APRC/04/6


VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE

Beijing (Chine), 17 – 21 mai 2004

RAPPORT SUR LES ACTIVITÉS DE LA FAO DANS LA RÉGION ASIE-PACIFIQUE (2002-2003) ET SUITES DONNÉES AUX RECOMMANDATIONS DE LA VINGT-SIXIÈME CONFÉRENCE

TABLE DES MATIÈRES



I. INTRODUCTION

1. De nombreuses activités interdépendantes ont été engagées et menées à bien dans la région Asie-Pacifique en faveur de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la pauvreté en zones rurales et du renforcement des capacités humaines et institutionnelles. Le bilan complet des activités entreprises en 2002-2003 ne saurait tenir dans un document de cette longueur, c’est pourquoi le chapitre I de ce rapport ne traite que des principales actions menées en Asie et dans les pays insulaires océaniens. Le chapitre II expose les suites données aux recommandations de la vingt-sixième Conférence régionale pour l’Asie et le Pacifique.

II. ACTIVITÉS DE LA FAO DANS LA RÉGION (2002-2003)

RESSOURCES NATURELLES
Asie

2. Six ateliers de formation sur la modernisation, le benchmarking et la gestion améliorée des systèmes d’irrigation ont été organisés à la demande des pays participants et suivis d’un programme régional élargi de formation. À ce jour, 160 stagiaires ont adopté le système amélioré. Ces actions de formation ont également permis la formulation de programmes d’investissement nationaux dans l’irrigation, comme au Vietnam.

3. Des tables rondes nationales sur l’intégration des ressources en eau ont été organisées en République démocratique populaire lao, au Cambodge et au Myanmar, en partenariat avec la CESAP. Elles ont favorisé le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau.

4. Dans le cadre de projets PSSA, sept pays on reçu une aide en matière de gestion de l’eau dans les exploitations, ce qui a permis d’améliorer l’existence de milliers de ménages ruraux.

5. Des projets visant à réformer les institutions compétentes dans le secteur de l’eau ont été mis au point en Thaïlande, au Cambodge et en Indonésie.

6. Un système localisé de soutien à la gestion des nutriments a été élaboré en Thaïlande pour stimuler la production de maïs.

7. Des moyens modernes d’analyse des sols en vue de la production de riz et de maïs en République populaire démocratique de Corée ont favorisé l’adoption de recommandations pour l’utilisation rentable d’engrais. Une norme concernant les engrais bioorganiques a été définie en République démocratique populaire lao, ce qui permettra aux agriculteurs d’avoir accès à des engrais de meilleure qualité.

8. On a créé un site web concernant la modernisation des systèmes d’irrigation et produit deux publications et des supports de formation.

9. Les procédures accélérées de la FAO pour l’évaluation et le benchmarking des systèmes d’irrigation et la détermination des mesures de modernisation sont désormais appliquées en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande et au Vietnam.

10. En collaboration avec les institutions nationales, un atelier et un projet ont été mis sur pied pour promouvoir les systèmes et outils d’évaluation des terres et de planification de leur utilisation, ainsi que les systèmes d’agriculture durable permettant d’enrayer la dégradation des terres et la désertification et de favoriser la conservation de la diversité biologique, le piégeage du carbone et la réduction des émissions.

11. Deux projets ont été menés pour promouvoir la définition de normes locales de gestion des nutriments ainsi que la formulation et l’application de normes pour les engrais bioorganiques.

Pays insulaires océaniens

12. Un projet PCT a été lancé au Samoa pour améliorer les petits ouvrages d’irrigation.

CULTURES
Asie
Cultures alimentaires et horticoles

13. Le projet de gestion de l’agriculture et des ressources naturelles lancé dans l’État de Rakhine, au nord du Myanmar, pour promouvoir la valorisation des ressources humaines dans les communautés agricoles et rurales, atténuer la pauvreté et favoriser la création de revenus a été mené à bien.

14. Un soutien technique a été apporté à neuf pays dans le cadre de 15 projets concernant l’intensification de l’agriculture, l’horticulture, la riziculture, les semences et les légumineuses, l’action communautaire et le développement local.

Cultures industrielles

15. Un appui a été fourni à la deuxième Conférence internationale sur l’agriculture durable pour l’alimentation, l’énergie et l’industrie organisée à Beijing, à la Conférence mondiale sur les plantes médicinales et aromatiques et à la troisième Conférence internationale sur le vétiver tenues à Guangzhou (Chine). Des publications ont été préparées pour ces trois manifestations avec le soutien de la FAO.

16. Un projet PCT sur l’utilisation du sorgho sucré comme combustible, fibre et céréale alimentaire et fourragère s’est achevé en Chine. De nouvelles techniques de production d’alcool et de produits d’alimentation animale ont été déployées dans les régions salines sèches et arides du nord-ouest et du nord-est de la Chine qui avaient enregistré des récoltes déficitaires. Le sorgho sucré qui est tolérant à la sécheresse et à la salinité s’est révélé une culture très productive et rentable pour les agriculteurs et les producteurs d’alcool. Un manuel sur la question est désormais disponible, sur support papier ou CD-ROM.

17. Deux projets de lutte contre le rhinocéros du cocotier ont débuté aux Maldives et au Vietnam.

18. Deux projets PCT sur l’amélioration de la qualité du café ont été mis en route au Myanmar et au Vietnam pour étudier les possibilités de production de café Arabica de haute qualité et remédier aux problèmes de sécurité sanitaire des aliments.

Pays insulaires océaniens
Cultures industrielles

19. L’appui fourni à la Communauté de la noix de coco pour l'Asie et le Pacifique a été maintenu et un nouveau projet de lutte contre le rhinocéros du cocotier a démarré à Nauru étant donné les dégâts considérables causés par ce ravageur.

20. Un projet de stockage des céréales sur l’exploitation a été mis au point au Timor Leste avec l’appui de l’UE et du PNUD. Une aide a également été apportée pour examiner les perspectives de développement des cultures industrielles, élaborer un projet de fabrication d’huile de coco et réaliser une étude de faisabilité pour la production d’huile de palme.

SYSTÈMES DE SOUTIEN À L’AGRICULTURE
Asie

21. Cinq cours de formation spécialisée ont été organisés pour étayer le système FAO-GTZ de microcrédit et 38 spécialistes ont ainsi pu apprendre à installer le système. Au total, 70 systèmes ont été mis en place dans sept pays et des séminaires de démonstration ont été proposés dans deux autres pays.

22. Deux ateliers ont été mis en place pour sensibiliser les décideurs aux aspects institutionnels du microcrédit.

23. Des projets PCT visant à développer et à améliorer les services d’information sur les marchés ont pris fin au Bangladesh, en République démocratique populaire lao et au Myanmar. Au Bangladesh, on a installé un site web offrant des informations quotidiennes sur les prix des produits agricoles ainsi que des bulletins électroniques quotidiens sur le sujet.

24. Une aide a été apportée à neuf pays en vue de la promotion de systèmes de production durable axés sur les marchés. L’assistance fournie portait également sur la promotion des activités rémunératrices et la création d’emplois, au profit notamment des agriculteurs sans ressources, défavorisés et sans terres.

25. Un soutien technique a été fourni à neuf pays pour développer les pratiques améliorées de gestion après récolte et d’agrotransformation ainsi que les technologies de prévention des pertes après récolte. Un appui a été offert à la Conférence internationale d’agronomie organisée en Inde à laquelle ont participé plus de 2 000 délégués, et à la Conférence de l’ASEAN sur l’alimentation qui s’est tenue au Vietnam avec la participation de plus de 600 spécialistes de 14 pays.

