COAG/01/1


 

COMITÉ DE L'AGRICULTURE

Seizième session

Rome, 26-30 mars 2001, Salle Rouge

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ANNOTÉ

 

1. Élection du Président et des Vice-Présidents

2. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier de la session

EXAMEN DU PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA FAO DANS LES DOMAINES DE L'ALIMENTATION ET DE L'AGRICULTURE

3. Rapport sur l'exécution du Programme 1998-99

4. Plan à moyen terme 2002-2007

La Conférence de la FAO a décidé à ses sessions de 1997 et de 1999 d'introduire une procédure révisée d'établissement du budget-programme de l'Organisation. L'un des éléments clés de ce processus est la préparation et la soumission d'un Plan à moyen terme rénové pour la période 2002-2007 s'inspirant du Cadre stratégique pour la période 2000-2015 approuvé par la Conférence de la FAO en novembre 1999. Ce Plan à moyen terme a été soumis au Conseil de la FAO à sa session de novembre 2000 pour approbation, avant la formulation de propositions détaillées dans le Programme de travail et budget. Le Conseil, toutefois, compte sur les comités techniques appropriés, comme le Comité de l'agriculture, pour lui donner des conseils sur les questions de fond relevant de leurs secteurs respectifs.

Par conséquent, le Comité de l'agriculture (tout comme le Comité des pêches et le Comité des forêts) est invité à formuler des observations sur la teneur du Plan à moyen terme et, plus particulièrement, sur les activités relevant de son mandat. Le Comité pourra relever les liens qui existent entre ces points et d'autres questions de fond inscrites à son ordre du jour. Compte tenu des délais impartis, il ne sera pas possible de fournir aussi des informations préliminaires sur les propositions inscrites dans le PTB. Toutefois, durant l'examen du Plan à moyen terme, le Comité est invité à proposer des questions prioritaires qui seront examinées lors de la préparation du Programme de travail et budget.

QUESTIONS RELATIVES AU DÉVELOPPEMENT

5. Variabilité et changement climatiques: un défi pour la production agricole durable

La question du changement et de la variabilité climatiques englobe clairement toutes les disciplines et nécessitera une réponse interdépartementale coordonnée de l'Organisation. Les questions retenues seront donc examinées à la fois par le Comité de l'agriculture et par le Comité des forêts.

Le document décrit brièvement les pertes liées aux irrégularités chroniques du climat et à l'impact potentiel du changement climatique sur les écosystèmes naturels et gérés, deux facteurs importants contribuant à l'insécurité alimentaire actuelle et future. Il rappelle ensuite les activités passées et en cours de la FAO ayant trait au climat en général, en soulignant l'importance des données et des statistiques aux fins de l'évaluation du potentiel productif et de l'impact de la production et les liens méthodologiques entre la variabilité et le changement climatiques.

Les résolutions et décisions de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique et du Protocole de Kyoto1 intéressant les départements de l'agriculture, économique et social, des pêches et des forêts sont évaluées. L'accent est mis sur les avantages que les pays peuvent tirer de ces engagements et de ces mécanismes, qui incluent une production accrue et plus régulière et une assistance au développement.

Le document demande l'avis du Comité de l'agriculture sur l'élaboration et l'orientation du programme de la FAO sur le climat en général. Ce programme inclut l'amélioration de la gestion des ressources climatiques actuelles, le niveau de participation de la FAO au processus de négociation de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, l'importance à accorder à la mise au point de stratégies d'adaptation et de techniques d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre par l'agriculture, la fixation du carbone, etc. Parallèlement, il est nécessaire d'analyser les incidences de ces questions sur les arrangements institutionnels internes et sur la collaboration de la FAO avec ses partenaires du système des Nations Unies, les instituts de recherche agronomique nationaux et internationaux et d'autres institutions.

6. Réduire la vulnérabilité de l'agriculture face aux pluies torrentielles et à leurs effets

Le document est axé sur l'amélioration de la préparation aux catastrophes causées par les pluies torrentielles. La FAO a mis en chantier une série de travaux sur cette question.

L'impact sur la capacité d'assistance humanitaire internationale risque d'être accablant si aucune mesure n'est prise à l'avance pour prévenir les conséquences les plus graves de ces catastrophes. Même si l'on ne peut pas prédire très longtemps à l'avance le moment et l'endroit précis où ces événements se produiront, les zones les plus susceptibles d'être touchées sont connues et leurs conséquences pourraient souvent l'être ou, du moins, être considérablement réduites par des mesures de préparation appropriées. Nombre de ces mesures relèvent de la gestion des terres, de l'eau, des cultures et de l'élevage et nécessitent le renforcement des institutions rurales qui devraient être mieux à même de faire face à ce genre de catastrophes. Ainsi, la FAO peut et doit devenir un acteur important de cet effort international de préparation aux catastrophes et de prévention ou d'atténuation de leurs effets.

