NERC/04/INF/6


Vingt-Septième Conférence Régionale de la FAO pour le Proche-Orient

Doha, Qatar, 13 - 17 mars 2004

Rôle du Microfinancement dans le Développement Agricole Durable

TABLE DES MATIÈRES



I. GÉNÉRALITÉS

1. Bien que la Région du Proche-Orient connaisse la plus forte croissance urbaine dans le monde, la population rurale reste prédominante dans les pays qui ne produisent pas de pétrole, et représente en moyenne 60 pour cent de la population totale. Le secteur agricole emploie en moyenne 60 à 80 pour cent de la main d'œuvre dans la région et constitue la plus grande part du produit national brut (PNB) (Mustafa, 1999). Une portion importante de la production agricole provient des petits et moyens producteurs, qui représentent entre 50 et 80 pour cent des agriculteurs. Compte tenu de la taille et de l’importance de ce secteur, l’investissement agricole est un objectif qui n’a rien perdu de son actualité au Proche-Orient. En particulier, la création d’institutions financières viables qui offrent aux agriculteurs à la fois des fonds de roulement et des prêts d'investissement à des taux compétitifs et des services de dépôt sûrs est fondamentale pour une croissance économique durable dans le région. Cependant, le Proche-Orient, comme beaucoup d’autres régions dans le monde, a un lourd passé de banques publiques de développement agricole peu performantes, avec des interventions importantes de l’État et peu de contacts directs avec la clientèle des petits agriculteurs.

2. En général, les petits agriculteurs et les entreprises rurales ont un accès limité aux services financiers structurés. Les produits financiers appropriés et les institutions financières durables pour les offrir sont rares. Cette situation est le résultat du coût élevé des transactions lorsqu’il s’agit de crédits de faible montant, du cloisonnement excessif des marchés financiers, et de la fourniture de services de crédits à des activités économiques agricoles risquées. Les autres facteurs qui freinent le financement agricole sont notamment: l’accès inadéquat des agriculteurs à des débouchés commerciaux rémunérateurs pour leurs produits et le manque de garanties bancaires conventionnelles de la part des petits agriculteurs. Cette situation est aggravée en particulier par les risques covariants élevés qui existent dans l’agriculture et l’absence des mécanismes adéquats pour les gérer et les réduire au minimum. Les distorsions macroéconomiques et les influences politiques dans les marchés financiers ruraux réduisent la viabilité, la crédibilité et la durabilité des institutions financières publiques structurées. Des systèmes juridiques inadéquats et sans application effective ne sont pas de nature à la création de services de prêts et d’autres services financiers pour des secteurs importants de la population rurale. Opter pour le crédit impulsé par la demande plutôt que pour des services financiers reposant sur la demande est un facteur limitatif.

3. Ces dernières vingt années, la performance des banques de développement agricole a progressivement diminué dans la région Proche-Orient, entraînant une réduction alarmante du crédit institutionnalisé aux petits et moyens agriculteurs, ce qui a mis un frein au développement des exploitations et à la croissance économique du secteur agricole. Les préoccupations grandissantes suscitées par l’offre limitée de financements agricoles en font à nouveau une question de développement importante parmi les chercheurs, les professionnels, les donateurs et les décideurs (Gonzalez-Vega, 2003). Au premier rang de ces préoccupations est la question de savoir qui va remplir le déficit de l’offre des services financiers auprès des populations rurales, en particulier des petits agriculteurs. Le microfinancement, qui a fait ses preuves comme instrument de prêts aux microentreprises dans de nombreuses régions dans le monde, est souvent considéré comme l’une des stratégies les plus intéressantes.

4. Le présent document tente de faire le jour sur les questions liées au microfinancement et au financement rural. On trouvera tout d’abord un bref aperçu sur le rôle du microfinancement pour accroître les prestations de crédit agricole, suivi d’un examen des réalités du microfinancement dans la région Proche-Orient. Enfin, des recommandations sont formulées à l’intention des décideurs et des donateurs sur le développement du microfinancement rural dans la région Proche-Orient.