26. En collaboration avec d’autres partenaires, une aide a été apportée en vue de l’organisation d’une conférence internationale sur les applications des technologies d’extrusion pour la fabrication de denrées nutritives à valeur ajoutée à base de céréales et de légumineuses. Une centaine de cadres appartenant à des organismes publics, aux industries alimentaires et à des instituts de recherche y ont pris participé.

Pays insulaires océaniens

27. Un soutien a été apporté pour l’organisation de cinq projets PCT destinés à renforcer les capacités de gestion des exploitations, de commercialisation et de valorisation des récoltes aux Fidji, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à Vanuatu, à Palau et aux Tonga.

28. Une aide a été fournie à un projet mené à Niue dans le but de former les agriculteurs et les groupements de producteurs à la commercialisation et à l’identification des possibilités d’exportation.

29. Des études de cas sur la commercialisation de la production des petites exploitations ont débuté dans quatre pays.

30. Un soutien a été apporté à des équipes de consultants qui travaillent à la formulation d’un programme régional pour la sécurité alimentaire.

31. Cinq nouveaux ouvrages ont été publiés dans la série Pacific Farm Management and Marketing.

ÉLEVAGE
Asie

32. Trois études pilotes ont été réalisées en Chine, en Thaïlande et au Vietnam dans le cadre de l’Initiative élevage, environnement et développement (LEAD) pour évaluer l’impact de l’élevage industriel sur l’environnement et l’intégration des activités spécialisées d’élevage et de production agricole; elles ont permis la formulation d’un projet Banque mondiale/Fonds pour l’environnement mondial (FEM). L’initiative précitée étudie par ailleurs les répercussions de l’évolution des marchés officiels sur les petits producteurs et les agriculteurs sans ressources.

33. Les conséquences sociales de la transformation du secteur de l’élevage ont été examinées dans le cadre de l’Initiative pour des politiques d’élevage en faveur des pauvres (PPLPI). Les questions relatives aux politiques publiques d’élevage ont fait l’objet de deux ateliers et de deux études de cas nationales réalisés en Inde et au Vietnam. Le potentiel de la petite production laitière pour la lutte contre la pauvreté et les obstacles auxquels elle se heurte ont été étudiés au Bangladesh, en Inde et au Pakistan. L’initiative relatives aux politiques d’élevage a contribué à la réforme des services d’élevage dans les États indiens de l’Andhra Pradesh et de l’Orissa.

34. La perte potentielle de la diversité animale a été examinée dans le cadre de la stratégie mondiale de la FAO pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage. Les pays membres ont convenu de préparer des rapports nationaux en guise de contribution au premier rapport sur l'état des ressources zoogénétiques dans le monde.

35. Deux cours de formation sur l’impact et les conséquences de l’Accord de l’OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires ont été organisés en collaboration avec l’APHCA et l’OIE. D’autres actions de formation sur l’évaluation des risques et le diagnostic de l’ESB ont été conjointement menées avec l’OIE. Grâce au Programme de coopération technique, 90 agents du service public ont pu suivre des stages de formation des formateurs sur l’inspection des viandes.

36. Dans le cadre d’un partenariat réunissant le Fonds commun pour les produits de base, le GTZ/CIM, le PCT/FAO, le centre régional des Philippines et les trois centres sous-régionaux (Bangladesh, Myanmar et Samoa) apporteront à 60 personnes de 19 pays une formation à la diversification et à la transformation des produits carnés dispensée en quatre cours régionaux.

37. Les menaces que constituent les maladies endémiques, les ravageurs et les nouvelles maladies – qui sont à l’origine de pénuries alimentaires, de la déstabilisation des marchés et parfois de nouveaux obstacles au commerce – ont été conjointement examinées par la FAO et l’OIE, notamment en référence à l’EMPRES, tout au long de la préparation du volet Asie du cadre mondial d'éradication progressive de la fièvre aphteuse et des autres maladies animales transfrontières.

Pays insulaires océaniens

38. Un atelier régional de formation a été organisé aux Fidji pour aider les pays insulaires océaniens à préparer les rapports nationaux qui constitueront leur contribution au premier rapport sur l'état des ressources zoogénétiques dans le monde. Les pays membres ont accepté de préparer des rapports nationaux à cette fin.

DÉVELOPPEMENT RURAL ET COOPÉRATIVES AGRICOLES
Asie

39. Un manuel du formateur sur l’approche du développement local en participation a été publié en collaboration avec le Centre de développement rural intégré pour l'Asie et le Pacifique (CIRDAP) et l’Institut national du développement rural, qui représente l’Inde au sein du Centre. En Inde, trois millions de membres des Panchayati Raj, les conseils de village, dont un tiers sont des femmes, seront concernés par les activités de renforcement des capacités axées sur les pauvres et le développement équitable.

40. Le travail de renforcement des réseaux s’est poursuivi en collaboration avec 19 membres du NEDAC représentant des organismes publics et des organisations de la société civile de 11 pays d’Asie, sur les thèmes suivants: politiques et stratégies de développement des coopératives agricoles, valorisation des ressources humaines et renforcement des capacités pour le développement de la petite entreprise.

41. La coopération avec la CESAP s’est poursuivie pour assurer la diffusion d’un manuel de formation sur la transposition des modèles de petites entreprises agricoles et la promotion du plan d’action de Biwako en faveur des handicapés qui vise à développer les possibilités de travail indépendant des handicapés vivant en zones rurales.

42. Une aide a été fournie à la Thaïlande pour des actions de formation des formateurs portant sur le développement des coopératives agricoles, notamment pour le renforcement des capacités de 8 000 associations villageoises regroupant des femmes dirigeant des exploitations agricoles en zones rurales; ces interventions s’inscrivent dans le cadre d’une politique publique appelée « un Tambon, un produit » destinée à développer l’entreprise rurale au profit des pauvres. Les caisses populaires et les coopératives de crédit des tribus de montagne ont été consolidées grâce au développement des entreprises villageoises. Des manuels de formation sur la question ont été publiés en thaï et en anglais.

43. Un soutien a été apporté à des activités concernant la propriété foncière financées aux Philippines et au Sri Lanka par d’autres bailleurs.

44. Un appui a été accordé pour la réalisation d’une étude comparative intrarégionale – portant notamment sur les Philippines et le Vietnam – sur la manière dont les institutions locales contribuent à atténuer la vulnérabilité aux catastrophes naturelles. Le Bangladesh, la Chine et la Mongolie ont également reçu une aide en vue du renforcement des capacités institutionnelles, de l’élaboration de stratégies d’atténuation des risques de catastrophes et de leur intégration dans la planification du développement rural à long terme.

45. Un soutien a été consenti au Vietnam, en partenariat avec le PNUD, pour la formulation de recommandations sur la gestion en participation des espaces ruraux et le renforcement des capacités du Département de la coopération internationale qui relève du Ministère des pêches.

46. Au titre du programme de partenariat FAO/Pays-Bas sur la sécurité alimentaire, un appui a été offert au Cambodge pour l’évaluation et le renforcement des capacités institutionnelles et l’élaboration de méthodes pratiques visant à améliorer les moyens d’existence des plus pauvres et des plus vulnérables.

RECHERCHE, VULGARISATION ET FORMATION
Asie
Promotion des jeunes ruraux

47. Trois études de cas sur les pratiques d’éducation et de formation des jeunes ruraux ayant donné de bons résultats au Japon, aux Philippines et en Thaïlande ont été menées à bien. Ces trois études ont été réunies et diffusées, sur support papier et CD-ROM, et un dépliant a également été produit.

