ARC/02/1


 

VINGT-DEUXIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE
POUR L'AFRIQUE

Le Caire (Égypte), 4 - 8 février 2002

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ANNOTÉ

 

COMITÉ TECHNIQUE

4 - 6 février 2002

I. INTRODUCTION

1. Ouverture du Comité technique

2. Élection du Président et des Vice-Présidents du Comité technique et désignation du Rapporteur

3. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier du Comité technique

II. POINTS À DÉBATTRE

4. Soutien de la FAO au "Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique": questions liées aux ressources en terre et en eau et au développement agricole

Le Sommet mondial de l'alimentation tenu en 1996 exhortait les États Membres à lutter contre la pauvreté en assurant un accès équitable aux ressources productives, notamment à la terre, à l'eau et au crédit. Les États Membres étaient également invités à mettre en oeuvre des politiques de réforme foncière qui permettent à la population rurale d'obtenir un revenu équitable et encouragent la mise en valeur, l'utilisation et la gestion durables de l'eau et des autres ressources naturelles. Au cours du processus de restructuration politique, économique et sociale que la plupart des pays africains ont subi au cours des 20 dernières années, la terre est devenue, et demeure à ce jour, l'une des questions les plus controversées. Les interventions ayant trait à la propriété, à l'administration et à l'utilisation des terres et visant à accroître la sécurité alimentaire et à lutter contre la pauvreté devraient donc être examinées et éventuellement approfondies dans le contexte du développement agricole de l'Afrique.

Qui plus est, l'eau est une ressource de plus en plus rare en Afrique en raison essentiellement de la dégradation générale de l'environnement. Il est donc important de débattre les politiques à mettre en oeuvre en matière de mise en valeur, d'utilisation et de gestion des ressources en eau, afin de contribuer à l'effort commun pour améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté. À cette fin, il est indispensable d'examiner les questions techniques, économiques, sociales, juridiques et institutionnelles qui influencent la mise en valeur, l'utilisation et la gestion des ressources en terre et en eau, afin d'obtenir des données et des informations pertinentes susceptibles d'aider les décideurs à élaborer des politiques saines dans ces domaines.

5. VIH/SIDA, agriculture et sécurité alimentaire dans les pays d'Afrique, y compris les petits États insulaires

Considéré naguère comme un problème essentiellement urbain, le VIH/SIDA menace désormais la vie et les moyens de subsistance de millions de ruraux dans tout le monde en développement, dans la mesure où la prévalence de cette maladie semble augmenter plus rapidement parmi les populations rurales. L'épidémie affecte essentiellement les adultes et des secteurs économiques comme l'agriculture, les transports et l'exploitation minière. La main-d'œuvre agricole paye un lourd tribut à cette maladie, avec 7 millions d'ouvriers agricoles déjà disparus en Afrique subsaharienne et 20 millions supplémentaires au moins qui pourraient mourir d'ici 2020. Outre qu'il décime la main-d'œuvre agricole, le SIDA sape également la productivité agricole, du fait que les familles ont tendance à vendre leurs avoirs productifs pour soigner les malades et payer leurs funérailles, compromettant ainsi les chances d'un développement à long terme. De ce fait, le SIDA constitue une menace tant pour la sécurité alimentaire que pour le développement rural. Loin d'être une question uniquement sanitaire, il s'agit d'un problème de développement auquel tous les acteurs devraient s'intéresser activement et qui devrait donc être traité par les ministères de l'agriculture et du développement rural.

III. POINTS INSCRITS POUR INFORMATION

6. Le développement des pêches au troisième millénaire: défis et perspectives

La vingt et unième Conférence régionale pour l'Afrique a reconnu l'importance socio-économique des pêches et de l'aquaculture et leur contribution à la sécurité alimentaire. Toutefois, leur mise en valeur a été freinée par l'insuffisance des investissements des secteurs public et privé, l'inefficacité de la recherche/vulgarisation et des politiques inadaptées (paragraphe 7, page 10). Par conséquent, la Conférence a recommandé l'adoption de politiques visant à résoudre les problèmes capitaux de la vulgarisation, de la recherche et de l'entretien de l'infrastructure, y compris le retrait d'installations ou de services redondants, tout en encourageant l'investissement privé (paragraphe 39, page vii). La FAO avait été invitée à aider les gouvernements à formuler des politiques efficaces, à rationaliser le soutien du secteur public et à encourager la production.

Au troisième millénaire, le défi auquel les pays d'Afrique sont confrontés consiste à élaborer les politiques et à faciliter les changements institutionnels nécessaires pour revitaliser le sous-secteur de la pêche, tout en lui permettant de fonctionner efficacement malgré la réduction du soutien gouvernemental et l'évolution des priorités économiques. Les changements politiques et économiques positifs survenus dans certains pays de la région offrent l'occasion aux gouvernements de jouer un rôle actif dans la mise en oeuvre des transformations nécessaires et de fournir des modèles constructifs pour la région.

