APRC/04/1





VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE

Beijing (Chine), 17 – 21 mai 2004

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE ANNOTÉ

RÉUNION DES HAUTS FONCTIONNAIRES

17 – 19 mai 2004

I. INTRODUCTION

1. Ouverture de la Réunion des hauts fonctionnaires

2. Élection du Président et des Vice-Présidents et nomination du Rapporteur

3. Adoption de l’ordre du jour et du calendrier

II. QUESTIONS à L’EXAMEN

4. Riziculture et développement agricole et rural durable en Asie et dans le Pacifique

Ce document présente une évaluation du rôle de la riziculture dans le développement agricole et rural de la région en examinant son incidence sur l’environnement, les systèmes d’exploitation, les technologies et la sécurité alimentaire. Il examine en priorité les questions d’actualité dans le secteur de la riziculture comme la dégradation des terres et le manque d’eau; la fréquence et l’incidence croissantes des catastrophes naturelles; les pénuries accrues de terre, de capitaux et de services; les technologies inappropriées; le chômage et le sous-emploi; l’inégalité croissante des revenus. À partir de cette évaluation, le document met en lumière les enseignements tirés et propose des directives pour les politiques générales et les programmes visant à accroître la contribution de la riziculture au développement agricole et rural durable ainsi qu’à promouvoir une riziculture efficace.

5. Renforcement des institutions pour améliorer la vulgarisation agricole

La modernisation des systèmes d’exploitation traditionnels en Asie et dans le Pacifique a accru la demande de services de vulgarisation efficaces. Les ménages ruraux, les entrepreneurs locaux, les organisations d’agriculteurs, les coopératives, les négociants et les ONG locales ont besoin de recevoir en temps voulu des informations appropriées sur les marchés, les techniques de production et de transformation, les politiques et les réglementations nationales et celles des gouvernements locaux. Durant les dix dernières années, les capacités institutionnelles permettant de faire face à l’évolution rapide de la demande et du type d’information nécessaire ont été gravement compromises. En se basant sur l’idée que l’amélioration de la gestion passe par l’amélioration des informations, le présent document s’inspire des enseignements tirés pour proposer des interventions institutionnelles appropriées visant à renforcer les services de vulgarisation aux fins du développement agricole et rural durable.

6. Suivi du Sommet mondial de l’alimentation et du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après : dimensions régionales

6A. Stratégie sous-régionale de sécurité alimentaire

III. INFORMATIONS

7. Politiques et réglementations du secteur des semences dans le contexte du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques

Les semences jouent un rôle central dans l’agriculture durable comme moyen de conservation des ressources génétiques et comme outil de transfert technologique, notamment de transfert des produits finaux obtenus par le biais des innovations biotechnologiques. Ce secteur englobe: le renforcement des partenariats entre le public et le privé par une complémentarité des rôles des partenaires afin d’assurer des approvisionnements efficaces et durables en semences à tout moment; l’identification des possibilités de constituer des partenariats public/privé; la promotion de la complémentarité entre les systèmes d’approvisionnement en semences et leurs liens avec les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et l’établissement d’un mécanisme permettant de garantir une concurrence loyale entre les systèmes d’approvisionnement de semences et la diversité sur les marchés pour accroître le choix des agriculteurs; l’amélioration des règles et réglementations du secteur des semences pour prendre en compte les marchés des semences offrant une grande diversité, les bons systèmes de contrôle de qualité et les aspects relatifs au droit de propriété intellectuelle et au lancement des variétés; la compatibilité des cadres réglementaires et la promotion de l’accès aux technologies et de leur transfert.
Les réunions régionales de planification des politiques semencières organisées par la FAO entre 1998 et 2001 ont montré que l’accès des agriculteurs à une grande variété de cultures pour leur permettre de répondre aux besoins socioéconomiques et agroécologiques divers, est compromis par des politiques inappropriées de même que par des législations et des réglementations restrictives et insuffisantes. Par conséquent, le programme de la FAO a été conçu pour aider les pays membres aux niveaux national, sous-régional et régional à élaborer des politiques harmonieuses en matière de semences, notamment des législations et des réglementations visant à améliorer les systèmes d’approvisionnement durables. Le présent document propose de poursuivre le processus d’harmonisation des réglementations aux niveaux régional et sous-régional afin de favoriser le mouvement des semences à travers les frontières et d’améliorer l’accès des agriculteurs aux technologies modernes introduites par les semences, tout en limitant au maximum les effets dangereux.