48. Le bulletin électronique AsiaPacYouthWorks est produit tous les deux mois et adressé aux abonnés et à diverses personnes de toute la région Asie-Pacifique.

49. Une étude sur les jeunes ruraux a pris fin au Vietnam.

50. Des conférences et des réunions nationales sur la situation des jeunes en zones rurales ont eu lieu en Indonésie, en Mongolie, au Sri Lanka et en Thaïlande.

Biotechnologies et diversité biologique

51. Le projet régional Asian Bio-Net a permis de renforcer les capacités nationales dans dix pays. Une consultation d'experts sur les biotechnologies agricoles, organisée en collaboration avec l’APAARI, a proposé de créer un Consortium Asie-Pacifique des biotechnologies agricoles.

52. On constate une augmentation des demandes d’aide pour le renforcement des capacités en matière de biotechnologies et de diversité biologique; le Bangladesh et la Malaisie ont fait bon accueil à l’assistance accordée au titre du programme PCT.

Éducation en matière de développement agricole et rural

53. Une assistance a été apportée au programme-phare de l’initiative FAO/UNESCO Éducation pour tous, axé sur l'Éducation pour les populations rurales. Trois études de cas ont été achevées en Chine, en Inde et en Thaïlande et rassemblées en une publication conjointe FAO/UNESCO-IIPE.

54. Un projet PCT visant le renforcement de l’éducation à distance a été mis en œuvre en Chine.

Recherche, vulgarisation et communication dans le domaine de l’agriculture

55. Une consultation d'experts a été organisée sur thème de la vulgarisation et des transferts de technologies et un projet PCT a été préparé pour favoriser l’application d’une de ses recommandations relatives au développement des technologies de l’information et de la communication dans la vulgarisation.

56. Le Centre mondial d’information agricole (WAICENT) et le ministère chinois de l’agriculture ont entrepris des études de cas sur les systèmes d’information dans les zones rurales de Chine.

57. Deux ateliers nationaux sur les systèmes d’information et de connaissances agricoles pour le développement rural ont été organisés en Malaisie et au Pakistan pour partager les conclusions des études de cas réalisées dans ces pays.

Pays insulaires océaniens
Promotion des jeunes ruraux

58. Des discussions sont en cours avec plusieurs pays insulaires océaniens en vue de la réalisation d’études de cas sur les pratiques d’éducation et de formation des jeunes ruraux ayant donné de bons résultats.

59. Aux Tonga, un projet de promotion des jeunes en zones rurales a bénéficié d’une assistance.

Recherche, vulgarisation et communication dans le domaine de l’agriculture

60. Un projet PCT sur les systèmes d’exploitation, portant notamment sur le renforcement des capacités et la vulgarisation, a été mis en œuvre à Vanuatu.

61. Une étude des besoins de formation à la vulgarisation des petits pays insulaires a été réalisée au Samoa.

PARITÉ HOMMES-FEMMES ET DÉVELOPPEMENT
Asie

62. Une consultation régionale sur les femmes rurales dans la société du savoir et un dialogue mondial sur les femmes dans l’agriculture ont été organisés. Un ouvrage intitulé Les femmes rurales dans la société du savoir a été publié.

63. Des études régionales sur l’incidence des sexo-spécificités sur l’agrobiodiversité et la sécurité alimentaire ont été finalisées. Des publications sur ce thème ont été produites pour trois pays (les Philippines, l’Inde et le Myanmar).

64. Au Cambodge, on a mis au point une stratégie nationale pour développer la collaboration interministérielle et favoriser ainsi l’intégration des femmes rurales; les actions engagées au titre des projets ont principalement porté sur le renforcement des capacités des femmes rurales et l’augmentation de leur productivité.

65. En Thaïlande, des directives générales ont été définies pour améliorer l’accès des femmes rurales aux technologies et atténuer la pauvreté. On a publié en thaï et en anglais un annuaire des institutions pour faciliter l’accès aux services d’information sur les technologies, ainsi qu’un manuel de référence sur les technologies. Un ouvrage de politique générale intitulé Gender responsive technology for poverty alleviation in Thailand a été publié en anglais et en thaï.

66. Au Vietnam, des directives générales ont été formulées pour conseiller le gouvernement sur l’intégration des femmes dans les pays à économie en transition. Un ouvrage intitulé Gender dimensions in the transitional economy of Vietnam a été publié en anglais et en vietnamien.

67. Des stratégies ont été élaborées pour améliorer l’éducation des femmes rurales grâce à l’enseignement à distance et favoriser leur avancement par les technologies de l’information et de la communication. Trois études de cas sur l’enseignement à distance pour les femmes rurales ont été achevées (Inde, Philippines et Sri Lanka). Une publication régionale intitulée Rural women and distance education: regional strategies a été produite.

68. Un soutien a été apporté à plusieurs pays pour favoriser l’intégration des considérations de parité hommes-femmes dans les statistiques agricoles et la mise en oeuvre de stratégies destinées à améliorer la position des femmes rurales dans la gestion des ressources halieutiques et dans l’horticulture.

69. Un atelier régional sur l'analyse de genre dans la gestion paysanne de l'eau en Asie a été organisé au Cambodge, permettant la formation de 31 personnes de 12 pays.

Pays insulaires océaniens

70. Deux projets ont été préparés à Vanuatu et aux Îles Cook pour favoriser l’accès des femmes rurales aux technologies et aux services de vulgarisation.

71. Une évaluation régionale de la sécurité alimentaire des femmes rurales dans les pays insulaires océaniens a été réalisée.

NUTRITION
Asie

72. L’information sur l’alimentation et la nutrition a été améliorée grâce aux SICIAV et aux centres de données régionaux INFOODS.

73. Un atelier international sur les enquêtes de consommation alimentaire dans les pays en développement et les enjeux futurs a été organisé pour favoriser le partage des connaissances sur les méthodologies d’enquête sur la consommation alimentaire, l’utilisation des données de consommation pour l’évaluation de la situation nutritionnelle, l’évaluation du degré d’exposition et l’étude des liens entre maladie et alimentation.

74. Un soutien a été apporté à la cinquième Conférence internationale sur les méthodes d’évaluation de l’état nutritionnel qui avait pour thèmes les méthodologies d’évaluation, l’origine des distorsions dans l’évaluation de la situation nutritionnelle et leur correction, l’analyse et l’interprétation des données sur l’apport alimentaire.

75. Des projets FAO « Nourrir les esprits, combattre la faim » ont été mis en œuvre en Inde, en Indonésie et au Népal pour sensibiliser les écoles, les communautés et les jeunes à la lutte contre la faim et la malnutrition. On a par ailleurs suggéré à tous les pays de la région des techniques de conseil en alimentation et en éducation nutritionnelle fondées sur la promotion des principes d’alimentation.

76. Un projet a été mis au point au Vietnam afin d’élargir le soutien technique apporté aux ménages vulnérables de 11 provinces pour promouvoir la culture intégrée de jardins potagers, l’éducation nutritionnelle et sanitaire et la gestion du microcrédit.

77. Trois projets ont bénéficié d’une assistance: rôle des femmes dans le développement et la nutrition, au Cambodge et au Népal; promotion des jardins potagers pour l’amélioration du bien-être nutritionnel, en République démocratique populaire lao, et; horticulture intégrée et développement nutritionnel au Bangladesh. La diversification de l’agriculture dans la région mène progressivement à une alimentation plus diversifiée et mieux équilibrée.

78. La FAO a apporté son assistance technique à la planification, à la mise en oeuvre et à l’évaluation d’un projet OMS/Chine de nutrition en milieu scolaire, dans la province du Zhejiang. Le plan d’action type qui a été élaboré à cette occasion pourra être appliqué dans d’autres écoles.