Le Comité de l'agriculture est invité à débattre du sens de l'expérience acquise en matière de catastrophes naturelles subites et à décider des mesures à prendre en priorité pour que la FAO puisse jouer un rôle accru dans la prévention des crises alimentaires et agricoles liées à des catastrophes du type pluies torrentielles.

7. Le rôle de l'agriculture dans le développement durable: sur la voie de l'ADRD

La FAO a joué un rôle de catalyseur dans la réflexion stratégique qui a conduit en 1992 aux accords intergouvernementaux de la CNUED sur l'agriculture et le développement rural durables (ADRD) et sur la gestion intégrée des terres qui sous-tend l'ADRD. Ces deux thèmes sont développés aux Chapitres 14 et 10, respectivement, d'Action 21, dont la FAO est le maître d'œuvre au sein du système des Nations Unies.

L'Assemblée générale des Nations Unies a récemment souligné l'importance d'une collaboration continue et active de tous les organes compétents du système des Nations Unies à l'exécution d'Action 21. Elle a appelé à effectuer une étude des progrès réalisés en 10 ans dans l'application des résultats de la CNUED-1992, au moment du Sommet mondial sur le développement durable (Rio+10) qui aura lieu en Afrique du Sud en 2002. Il semble donc normal que le Comité de l'agriculture, en tant que principal organe technique de la FAO s'occupant d'agriculture, examine les progrès accomplis en matière d'agriculture durable et d'utilisation des terres et aide la FAO à contribuer aux préparatifs du Sommet Rio+10 qui aura lieu en 2002.

Le document qui sera soumis au Comité de l'agriculture à sa seizième session met en lumière les questions et les programmes d'action identifiés par les diverses parties prenantes ayant participé à l'examen par la Commission du développement durable (CDD) des progrès accomplis en matière d'ADRD. Ce document a pour but de définir et de présenter un cadre clair pour aider la FAO à se préparer à la dixième session de la CDD et à Rio+10. Il invite également le Comité de l'agriculture à donner son avis sur le rôle et les activités futures de la FAO en tant que maître d'œuvre chargé de promouvoir et de suivre les progrès accomplis, l'accent étant mis sur les partenariats et les alliances entre parties prenantes dans le cadre d'une approche globale. Enfin, le Comité de l'agriculture est invité à examiner le rôle qu'il pourrait jouer à l'avenir pour orienter la réalisation des objectifs en matière d'ADRD.

Comme des observateurs non gouvernementaux sont aidés par la FAO dans le cadre de son rôle de maître d'œuvre pour apporter une contribution à Rio+10, il serait souhaitable que le COAG encourage ces observateurs à débattre avec les États Membres de cette question en traitant de l'ADRD et de l'aménagement foncier. Leur participation active est dans la ligne des récentes déclarations du Directeur général sur la politique et la stratégie de coopération de la FAO avec la société civile.

8. La biosécurité alimentaire et agricole

Le document décrit la biosécurité comme une des conditions préalables à la réalisation des objectifs énoncés dans le Cadre stratégique de la FAO. La biosécurité est étroitement liée à la sécurité sanitaire des aliments, à la conservation de l'environnement (notamment la biodiversité) et à la durabilité de l'agriculture. La biosécurité englobe les cadres (y compris les instruments et les activités) politiques et réglementaires de gestion des risques associés à l'alimentation et à l'agriculture (y compris les risques environnementaux pertinents), notamment dans le domaine des pêches et des forêts. La biosécurité comprend la sécurité sanitaire des aliments, la vie et la santé des plantes et des animaux. Elle inclut également des questions comme l'introduction et la propagation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et d'espèces exotiques envahissantes.

La biosécurité est un sujet d'intérêt croissant, en particulier en ce qui concerne la mondialisation de l'économie, la croissance rapide des communications, des transports et du commerce, les progrès technologiques et la sensibilisation accrue à la diversité biologique et aux questions d'environnement. Les membres doivent bénéficier de cadres et de normes adaptés pour soutenir une action nationale appropriée ainsi que d'une réglementation nationale pour la biosécurité. L'évolution nationale et internationale récente se caractérise par une intégration, et une coopération, entre les secteurs.

Les activités de la FAO en matière de biosécurité incluent la sécurité sanitaire des aliments (Codex), la vie et la santé des plantes (CIPV), la vie et la santé des animaux (y compris des poissons), les OGM, les problèmes relatifs aux espèces exotiques envahissantes et à la sauvegarde des ressources génétiques.

Le document examine l'interdépendance entre la sécurité sanitaire des aliments et la vie et la santé des animaux et des plantes dans le contexte de la coopération et de la coordination aux niveaux national et international. Il contient :

AUTRES QUESTIONS

9. Questions diverses

10. Date et lieu de la prochaine session

RAPPORT

11. Adoption du rapport

 

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1 N'a pas encore été ratifié