ERC/02/2






VINGT-TROISIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’EUROPE

Nicosie, Chypre, 29 - 31 mai 2002

Point 9 de l’ordre du jour

RAPPORT SUR LES ACTIVITÉS DE LA FAO DANS
LA RÉGION EN 2000-2001


Table de matières


1. Le présent document fournit un rapport succinct sur les principales activités entreprises par la FAO dans la région Europe durant l’exercice biennal 2000-2001. On se souviendra que les priorités à long terme définies dans le Cadre stratégique pour 2000-2015 ont été entérinées par la vingt-deuxième Conférence régionale de la FAO en 2000. Ces priorités ont été définies en tenant compte des politiques agricoles des pays de l’Europe de l’Ouest, notamment des questions telles que l’élargissement de l’Union européenne (UE) et l’accession à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et des besoins particuliers des pays de l’Europe centrale et orientale et de la Communauté des États indépendants (CEI) qui s’orientent vers des économies de marché et s’efforcent de relancer leurs secteurs ruraux.

2. On trouvera dans le document ERC/02/INF/6 un rapport sur les mesures prises par la FAO en réponse aux recommandations de la vingt-deuxième Conférence régionale et sur les activités des Organes statutaires concernant directement la région Europe.

3. Durant l’exercice biennal, plusieurs mesures ont été prises pour renforcer le Bureau régional pour l'Europe (REU), notamment la création d’un poste pour un fonctionnaire agricole et, conformément aux recommandations de l’Équipe de gestion du changement sur l’application des nouvelles dispositions concernant le programme de terrain, la mise en place d’une unité centrale pour l’appui administratif et opérationnel des projets.

4. Le tableau 1 (page 10) présente une ventilation des projets exécutés au cours de l’exercice biennal. Les projets d’urgence mis en œuvre par le Service des opérations spéciales de secours (TCOR) en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, en Géorgie, dans l’Ex République yougoslave de Macédoine, dans la République fédérative de Yougoslavie (y compris la Province du Kosovo), en Roumanie et en Turquie représentent un montant total de 34 203 000 dollars É.-U., dont 2 310 000 dollars É.-U. fournis par le Programme de coopération technique (PCT). Les principaux donateurs pour les projets d’urgence ont été notamment la Banque mondiale, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la Belgique, le Luxembourg, la Grèce, la Norvège, la Finlande, la Suède, la Suisse, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Communauté européenne (CE). En 2000-2001, les projets de coopération technique exécutés par la FAO dans la région à des fins d’urgence et de soutien ordinaire au développement se sont élevés au total à 61 941 000 dollars É.-U. Il convient de noter que ce chiffre inclut aussi quatre grands projets régionaux et interrégionaux d’une durée de 5 ans pour un montant total de 15 077 000 dollars É.-U. (à savoir, ADRIAMED financé par l’Italie, COPEMED financé par l’Espagne, Sécurité alimentaire financé par la CE et EASTFISH financé par le Danemark). En outre, sept projets d’investissements ont été approuvés pour la région durant l’exercice biennal avec d’importantes contributions du Centre d'investissement de la FAO. Le montant total des investissements mobilisés pour ces projets s’élève approximativement à 350 000 000 de dollars É.-U.

5. Pour chacun des grands programmes inscrits au chapitre 2 du Programme de travail et budget pour 2000-01, seuls les domaines les plus importants dans lesquels la FAO a effectué des activités dans la région Europe sont présentés ici.

A. GRAND PROGRAMME 2.1: PRODUCTION AGRICOLE ET
SYSTEMES DE SOUTIEN

6. Programme 2.1.1: Ressources naturelles: les activités ont été axées sur l’aide ayant trait aux ressources en terre et à la gestion des terres pour l’agriculture durable, et allaient de la cartographie de la vulnérabilité des sols et des terrains en Europe centrale et orientale à des activités de formation pour la gestion améliorée des ressources en terres et en eaux, en particulier dans certains pays de l’Europe centrale et orientale et Méditerranéens. Ces dernières activités ont été réalisées en collaboration avec d’importantes organisations partenaires telles que le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) et le Programme international de recherche sur les techniques d'irrigation et de drainage (IPTRID). Certains pays ont reçu une assistance technique spécifique, à savoir: i) Azerbaïdjan et Bulgarie pour le renforcement des capacités dans le domaine du développement agricole grâce à la télédétection et au Système d'information géographique (SIG) ; ii) Bosnie-Herzégovine pour le renforcement des capacités en matière de gestion des ressources en terres aux niveaux du pays, de l’entité et de la zone pilote (une seconde phase est prévue); et iii) Chypre pour effectuer une évaluation des ressources et de la demande en eaux dans l’île.