II. RÔLE, LIMITES ET DIFFICULTÉS ACTUELLES DU MICROFINANCEMENT

5. Le microfinancement est une stratégie importante pour renforcer l’accès des populations à faible revenu aux services financiers. Les services de microfinancement permettent à leurs clients d’accumuler des actifs, de développer la consommation et d’investir dans des entreprises urbaines et rurales (sur et hors exploitation). Offrant essentiellement des micro prêts et quelques produits d’épargne, les institutions de microfinancement peuvent être regroupées de la manière suivante: systèmes de prêts à des groupes de solidarité, sur la base d’une responsabilité collective; programmes de prêts individuels; mutuelles/coopératives d’épargne et de prêts; systèmes de caisses rurales autogérées s’appuyant sur les réalités communautaires locales.

6. Les institutions novatrices de microfinancement ont réussi à résoudre certains des problèmes les plus difficiles attachés à la prestation de services financiers aux personnes à faible revenu. Leurs stratégies ont, entre autres, les objectifs suivants: i) résoudre le problème du manque de garanties de type classique en ayant recours à des garanties de substitution reposant sur le groupe et sur la personne; ii) assurer des remboursements et des taux de recouvrement élevés par la collecte fréquente et régulière des remboursements, le recours à la pression sociale et du groupe, et la promesse de renouveler les prêts; iii) réduire les coûts élevés de transaction en transférant certaines dépenses d’évaluation et de supervision au niveau du groupe et en augmentant les services de proximité; iv) concevoir des incitations au personnel pour accroître le champ d’action et obtenir des remboursements prêts élevés; et v) offrir des services d’épargnes et d’autres services demandés qui répondent aux besoins des petits clients.

7. Des associations régionales et nationales de microfinancement ont été créées pour représenter les intérêts du secteur auprès des donateurs et des gouvernements. Par exemple, le Africa Microfinance Network (AFMIN) est un réseau régional, créé récemment, d’associations de microfinancements au niveau national en Afrique. Le but d’AFMIN est d’appuyer le secteur du microfinancement en Afrique, en permettant aux professionnels d’échanger des expériences sur les meilleures pratiques, l’utilisation de normes de performance communes et d’influencer les politiques favorables à la croissance du microfinancement en Afrique.

8. Bien que la plupart des expériences aient été acquises dans les zones urbaines où les possibilités de diversification des revenus sont aisément accessibles, certaines institutions de microfinancement, comme les coopératives d'épargne et de crédit et les caisses rurales privées, ont fourni efficacement des prestations à la clientèle rurale. En offrant des produits et des services novateurs de microfinancement adaptés à la réalité du milieu rural, ces institutions ont surmonté avec succès les problèmes d’information, d’incitation et de respect des contrats intrinsèques de la plupart des transactions financières (Gonzalez-Vega, 2003). Cependant, les institutions de microfinancement intervenant dans les zones rurales ont jusqu’à ce jour limité leurs opérations de prêts agricoles étant donné le risque inhérent à ces activités (Gonzalez-Vega, 2003). Les prêts ruraux nécessitent plus d’effort et de savoir faire technique que les prêts urbains étant donné la plus grande complexité des entreprises et ménages ruraux, qui sont caractérisés par la diversité et la volatilité des sources de revenus (Buchenau, 2003).

9. Compte tenu du manque d’expérience de la plupart des institutions de microfinancement en matière de prêts agricoles, le rôle du microfinancement dans l’expansion du financement agricole doit être traité avec prudence. La conception de politiques macroéconomiques appropriées et la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire sont des précurseurs nécessaires de la promotion d’un secteur financier efficient doté des services adaptés à la clientèle rurale. Une expansion des crédits agricoles offerts par les institutions de microfinancement ne sera possible que s’ils s’accompagnent d’autres services financiers et s’inscrivent dans une stratégie qui améliore la performance des marchés financiers ruraux en général (Gonzalez-Vega, 2003). Une fois ces réformes lancées, seules les institutions de microfinancement les plus solides, celles qui ont su gérer les portefeuilles urbains de microcrédits agricoles, étendront progressivement leur champ d’action au secteur rural.