Pays insulaires océaniens

79. Les moyens d’analyse des denrées alimentaires ont été renforcés, notamment grâce à l’homologation internationale du laboratoire sous-régional d’analyse de l’Université du Pacifique Sud et à la publication d’une nouvelle version des tables sur la consommation des aliments du Pacifique.

INFORMATION ET ANALYSE EN MATIÈRE D'ALIMENTATION ET D'AGRICULTURE
Région

80. Plus de 20 pays ont pris part à la dix-neuvième session de la Commission des statistiques agricoles pour l'Asie et le Pacifique (APCAS). Plusieurs recommandations pertinentes pour les activités futures de la FAO ont été adoptées suite à l’examen de l’évolution récente des statistiques alimentaires et agricoles dans les pays membres.

81. Une consultation d'experts sur les statistiques d’élevage a eu lieu à Bangkok; elle a recommandé la mise en oeuvre de stratégies améliorées de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des données sur la taille des cheptels et la production animale.

82. La base de données statistiques de la FAO a été enrichie après que la FAO ait demandé à ses pays membres de lui communiquer des données actualisées sur les engrais, les pesticides, les machines agricoles, l’utilisation des terres, les prix, l’aide extérieure au secteur agricole, les données macroéconomiques, les comptes économiques de l’agriculture et les variables environnementales pertinentes. Ces données sont stockées dans FAOSTAT, base de données à laquelle on peut accéder depuis le site web de la FAO. Un récapitulatif annuel des données régionales est publié dans Selected Indicators of Food and Agricultural Development in the Asia-Pacific Region.

83. Les projets régionaux de soutien aux statistiques agricoles ont principalement porté sur la constitution dans les pays membres d’un système régional d’échange de données comportant des données nationales et locales sur les principaux produits de base agricoles et les différents types d’élevage.

Asie

84. Un atelier et un centre national de démonstration ont été mis en place à Bangkok afin de renforcer les moyens nationaux de collecte et d’analyse des statistiques sur la sécurité alimentaire.

85. La FAO a prêté son concours pour la constitution d’une unité d’information sur la sécurité alimentaire au Vietnam et pour la création d’un site web publiant des mises à jour sur les marchés agricoles et des bulletins réguliers sur différents aspects de la sécurité alimentaire. Comme par le passé, la FAO contribue à l’analyse des résultats du recensement agricole au Vietnam et à la collecte des données de recensement agricole au Myanmar. Elle a aidé le Cambodge à développer ses capacités nationales pour la conduite de ces recensements. Grâce à l’assistance technique, les statistiques d’élevage ont été améliorées en Indonésie et une nouvelle méthodologie de prévision de la production rizicole a été mise à l’essai au Bangladesh.

Pays insulaires océaniens

86. Une aide a été fournie aux Îles Cook et aux Tonga pour la collection, le traitement et la publication des données de recensement agricole.

87. Un atelier sur le renforcement des statistiques agricoles dans le Pacifique a été organisé aux Fidji pour promouvoir la sécurité alimentaire et les programmes et stratégies de lutte contre la pauvreté.

POLITIQUES ALIMENTAIRES ET AGRICOLES
Asie

88. Du fait d’une meilleure sensibilisation aux problèmes de l’agriculture dans les nombreuses zones arides et exposées à la sécheresse que compte la région, une proposition de projet régional concernant les modes de subsistance adaptables a été mis au point pour six pays de la région.

89. Au Bangladesh, on a élaboré un cadre global de gestion des catastrophes ainsi qu’un cadre de renforcement des politiques alimentaires.

90. Une assistance technique a été fournie à la Chine, à la Thaïlande, au Vietnam, à l’Indonésie et à d’autres pays en vue de la diversification et du développement des systèmes de production. Elle a permis une réorientation des activités, la production de céréales et de cultures non alimentaires traditionnelles (comme le caoutchouc, le jute et le coton) étant désormais délaissée au profit de produits à forte valeur comme les fruits, les légumes, les herbes et les épices, les plantes médicinales, l’élevage et l’aquaculture.

91. On constate une tendance marquée à la libéralisation des marchés alimentaires, notamment les marchés rizicoles, ainsi qu’une modification du système public de distribution des denrées alimentaires qui se détourne de sa vocation traditionnelle de réglementation des prix pour adopter un rôle de soutien des marchés. La FAO a contribué à cet important changement d’orientation en organisant cinq séminaires régionaux sur les politiques en la matière.

92. L’assistance fournie par la FAO à l’analyse et à la formulation de politiques a contribué à la restructuration de l’agriculture en Chine, en République de Corée, en Malaisie et en Thaïlande, ce qui a par la suite amélioré la compétitivité de ces pays sur les marchés d’exportation.

93. La rentabilité du système de sécurité alimentaire dans la région a été améliorée, notamment en Chine et en Inde. La FAO a appuyé les efforts engagés à cette fin par le biais du PCT, du PSSA, de l’assistance aux politiques, des missions de soutien technique, des cours de formation, des séminaires et d’autres activités.

PÊCHES
Asie

94. Nombre d’activités ont été organisées en collaboration avec les partenaires régionaux (NACA, SEAFDEC, MRC et Worldfish Centre), en particulier une consultation régionale de bailleurs sur le rôle de l’aquaculture et des ressources bioaquatiques (Philippines); le deuxième symposium international sur l’aménagement des grands fleuves pour la pêche (Cambodge); un séminaire régional sur l’accès aux marchés et la satisfaction des exigences commerciales concernant les produits aquacoles (Philippines), et; un atelier régional sur l’application des mécanismes internationaux pour le contrôle et l’utilisation responsable des espèces exotiques dans les écosystèmes aquatiques (Chine).

95. Le développement de l’aquaculture fait l’objet de projets PCT nationaux ainsi que de projets financés par d’autres bailleurs en Indonésie, en République populaire démocratique de Corée, en Inde, en République démocratique populaire lao et aux Philippines.

96. La mise en oeuvre du Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable, visant notamment la viabilité de la pêche au plan écologique et social, donne lieu à un projet régional PCT sur l’atténuation de la pauvreté par la gestion améliorée des ressources aquatiques en Asie. Le projet de grand écosystème marin de la Baie du Bengale facilite l’élaboration d’un programme de plus grande envergure. La FAO a prêté son concours aux pays membres en vue de réformes législatives et politiques du secteur de la pêche engagées dans le cadre de projets PCT régionaux et nationaux menés au Cambodge et dans les pays insulaires océaniens.

97. Des missions d’identification des ressources présentant un intérêt pour l’aquaculture et la pêche continentale ont été entreprises en Mongolie, au Myanmar et au Pakistan.

Pays insulaires océaniens

98. Une aide a été apportée aux pays insulaires océaniens au titre de projets relevant du PCT et du fonds fiduciaire et visant à améliorer l’efficacité du système d’assurance de la qualité des produits de la mer, à renforcer les capacités nationales d’inspection pour satisfaire les normes imposées par leurs principaux partenaires commerciaux à l’exportation, à développer la phycoculture durable et à renforcer les capacités nationales en matière de statistiques halieutiques. Plusieurs études ont également été réalisées, notamment sur le programme de gestion des pêcheries de requins.

99. Un projet PCT a contribué à la préparation d’un programme de gestion des produits de la mer et à la constitution d’organismes de certification des produits de la pêche. Une réunion régionale sur les politiques de gestion des pêcheries côtières a été organisée aux Fidji en collaboration avec le Secrétariat de la Communauté du Pacifique. Un concours a par ailleurs été apporté au renforcement des capacités nationales de gestion des pêcheries de requins dans le cadre du Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable. Un atelier régional sur l’application de ce Code dans les pays insulaires du Pacifique a eu lieu aux Fidji.

