne pas tenter une nouvelle fois au cours de cette réunion une évaluation du stock de sardine dans la zone C.

Sardinelles

14. Aucune nouvelle étude sur l'identité de la sardinelle n'a été réalisée dans la période intérimaire depuis la dernière réunion du groupe de travail en mars 2000. Conformément à la procédure de cette réunion, le groupe de travail s’est accordé sur l’existence d'un stock unique pour les deux espèces de sardinellas (FAO, 2001).

15. Le modèle BIODYN (Punt et Hilborn, 1996) a été utilisé pour l'évaluation (FAO, 2001). Les paramètres les mieux adaptés ont été estimés pour les deux espèces.

16. Bien que l'on disposait de données sur les captures totales pour les deux espèces de sardinelles, il existait très peu de données sur un effort de pêche spécifiquement orienté sur ces espèces. Il y a la flottille hollandaise qui cible la sardinelle mais la série d’effort est trop courte. Aussi, le groupe de travail a proposé l’utilisation de la CPUE de la pêche artisanale du Sénégal comme indice d'abondance. De plus, les évaluations de biomasse des campagnes du N/R DR FRIDTJOF NANSEN ont été également utilisées pendant la période 1995-2001.

17. Une interprétation correcte des séries de données S. aurita et S. maderensis par le modèle de Schaefer a été faite, sauf en ce qui concerne l’utilisation des indices du Nansen pour S. maderensis. La valeur MSY estimée pour Sardinella aurita en utilisant la série CPUE du pêche artisanale au Sénégal comme l’indice d’abondance était 575 121t et 508 112t en utilisant l’indice d’abondance du Nansen. Le MSY du Sardinella maderensis (indice CPUE pêche artisanale au Sénégal) a été estimé à 208 968t.

18. Il faut noter que pour S. aurita les deux indices utilisés donnent des estimations de MSY assez proches avec une valeur de SSQ beaucoup plus faible dans le cas des séries artisanales de CPUE. Les estimations indiquent une CPUE avec des fluctuations puis une tendance à la hausse lors des deux dernières années pour les deux types d’indices utilisés.

19. Pour S. maderensis les résultats du modèle indiquent une CPUE relativement stable dans la période 1990-2001 sauf pour les années 1992-1993 et 1997-1998.

20. Les résultats obtenus fournissent des informations utiles sur la dynamique et le statut éventuel des stocks. A partir de ces résultats, une approximation de précaution de 600 000 tonnes pour les deux espèces combinées semblerait justifiée. Cette évaluation est plus élevée que celle donnée dans le rapport de l'année dernière (500 000 tonnes), ce qui semble être conforme aux tendances d'accroissement dans les séries de CPUE de certaines flottes. Cependant, vu les incertitudes dans les résultats des modèles dynamiques, le groupe de travail a décidé de maintenir la valeur de l'année dernière, à savoir 500 000 tonnes.

Chinchard

21. Dans cette section, nous traiterons principalement deux espèces de chinchards Trachurus trachurus (chinchard européen) et Trachurus trecae (chinchard cunène). Le chinchard jaune (Caranx rhonchus) commence à prendre de l'importance dans la pêche commerciale ces dernières années et dans les campagnes acoustiques.

22. Une VPA séparable à visée exploratoire a été réalisée pour les deux espèces (T. trachurus et T. trecae). Ensuite, on a procédé à une analyse intégrée de capture (ICA) pour chacune des espèces séparément.

23. Les données d'âge et de poids moyen des captures par année, utilisées par le groupe de travail en 1998 ont été mises à jour, les séries disponibles couvrant la période 1979- 2000. Pour T. trachurus la série présentée dans le rapport de l'année dernière a été changée car le groupe croyait qu'il y avait deux stocks, l'un de la zone A+B vers le nord au Maroc, et l'autre de la zone C vers le sud. La matrice de capture à l'âge de 1990 à 2000 a été recalculée afin que la capture totale (en tonnes) soit consistante avec la capture totale rapportée par chaque pays.

24. Les résultats de la VPA séparable montrent qu'il y a une quantité relativement élevée de résidus dans les analyses, particulièrement pour T. trecae.