III. MICROFINANCEMENT DANS LA RÉGION DU PROCHE-ORIENT1

10. Une étude de la Banque mondiale2 sur le microfinancement montre que l’établissement d’un secteur de microfinancement sain dans la région du Proche-Orient se heurte à de nombreuses difficultés. Les institutions de microfinancement dans cette région manquent d’expérience et connaissent mal les meilleures pratiques existant dans le monde, ce qui les empêche de tirer pleinement parti des expériences des autres. L’instabilité politique et macroéconomique qui règne dans certains pays a freiné le développement du secteur. En outre, des facteurs d’ordre social, culturel et religieux, comme par exemple le paiement d’intérêts sur les prêts, en violation de la sharia, la loi coranique fondamentale, constituent des obstacles difficiles à surmonter tout comme l’absence d’infrastructures adéquates, en particulier dans les zones rurales. Le cadre juridique et réglementaire ne semble pas poser de difficultés majeures pour le développement du microfinancement dans la plupart des pays car les lois, comme par exemple celle portant restrictions sur les activités des ONG, le plafonnement des taux d'intérêt et le volume des emprunts, sont rarement appliquées. Cependant, il semble que le cadre réglementaire aurait besoin d’être révisé dans la plupart des pays afin de promouvoir le développement d’un secteur de microfinacement vigoureux.

11. L’étude de la Banque mondiale révèle que les institutions de microfinancement dans la région présentent des formes très diverses, exemples : ONG, entités de microcrédit à but non lucratif, banques sous contrôle de l'État et banques commerciales avec des filiales de microfinancement. C’est en Égypte que ce secteur est le plus important et le plus développé, avec un portefeuille de prêts et un nombre d’emprunteurs qui représentent 57 pour cent et 66 pour cent respectivement, du marché de microfinancement de la région. Les possibilités d’expansion de ce marché sont considérables dans la région, l’offre ne couvrant que 2,4 pour cent de la demande effective. La plupart des institutions de microfinancement de la région n’offrent que des services de prêt avec un peu d’épargne forcée, ou des prêts entrant dans le cadre d’activités caritatives. La principale technique de prêt dans la région est la responsabilité collective de groupe, à l’exception de l’Égypte et de la Tunisie où des prêts individuels sont aussi offerts. La plupart des institutions de microfinancement ciblent les hommes et les femmes, mais certaines ciblent uniquement les femmes afin de promouvoir leur participation au développement économique.

12. La durabilité reste le défi le plus grand pour la plupart des institutions de microfinancement au Proche-Orient. Trois institutions sur les 60 examinées sont parvenues au premier degré de durabilité, couvrant tous les frais d’exploitation. La durabilité est limitée par la qualité médiocre des portefeuilles de prêt, l’inefficacité des systèmes et des procédures de prêts, et par les exigences excessives des donateurs en matière de rapports à fournir. La qualité des portefeuilles se ressent du manque de l’irrégularité des recouvrements étant donné les taux très élevés de non remboursement, qui atteignent 70 pour cent dans certaines institutions de microfinancement en Jordanie. En outre, certaines institutions subventionnent leurs taux d’intérêt et accordent des périodes de franchise très longues, ce qui draine à la longue les fonds de capital. La plupart des institutions de microfinancement sont structurellement fragiles: elles n’ont pas de mandat clair, les membres du conseil n’ont pas les qualifications voulues, le personnel est peu compétent en matière de microfinancement, et il n’existe pas de systèmes d’informations sur la gestion fournissant en temps utile des informations exactes pour le suivi et l’évaluation des progrès et de la santé financière générale de ces institutions. En outre, la plupart de ces institutions n’ont pas de systèmes de contrôle interne ou de programmes d’incitation du personnel, tandis que les décisions regardant l’octroi de crédit sont centralisées et alourdies par les procédures bureaucratiques.

13. L’étude de la Banque mondiale montre que les meilleures pratiques de microfinancement ne sont pas suivies, ce qui fait que les capacités institutionnelles sont très insuffisantes dans la plupart des institutions de la région. Cette faiblesse montre bien la nécessité d’investir dans le capital humain et dans la mise au point de systèmes si les microfinancements doivent jouer un rôle dans les activités économiques de la région. Les institutions de microfinancement dans la région ont beaucoup à apprendre des bonnes pratiques qui ont été appliquées avec succès dans le monde.