7. Programme 2.1.2: Cultures: ce programme comprend des travaux dans le domaine des ressources phytogénétiques et l’appui du Secrétariat à la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Les autres activités visaient à améliorer la production végétale et à réduire les pertes dues aux ravageurs et incluaient l’appui aux réseaux coopératifs européens de recherche. Une assistance technique a été fournie dans un certain nombre de domaines: systèmes de production d’herbages à faible utilisation d’intrants pour l’alimentation du bétail (Roumanie), démonstration de techniques et formation pour la production de légumes en serre (Lituanie), la viticulture et la production locale de fruits (Géorgie), la production de noix et la sériciculture (Bulgarie), le renforcement des services phytosanitaire nationaux (Estonie) et l’appui au programme sur les ressources phytogénétiques (Roumanie). Une aide a aussi été fournie pour la lutte contre la chrysomèle occidentale des racines du maïs (Western Corn Rootworm), sous forme de soutien au réseau régional mis en place pour la surveillance et la recherche sur ce ravageur dans la sous région et pour encourager la formation et la recherche participative en matière de protection intégrée. Une réunion technique sur les "politiques et programmes semenciers pour les pays de l'Europe centrale et orientale (PECO) et de la Communauté des États indépendants (CEI)" a été organisée en Hongrie (mars 2001) pour faciliter l’élaboration de politiques et de programmes semenciers pour la région dans le cadre de la stratégie de la FAO visant à appliquer les recommandations du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation et du Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture .
8. Programme 2.1.3: Élevage: l’assistance technique fournie a porté notamment sur: la lutte contre la fièvre aphteuse en Turquie; la création d’une zone tampon pour lutter contre la fièvre aphteuse dans la région du Caucase; le renforcement des capacités pour les interventions d'urgence contre les maladies transfrontières, l’inspection et la technologie des viandes. Les principaux partenaires ont été la Fédération européenne de zootechnie, le Comité international pour le contrôle des performances en élevage, la Commission européenne pour la fièvre aphteuse et l’Office international des épizooties (OIE). Les activités ont été élargies pour inclure l’appui à la mise à jour des banques de données nationales sur les ressources zoogénétiques dans tous les pays européens et à l’amélioration des diagnostics de laboratoire et des normes vétérinaires pour une entière compatibilité avec les dispositions de l’OIE et de l’UE. Elles ont aussi comporté des programmes de coopération en matière de gestion des ressources zoogénétiques, de renforcement des capacités des services consultatifs sur l’élevage et dans le domaine des plans d'intervention d'urgence, y compris l’épidémiologie vétérinaire moderne. Durant l’exercice, des efforts particuliers ont été déployés pour formuler des propositions de projets pour les pays de la région à risque d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), pour les aider à prendre les précautions voulues et à appliquer des mesures efficaces de surveillance de l’ESB dans le bétail et de contrôle des industries de l’alimentation animale et de la viande. Un atelier régional de formation sur la situation mondiale des ressources zoogénétiques, destiné à des stagiaires d’Europe centrale et orientale, a été organisé en Hongrie en octobre 2001, avec 34 participants en provenance de 18 pays. Un rapport sur le secteur de l’élevage a été préparé dans le cadre d’un projet exécuté en Arménie, et contient une stratégie pour le développement de ce secteur.

9. Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l’agriculture: des conseils techniques ont été fournis à la Croatie, à la Hongrie, à la Lettonie et à la Lituanie pour la préparation de notes d'information sur le rôle de la gestion agricole dans les programmes de vulgarisation de leurs pays. Plusieurs ateliers ont été organisés et des études réalisées au niveau national sur la question spécifique du morcellement des terres dans les structures agricoles qui résulte du processus de privatisation et de restitution dans la région et constitue un obstacle important au développement des exploitations familiales privées (pays couverts: Bulgarie, République tchèque, Hongrie et Roumanie). Une aide dans des domaines allant de l'agro-transformation et la commercialisation à l’élaboration de systèmes d’informations commerciales a été fournie dans de nombreux pays. Avec le financement de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), un projet régional pour la création d’une Fondation pour le marché de gros de l’Initiative de l'Europe centrale1 est devenu opérationnel en 2000. L’objectif général du projet est de renforcer l’efficience et les services des nouveaux marchés construits par l’Initiative de l’Europe centrale afin d’accroître leurs revenus et leur viabilité financière. Les objectifs spécifiques de la Fondation de l’Initiative de l'Europe centrale appuyés par le projet sont les suivants: i) amélioration des opérations du marché, ii) amélioration des services afin d’attirer des détaillants importants et modernes; et iii) amélioration des échanges d’informations et d’expériences.