FORÊTS
Asie

100. Des actions de formation et de sensibilisation en vue de l’adoption et de la mise en oeuvre effective des codes de pratique nationaux pour l’exploitation forestière ont favorisé l’application de pratiques durables dans la région. On constate un engagement politique en faveur de ce type d’approche, comme en atteste l’adoption officielle par l’ASEAN du Code de pratiques pour l’exploitation forestière en Asie-Pacifique.

101. L’initiative Recherche d’excellence, lancée pour identifier et étudier les cas exemplaires de gestion forestière dans la région, a donné lieu à 170 nominations proposées par 20 pays. Elle a permis une prise de conscience croissante des bonne pratiques de gestion et de l’importance de la gestion durable des forêts.

102. Des études sur les mesures d’incitation visant à développer les plantations forestières ont été réalisées dans huit pays. Face aux résultats et aux recommandations formulées, plusieurs pays (notamment la Chine, l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam) ont procédé à la réévaluation de leurs programmes forestiers.

103. Sept ateliers et stages de formation ont été dispensés dans le cadre du programme de partenariat CE-FAO sur la collecte et l'analyse de données pour l'aménagement durable des forêts; ils ont permis de renforcer les capacités de collecte, d’analyse et de diffusion des données sur les forêts dans les pays membres d’Asie du Sud et du Sud-Est.

104. Suite au renforcement des capacités pour l’application du concept des forêts modèles, la Chine, le Myanmar, les Philippines et la Thaïlande ont amélioré leurs forêts modèles existantes, et le Myanmar et les Philippines sont sur le point d’en augmenter les superficies. Une nouvelle forêt modèle est en cours d’établissement en Indonésie.

105. Trois ateliers et visites d’étude organisés aux Philippines et en Malaisie avec la participation de nombreux pays de la région se sont avérés utiles pour promouvoir la régénération et la reconstitution naturelles des forêts. Les lignes directrices et les publications en cours de préparation permettront de faire connaître les possibilités d’intensifier la reconstitution des forêts.

106. La FAO a organisé des conférences internationales sur la foresterie en milieu communautaire et la gestion communautaire des incendies de forêt en collaboration avec d’autres organisations. L’aide apportée à la promotion des forêts modèles et de la foresterie communautaire a été profitable pour les approches de la gestion forestière en faveur des pauvres, la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté. Une série de séminaires sur les pratiques de gestion des forêts susceptibles d’atténuer la pauvreté a été organisée en Chine, en Inde et en République de Corée.

107. Des actions de renforcement des capacités ont été menées au titre du Fonds pour les programmes forestiers nationaux en vue de la mise en oeuvre des politiques et des programmes forestiers. Le Fonds a permis d’établir de nouveaux partenariats avec la Chine, l’Indonésie, la Mongolie, les Philippines et la Thaïlande.

108. La FAO a maintenu son soutien aux pays membres pour leur permettre de participer plus efficacement au Forum des Nations Unies sur les forêts et aux conférences relatives aux conventions internationales sur les changements climatiques, la désertification, la diversité biologique et le commerce des espèces menacées. Par l’entremise du Partenariat sur les forêts, la FAO a prêté son concours pour la mise en oeuvre des actions proposées par le Groupe intergouvernemental sur les forêts dans la région Asie-Pacifique.

Pays insulaires océaniens

109. Une étude de la législation forestière des pays insulaires océaniens a été réalisée.

110. Suite à des consultations élargies avec les parties intéressées, une aide a été fournie à Vanuatu en vue de l’élaboration de la nouvelle loi forestière.

ACTIVITÉS D’ASSISTANCE AUX POLITIQUES
Asie

111. Le Népal a bénéficié d’une aide pour l’élaboration de politiques et de stratégies de lutte contre la pauvreté. Un rapport intitulé Agricultural policy and strategies for poverty alleviation and food security a été publié.

112. Un plan d’action pour l’application de la politique agricole nationale a été préparé pour le Bangladesh.

113. Des études ont été menées aux Philippines sur les liens entre la sécurité alimentaire des ménages et l’incidence de la pauvreté et l’impact des politiques macroéconomiques et sectorielles sur la question. En Chine, les répercussions de l’adhésion à l’OMC sur les réformes politiques du commerce agricole ont été analysées.

114. Des consultations et des missions entreprises par des membres du personnel ont permis de conseiller et d’appuyer le Myanmar en vue de son intégration dans les organisations économiques régionales.

115. La FAO a contribué à la préparation des bilans communs de plusieurs pays membres aux fins du Plan-Cadre des Nations Unies pour l'aide au développement.

116. Plusieurs ateliers régionaux et nationaux sur le renforcement des capacités en vue des négociations multilatérales sur le commerce ont été organisés afin de mieux préparer les pays aux négociations sur les échanges agricoles du cycle de Doha.

117. Au début de l’année 2002, une équipe multidisciplinaire a effectué une mission de terrain en Chine, à la demande du gouvernement de ce pays, pour aider à identifier le potentiel de développement en Chine occidentale et les obstacles à lever. En concertation avec les organismes publics compétents, la mission de la FAO a recensé 18 thèmes susceptibles de donner lieu à des projets prioritaires. Des descriptifs de projets ont été préparés pour chacun de ces thèmes. La réponse du gouvernement chinois est attendue.

118. La FAO a lancé une Alliance régionale contre la faim dans la région Asie-Pacifique en rassemblant des intervenants du secteur public, des organisations internationales, de la société civile et du secteur privé. Le rapport de la table ronde récapitule les recommandations adoptées ainsi que les perspectives politiques et les modalités de coopération entre les participants aux actions futures.

Pays insulaires océaniens

119. Un soutien technique a été fourni en vue de la préparation du plan stratégique pour l’agriculture des Îles Cook ainsi que d’un programme régional pour la sécurité alimentaire couvrant 14 pays insulaires océaniens.

120. Des documents ont été préparés sur l’évolution de la réforme des politiques agricoles; ils traitent en particulier du nouveau régime d’échange et des coûts et avantages de l’adhésion des pays insulaires océaniens à l’OMC.

121. Des ateliers sur les négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture ont été organisés au profit de 14 pays insulaires océaniens.

122. La FAO a contribué à l’élaboration des bilans communs de pays pour Kiribati, Tuvalu, les Îles Salomon et Vanuatu aux fins du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement.

OPÉRATIONS DE TERRAIN
Région

123. Depuis que la responsabilité des opérations de nombreux projets de terrain a été transférée aux bureaux de pays, on a constaté une plus grande efficacité et une amélioration du dialogue avec les agents d’exécution. Plus de 200 projets de terrain étaient engagés dans 27 pays de la région Asie-Pacifique dans les domaines suivants: agriculture, gestion des ressources en terres et en eau, élevage, pêche, foresterie, sécurité alimentaire, nutrition, soutien aux politiques agricoles, environnement et développement rural. Le coût total d’exécution des projets s’établissait en 2002 à 31,2 millions de dollars EU et devrait atteindre 32 millions en 2003. Sur les neuf premiers mois de l’année 2003, 69 nouveaux projets ont été lancés pour un coût total de 41,3 millions de dollars EU.