25. L'ICA s'est déroulée avec succès pour T. trachurus. En ce qui concerne T. trecae, l'ICA n'a pas trouvé de solution raisonnable. Ce qui s'explique peut-être par une grande contradiction entre la trajectoire du stock de la VPA séparable (analyse de la capture à l'âge) et la trajectoire du stock des séries chronologiques acoustiques du N/R DR FRIDTJOF NANSEN pour ce stock.

26. Les résultats de l'ICA pour T. trachurus indiquent que le stock a subi des fluctuations au cours des vingt dernières années, et que le stock a traversé une phase de déclin ces dernières années. La série chronologique acoustique pour T. trecae montre la tendance opposée avec une tendance croissante dans la biomasse du stock.

27. Pendant la phase d'essai de la version Excel de l'ICA, il a été découvert que le programme a trouvé plusieurs solutions différentes (minimum SSQs), avec des SSB et des niveaux-F tout-à-fait différents. Les évaluations présentes doivent par conséquent être considérées comme préliminaires et le stock et les niveaux-F ne doivent pas être utilisés pour l'aménagement. Cependant, les tendances du stock et des F semblent avoir été correctement estimées.

Maquereau

28. Pour l’évaluation du maquereau le groupe de travail (FAO, 2001) a considéré qu'il y a deux stocks dans la région comprise entre le Maroc et le Sénégal:

29. Au cours de cette réunion, seulement le «stock du sud» a été pris en considération et une analyse intégrée de capture (ICA) a été réalisée pour cette espèce.

30. Les données d'âge et de poids moyen des captures par année, employées par le groupe de travail de 1998 ont été enregistrées pour les dernières années. La série disponible couvre la période 1992- 2001.

31. Les résultats de l'ICA montrent que la biomasse totale a atteint un maximum en 1995 (1,1 million de tonnes) et a diminué de 1996 à 2001. Les résidus obtenus sont généralement satisfaisants. La distribution de la mortalité de pêche à l'âge montre des variations entre les années liés au changement de stratégie de la flottille de chalutiers pélagiques au Maroc et en Mauritanie.

32. On ne dispose d'aucune information sur la taille du maquereau dans les captures entre Dakhla et Cap Barbas, où les petits poissons sont normalement très abondants et parfois capturés en grosses quantités.

33. En général, les estimations ICA concordaient bien avec les résultats des campagnes acoustiques russes, ce qui apporte de la crédibilité aux calculs. L'usage des facteurs océanographiques dans les prévisions d'abondance du maquereau devrait être complétée par des campagnes de recrutement fournissant les indices réels de la force de recrutement.

RECOMMANDATIONS POUR L’AMENAGEMENT

Sardine

34. En raison des incertitudes dans l'évaluation, les prévisions pour la sardine n'ont pas été faites et les résultats de l'évaluation ne devraient pas être utilisés pour la gestion. Les résultats des campagnes acoustiques mettent en évidence une augmentation de la taille du stock au cours des dernières années.

Sardinelles

35. En raison de l'incertitude des résultats basés sur les modèles globaux, le groupe de travail considère que les résultats obtenus cette année ne devraient pas être employés pour réviser les recommandations données l'année dernière. Il est donc recommandé de prévoir un TAC de précaution de 500 000 tonnes pour les deux espèces combinées dans toute la zone. Ce chiffre correspond approximativement au niveau maximum observé pendant la période 1990-2001.

36. Il convient de noter que la capture totale dans la région est tombée en-dessous de 500 000 tonnes les trois dernières années, malgré une augmentation substantielle de l'effort de pêche de la flotte industrielle de l'Union européenne en Mauritanie. Les captures par unité d'effort dans la pêche de l'UE en Mauritanie montrent un déclin au cours des quatre dernières années, suggérant une réduction du stock dans cette zone. Cette information, combinée avec les perspectives de recrutement faible, devrait être une bonne raison pour fixer le TAC à un niveau qui ne dépasse pas les 500 000 tonnes.

Chinchard

37. Les captures annuelles de ces espèces ont beaucoup fluctué au cours du temps, mais toutes les espèces de chinchards présentent cependant une tendance à la hausse de 1990 à 2001. Les données CPUE calculées pour les bateaux qui ciblent le chinchard présentent une tendance à la baisse. En outre, les estimations acoustiques du N/R DR. FRIDTJOF NANSEN présentent une tendance à la baisse pour les deux espèces de chinchard. Cette baisse est en partie compensée par l'augmentation de la biomasse du chinchard jaune.

