CFS:2002/4-Sup.4 |
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CFS:2002/4-Sup.4 |
COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE |
Vingt-huitième session |
Rome, 6 – 8 juin 2002 |
SUIVI DU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION: |
RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS
12. La Conférence s’est inquiétée de la lenteur des progrès de la sécurité alimentaire dans de nombreux pays du monde. Les États Membres ont réaffirmé, de façon générale, leur engagement à atteindre les objectifs du SMA et à accélérer le processus.
13. La Conférence a noté qu’il était nécessaire de renforcer l’action de la FAO dans la Région Europe, notamment en faveur des pays en transition et des pays non membres de la FAO, en abordant des problèmes comme la sécurité sanitaire des aliments, la réforme foncière et l’accès au marché, qui sont au centre de la réforme radicale qui doit avoir lieu dans l’agriculture européenne.
14. La Conférence a noté que la Communauté européenne et ses États Membres signeraient le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, tel qu’il a été adopté à la trente et unième Session de la Conférence de la FAO, avant le SMA: cinq ans après.
15. La Conférence a mis en lumière les aspects suivants :
| a) | La lutte contre la sous-alimentation et la pauvreté nécessite un effort constant des gouvernements, des organisations internationales, des institutions financières, des ONG et de la société civile dans son ensemble; | |
| b) | un consensus général s’est dégagé sur le constat suivant: la responsabilité première de la réalisation de la sécurité alimentaire incombe aux gouvernements nationaux, qui doivent adopter des politiques de développement rural susceptibles de créer un environnement porteur pour le secteur agricole privé. | |
| c) | durant la trentième Conférence de la FAO, en 1999, l’idée d’une Alliance mondiale contre la faim a été suggérée et un appel a été lancé pour renforcer la collaboration entre le FIDA, le PAM et la FAO dans ce domaine; | |
| d) | le principal objectif d’une Alliance mondiale contre la faim pourrait être de centrer davantage les politiques nationales et la coordination internationale sur la pauvreté rurale; | |
| e) | l’Alliance mondiale contre la faim ne devra pas établir de nouvelles structures ou entraîner un chevauchement des activités, mais devra au contraire se baser sur les institutions existantes dont les mandats concernent la question de la sécurité alimentaire. Les trois organismes dont le siège est à Rome devraient renforcer leur coopération actuelle en vue des préparatifs de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement pour faire avancer le concept d’Alliance mondiale contre la faim; | |
| f) | le Comité de la sécurité alimentaire mondiale est le forum approprié pour la coordination d’une éventuelle Alliance mondiale contre la faim; il pourrait être étendu pour y inclure le PAM, le FIDA, la Banque mondiale et les banques de développement régionales; | |
| g) | la nécessité de se pencher sur le droit à l’alimentation et sur la manière dont ce droit peut être effectivement mis en œuvre; | |
| h) | la nécessité d’examiner ultérieurement un code de conduite sur le droit à l’alimentation; | |
| i) | les pêches tiennent un rôle important dans la sécurité alimentaire et il convient d’améliorer les pratiques d’aménagement durable des pêches. |
16. La Conférence s’est déclarée satisfaite du document1 préparé sur ce sujet, qui donne une vue d’ensemble de la sous-alimentation dans les pays à économie en transition et souligne les défis que représente la réalisation des objectifs du SMA dans la région Europe. Elle a pris note des activités entreprises par la FAO dans la Région pour aider les pays à faire face aux engagements du Sommet. Elle a approuvé les conclusions concernant l’insécurité alimentaire dans la région Europe et appuyé les recommandations du document.
17. La Conférence a également pris note des efforts déployés par un certain nombre de Membres pour mettre en œuvre le Plan d’action du SMA.
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