124. Le Programme spécial de la FAO pour la sécurité alimentaire (PSSA), qui a pour objet d’accroître la production alimentaire et les revenus des agriculteurs ruraux des PFRDV, est à l’œuvre dans 14 pays d’Asie et dans trois pays insulaires océaniens, avec 22 projets au total. La FAO est largement intervenue pour soutenir la conception et la formulation des programmes et projets relevant du PSSA et mobiliser des financements au titre du PCT et des fonds fiduciaires. Certains des plus beaux succès du PSSA ont été enregistrés dans la région Asie-Pacifique. 

Asie

125. Certains projets nationaux de gestion intégrée des ravageurs ont été menés à bien en 2002, tandis que des projets plus pointus se poursuivent encore, notamment un projet de lutte intégrée contre les ravageurs du coton mis en œuvre dans six pays et un autre, concernant les ravageurs des légumes, qui est engagé dans huit pays.

126. Le projet de grand écosystème marin de la Baie du Bengale s’est achevé sur la réalisation de ses objectifs, avec notamment l’institutionnalisation du Programme de la Baie du Bengale en tant qu’organisation intergouvernementale. L’accord a été signé en avril 2003 par les gouvernements de l’Inde, du Bangladesh et du Sri Lanka, puis par celui des Maldives.

Pays insulaires océaniens

127. Une assistance a été apportée aux Fidji en vue de l’amélioration de la manutention et de la commercialisation des fruits et légumes frais.

128. Une aide a été fournie aux Tonga dans le cadre d’un projet PCT pour améliorer les technologies employées par les « fermiers de la mer » qui collectent l’algue marine Mozuku pour l’exportation; une étude de marché a également été réalisée pour rechercher d’autres débouchés à l’exportation pour leur produits.

ACTIVITÉS ET PROJETS D’INVESTISSEMENT DANS L’AGRICULTURE
Région

129. La FAO a maintenu sa solide coopération avec ses partenaires financiers de longue date (la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et le FIDA) afin de mobiliser des investissements pour l’agriculture et le développement rural. Les activités menées ont porté sur l’identification, la préparation, l’encadrement et l’évaluation des projets d’investissement dans l’irrigation et la valorisation des ressources hydriques, l’infrastructure rurale, les cultures arbustives et le développement forestier, la recherche et les technologies et la diversification des cultures.

130. Elle s’est par ailleurs employée à développer les capacités des ruraux pour leur permettre d’accéder aux rares capitaux d’investissement, notamment en élaborant des stratégies d’investissement et des programmes pour l’application des documents stratégiques de lutte contre la pauvreté et en renforçant la composante rurale des plans nationaux de développement.

131. Elle a également prêté son concours pour la préparation d’un programme régional pour la sécurité alimentaire dans les pays insulaires océaniens qui a récemment été approuvé. Ce programme, financé par un fonds fiduciaire qui a déjà réuni 4,5 millions de dollars EU, a pour objectif général de renforcer la sécurité alimentaire à l’échelon régional et national, comme au niveau des communautés et des ménages. Il aidera les pays insulaires du Pacifique à s’adapter au nouvel environnement commercial résultant des négociations multilatérales sur le commerce du cycle d’Uruguay, et permettra aux communautés et aux petits agriculteurs de tirer profit des nouvelles possibilités de production et de commercialisation.

132. Le Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique a mis sur pied plusieurs missions afin d’engager des discussions techniques avec des organisations sous-régionales telles que l’ASEAN et l’ASACR, dans l’optique de préparer un programme régional pour la sécurité alimentaire et d’améliorer la coopération sous-régionale pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement de la déclaration du SMA. Les discussions se poursuivent.

133. Le Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique a travaillé à l’élaboration d’une stratégie régionale visant à promouvoir et à faciliter les investissements agricoles dans la région. Cette stratégie est maintenant au point et sera régulièrement révisée grâce à un processus participatif regroupant la FAO, les pays membres et des experts du secteur privé.

134. Voici les chiffres concernant la région Asie-Pacifique:

COOPÉRATION AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE
Région

135. Initialement conçue pour donner suite au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après et au Forum parallèle des ONG pour la souveraineté alimentaire qui ont eu lieu à Rome en 2002, la mise en oeuvre décentralisée de la coopération entre le Comité international de planification des ONG/OSC (CIP) et la FAO a été institutionnalisée au Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique en juin 2003, avec la création du groupe de travail ONG/OSC. La première réunion conjointe de planification entre le Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique et le Bureau sous-régional pour les Îles du Pacifique a eu lieu en juillet 2003. Elle a permis d’entamer un processus de dialogue entre ces deux entités et le Comité international de planification pour l’Asie, de traduire le cadre de coopération FAO-CIP en un plan de travail pour la région Asie-Pacifique, et de consolider la coopération, tout en clarifiant les modalités d’intervention des deux entités de la FAO d’une part, et du CIP Asie d’autre part. Le plan de travail approuvé est en cours d’exécution et prévoit notamment la tenue de la consultation 2004 des ONG/OSC à Beijing (Chine).

III. SUITES DONNÉES AUX PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DE LA VINGT-SIXIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE

136. On trouvera ci-après le résumé succinct des actions engagées pour donner suite aux recommandations de la vingt-sixième Conférence régionale de la FAO pour l’Asie et le Pacifique qui s’est tenue à Katmandou (Népal), du 13 au 17 mai 2002.

Développement durable des montagnes en Asie et dans le Pacifique
La Conférence régionale:
a recommandé que les États Membres lancent, avec l'assistance de la FAO et d'autres partenaires, des études spécifiques visant à identifier les meilleurs systèmes de commercialisation des produits et services offerts par les montagnes sur des marchés ouverts à la concurrence.

137. La FAO a soutenu l'application et la mise à l'épreuve d'une démarche d'évaluation et de développement des marchés visant à identifier et à valoriser les produits de montagne prometteurs au Bhoutan, en Chine, au Népal et au Vietnam. Elle a également prêté son concours pour l'élaboration d'un système de commercialisation des produits forestiers non ligneux.

a recommandé que les États Membres travaillent avec la FAO et des organisations partenaires à identifier des produits et des créneaux présentant un avantage compétitif et comparatif et renforcent les capacités de production des produits les plus prometteurs.

138. La FAO a réalisé des études sectorielles et apporté une assistance technique et politique aux pays membres afin d'examiner les avantages comparatifs de leurs produits et de recommander des mesures propres à résoudre les difficultés.

139. Elle a en outre favorisé le développement de petites entreprises de textile et d'artisanat dans les tribus de montagne.

140. Elle a également soutenu les efforts d'amélioration de la qualité des produits et de commercialisation des produits de montagne dans le cadre du projet régional sur les forêts modèles.

a demandé à la FAO d'évaluer, en collaboration avec les États Membres, les effets positifs et négatifs de l'exposition des communautés montagnardes à des économies plus ouvertes.

141. La FAO a appuyé des travaux d'évaluation des effets de l'écotourisme sur les communautés de montagne et fait partager l'expérience acquise en la matière lors d'ateliers organisés au titre du projet régional sur les forêts modèles. Elle a aussi soutenu des travaux d'évaluation des impacts de la commercialisation des produits forestiers non ligneux sur les communautés qui dépendent de ces produits.

a demandé à la FAO de renforcer ses programmes nutritionnels communautaires dans les zones de montagne.

142. La FAO a exécuté des programmes de nutrition en milieu communautaire au Bhoutan, au Cambodge et au Népal; ils visaient une diversification de la production alimentaire pour favoriser la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé des ménages et l'accès permanent à un régime alimentaire équilibré.

a recommandé que la FAO et le Centre international de mise en valeur intégrée des montagnes (ICIMOD), le Centre régional de formation à la foresterie communautaire (RECOFTC) et d'autres organisations internationales renforcent leur soutien à la recherche-développement ainsi qu'à la promotion et au renforcement des capacités en matière d'écotourisme, conformément à des critères environnementaux, sociaux et économiques sains.