38. En raison des multiples incertitudes sur l'évaluation de ces stocks, une approche de précaution est de rigueur pour l'aménagement des stocks. Pour cette raison, le groupe de travail recommande une restriction de l'effort de pêche au niveau courant.

Maquereau

39. Les résultats de l'analyse ICA indiquent une tendance décroissante dans la biomasse. Bien que les résultats soient incertains, en raison des incohérences dans les données d'entrée, le groupe de travail considère qu'une approche de précaution est justifiée, afin d'éviter une augmentation de l'effort de pêche.

Recherche à l'Avenir

Sardine

40. Chaque pêcherie dans la zone devrait avoir un programme d’échantillonnage biologique approprié, couvrant la saison de pêche tout entière et toutes les flottilles. Au moins 100 poissons devraient être mesurés dans chaque échantillon.

41. Le programme d’échantillonnage pour les catégories d'âge devrait couvrir la distribution en longueur tout entière. Pour chaque longueur, dix otolithes devraient être pris.

42. Toutes les données de base pour les modèles d'évaluation devraient être prêtes le premier jour des groupes de travail. Les séries de données devraient inclure les données de l'année précédente.

Sardinelles

43. Poursuite des campagnes du N/R DR. FRIDTJOF NANSEN et des exercices de calibration. Campagnes conjointes entre les navires de la sous-région doivent être poursuivies.

44. Démarrage de l’échange d’otolithes et organisation d'un atelier de lecture d'âge.

45. Entreprendre des études permettant de trouver un indice représentatif d'effort de pêche sur les sardinelles et encourager et conduire des études sur l’application de modèles analytiques.

46. Démarrer un programme de suivi de la pêche artisanale de la sardinelle en Mauritanie.

Chinchard

47. A l'exception des recommandations 3 et 4 formulées dans le rapport de l'année dernière, certaines nouvelles recommandations n'ont pas été exécutées. Par conséquent, le groupe de travail les reconduit comme suit:

48. Procéder à un échantillonnage au moins mensuel sur les bateaux industriels pour établir la composition spécifique, la taille et l'âge, etc. Cette activité est la plus importante.

49. Mettre en place un programme de lecture d'âge des trois espèces.

50. Une exploitation continue des séries de données historiques pour les captures, l’effort et les paramètres biologiques.

51. Les campagnes acoustiques devraient être poursuivies et les évaluations acoustiques devraient être ventilées par catégories d'âge, si possible.

52. Un programme régional devrait être mis en place pour l'évaluation du stock tout entier y compris la composante de la frange côtière des chinchards et des autres espèces de petits pélagiques.

53. Des méthodes d'évaluation de stock devraient être développées employant des facteurs environnementaux pour prévoir les changements possibles des stocks, et utilisant les résultats de ces méthodes comme source supplémentaire d'information.

Maquereau

54. Pour une meilleure évaluation des stocks de maquereau, le groupe de travail fait les recommandations suivantes (par ordre de priorité):

CONCLUSIONS

55. Au cours de la réunion de cette année, l'accent a été mise sur l'actualisation de la base de données aussi bien que sur la connaissance des méthodes d'évaluation dans le groupe. Au début de la réunion un cours de deux jours en méthodologie d'évaluation de base a été organisé.

56. Un certain nombre d'évaluations préliminaires pour différentes espèces ont été réalisées, cependant avec peu de résultats fiables en raison de la qualité inférieure des données de base et, dans une certaine mesure, les problèmes d'utilisation des modèles existants. Au cours des futures réunions, cet aspect du travail exigera plus d'attention. Un groupe de planification qui discutera de la collecte des données se réunira au Sénégal avant la campagne prévue en novembre-décembre.

57. Bien que le groupe ne soit pas encore en mesure de faire des prévisions à long ou à court terme, on s'attend à ce que les stocks pélagiques diminuent encore plus en cas d'élargissement de l'effort (industriel) de pêche dans la zone.