10. Programme 2.1.5: Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies: conformément aux recommandations de la Conférence régionale, plusieurs projets de recherche coordonnée FAO/AIEA se sont attaqués aux différents obstacles à la sécurité alimentaire durable dans la région, notamment l’efficacité de l’eau par la fertilisation, l’amélioration des cultures industrielles; les méthodes de sélection à l'aide de marqueurs; l’amélioration des services d’insémination artificielle et des méthodes de diagnostic pour les maladies couvertes par le programme EMPRES; et les méthodes d’analyse pour les résidus et les contaminants couverts par la Commission du Codex Alimentarius.

B. GRAND PROGRAMME 2.2: POLITIQUES ET DÉVELOPPEMENT ALIMENTAIRES ET AGRICOLES

11. Programme 2.2.1: Nutrition et contrôle de la qualité des produits alimentaires et protection des consommateurs: à la suite des recommandations de la Conférence internationale sur la nutrition, les travaux se sont poursuivis avec la mise en œuvre de plans d’action visant à améliorer la nutrition dans les pays de la région, notamment un soutien technique pour la création d’une base de données nationale sur la composition des aliments (deux ateliers OMS/FAO ont été organisés sur l’élaboration intersectorielle de plans d’action pour la nutrition et l’alimentation en Europe du Sud-est: l’un en Slovénie en juin 2000 et le second en Bulgarie en octobre 2001). Les travaux de la Commission du Codex Alimentarius continuent d’avoir un impact considérable, et ont aidé plusieurs pays à améliorer la protection des consommateurs et à accroître leur accès aux marchés internationaux pour exporter leurs produits alimentaires, avec le renforcement des capacités en matière de contrôle de la qualité au niveau national (Lituanie, République de Moldova, Slovaquie). Avec les organisations partenaires, notamment l’OMS, les Comités nationaux du Codex et les institutions nationales de contrôle des aliments, le champ d’action a été élargi pour fournir une formation sur différents aspects du contrôle de la qualité des produits alimentaires. Un atelier régional sur le Codex a été organisé en Roumanie en novembre 2001. Une enquête de consommation alimentaire et anthropométrique a été menée en Pologne.

12. Programme 2.2.2: Informations en matière d’alimentation et d’agriculture: l’accent a été mis sur l’amélioration de la qualité des informations agricoles, notamment la collecte, l’analyse et la diffusion dans les pays d’Europe centrale et orientale. La plupart des activités ont été réalisées en partenariat avec les universités et les institutions nationales d’information agricole de l’Europe orientale ainsi qu’avec la CEE/ONU, l’OCDE et Eurostat. Elles ont été axées en général sur i) la formation, y compris la production de directives, pour améliorer l’analyse de types spécifiques de données comme par exemple les bilans alimentaires ou les systèmes de comptes économiques pour l’alimentation et l’agriculture adaptés aux besoins des pays à économie en transition; ii) des questions de méthodologie, telles que “comment intégrer les aspects économiques de l’agriculture aux autres activités économiques des ménages” ou “mesure de l’instabilité de la production agricole et du risque associé d’insécurité”; et iii) diffusion d’informations reposant sur la création et l’élargissement d’un réseau d’informations agricoles pour les pays d’Europe centrale et orientale (Agro-Web), auquel participent actuellement 22 pays.

13. Activités au titre du sous-programme 2.2.2.5: Les systèmes d’information et d’alerte rapide sur l’alimentation méritent une mention spéciale: le suivi du Système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture (SMIAR) des disponibilités alimentaires et des perspectives à court terme dans la région des Balkans s’est poursuivi en 2000-01. Les rapports spéciaux publiés par le SMIAR reposent sur les conclusions des missions conjointes PAM/FAO d'évaluation des récoltes et des disponibilités alimentaires menées dans la province du Kosovo (en janvier et juillet 2000 et en août 2001) et en République fédérative de Yougoslavie (en août 2000 et 2001). Des alertes spéciales ont aussi été publiées pour l’Arménie (juillet et octobre 2000), pour la Géorgie (septembre 2000) et la Roumanie (novembre 2000). Le suivi des récoltes et des disponibilités a aussi été renforcé dans les pays de la CEI compte tenu de la sécheresse prolongée.

14. Programme 2.2.4: Politiques relatives à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce: le rôle de l’agriculture dans les pays à économie en transition a été étudié en vue de contribuer à accroître la capacité des États Membres à modifier leurs politiques face à l'évolution rapide de la situation (Atelier régional organisé à Budapest en septembre 2001).