7. Plan d'action de la FAO - parité hommes-femmes et développement (2002-2007): application régionale

Dans le cadre de l'application des recommandations et des plans d'action adoptés par les troisième et quatrième Conférences mondiales sur les femmes (Nairobi, 1985 et Beijing, 1995, respectivement), la Conférence de la FAO a approuvé le premier et le second Plans d'action de la FAO sur les femmes et le développement en 1989 et en 1995, respectivement, chacun pour une période de trois exercices biennaux. À sa trentième session, la Conférence a demandé à la FAO de préparer un nouveau Plan d'action - parité hommes-femmes et développement pour la période 2002-2007. Son objet est d'améliorer la capacité de la FAO à aider les États Membres à assurer un développement agricole et rural équitable et durable, en intégrant les questions de parité hommes-femmes dans les activités normatives et opérationnelles de l'Organisation. Puisqu'il s'agit d'un plan à moyen terme pour toute l'Organisation, la Conférence régionale de 2002 serait le forum le plus approprié pour demander aux États Membres des contributions pour l'application régionale du Plan, notamment dans des domaines clés comme le PSSA, le Recensement agricole, etc.

8. Développement rural et sécurité alimentaire durables: le rôle du développement des zones montagneuses en Afrique

L'Assemblée générale des Nations Unies a désigné 2002 Année internationale de la montagne, afin de sensibiliser l'opinion internationale à l'importance mondiale des écosystèmes montagneux. Cette célébration constituera pour les pays africains un grand défi et une occasion exceptionnelle d'inscrire le développement des montagnes à leur ordre du jour national et de prendre des mesures concrètes pour obtenir un engagement politique, institutionnel et financier en faveur du développement durable des montagnes. Les pays africains devraient tirer pleinement parti de cette coïncidence exceptionnelle qui fait que: l'Année internationale de la montagne pour laquelle la FAO doit jouer un rôle de chef de file au sein du système des Nations Unies tombe en 2002; que la FAO tiendra une Conférence régionale pour l'Afrique en 2002; et que, pour la première fois, l'Afrique a été retenue pour accueillir le Sommet de la terre 2002, au cours duquel l'impact d'Action 21, dont le développement durable des montagnes constitue le treizième chapitre, sera évalué. La vingt-deuxième Conférence régionale pour l'Afrique constitue par conséquent un forum idéal pour examiner à l'échelle africaine un large éventail de questions liées à la mise en valeur des montagnes, afin d'améliorer le développement général et la sécurité alimentaire des millions de personnes qui vivent dans les zones montagneuses d'Afrique.

9. Programme de lutte contre la trypanosomose africaine (PLTA)

Répondant à la nécessité pour les différentes institutions concernées de s'associer pour lutter contre la mouche tsé-tsé et la trypanosomose qui affectent les populations et le bétail africains, le Programme de lutte contre la trypanosomose africaine (PLTA) a été approuvé en novembre 1997 par la Conférence de la FAO.

Ce programme cherche à coordonner les efforts de la FAO, de l'OMS, de l'AIEA et de l'OUA/IBAR afin d'assurer une approche harmonisée et durable de la santé humaine et du développement socio-économique et agricole durable des zones infestées par la mouche tsé-tsé; de promouvoir et de coordonner des alliances et des efforts internationaux pour des interventions harmonisées, et de lutter contre la trypanosomose en Afrique de manière intégrée.

Grâce à ses activités, le PLTA cherche à délimiter le cadre, les stratégies et les principes de la lutte contre les organismes nuisibles, y compris les facteurs socio-économiques de l'impact de la trypanosomose sur l'agriculture et l'environnement africains.

10. Présentation WAICENT

IV. AUTRES QUESTIONS

11. Questions diverses

V. CONCLUSIONS

12. Adoption du rapport du Comité technique

13. Clôture de la session du Comité technique

 

SESSION PLÉNIÈRE

7 et 8 février 2002

I. INTRODUCTION

1. Cérémonie d'ouverture

2. Élection du Président et du Vice-Président et désignation du Rapporteur

3. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier

II. EXPOSÉS

4. Allocution du Directeur général

5. Rapport sur les activités de la FAO dans la région (2000-2001)

III. POINTS À DÉBATTRE

6. Préparation pour le Sommet mondial de l'alimentation : cinq ans après - Dimentions régionales

7. Soutien de la FAO au "Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique": questions liées aux ressources en terre et en eau et au développement agricole

8. Rapport du Comité technique

IV. AUTRES QUESTIONS

9. Questions diverses

V. CONCLUSIONS

10. Date et lieu de la vingt-troisième Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique

11. Adoption du rapport (y compris le rapport du Comité technique)

12. Clôture de la Conférence