58. Comme recommandation générale le groupe suggère donc d'adopter une approche de précaution, et de ne pas augmenter la capture combinée des petits pélagiques au-dessus du niveau moyen atteint au cours des cinq dernières années (1997-2001).

ANNEXE G: Programme de travail des groupes

La Pêche Artisanale

Trois activités principales sont prévues d’ici la prochaine session du groupe de travail:

Les résultats des diverses activités des membres seront présentés et examinés à la prochaine session du Groupe de Travail du SCS COPACE sur la Pêche Artisanale.

Programme de recherche du Groupe de travail sur les petits pélagiques

Les Sardines:- Un programme d’échantillonnage biologique pour toutes les pêcheries de l’Afrique du Nord-Ouest et couvrant la saison entière de pêche et toute la flottille devrait être mis en place; et un échantillonnage pour déterminer la composition d’âge pour toute l’étendue du stock ainsi que des études sur l’harmonisation de l’interprétation des âges et de la taille des espèces, entrepris.

Programme de recherche du Groupe de travail sur les espèces démersales

Les espèces démersales:- le Sous-Comité a adopté les recommandations suivantes:

Dans le Sud: il est nécessaire de renforcer les capacités et d’harmoniser la méthode de rassemblement des données statistiques et biologiques des principales espèces et de poursuivre les Campagnes Nansen.

Dans le Nord: l’accent devrait être mis sur l’intensification des travaux sur la distribution spatio-temporelle, les paramètres biologiques de la reproduction et le recrutement des importantes espèces au cours des enquêtes par chalutage. Il a également été recommandé que soit mis sur pied un programme d’échange de données scientifiques entre les chercheurs de la sous-région.

Les céphalopodes: les recommandations principales sont les enquêtes sur les rapports entre les différentes espèces des communautés de poulpes, des enquêtes sur les relations entre les pêcheries de poulpes et d’autres espèces, notamment la seiche, et le calmar, le développement de méthodes d’estimation directe basées sur des projections expérimentales et un traitement quantitatif géographique de même qu’une analyse génétique pertinente des poulpes de différentes regions.

Les merlus: Les principales actions comprennent l’évaluation du stock grâce à des enquêtes par chalutage dans le cadre de campagnes conjointes dans la région du Sénégal-Maroc et l’actualisation des données biologiques et des informations sur les captures des chalutiers et de la pêche à la ligne en Espagne, alors que pour les crevettes, il a été surtout recommandé que des campagnes d’exploration conjointes soit entreprises sur les crevettes profondes (P. longirostris) dans la région Sénégal - Maroc.

ANNEXE H: Appui international au programme Nansen - aménagement des pêches et environnement marin

Ateliers/Formation

Campagnes

Publications/Rapports

· Atelier sur l’otolithe de sardine

· Campagnes sur les ressources de petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale

· Rapport du Groupe de Travail sur l’évaluation des ressources de petits pélagiques

· Formation de techniciens en électronique

· Une campagne d’évaluation des ressources pélagiques et démersales dans le Golfe de Guinée

· Rapport de l’Atelier sur les lectures d’âge pour la sardine

· Cours de formation en méthodologie de campagne et utilisation de NAN-SIS


· Rapports de campagne

· Groupe de travail sur l’évaluation des ressources de petits pélagiques


· FAO Rapport sur les pêches No 657

· Atelier sur l’aménagement des ressources partagées des petits pélagiques


· Rapport sur l’aménagement des ressources partagées de petits pélagiques

· Réunion de suivi après chaque campagne



1. ATELIERS/FORMATION

1.1 Atelier sur l’otolithe de sardine

Cet Atelier s’est réuni à l’Institut de recherche scientifique atlantique des pêches marines et de l'océanographie (AtlantNIRO), Kaliningrad, Fédération de Russie, du 28 au 31 août 2001. Un total de 14 participants originaires de Russie, Espagne, Maroc, Portugal et de la FAO y ont participé. Il a été partiellement financé par le projet GCP/INT/730/NOR.

Il avait pour objectifs: (1) la normalisation des méthodes de lecture d’âge et (2) l’établissement de critères égaux de lecture d'âge.