15. Un appui technique a été fourni au projet de surveillance de la sécurité alimentaire mis en place dans la Province du Kosovo avec pour objectif au départ d’aider au ciblage et à la coordination de l’aide des donateurs et de fournir des informations sur les besoins particuliers des différentes régions de la province. Avec la formation et l’extension du Département de l’agriculture et du développement rural du Kosovo, le projet s’est orienté vers le renforcement des capacités, la formation et le transfert d’informations au Département de l’agriculture et du développement rural. Un projet de surveillance de la sécurité alimentaire a été réalisé en République fédérative de Yougoslavie, dans l’objectif de collaborer avec des organisations internationales comme le Programme alimentaire mondial et la Banque mondiale ainsi qu’avec des institutions nationales existantes, pour aider à cibler les interventions d’aide alimentaire, de lutte contre la pauvreté ou autres interventions de ce type. Un projet régional d’information et de renforcement des capacités sur l’insécurité alimentaire a été réalisé dans cinq pays de l’ex-Union soviétique dans l’objectif de fournir la formation nécessaire pour que les gouvernements participants soient à même de suivre les crise de sécurité alimentaire et d’y faire face. Ce projet d’une durée de deux ans est toujours en cours et prévoit de fournir aux participants une formation sur la méthodologie des enquêtes agricoles, l’analyse de la sécurité alimentaire; la méthodologie et l’analyse des enquêtes sur les comptes des ménages; l’analyse des bilans alimentaire et des projections de la production; et le renforcement des capacités sur la manière d’établir des bulletins sur la sécurité alimentaire pour chaque pays participant.

16. En outre, une évaluation de la sécurité alimentaire a été réalisée dans la Fédération de Russie (dans le cadre d’un projet financé par le Département pour le développement international du Royaume-Uni (DFID)). À cette fin, une enquête spéciale sur la sécurité alimentaire a été menée dans 11 oblasts de la Fédération de Russie, ainsi qu’une étude approfondie des informations disponibles sur la sécurité alimentaire provenant de sources russes ou autres. Le projet a formulé des recommandations au gouvernement, a attiré l’attention sur l’importance de la dénutrition dans le pays et a fourni une formation à un petit nombre de spécialistes sur les techniques des entretiens socio-économiques ainsi que sur la manière de planifier et d’effectuer des enquêtes, ce dernier élément étant essentiel pour continuer à suivre les problèmes d’insécurité alimentaire dans la Fédération de Russie.

C. GRAND PROGRAMME 2.3: PÊCHES

17. Afin de mettre en pratique le Code de conduite pour une pêche responsable et les autres instruments internationaux récents, plusieurs activités ont été axées sur l’appui aux pêches responsables en mer Adriatique (projet ADRIAMED financé par l’Italie) et sur la création de réseaux de coopération en matière de gestion des ressources halieutiques dans la Méditerranée afin que les ressources soient évaluées de manière plus précise et que les aspects socio-économiques et environnementaux soient pris en compte (projet COPEMED financé par l’Espagne).

18. D’autres activités traitaient plus particulièrement des besoins des pays en transition, dont un grand projet visant à faciliter l’ajustement structurel dans le secteur de la pêche dans dix-sept pays de l’Europe centrale et orientale et de la CEI (EASTFISH financé par le Ministère de l’agriculture du Danemark) et des projets plus petits sur des questions plus spécifiques, comme par exemple l’appui au suivi des pêches marines en Croatie, la reconstitution des voies de migration du saumon de la mer Baltique en Lituanie.

19. Avec Eurostat et le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), les travaux se sont poursuivis pour améliorer les statistiques sur les pêches, notamment les statistiques relatives au commerce international des produits de la pêche, et leur diffusion, y compris la publication sur support électronique des statistiques sur les captures dans l’Atlantique Nord.

D. GRAND PROGRAMME 2.4: FORÊTS

20. Les activités ont porté sur une gamme étendue de questions allant du renforcement des capacités institutionnelles, y compris les aspects réglementaires, afin d’harmoniser les politiques et les législations forestières avec celles de l’UE à la privatisation de la gestion du secteur forestier, en particulier la gestion durable des ressources forestières (Albanie, Hongrie, Slovénie2), ou des aspects plus spécifiques comme l’élaboration du programme forestier national (Turquie), les stratégies modernes de prévention, de surveillance et de contrôle des incendies de forêt (Chypre, Turquie), et les interventions d’urgence contre les ravageurs des forêts (Slovaquie). À la demande du PNUD, une mission d’information a été menée sur les problèmes du secteur forestier en Arménie (mai 2001) qui débouchera sur la formulation de deux propositions de projet PCT.

