Table of Contents

I. INTRODUCTION

II. IMPORTANCE DU SECTEUR DU JUTE DANS L'ÉCONOMIE NATIONALE DU BANGLADESH

III. LE RÔLE DES RECETTES D'EXPORTATION DE JUTE DANS LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NATIONALE

IV. ENQUÊTE PAR SONDAGE AUPRÈS DE PRODUCTEURS DE JUTE

V. CONTRIBUTION DU JUTE AUX REVENUS ET À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DES MÉNAGES AGRICOLES

VI. CONCLUSIONS

I. INTRODUCTION

1. La production et l'exportation de produits agricoles de base sont une source importante de devises, d'épargne intérieure et d'emploi dans les pays et jettent les bases de la croissance économique nationale. A sa soixante et unième session, tenue en février 1997, le Comité des produits a souligné l'importance que revêtent les recettes d'exportation des pays en développement pour l'amélioration de leur sécurité alimentaire, notant que le commerce et la sécurité alimentaire étaient également l'un des thèmes traités par le Sommet mondial de l'alimentation.

2. Dans le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation, la sécurité alimentaire est définie comme existant "lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active". A cet effet, il faut qu'il y ait disponibilité, accessibilité et stabilité alimentaires aux niveaux mondial et national, ainsi qu'à celui des ménages et des individus. Par ses effets positifs sur le développement économique et sur l'emploi, le commerce international permet aux pays d'accéder à un supplément de produits alimentaires sains et nutritifs et de consommer plus d'aliments qu'ils n'en produisent. D'une manière générale, les recettes d'exportation tirées des produits agricoles de base peuvent amplement contribuer à la sécurité alimentaire des pays en développement et ce, à bien des égards.

3. Cette étude a pour objet d'identifier les liens existant au Bangladesh entre la sécurité alimentaire et les recettes tirées de la production et de l'exportation de jute.

4. Pour enrichir les informations déjà disponibles, une enquête par sondage des producteurs de jute a été conduite dans plusieurs des grandes zones productrices du Bangladesh.

II. IMPORTANCE DU SECTEUR DU JUTE DANS L'ÉCONOMIE NATIONALE DU BANGLADESH

5. Depuis 1990, la superficie consacrée dans le pays à la production de jute oscille entre 459 000 ha et 588 000 ha. Toutefois, par rapport aux années 70 et 80, cette superficie a sensiblement reculé même si la production n'a pas vraiment souffert grâce aux meilleurs rendements obtenus par hectare (tableau 1). Actuellement, environ 4 pour cent du total des terres cultivées du pays sont consacrées au jute (tableau 2). Avec les activités de mise en valeur des terres, la mécanisation et les installations d'irrigation, les sols autrefois uniquement aptes à la culture du jute peuvent aujourd'hui être exploités pour d'autres cultures, ce qui élargit les choix économiques possibles des agriculteurs. Cependant, dans certaines parties du pays, le jute est en général la seule culture possible et les agriculteurs locaux dépendent donc bien davantage de la production de jute que dans d'autres zones.

6. On ne dispose d'aucune donnée solide sur le nombre de ménages prenant part à la filière du jute, qu'il s'agisse de la production, de la fabrication manufacturière, de la confection de produits artisanaux à base de jute et autres articles utilitaires, du transport, des assurances, de l'emballage ou de la manutention. D'après les experts, entre un quart et un tiers de tous les ménages ruraux sont directement impliqués dans des activités liées au jute, ce qui pourrait signifier qu'entre 4,6 et 6 millions de ménages ruraux ont au moins un membre concerné de près ou de loin par le jute. Bien que la production soit saisonnière et qu'elle n'occupe les producteurs que pendant un mois ou deux par an, l'emploi dans la production de jute et dans les activités connexes pourrait être de l'ordre d'un million de personnes (équivalent plein temps). La plupart de ces ménages appartiennent aux catégories des petits agriculteurs et des agriculteurs marginaux. En fait, environ 67 pour cent des ménages ruraux sont sans terre ou sont considérés comme agriculteurs marginaux, possédant moins de 0,4 ha de terre, tandis que 20 pour cent des agriculteurs ont des exploitations d'une superficie allant de 0,4 à 1 ha (tableau 3).

7. La fabrication de produits en jute emploie bien moins de personnes que la production, mais elle constitue toutefois une source importante de travail au Bangladesh. Elle assure dans le pays quelque 130 000 emplois, soit 10 pour cent de tous les emplois des industries manufacturières, juste après la fabrication de vêtements de confection, qui reste la principale source de travail.

III. LE RÔLE DES RECETTES D'EXPORTATION DE JUTE DANS LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NATIONALE

8. En 1971/72, le secteur du jute contribuait à hauteur de 95 pour cent aux recettes d'exportation. Cette contribution est cependant tombée à environ 60 pour cent au début des années 80 car les exportations d'autres articles ont augmenté alors que la demande de jute reculait en raison de la concurrence avec les fibres synthétiques. Elle a continué à baisser depuis lors tandis que les exportations de vêtements de confection progressaient. Aujourd'hui, les fibres de jute et les produits manufacturés à base de jute assurent à peine 10 pour cent des recettes d'exportation, le prêt à porter et les tricots représentant, quant à eux, plus des deux tiers. En dépit de la diminution de leur importance relative, les recettes d'exportation tirées du jute et des produits dérivés sont généralement restées stables, entre 400 et 450 millions de dollars E.-U., à peu près le même ordre de grandeur que dans les années 80 (tableau 4) et elles sont restées supérieures à la facture des importations alimentaires (tableau 5).