Résultats

Recommandations

  1. Un minimum de dix individus de chaque demi-centimètre de longueur par mois de capture devrait être analysé biologiquement.
  2. Toutes les paires d'otolithes doivent être prises et montées dans des lames en plastique avec de la résine synthétique (©Eukitt).
  3. Les critères adoptés dans cet atelier doivent être appliqués pour déterminer l'âge de la sardine nord-ouest africaine.
  4. La fiabilité de la lecture d'âge devrait être prise en considération.
  5. Il est préférable que deux lecteurs de chaque pays lisent les otolithes, discutent et s’accordent sur les lectures d'âge de leurs pêcheries.
  6. Si quelques otolithes sont en mauvais état et/ou la fiabilité de l'âge est basse alors l'otolithe devrait être rejeté.
  7. Si les difficultés dans l’interprétation de l'âge en utilisant les otolithes persistent, il serait alors utile de lire les écailles et de comparer les résultats.
  8. Des clés âge-longueur pour l'évaluation devraient être développées par les participants à l’atelier.
  9. Chaque année un échange de 50 otolithes de chaque pays devrait être fait parmi les lecteurs. Si les résultats de l'échange se révèlent peu précis dans les lectures d'âge, un atelier devrait être organisé.
  10. Dans quelques otolithes (50) de l'échange les mesures (en millimètres) des anneaux annuel devraient être prises.
  11. Le travail sur les incréments quotidiens devrait être encouragé, afin d'améliorer la connaissance de l’estimation d'âge de la sardine.
  12. Des directives pour la lecture d’âge devraient être préparées par la FAO/FIRM en 2002.

1.2 Formation de techniciens en électronique

La formation s’est déroulée à bord du N/R «ITAF DEME» (Sénégal) du 3 au 8 septembre 2001. Elle avait pour objectifs: (1) d’améliorer les connaissances du personnel au CRODT dans l’utilisation de l’échosondeur scientifique, EK60; (2) de former le personnel dans la configuration et l’utilisation du système BI500 et le traitement des rapports pour de nouveaux calculs et estimation de biomasse; et (3) d’aider lors du calibrage des échosondeurs 38 et 120 kHz à bord du navire de recherche «ITAF DEME».

Conclusions

Recommandations

  1. Monsieur Abdoulaye SARRE, en provenance du Sénégal, devrait suivre un cours technique en EK60 et BI500 à Simrad - Norvège.
  2. Choisir une personne en provenance du Sénégal pour participer à toutes les étapes de calcul de la biomasse à bord du DR F. NANSEN au cours de la prochaine campagne dans les eaux sénégalaises.
  3. Le personnel du CRODT devrait être impliqué chaque jour avec le système BEI (BI500).
  4. Pour le calibrage du «ITAF DEME» avec «DR F. NANSEN» il faudrait envisager d’avoir une personne expérimentée de l’équipe du NANSEN à bord du «ITAF DEME» pour apporter une aide dans l’examen minutieux des échogrammes.

1.3 Cours de formation en méthodologie de campagne et utilisation de NAN-SIS

Le cours s’est déroulé dans les bureaux de la FAO à Accra, Ghana, du 18 au 22 octobre 2001. Les participants étaient originaires du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria et du Togo.

1.4 Deuxième Réunion du Groupe de travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique du Nord-Ouest

Le Groupe de travail s’est réuni à Banjul, République de Gambie, du 5 au 12 avril 2002. Un total de 17 scientifiques en provenance de neuf pays y ont participé. Le Président du Groupe était Monsieur Reidar Toresen, Expert en évaluation des stocks de petits pélagiques à l’Institut de recherche marine (IMR) en Norvège.

Recommandations

  1. Un groupe de planification devrait se réunir pendant deux jours avant la prochaine réunion du Groupe de travail pour élaborer des plans d’amélioration de la qualité des données au niveau (1) de l’échantillonnage biologique; (2) de la lecture d’âge uniformisée entre les différents pays et (3) de l’échantillonnage des segments de flottilles dans différentes pêcheries.
  2. Un groupe de planification devrait se réunir pendant trois jours avant la campagne octobre - décembre pour formuler les plans de calibrage et de coordination des campagnes avec le DR. F. NANSEN et les navires nationaux de recherche.
  3. La possibilité de procéder à des études de recrutement devrait être également envisagée.