21. L’Évaluation des ressources forestières (ERF) 2000 a été achevée. Elle compile et analyse toutes les informations disponibles sur les zones forestières, leur composition, leur protection et leur utilisation pour chaque pays. Une attention particulière a été accordée à l’estimation de la variation des ressources forestières et à la détermination des différents facteurs qui en sont responsables. Une étude spéciale a été menée sur les incendies de forêt dans le cadre de l’Évaluation des ressources. La coordination a été renforcée pour l’Année internationale de la montagne et l’équipe de programme a été notablement élargie ce qui a permis d’accélérer les activités sur la préparation de l’événement (notamment: collecte d’informations nationales grâce à un questionnaire adressé à tous les pays, participation aux réunions, comme le Forum alpin à Bergame, la création d’une base de données sur les contacts de l’Année internationale des montagnes, etc.).

22. Au cours de la période considéré, plusieurs réunions ont été organisées: i) Séminaire sur la récolte des produits forestiers non ligneux (Turquie) sous les auspices du Comité mixte FAO/CEE/OIT de la technologie, de la gestion et de la formation forestières auquel ont participé 80 délégués de 32 pays de la région; ii) Réunion d’experts FAO/Autriche sur les opérations forestières respectueuses de l’environnement pour les pays à économie en transition (Autriche); iii) Atelier sur "l’évolution du rôle des forêts domaniales" (Estonie); iv) Atelier international sur le développement durable de la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les pays à économie en transition (Moldova); et v) Atelier international sur les forêts et la foresterie dans les pays d’Europe centrale et orientale – Le processus de transition et les défis à relever (Pologne).

E. GRAND PROGRAMME 2.5: CONTRIBUTIONS AU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRAMMES SPÉCIAUX

23. Programme 2.5.1: Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies: au titre du présent programme, un soutien a continué d’être fourni au Système européen de réseaux coopératifs de recherche en agriculture (ESCORENA). En 2000-01, plus de 2 000 chercheurs, essentiellement d’Europe et du Proche-Orient mais aussi d’autres régions, ont participé à 30 cours, ateliers et conférences organisées par les réseaux. Un appui institutionnel à l’échelle européenne a permis la publication de 16 bulletins d’information dans trois langues, 19 co-publications et cinq numéros des études techniques du Bureau régional pour l'Europe. Un site Web interactif ESCORENA a été créé et un lien avec le site Web a été inclus dans les pages d’information d’importantes organisations telles que l’Initiative européenne pour la recherche agricole en vue du développement et le Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM).

24. Des missions de formulation de projet se sont rendues à l’automne 2001 en République fédérative de Yougoslavie en vue du "renforcement du système de recherche agricole en Yougoslavie afin de répondre aux demandes en matière de recherche d’une agriculture nationale en pleine évolution" et dans la province du Kosovo pour aider à élaborer une "Stratégie sur l’enseignement et la formation pour l’agriculture et le développement rural". Les deux documents de projet ont été achevés et présentés pour approbation.

25. Deux études ont été réalisées sur la situation de la biotechnologie et de la sécurité biologique dans les Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Pologne, République fédérative de Yougoslavie et l’ex-République yougoslave de Macédoine) et dans le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie et Moldova). Les objectives des études étaient les suivants: i) faire le point sur les applications de la biotechnologie dans l’agriculture, l’élevage, les pêches et les forêts dans les pays ayant demandé à adhérer à l’UE; ii) évaluer les réglementations en matière de sécurité biologique et leur application dans ces pays; iii) identifier les lacunes et les besoins en matière d’assistance technique; et iv) rechercher les possibilités de collaboration et de travail en réseau au niveau international.

26. Au cours de la période considérée, plusieurs études de cas sur les connaissances agricoles et les systèmes d’information pour le développement rural ont été menées dans la région (République tchèque, Hongrie, Lituanie et Pologne).

27. Les activités sur le Système mondial d’observation terrestre (SMOT) se sont poursuivies à l’appui de la participation de plusieurs pays de l’Europe centrale et orientale aux conventions internationales sur la biodiversité, sur les changements climatiques et sur la désertification.

28. Programme 2.5.2: Les femmes et la population: l’intégration des problèmes de parité dans les politiques, les programmes et les projets s’est poursuivie avec une série d’activités de formation, à l’aide de la méthodologie mise au point par le Programme d'analyse des questions socio-économiques et des conditions spécifiques de chaque sexe (SEAGA) (Province du Kosovo, Pologne, Italie). Des progrès ont aussi été réalisés dans l’élaboration d’une méthode d’un bon rapport coût/efficacité pour la collecte et l’analyse de données ventilées par sexe (ateliers organisés en Bulgarie et en Roumanie). Dans le cadre du Groupe de travail sur la femme et la famille dans le développement rural, plusieurs réunions et ateliers ont été organisés dans la région sur des questions comme les défis que les jeunes auront à relever et les possibilités qui leurs sont offertes dans les zones rurales; la promotion du travail en réseau et de la création de partenariats pour le développement rural; et l’examen de l’état d’avancement du Plan d’action national pour le développement rural dans la région. Un soutien technique a été apporté aux projets exécutés dans la Province du Kosovo.