8. Premier rapport sur l’état des ressources zoogénétiques dans le monde – Rapport de situation

En mars 2001, dans le contexte de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture de la FAO, le Directeur général a invité les États Membres et certains gouvernements d’États non membres à participer au processus de préparation de rapports de pays sur les ressources zoogénétiques. La FAO assure le Secrétariat qui coordonne les préparatifs du Premier rapport sur l’état des ressources zoogénétiques dans le monde. En septembre 2000, le Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources zoogénétiques, organe subsidiaire de la Commission, a choisi les principales questions techniques à inclure dans le Rapport, fixant à 2005 la date limite pour sa préparation.
Ce rapport fait partie intégrante de la Stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d’élevage. Outre un inventaire exhaustif des ressources génétiques animales, il décrit l’état et le rôle présents et futurs de ces ressources et évalue celles-ci en fonction de leur contribution au développement durable et à la sécurité alimentaire. En particulier, la contribution du processus d’évaluation de l’état des ressources zoogénétiques dans le monde (le Processus), ainsi que du premier Rapport (le Rapport), sera de concevoir et de mettre en oeuvre la Stratégie mondiale.

9. L’Année internationale du riz – 2004

En décembre 2002, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré l’année 2004 « Année internationale du riz ». Cette résolution qui était soumise par le Gouvernement des Philippines et soutenue par 43 pays, invitait la FAO à promouvoir la mise en œuvre de l’Année internationale du riz. Cette initiative sans précédent, à savoir la consécration d’une année internationale à une seule culture, est le résultat de la reconnaissance de l’importance du riz et de tous les systèmes connexes dans une grande variété de domaines, tels que: sécurité alimentaire, lutte contre la pauvreté, développement durable, conservation du patrimoine culturel et de la biodiversité, coopération scientifique et politique économique. Le riz est l’aliment de base de plus de la moitié de la population mondiale. Rien qu’en Asie, plus de 2 milliards de personnes obtiennent 60 à 70 pour cent de leur apport calorique de cette céréale et de ses produits dérivés. Le rôle majeur de cette culture pour l’alimentation et la subsistance des populations implique qu’une stagnation de la production de riz anéantirait les progrès réalisés en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté. En outre, l’impact de la production de riz sur l’environnement est considérable, par conséquent, une approche durable de la culture du riz est une priorité pour la sécurité alimentaire et la santé humaine à long terme.
L’objectif fondamental de l’Année internationale du riz est de promouvoir et d’encadrer le développement efficace et durable de la riziculture dans l’immédiat et à moyen et long termes. Sa stratégie consiste à engager l’ensemble de la communauté d’intérêts – institutions des Nations Unies, organisations internationales de recherche-développement, gouvernements des pays producteurs et consommateurs de riz et divers secteurs de la société civile – à entreprendre une action commune mutuellement bénéfique pour répondre ensemble aux problèmes que pose l’accroissement durable de la production de riz. À l’occasion d’un Groupe de travail international informel sur l’Année internationale du riz, qui s’est tenu les 6 et 7 mars 2003, les participants ont choisi ce slogan: « Le riz, c’est la vie ». Une stratégie de communication multimédia a été élaborée pour diffuser des informations sur les systèmes rizicoles et les activités entreprises. Elle s’efforcera de sensibiliser l’opinion mondiale aux problèmes de la riziculture au moyen de matériel vidéo et pédagogique mais aussi par un site Web sur l’Année internationale du riz: http://www.rice2004.org . Pour que ces initiatives soient couronnées de succès, la contribution de très nombreux partenaires sera nécessaire pour mettre en œuvre les activités et faire de cette Année un catalyseur pour échanger des informations et entreprendre des programmes à moyen et long termes pour le développement durable du riz.

10. Cadre stratégique de la FAO pour combler la fracture numérique en zone rurale

La connaissance est capitale pour le développement et, par conséquent, pour la sécurité alimentaire. Une masse de connaissances et d’informations ne sont pas encore à la disposition des populations pauvres pour les aider à traiter plus efficacement la cause de leurs problèmes de faim et de pauvreté. Les nouvelles techniques d’information et de communication et la priorité et les ressources accrues consacrées à l’échange d’informations pourraient améliorer l’accès à cette masse de connaissances, et les bénéfices qui en seraient tirés, pour atténuer le problème de la faim et soutenir le développement durable. Toutefois, dans le domaine des informations, un fossé ou une « fracture numérique » sépare ceux qui en ont le plus besoin des sources d’information et de connaissances disponibles dans le monde. Le nouveau Programme de la FAO visant à combler la fracture numérique en zone rurale pour réduire l’insécurité alimentaire et la pauvreté est un mécanisme qui permettra à la FAO de promouvoir un partenariat mondial pour surmonter la fracture numérique rurale. La portée et la nature de ce Programme seront présentées dans le cadre des différents aspects des activités de la FAO en Asie et dans le Pacifique aux niveaux national et sous-national, par le renforcement des capacités humaines et institutionnelles servant à mobiliser les informations et les connaissances de façon plus efficace à l’appui du développement agricole et de la sécurité alimentaire.