IV. RECOMMANDATIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT DU MICROFINANCEMENT RURAL AU PROCHE-ORIENT


i) Les États membres sont invités à prendre en considération les points suivants:

14. Tout d’abord, il faudrait en priorité réunir les conditions propices à l’élaboration de politiques macroéconomiques stables et instaurer un climat qui renforce les possibilités d’investissements offertes aux petits agriculteurs. Les politiques macroéconomiques devraient être axées en particulier sur la maîtrise des déficits budgétaires publics et de l’inflation, l’élimination des distorsions des taux de change, la libéralisation du commerce extérieur, la libéralisation du marché et des prix intérieurs, et la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire approprié (Roberts et Hannig, 1998).

15. Dans la région du Proche-Orient, les interventions de l’État sont encore fortes dans différents secteurs économiques. En conséquence, il faut être particulièrement attentif pour favoriser le développement des entreprises privées et du secteur agricole; les politiques devraient avoir pour objectif de renforcer la rentabilité des exploitations. Des politiques et des investissements appropriés pour les infrastructures essentielles et les services d’appui à la production, comme par exemple les routes, les marchés, les entrepôts, les services de recherche et de vulgarisation sont déterminants pour renforcer la rentabilité de l’agriculture (Coffey, 1998).

16. Les politiques financières rurales en général devraient promouvoir la création d’intermédiaires financiers afin de répondre aux demandes spécifiques des différents clients, (agriculteurs, agro-industriels et autres personnes du monde rural). En particulier, un appui pourrait être donné à l’expérimentation et à la promotion de techniques et de produits financiers novateurs convenant aux clients ruraux. Dans le cas de financement agricole, les intermédiaires non financiers tels que les fournisseurs d’intrants et de matériel, les exploitants d’entrepôts, les négociants et le secteur agro-industriel peuvent jouer un rôle important dans le financement de la production agricole et les pouvoirs publics peuvent vouloir faciliter le développement de l’agriculture contractuelle et autres arrangements connexes de commerce et de crédit en rapprochant l’agroindustrie et les organisations de petits agriculteurs.

17. Dans le domaine de la réglementation et de la supervision des institutions financières, les responsables du contrôle des banques au Proche-Orient devraient créer des licences spéciales et un cadre pour les institutions financières non bancaires. Les petits intermédiaires financiers novateurs pourraient ainsi intervenir dans des segments du marché qui sont mal servis par les banques commerciales et élaborer les produits appropriés. D’autres idées novatrices dans ce domaine pourraient inclure notamment: l’élimination des réglementations contreproductives; l’incorporation de mesures permettant de renforcer la réglementation et la supervision en utilisant les forces du marché pour promouvoir la fiabilité; et l’augmentation du personnel d'encadrement qualifié.

ii) La FAO et les autres donateurs sont invités à prendre en considération les points suivants:

18. Des investissements dans le renforcement des capacités, en particulier l’utilisation des meilleures pratiques de microfinancement, sont nécessaires pour favoriser la croissance et le développement du secteur dans la région. Le renforcement des capacités devrait en priorité aider les institutions de microfinancement à: i) sélectionner des membres compétents pour le conseil, la gestion et le personnel; ii) définir des mandats clairs en vue de la durabilité et d’un plus grand rayon d’action; iii) assurer la formation à la gestion financière et à la comptabilité en mettant l’accent sur le respect de ratios prudentiels; iv) établir des systèmes efficaces de gestion des informations; v) élaborer de nouveaux services et produits, en particulier ceux ciblant les clients ruraux; vi) et mettre en place des systèmes d’incitation du personnel afin de favoriser des pratiques efficaces de recouvrement des prêts.

19. Le renforcement des capacités des fournisseurs locaux de formation est nécessaire.

“L’absence de capacités locales de formation au microfinancement a contribué à l’absence de capacités de gestion dans la plupart des institutions de microfinancement dans la région Afrique du Nord et Proche-Orient. Les matériels existants sur les meilleures pratiques de microfinancement devraient être traduits en Arabe et en Français et diffusés. Et ces matériels devraient être adaptés aux besoins des marchés locaux (Brandsma et Chaouali, 1997).”