29. Programme 2.5.3: Développement rural : les questions de remembrement agricole et de gestion des terres et la pertinence de la gestion des terre pour le développement rural durable dans la région revêtent une importance particulière et concernent directement la FAO, la Banque mondiale, l’Union européenne et la CEE/ONU. Aussi, les activités dans ce secteur sont-elles réalisées en étroite coopération par les spécialistes des quatre institutions. Durant la période considérée, i) une étude comparative sur le "démembrement des terres et ses incidences socio-économiques sur la société rurale dans quatre pays ayant demandé leur adhésion à l’UE (Bulgarie, République tchèque, Hongrie et Roumanie)" a été achevée et examinée lors d’ateliers nationaux organisés en Hongrie (juillet 2000), en Roumanie (octobre 2000) et en Bulgarie (novembre 2000); et ii) des études sur le démembrement des terres et la structure agraire ont été préparées pour l’Arménie et la Géorgie et examinées par les missions conjointes de la FAO et de la CEE/ONU qui se sont rendues dans ces pays (Arménie, en 2000 et Géorgie, en 2001) et serviront de base pour élaborer des stratégies de remembrement agricole et d’amélioration de la gestion des terres dans ces deux pays. Un soutien technique a été fourni aux projets réalisés en Arménie, en Hongrie et en Roumanie.

30. Les autres activités ont été axées sur le renforcement institutionnel, dont un projet pour l’établissement de modes de développement institutionnel dans certains pays pilotes et l’élaboration à long terme de modèles institutionnels de développement rural répondant à la situation spécifique des pays à économie en transition. Un autre projet (Agriculture durable en Europe centrale et orientale) réalisé en collaboration avec l’Université Humboldt (Berlin) offre une tribune où les spécialistes et les décideurs de l’UE et des pays de l’Europe centrale et orientale peuvent procéder à l’échange de points de vue, de connaissances et de résultats en matière de développement agricole durable.

31. Programme 2.5.6: Production alimentaire à l’appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV): La phase I du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) a été menée à terme en Albanie et en Géorgie. Compte tenu des résultats positifs obtenus et à la demande de ces gouvernements, des missions de formulation pour la phase II sont prévues dans les deux pays au cours du premier semestre 2002. Le financement des donateurs est assuré pour les deux programmes.

32. Le présent chapitre groupe une gamme de services qui sont destinés à appuyer directement les efforts de développement des États Membres, y compris l’avis en matière de politiques et l’appui à la formulation de programmes et de projets, en particulier ceux qui peuvent mobiliser l’investissement, ainsi que les services opérationnels pour l’exécution des programmes de pays.

A. GRAND PROGRAMME 3.1: ASSISTANCE AUX POLITIQUES

33. Axé sur la fourniture de services en matière de politiques aux États membres, ce grand programme couvre principalement les travaux des unités décentralisées de la Division de l’assistance aux politiques, avec une Sous Division dans le Bureau régional et une unité dans le Bureau sous-régional. La sous division et l’unité sont dotées du personnel prévu qui comprend au total six administrateurs (dont un cadre associé).
34. Six pays dans la région ont reçu un soutien et des avis pour la formulation de stratégies et de programmes sectoriels nationaux et le renforcement des capacités institutionnelles correspondantes. Les activités, appuyées par le financement du PCT pour un montant total de 1 276 000 dollars É.-U., ont traité de questions d’agriculture et de développement rural dans le cadre du développement du secteur rural, certaines étant davantage orientées sur le renforcement des capacités en matière d’analyse du développement rural (Slovaquie) et d’autres plus largement sur l’appui à l’emploi hors exploitation et à la lutte contre la pauvreté (Arménie). Les gouvernements bénéficiaires ont accepté tous les produits des projets et y ont contribué. Onze pays ont participé aux ateliers nationaux d’une journée – Stratégies pour le développement de l’agriculture nationale: horizon 2010.
35. Les autres activités, outre la collaboration continue avec des partenaires comme l’OCDE, la Banque mondiale et l’UE pour différentes activités d’assistance aux politiques appuyées par le financement des donateurs pour un montant total de 2 554 500 dollars É.-U. ont été notamment les suivantes:
a) appui au renforcement des capacités du Département de l’agriculture de l’Administration des Nations Unies dans la Province du Kosovo pour ses opérations courantes et en matière d’analyse sectorielle et d’organisation administrative;
b) appui à la relance de l’agriculture dans la province du Kosovo pour renforcer les capacités de l’UNMIK (mission d’administration provisoire des Nations Unies dans la province du Kosovo) en matière de formulation de politiques agricoles et pour identifier les besoins de groupes dynamiques dans le secteur rural et y faire face;
c) missions de formulation pour préparer des stratégies de développement rural en Bulgarie, dans la Province du Kosovo, en République fédérative de Yougoslavie et en Croatie portant entre autres sur l’enseignement agricole et le développement rural. En outre, des projets régionaux ont été formulés pour la Coopération économique de la mer Noire dans l’objectif d’améliorer les échanges interrégionaux et le Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est. Dans ce cadre, trois propositions de projets ont été soumises pour financement du PCT et une pour financement externe des donateurs.
d) contribution à l’Évaluation commune du Kosovo et participation au projet d’élaboration d’un Plan cadre des Nations Unies pour l'aide au développement pour la province du Kosovo;
e) dans le cadre d’un projet financé par des fonds fiduciaires de la République tchèque, un atelier a été mené afin de restructurer les politiques agricoles dans certains pays de la CEI et de l’Europe du Sud-est dans le contexte de l’accession à l’OMC. Sept pays de la région ont participé à cet atelier.