1.5 Atelier sur l’aménagement des ressources partagées des petits pélagiques

Il s’est réuni à Banjul, Gambie, du 30 avril au 3 mai 2002. Un total de 25 participants originaires de la Gambie, du Ghana, de la Mauritanie, du Maroc, du Sénégal, de la Norvège, de la FAO, de la Commission sous-régionale des pêches (SRFC) et de la Convention sur la coopération des pêches entre les Etats africains riverains l’océan Atlantique y ont participé.

Son objectif principal était “d’examiner les implications de l’aménagement national et commun des stocks partagés en utilisant des espèces de Sardinella sp. et de Trachurus sp. en tant qu’études de cas, afin d’explorer les possibilités d’aménagement durable des stocks partagés et d’envisager un système d’aménagement régional pour l'adoption et la mise en route d’options d’aménagement et d'exploitation des pêches afin d’assurer une utilisation optimale et durable des ressources de petits pélagiques au profit des pays côtiers.”

Conclusions

Recommandations

1. Le travail actuel du Groupe de travail de la FAO sur l'évaluation de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest devrait être continué et renforcé afin de maintenir un niveau élevé d’études d'évaluation des ressources dans les prochaines années et au long terme. Les biologistes des pêches devraient continuer à échanger des informations, à se réunir au moins une fois par an pour examiner l'état des stocks et fournir des conseils aux directions des pêches sur les mesures d’aménagement. Des enquêtes mixtes devraient être conduites par des scientifiques des instituts nationaux de recherche dans la région avec des navires nationaux de recherche.

2. Les instituts scientifiques de pêche devraient identifier des priorités de recherche et trouver des allocations budgétaires nationales pour soutenir la recherche à long terme.

3. Le principe de précaution en ce qui concerne l’aménagement des stocks de petits pélagiques devrait être adopté pour conserver un stock de ponte durable.

4. Les pays devraient développer des plans nationaux d’aménagement appuyant un futur système d’aménagement régional commun.

5. Un système d’aménagement régional approprié devrait être établi autour d'un groupe de travail scientifique ou d’un comité, et une réunion de direction devrait être organisée entre les Etats côtiers qui se partagent les stocks de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest. On trouvera une proposition de plan en annexe du rapport.

6. La FAO devrait rédiger le projet de texte proposé et le prochain Comité de coordination du programme NANSEN devrait discuter de la possibilité que le programme fournisse un appui aux pays concernés en organisant une réunion pour finaliser et adopter le plan comme instrument international.

7. La Mauritanie au nom des participants du Groupe de travail devrait formuler une ébauche de projet de plan incluant des mesures annexes, telles que le renforcement des capacités et le soumettre au prochain Comité de coordination du Programme NANSEN.

8. Les participants devraient sensibiliser leurs gouvernements respectifs sur la nécessité de fonds pour continuer les activités qui sont entreprises actuellement par le Groupe de travail de la FAO sur l'évaluation des stocks de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest à l’échéance du financement actuel.

2. CAMPAGNES

2.1 Campagnes sur les ressources de petits pélagiques au large de l’Afrique du Nord-Ouest (Maroc, Mauritanie, Sénégal et Gambie)

Deux campagnes acoustiques ont été organisées dans la région en 2001 et deux en 2002.

2.2 Campagne d’évaluation des ressources pélagiques et démersales dans le Golfe de Guinée

Elle s’est déroulée au large du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire du 16 juillet au 9 août 2002.

3. PUBLICATIONS

3.1 Rapports publiés

FAO. 2001. Report of the FAO Working Group on the Assessment of Small Pelagic Fish off Northwest Africa. Nouadhibou, Mauritania, 24-31 March 2001/Rapport du Groupe de travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale. Nouadhibou, Mauritania, 24-31 mars 2001. FAO Fisheries Report/FAO Rapport sur les pêches. No. 657. Rome, FAO. 2001. 133p.