143. La FAO a encouragé le développement de l'écotourisme et appuyé des actions de sensibilisation à l'environnement dans ce domaine. Elle a également organisé avec le RECOFTC un atelier de formation à l'écotourisme en milieu communautaire qui se tiendra désormais tous les ans.

a demandé à la FAO de contribuer à l'amélioration des réseaux et à la diffusion efficace de l'information sur le développement dans les zones de montagne, grâce à des mécanismes tant modernes que traditionnels.

144. La FAO a apporté son soutien au Forum sur la montagne et au Partenariat international pour le développement durable des régions de montagne dans le but de consolider les réseaux et la bonne diffusion de l'information à toutes les parties oeuvrant dans ce domaine.

145. En coopération avec l'ICIMOD, le Fonds écorégional et l'unité de la FAO responsable de l'Année internationale des montagnes, la FAO a appuyé les travaux de constitution du dossier d'information sur les systèmes agricoles de montagne (MASIF) en vue du projet himalayen écorégional qui porte sur 800 districts de montagne.

a recommandé à la FAO d'identifier et d'appuyer des approches efficaces en matière de décentralisation de la gestion des ressources naturelles et d'aider les gouvernements et les communautés locales à renforcer leurs capacités dans ce domaine et à préciser les droits et les obligations qui y sont associés.

146. La FAO a favorisé de nombreuses démarches de gestion décentralisée fondées sur le concept des forêts modèles. En collaboration avec le Fonds pour les programmes forestiers nationaux, la FAO a apporté son assistance à ces programmes et renforcé les capacités de gestion forestière des collectivités locales et des organisations communautaires. Elle a également réalisé des études de cas sur la gestion communautaire des incendies de forêt dans les zones boisées de montagne.

147. Elle a enfin effectué des recherches sur le rôle des femmes dans la conservation de l'agrobiodoversité et diffusé très largement les publications sur la question.

Développement de l'élevage et de la pêche en vue de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages et de la lutte contre la pauvreté en Asie et dans le Pacifique
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO d'aider les pays à se doter de politiques appropriées pour réduire les obstacles financiers, techniques et culturels qui empêchent les petits producteurs de tirer profit de l'expansion des secteurs de l'élevage et des pêches.

148. La FAO a encouragé et formulé des réformes politiques et institutionnelles au moyen d'études, d'ateliers et de documents sur les options stratégiques en la matière pour augmenter la compétitivité des petits éleveurs et réduire leur vulnérabilité et les risques auxquels ils sont exposés.

149. Elle a apporté une aide aux pays insulaires océaniens pour améliorer la collecte des données et les statistiques halieutiques et favoriser ainsi la bonne gestion de l'aquaculture et de la pêche vivrière.

150. Elle a engagé des activités de promotion des coopératives agricoles, notamment des coopératives laitières et des coopératives de pêche, pour promouvoir la viabilité des petites exploitations rurales.

a demandé à la FAO d'aider ses États Membres à se doter d'une politique et d'une législation appropriées en matière de pêche artisanale côtière.

151. La FAO a récemment approuvé un projet de coopération technique relatif à la législation applicable aux petites entreprises de pêche côtière et d'aquaculture de Micronésie. Elle a également pris part à un projet sur la réglementation et la gestion de la pêche littorale financé par la BAD dans le Sud-Est asiatique.

a demandé à la FAO d'appuyer les réseaux qui encouragent les gouvernements, les organisations nationales et internationales, les sociétés civiles et le secteur privé à examiner dans l'optique des pauvres les politiques et stratégies en matière d'élevage et de pêches.

152. La FAO a récemment approuvé un projet de coopération technique avec le NACA qui favorisera la communication avec les décideurs politiques quant à la situation des pauvres et des petits producteurs et permettra l'élaboration d'uns stratégie régionale axée sur les besoins des petits utilisateurs des ressources aquatiques.

153. Deux projets sous-régionaux ont été préparés afin de promouvoir des politiques d'élevage visant une exploitation équitable, sûre et propre.

154. La FAO a offert une assistance technique et financière en vue de l’organisation de l’atelier conjoint FAO-ASEAN de planification stratégique pour l’harmonisation des normes d’importation et d’exportation de la crevette en Thaïlande.

a demandé à la FAO d'aider les pays à se doter de la capacité nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire des aliments tout au long de la chaîne de production et de transformation.

155. Des projets de coopération technique, des ateliers de formation, des séminaires et des réunions ont été organisés pour renforcer les capacités nationales dans le domaine de la salubrité et de la qualité des denrées alimentaires; signalons plus particulièrement le nouveau projet FAO/OMS et le fonds fiduciaire pour le Codex qui visent à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages. Le Bureau sous-régional pour les Îles du Pacifique (SAPA) a co-organisé la consultation FAO/CPS/OMS sur la qualité et la salubrité des denrées alimentaires.

a demandé à la FAO d'aider les pays à se doter des moyens de respecter les réglementations sanitaires et phytosanitaires des pays importateurs.

156. La question du renforcement des capacités a été examinée à la treizième session du Comité coordonnateur du Codex pour l'Asie qui a également noté que la FAO, l'OMS, l'OIE et la Banque mondiale se sont engagées à soutenir les activités de renforcement des capacités en matière de normalisation et de mesures sanitaires et phytosanitaires.

157. La FAO est co-organisatrice de la sixième table ronde des pays insulaires océaniens sur les répercussions du système multilatéral de l'OMC sur le commerce des produits agricoles.

a recommandé que la FAO formule un plan d'action pour le secteur de l'élevage incluant un système régional d'intervention d'urgence contre les maladies animales transfrontières, un programme régional de lutte contre la fièvre aphteuse, un système de référence pour le diagnostic et des procédures d'harmonisation des normes de laboratoire.

158. Le cadre mondial d'éradication progressive de la fièvre aphteuse et des autres maladies animales transfrontières répond aux demandes ci-dessus. Deux ateliers sous-régionaux ont été organisés et les recommandations qui y ont été adoptées ont servi de base à l'élaboration du volet Asie du programme mondial.

Démarginalisation des pauvres des zones rurales d'Asie et du Pacifique
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO de fournir un appui technique et de mobiliser des ressources pour aider les pays membres à effectuer des études sectorielles sur l'agriculture et le développement rural, y compris une évaluation des questions et des choix politiques susceptibles de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté.

159. La FAO a effectué au Népal et aux Philippines des études sur les réformes politiques et institutionnelles du secteur agricole visant à améliorer la sécurité alimentaire et à lutter contre la pauvreté. Elle a aidé le Cambodge à adapter les objectifs du millénaire pour le développement en vue de l’éradication de la pauvreté extrême au Bangladesh et à préparer un plan d’action pour la mise en oeuvre de la politique agricole nationale. Elle a en outre fourni un soutien technique et politique pour l’élaboration du plan stratégique en faveur de l’agriculture des Îles Cook. Elle s'est également penchée sur les obstacles qui empêchent les petits éleveurs d'Asie de tirer profit de la croissance spectaculaire du secteur de l'élevage.

160. En collaboration avec les gouvernements nationaux, la FAO a par ailleurs préparé des profils de pays pour 35 pays d'Asie et du Pacifique à la suite du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, et a apporté son appui à l’initiative visant la révision et la mise à jour des stratégies et politiques nationales pour la sécurité alimentaire et le développement agricole.

a exhorté la FAO à fournir une assistance technique et des conseils à l'appui du développement de l'agroalimentaire et de la vulgarisation en milieu rural et à renforcer les capacités nationales dans ces domaines.