11. Incidence du changement climatique sur l’agriculture en Asie et dans le Pacifique

L’Asie et le Pacifique sont particulièrement vulnérables au changement climatique dont l’incidence se fera sentir dans tous les secteurs de l’agriculture mais à des degrés différents en Asie tempérée, en Asie tropicale et dans les petites îles. L’incertitude actuelle concerne les effets du changement climatique sur les moussons, sur la fréquence et la répartition des cyclones et sur le phénomène El Niño, dont l’incidence est considérable en Asie du Sud-Est. La variabilité des précipitations devrait augmenter mais on ne peut la prédire avec exactitude. On ne sait pas exactement quelle sera la rapidité des changements, mais on pense qu’ils seront assez rapides par rapport à la vitesse de croissance des espèces forestières. Les études d’impact varient considérablement selon les auteurs.
De nombreux ouvrages ont été consacrés à la réduction de la masse des glaciers et à son effet sur les fleuves en Asie. Les eaux de ruissellement des glaciers augmenteront tout d’abord (jusqu’à trois fois plus), puis le volume de l’eau provenant de la fonte des glaces diminuera par rapport aux valeurs actuelles, alors qu’en même temps les débits de crue augmenteront. De façon générale, le débit d’étiage, qui est le facteur déterminant pour l’irrigation en saison sèche, sera encore plus faible qu’à présent. En Asie tropicale, en particulier, de récentes études indiquent un risque d’inondation par rupture de lacs glaciaires. La remontée notable des écosystèmes dans les terres d’altitude et les montagnes est citée comme un des effets les plus directs et les plus certains de l’accroissement de la température. L’élévation du niveau des mers entraînerait des pertes de superficies terrestres. Les mangroves pourraient reculer dans les terres. Les zones les plus à risque sont les deltas du Bangladesh, du Myanmar, du Viet Nam et de la Thaïlande, les zones de basse altitude d’Indonésie, des Philippines et de Malaisie. Quant aux petites îles, en particulier les atolls, elles sont très vulnérables à la hausse de la température de l’eau, qui entrave le développement du corail. De nombreuses petites îles sont également tributaires des précipitations pour leur eau, par conséquent un changement dans ce domaine pourrait avoir des conséquences graves pour la population. Cette dernière serait également touchée par la modification des types de maladies.
Les évaluations d’impact restent généralement incertaines car l’ampleur, le schéma et le rythme du changement climatique ne sont pas connus avec exactitude. La réaction et l’adaptabilité des futurs systèmes agricoles à la pression démographique accrue restent inconnues, de même que le contexte socioéconomique général. Ces incertitudes représentent un des risques majeurs.

12. Examen et mise à jour des stratégies et politiques nationales de sécurité alimentaire et de développement agricole et rural

IV. QUESTIONS DIVERSES

13. Autres questions

V. CONCLUSIONS

14. Adoption du Rapport de la Réunion des hauts fonctionnaires

15. Clôture de la Réunion des hauts fonctionnaires


SÉANCE PLÉNIÈRE

20 – 21 mai 2004

I. INTRODUCTION

1. Inauguration

2. Élection du Président et des Vice-Présidents et nomination du Rapporteur

3. Adoption de l’ordre du jour et du calendrier

II. ALLOCUTIONS

4. Allocution du Directeur général

5. Allocution du Président indépendant du Conseil de la FAO

6. Exposés des pays et débat général sur la situation de l’alimentation et de l’agriculture dans la région

7. Rapport sur les activités de la FAO dans la région (2002-2003) et les mesures prises pour donner suite aux recommandations de la vingt-sixième Conférence régionale pour l’Asie et le Pacifique

III. QUESTIONS À L’EXAMEN

8. Suivi du Sommet mondial de l’alimentation et du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après: dimensions régionales

9. Rapport de la Réunion des hauts fonctionnaires

IV. QUESTIONS DIVERSES

10. Points proposés pour examen à la vingt-huitième Conférence régionale

V. CONCLUSIONS

11. Date et lieu de la vingt-huitième Conférence régionale pour l’Asie et le Pacifique

12. Adoption du Rapport (y compris Rapport de la Réunion des hauts fonctionnaires)

13. Clôture de la Conférence