20. Il faudrait créer de nouvelles institutions de microfinancement, en particulier celles qui visent les groupes désavantagés, comme les femmes et les ruraux pauvres. Les programmes de prêts de groupe qui ont été mis en œuvre avec succès à Gaza devraient être reproduits dans le pays et dans d’autres pays de la région (Brandsma et Chaouali, 1997). En outre, les meilleures pratiques dans le monde en matière de caisses rurales, d’associations d’épargne et de crédit, de fonds renouvelables communautaires et de fonds sociaux devraient être suivies lors de l’élaboration de nouveaux programmes financiers qui s’adressent aux femmes et aux ruraux pauvres.

21. La création d’associations nationales et régionales de microfinancement aidera à promouvoir ce secteur dans la région. Ces associations devraient encourager l’échanged’informations et d’ d’expériences ainsi que la réalisation d’activités conjointes d’intérêt commun. Ces associations devraient privilégier les domaines suivants: i) établissement de normes pour le secteur; ii) élaborer des stratégies des meilleures pratiques pour la région; iii) organisation de missions de terrain auprès des institutions de microfinancement qui ont réussi à l’intérieur et hors de la région; iv) plaidoyer en faveur du microfinancement auprès des pouvoirs publics aux niveaux local et national; v) dispositions visant à faciliter l’expérimentation de nouveaux produits et services, en particulier ceux ciblant les petits agriculteurs et autres ruraux à faible revenu; et vi) organisation d’ateliers techniques sur les principales questions de microfinancement.

22. Les banques de développement commercial et agricole, en particulier celles qui ont été l’objet de réforme, peuvent jouer un rôle important pour étendre les prestations financières offertes aux clients ruraux. Les banques de type classique peuvent créer des liens avec les autres institutions de microfinancement rural en fournissant les ressources qu’elles pourront prêter à leurs membres et clients respectifs. Cette stratégie peut permettre aux banques d’accroître leur champ d’action de manière économique. Elles peuvent en outre réduire l’échelle de leurs produits et services en créant dans leur structure un département spécialisé de microfinancement pour offrir des prestations aux clients ruraux, comme les petits agriculteurs, les petits entrepreneurs, les entreprises de transformation agricole, les fournisseurs d’intrants, les grossistes et les agents des entrepôts. Les initiatives, comme celles visant une économie d’échelle, augmentent le potentiel d’intermédiation financière des banques qui souhaitent et qui peuvent s’étendre dans ce marché (Klein et al., 1999).

Références

Brandsma, J. and R. Chaouali (1997). Making Microfinance Work in the Middle East and North Africa. Banque mondiale, Washington, D.C.

Buchenau, J. (2003). “Innovative Products and Adaptations for Rural Finance.” Document pour “Paving the Way Forward: An International Conference on Best Practices in Rural Finance.” Washington, D.C., 2-4 juin 2003.

Coffey, E. (1998). Agricultural Finance: Getting the Policies Right. FAO/GTZ Série : Nouveau regard sur le financement agricole: No. 2. Rome (Italie).

Gonzalez-Vega, C. (2003). “Deepening Rural Financial Markets: Macroeconomic, Policy and Political Dimensions.” Document pour “Paving the Way Forward: An International Conference on Best Practices in Rural Finance.” Washington, D.C., 2-4 juin 2003.

Klein, B. et al. (1999). Better Practices in Agricultural Lending. FAO/GTZ Série : Nouveau regard sur le financement agricole: No. 3. Rome (Italie).

Mustafa, M.R. (1999). Some Features of Rural Finance in the Proche-Orient and North Africa Region: Studies and Remarks. NENARACA. Amman, Jordaie.

Roberts, R.A.J. and A. Hannig (1998). Agricultural Finance Revisited: Why. FAO/GTZ Série : Nouveau regard sur le financement agricole: No. 1. Rome (Italie).


1 Les informations présentées dans cette section s’appuient abondamment sur une étude de la Banque mondiale sur le microfinancement dans la région Paroche-Orient et Afrique du Nord: Making Microfinance Work in the Middle East and North Africa. Banque mondiale, 1997.
2 Cette étude porte sur 60 institutions de microfinancement dans les pays suivants: Algérie, Égypte, Iran, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie, Syrie, la Rive occidentale et la bande de Gaza, et le Yémen, représentant 90 pour cent des activités de microfinancement de la région.