B. GRAND PROGRAMME 3.2: SOUTIEN À L’INVESTISSEMENT

36. Le programme couvre essentiellement les travaux de la Division du Centre d’investissement réalisés en coopération avec les divisions et les unités techniques. Le Centre a joué un rôle clé dans la région, en partenariat avec la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), en aidant notamment à la relance et à la reconstruction du secteur rural (Province du Kosovo). En partenariat avec la BERD, le Centre est aussi intervenu dans les pays à économie de marché émergeants de l’Europe orientale et de la Communauté des États indépendants (CEI), en aidant les pays à déterminer les possibilités d’investissement et à encourager la croissance des entreprises privées dans les zones rurales, en particulier dans le secteur de l’agro-industrie.

37. Au cours de la période considérée, le Centre a identifié un projet de compétitivité agricole en Pologne (Banque mondiale) et préparé une étude théorique sur les stratégies d’agro-industries pour l’Europe orientale (BERD). Un projet de pêches en Albanie (Banque mondiale) et un projet de financement rural en Pologne (BERD) ont été identifiés. Des travaux de formulation de projet ont été entrepris pour les services agricoles et les pêches en Albanie, le financement rural en Bulgarie, les forêts en Géorgie, la lutte contre la pollution agricole en Roumanie et un prêt pour la réforme économique en Turquie (tous avec la Banque mondiale). Le Centre a participé à l’évaluation d’un projet d’irrigation en Géorgie, à un projet de services ruraux en Moldova (Banque mondiale), et à une étude sur la réforme foncière en Moldova ; il a réalisé une étude du secteur forestier en Turquie (Banque mondiale), une étude du secteur laitier en Lituanie (BERD) et une étude du secteur agricole en République fédérative de Yougoslavie (Serbie) (Banque mondiale). Il a supervisé les projets de la Banque mondiale en Albanie, en Arménie, en République fédérative de Yougoslavie (Kosovo), dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, en Lettonie et en Lituanie.

38. Au cours de l’exercice 2000-01, sept projets d’investissements en Europe préparés avec la contribution importante du Centre d’investissement ont été approuvés pour financement par les institutions financières coopérantes. Le montant total des investissements mobilisés pour ces projets s’élèvent à approximativement 350 000 000 dollars É.-U.

39. La coopération entre la FAO et la BERD a été encore renforcée au cours de la période considérée. Pour donner suite aux recommandations du Groupe de haut niveau sur la Mobilisation des ressources pour la sécurité alimentaire et le développement agricole et rural réuni par la FAO en juin 2001, le Centre d’investissement et la BERD sont convenus d’organiser conjointement un atelier consacré aux besoins spécifiques des secteurs des agro-industries et de l’agriculture en matière de mobilisation des ressources dans les pays en transition de l’Europe centrale et orientale et de la Communauté des États indépendants .

C. GRAND PROGRAMME 3.3: OPÉRATIONS DE TERRAIN

40. Programme 3.3.1: Opérations de terrain: Au cours de la période considérée, la décentralisation des responsabilités opérationnelles concernant les projets s’est poursuivie au profit des représentants de la FAO et des Bureaux régionaux. Dans le cas de l’Europe, étant donné l’absence de représentations de la FAO dans la région (sauf en Turquie), les responsabilités opérationnelles des projets exécutés auparavant par la Division des opérations de terrain (TCO) ont été progressivement transférées au Bureau régional pour l’Europe (REU). En conséquence, sur les 81 projets figurant au tableau 1 ci-après, 35 ont été exécutés par REU. Les projets d'urgence ont continué à être exécutés par le Bureau des opérations spéciales de secours (TCOR), tandis que la responsabilité opérationnelle des projets régionaux et interrégionaux et des projets classés comme “normatifs” a été confiée aux unités techniques concernées.