161. La FAO a aidé les pays membres à renforcer leurs capacités pour développer le secteur agroalimentaire et les activités rémunératrices en milieu villageois par des projets de coopération technique, des ateliers (destinés notamment à appuyer les jeunes exploitants), le soutien à la vulgarisation et la publication de manuels de formation.

Préparation du SMA: cinq ans après - Dimensions régionales
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO de renforcer les capacités nationales en matière d'analyse des questions commerciales, d'aider les pays à formuler et à mettre à jour leur législation nationale en matière de commerce et de faciliter la mise en commun des informations sur les négociations commerciales aux niveaux régional et sous-régional.

162. La FAO a organisé un atelier sur les négociations multilatérales sur le commerce des produits agricoles au profit des pays membres d'Asie. Les représentants de 18 pays membres en développement et d’organisations régionales ont pris part à l’atelier de renforcement des capacités. Elle a également réalisé une analyse détaillée des retombées que l'adhésion des pays insulaires océaniens à l'OMC pourrait avoir sur leurs secteurs de l'agroalimentaire, de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche.

163. Au cours des cinq dernières années, la FAO a organisé des tables rondes annuelles en partenariat avec le gouvernement de la Nouvelle-Zélande et le Secrétariat du Commonwealth afin de discuter des difficultés que comportent les accords de l’OMC sur l’agriculture pour les pays insulaires du Pacifique.

164. La FAO a fourni un soutien technique à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire et le développement agricole dans le contexte de la mondialisation, organisée par le Asia-Pacific Policy Centre avec le parrainage de la National Agricultural Cooperative Federation (NACF) et du FIDA.

165. Elle a apporté un appui technique au Réseau international sur les fruits tropicaux pour la réalisation de quatre études portant sur les éléments d’une stratégie et d’un plan d’action pour le développement durable des fruits tropicaux et la promotion de leur exportation en Malaisie, au Bangladesh, aux Philippines et aux Fidji.

a demandé à la FAO d'aider ses États Membres à mettre en place ou à renforcer leur SICIAV national.

166. La FAO a engagé plusieurs activités nouvelles dans ce domaine, en particulier le projet régional de SICIAV pour l'Asie mis en place dans plusieurs pays et un projet de coopération technique sur la création d'un SICIAV en Inde, afin de constituer des cadres institutionnels locaux et de former des spécialistes à la démarche utilisée dans ce cadre. Un plan stratégique national pour la mise en place du SICIAV a été préparé pour le Samoa tandis qu'un autre est en cours d'élaboration aux Fidji.

ANNEXE 1
Activités conduites au titre du Programme ordinaire de la FAO: actions de formation, réunions, aide directe aux pays membres, soutien technique aux projets de terrain,
publications et programmes en partenariat durant les exercices 2000-01 et 2002-03 – Région Asie-Pacifique (Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique)


Grands
programmes

Cours de formation, ateliers
et voyages d’étude1

Réunions, séminaires et consultations d’experts2

Soutien direct aux pays membres3

Soutien technique aux projets de terrain

Publications, hors documents de travail (nombre)

Programmes en partenariat4 (nombre)

Activités

Stagiaires

Nombre

Participants nationaux

PERSONNEL FAO (travail-mois)

Consultants (travail-mois)

Experts et consultants (nombre)

FAO Personnel du cadre organique (travail-mois)

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2000-01

2002-03

2.1 – Agriculture

18

31

745

585

30

34

1 401

1 618

60,5

77,3

70

85,1

57,2

50

71,5

66,8

23

26

43

156

    2.2 – Alimentation & agriculture
    Politiques/Développement

11

25

220

766

12

27

360

655

22

25,8

40

164,5

25

102

30

44,2

6

23

20

41,5

2.3 – Pêches

1

2

17

68

4

6

96

262

15,2

5,2

35,3

7

31

0

27

3,1

26

8

2

9

2.4 – Forêts

11

26

286

656

16

20

1 281

1 013

19,5

15,5

89,7

30,8

7

4

41,2

37

30

48

10

18

    2.5 - Contributions au développement durable et programmes spéciaux

3

11

60

281

5

14

100

560

10

13

50

33

6

39

12

43

4

28

14

25

Total

44

95

1 328

2 356

67

101

3 238

4 108

127,2

136,8

285

320,4

126,2

195

181,7

194,1

89

133

89

249,5

Pourcentage d’augmentation (+) ou de réduction (-) en 2000-03 par rapport à 2002-01

+115,9

+77,4

+50,7

+26,9

+7,5

+12,4

+54,5

+6,8

+49.4

+180.3


ANNEXE 2
LISTE DES SIGLES

APAARI Association des institutions de recherche agricole de l'Asie et du Pacifique
APCAS Commission des statistiques agricoles pour l'Asie et le Pacifique
APHCA Commission régionale de la production et de la santé animales pour l'Asie et le Pacifique (FAO)
APRACA Association régionale du crédit agricole pour l'Asie et le Pacifique
ASEAN Association des nations d’Asie du Sud-Est
BAD Banque asiatique de développement
CESAP Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (Nations Unies)
CFC Combined Federal Campaign
CIM Centrum für Internationale Migration und Entwicklung
CIP Comité international de planification des ONG/OSC
CIRDAP Centre de développement rural intégré pour l'Asie et le Pacifique
CPS Secrétariat de la Communauté du Pacifique
EFA É ducation pour tous (FAO/UNESCO)
EFP É ducation pur les ruraux (FAO/UNESCO)
EMPRES Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes (FAO)
FAOSTAT Bases de données statistiques de la FAO
FEM Fonds pour l’environnement mondial
FIDA Fonds international de développement agricole
GTZ Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit
ICIMOD Centre international de mise en valeur intégrée des montagnes
IIPE Institut international de planification de l’éducation (UNESCO)
INFOODS Réseau international de systèmes de données relatives à l'alimentation (UNU)
LEAD Initiative en faveur de l’élevage, de l’environnement et du développement
MRC Commission du Mékong
NACA Réseau des centres d'aquaculture d'Asie et du Pacifique
NIRD Institut national pour le développement rural (Inde)
OIE Organisation mondiale de la santé animale
OMC Organisation mondiale du commerce
OMS Organisation mondiale de la santé (Nations Unies)
ONG Organisations non gouvernementales
OSC Organisations de la société civile
PCT Programme de coopération technique (FAO)
PFRDV Pays à faible revenu et à déficit vivrier
PNUD Programme des Nations Unies pour de développement
PPLPI Initiative pour des politiques d’élevage en faveur des pauvres
PSSA Programme spécial pour la sécurité alimentaire (FAO)
RAP Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique (FAO)
RECOFTC Centre régional de formation à la foresterie en milieu communautaire
SAPA Bureau sous-régional pour les Îles du Pacifique (FAO)
SEAFDEC Centre de développement des pêches de l'Asie du Sud-Est
SICIAV Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité
TCIP Service Asie-Pacifique du Centre d’investissement (FAO)
UE Union européenne
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
WAICENT Centre mondial d’information agricole (FAO)


1 Inclut toutes les actions de formation offertes, quelle que soit l’origine des financements, à l’exception des actions menées par les projets de terrain.

2 Certaines réunions ont été totalement ou partiellement financées à partir de fonds extrabudgétaires.

3 Pour le personnel de la FAO, les chiffres ne concernent que le temps passé sur le terrain; pour les consultants, ils se rapportent à la durée totale de la mission.

4 Les chiffres indiqués incluent les missions CTPD/CTPT, les experts en visite, les experts retraités et les jeunes cadres.