FAO. 2002. Report of the Pre-survey Meeting to Plan the Year 2000 Survey with the R/V DR FRIDTJOF NANSEN in the Western Gulf of Guinea (Benin, Togo, Ghana and Côte d’Ivoire). Tema, Ghana, 26 August 2000/ Rapport de la Réunion de préparation et de planification de la campagne 2000 avec le N/R Dr. Fridtjof Nansen dans la région occidentale du Golfe de Guinée (Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire). Tema, Ghana, 26 août 2000. FAO Fisheries Report/FAO Rapport sur les pêches. No. 663. Rome, FAO. 2002. 50p. FAO Fisheries Report No. 657.

FAO. 2002. Report of the Sardine (Sardina pilchardus) Otolith Workshop. Kaliningrad, Russian Federation, 28--31 August 2001/Rapport de l’Atelier sur l’otolithe de sardine (Sardina pilchardus), Kaliningrad, Fédération de Russie, 28-31 août 2001. FAO Fisheries Report/FAO Rapport sur les pêches. No. 685. Rome, FAO. 2002. 49 p.

FAO 2002. Report of the Workshop on the Management of Shared Small Pelagic Fishery Resources in Northwest Africa. Banjul, Republic of the Gambia, 30 April - 3 May 2002/Rapport de l'Atelier sur l’aménagement des ressources partagées de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest. Banjul, République de Gambie, 30 avril - 3 mai 2002. FAO Fisheries Report/FAO Rapport sur les pêches. No. 675. Rome, FAO. 2002. 35p.

3.2 Rapports en cours de finalisation

3.3 Rapports prévus

4. PLAN DE TRAVAIL OCTOBRE - DÉCEMBRE 2002

Ateliers/Formation

Activité 2.1.2

26-28 Oct.

Un groupe de planification pour la formulation des plans de calibrage et de coordination des campagnes du DR F. NANSEN et des navires de recherche nationaux

Dakar, Sénégal

Campagnes

Activité 2.1.3

29 Oct - 20 Déc.

Campagne sur les ressources de petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale

Maroc, Mauritanie, Sénégal, Gambie

5. PLAN DE TRAVAIL 2003

(Veuillez noter qu’il y aura peut-être des changements dans le Plan de Travail 2003. Un plan révisé sera proposé à la réunion du Comité de Coordination en juin 2003)

Ateliers/Formation

Activité 2.2.3

31 Mars - 9 Avril (10 jours)

Troisième réunion du Groupe de Travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-occidentale

Casablanca, Maroc

Activité 2.2.4

Mai (3 jours)

Une réunion sur la socio-économie

Dakar, Sénégal

Activité 2.2.1

Octobre (4 jours)

Atelier sur les lectures d’âge du chinchard et du maquereau

Nouadhibou, Mauritanie

Activité 2.3.1/2.3.3

Novembre (3 jours)

Atelier sur les propositions de mécanismes d’aménagement pour les stocks partagés en Afrique du Nord-Ouest (3 jours Novembre, Banjul)

Banjul, Gambie

Campagnes

Activité 2.1.3

18 Mai - 8 Juillet

Campagne d’évaluation des ressources de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest

Maroc, Mauritanie, Sénégal, Gambie

Activité 2.1.3

29 Oct - 20 Déc.

Campagne d’évaluation des ressources de petits pélagiques en Afrique du Nord-Ouest

Maroc, Mauritanie, Sénégal, Gambie

Activité 2.1.2/2.1.4

Adaptée aux campagnes

Intercalibrage

Maroc, Mauritanie, Sénégal

Réunions

Activité 1.2

Mars

Réunion annuelle entre l’Unité de Coordination du Programme Nansen et la FAO

Rome, Italie

Activité 1.4

Juin

Le Comité de Direction du Programme Nansen pour l’Afrique du Nord-Ouest et le Forum Annuel du Programme Nansen

Bergen, Norvège

COUVERTURE ARRIERE

Le présent document est le rapport final adopté par le Sous-Comité scientifique des pêches pour l'Atlantique Centre-Est (COPACE) à sa deuxième session, tenue à Santa Cruz de Tenerife, Espagne, du 23 au 25 septembre 2002. Les principales questions examinées ont été les suivantes: rapports des trois groupes de travail sur les pêches artisanales, les espèces démersales et les petits pélagiques, activités prévues des trois groupes de travail, statistiques de capture et l'approche écosystémique sur l'aménagement des pêcheries.

Printed by The Advent Press, Accra, Ghana


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