41. Programme 3.3.3 Opérations liées à des interventions d’urgence: ce programme couvre les interventions de la FAO en cas de situation de crises par l’intermédiaire du Bureau des opérations spéciales de secours (TCOR)3 dont les activités couvrent notamment: i) le secours immédiat, par la fourniture d’intrants agricoles essentiels tels que les semences, les outils, les engrais, les engins de pêche, les animaux et les fournitures vétérinaires qui permettent de relancer directement la production vivrière de base; ii) redressement rapide, grâce à des projets ciblés sur la multiplication des semences, la production d’outils, la création de revenus, la production maraîchère pour les marchés locaux, etc.; et iii) avis technique et coordination, en particulier en ce qui concerne les ONG et les autres organisations du système des Nations Unies concernées par l’aide agricole.

42. Durant l’exercice 2000-01, pour faire face à la crise qui a éclaté dans la République fédérative de Yougoslavie (y compris dans la province du Kosovo) et l’ex-République yougoslave de Macédoine et aux catastrophes naturelles (comme par exemple la sécheresse prolongée dans les pays du Caucase), TCOR a réalisé des projets d’aide d’urgence en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, en Géorgie, en République fédérative de Yougoslavie (Province du Kosovo et Serbie), dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, en Roumanie et en Turquie pour un montant total de 34 203 000 dollars É.-U., dont 2 310 000 dollars E.U. fournis par le PCT et le reste par des donateurs externes. En outre, pendant la même période, TCOR a participé à la préparation et à la publication de six appels communs des Nations Unies concernant la région.

Table 1: Projets d’urgence et de coopération technique – 2000-2001 (budget)

Pays bénéficiaire

PCT

Sources de financement extérieur

Budget
total
(en milliers de dollars)

1. Projets nationaux:

Nombre de projets

Budget
(en milliers de dollars)

Nombre de projets

Budget
(en milliers de dollars)

Albanie

1

341

2

2 919

3 260

Arménie

2

742

4

607

1 349

Azerbaïdjan

2

570

   

570

Bosnie-Herzégovine

1

400

1

1 013

1 413

Bulgarie

3

701

   

701

Croatie

1

21

   

21

Chypre

3

356

   

356

Estonie

1

173

   

173

Géorgie

3

894

6

4 024

4 918

Hongrie

2

297

   

297

République fédérative de Yougoslavie (Province du Kosovo)

   

14

21 550

21 550

République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Mont énégro)

   

2

2 712

2 712

Ex République yougoslave de Macédoine

1

400

4

3 000

3 400

Lituanie

3

485

   

485

Malte

1

8

   

8

République de Moldova

2

558

   

558

Pologne

1

336

   

336

Roumanie

4

997

   

997

Slovaquie

2

376

   

376

Slovénie

1

190

   

190

Turquie

4

997

2

1 137

2 134

2. Projets régionaux:

3

743

5

15 394

16 137

3. Total

41

9 585

40

52 356

61 941

D. GRAND PROGRAMME: 3.5 COOPÉRATION AVEC
LES PARTENAIRES EXTÉRIEURS

43. Le présent programme s'efforce de répondre à l'évolution des besoins des Membres et utilise des démarches et des modalités novatrices pour obtenir un impact renforcé de la coopération technique et économique entre pays en développement et pays en transition. Depuis le lancement des Programmes de partenariat, des accords de coopération technique entre pays en développement (CTPD) et de coopération technique entre pays en transition (CTPT) ont été signés avec 20 pays dans la région; des accords sur l’utilisation d’experts retraités nationaux avec 10 pays; tandis que des accords de coopération pour le programme d’experts invités appartenant à de grandes institutions universitaires et de recherche ont été conclus avec 17 pays et 3 Centres régionaux.

1 L’Initiative de l’Europe centrale est un forum régional pour la coopération et les consultations entre ses membres. Dix-sept pays sont membres de l’Initiative (essentiellement des pays de l’Europe centrale et orientale) y compris l’Italie et l’Autriche. L’Italie est le principal contribuant au budget de l’Organisation.

2 Le projet PCT "Renforcement des capacités pour le soutien aux propriétaires privés de forêts et à la participation publique" a été mené à bonne fin en décembre 2001. Afin d’étendre les bons résultats obtenus, un projet régionl d’une durée de quatre ans a été préparé pour d’autres pays d’Europe centrale et orientale et soumis aux donateurs pour financement.

3 A compter de 2002, TCOR est devenu une division (TCE)