IV. ENQUÊTE PAR SONDAGE AUPRÈS DE PRODUCTEURS DE JUTE

9. Afin d'évaluer l'importance de la production de jute pour la sécurité alimentaire au niveau des ménages agricoles, une enquête par sondage auprès des producteurs de jute a été conduite dans cinq importantes zones productrices du Bangladesh, c'est-à-dire, Dhaka, Comilla, Mymensingh, Faridpur et Jessore. Un questionnaire structuré a été utilisé pour collecter des informations sur la production de jute et d'autres cultures, ainsi que sur les revenus et les dépenses d'un échantillon de 79 producteurs.

10. Le tableau 6 indique le nombre de personnes interrogées, ventilé en fonction de la taille de l'exploitation agricole. L'échantillon est dominé par des petits agriculteurs et des agriculteurs marginaux, ce qui reflète la structure de l'ensemble du secteur agricole. Sur l'échantillon, environ 20 pour cent des terres cultivées étaient exploitées pour produire du jute, ce chiffre atteignant 30 pour cent dans le cas des exploitations les plus petites (tableau 7).

V. CONTRIBUTION DU JUTE AUX REVENUS ET À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DES MÉNAGES AGRICOLES

11. Les revenus annuels moyens des ménages et leur composition (jute, autres cultures et autres sources de revenu) sont présentés au tableau 8. Par "autres sources", on entend les revenus tirés du travail dans les organisations locales, les petites entreprises (notamment le commerce du jute), la vente de volailles et d'_ufs, le travail à la journée et l'argent envoyé par des membres du ménage travaillant ailleurs.

12. Sur tout l'échantillon, le jute assure en moyenne 6,5 pour cent du revenu des ménages. Si les données avaient été collectées à un moment où les prix du jute étaient supérieurs, la contribution de ces fibres au revenu familial aurait été plus importante.

13. La superficie des exploitations comprises dans l'échantillon oscille entre 0,21 et 16,61 ha, les cultures de jute couvrant une superficie de 0,02 à 2,53 ha. L'enquête montre que la vente des fibres de jute représente entre 4 et 6 pour cent du revenu total annuel des ménages dans les catégories comprenant les exploitations moyennes, petites et marginales, chiffre qui atteint toutefois 12 pour cent dans le cas des grandes exploitations (tableau 8). Les écarts entre les exploitations sont assez marqués. Pour 41 des 79 exploitations de l'enquête, le jute assure moins de 5 pour cent du revenu du ménage alors que pour 15 exploitations, il représente plus de 10 pour cent et pour quelques-unes, un peu plus de 20 pour cent (voir figure 1).

14. Les ménages agricoles couverts par l'enquête comprennent entre 2 et 22 membres mais, dans presque tous les cas, la part de main-d'_uvre consacrée à la production de jute en 1997 est de 1 ou 2 personnes-mois par ménage.

15. L'analyse de ces données permet de dégager deux conclusions sur la relation entre la taille de l'exploitation et la dépendance à l'égard de la vente de jute. En premier lieu, il existe un lien positif entre la taille de l'exploitation et la part de revenus tirés de la vente des cultures. Les revenus autres que ceux liés aux cultures sont plus importants pour les petits agriculteurs que pour ceux ayant une exploitation plus grande, la nécessité d'une source de revenu non agricole étant pour ces derniers apparemment moindre (figure 2).

En deuxième lieu, il peut toutefois exister un lien négatif entre la taille de l'exploitation et la proportion de revenus découlant de la vente de jute. Les petites exploitations consacrent une part plus grande des terres à la production de jute que les exploitations de taille supérieure et, par rapport à ces dernières, une proportion plus grande de leurs revenus agricoles provient de la production de jute (figure 3).

On peut déduire de ces deux tendances que les revenus tirés du jute jouent un rôle plus important pour les grandes exploitations que pour les petites exploitations (figure 4).

Ces dernières dépendent davantage de revenus provenant d'une diversité de sources non agricoles et pourraient donc être moins touchées que les grandes exploitations par les fluctuations du prix du jute.

16. Sur l'ensemble de l'échantillon, les dépenses alimentaires sont indéniablement liées aux revenus tirés du jute (figure 5).

Une analyse de régression^{1 montre que sur 100 taka supplémentaires obtenus par la vente de jute, 31 servent à acquérir des aliments. Les ventes de jute ne représentent cependant que l'équivalent de 17 pour cent des dépenses alimentaires totales, alors que les autres cultures et les sources non agricoles représentent respectivement l'équivalent de 85 et 165 pour cent.}

17. Pour les petits agriculteurs (moins de 1 ha), les denrées alimentaires représentent 56 pour cent des dépenses contre 51 pour cent pour les agriculteurs possédant des exploitations les plus grandes (plus de 5 ha), mais les données brutes indiquent de grands écarts entre les exploitations. La majeure partie des dépenses alimentaires est consacrée à l'achat de céréales et cela dans toutes les exploitations, qu'elles soient grandes ou petites. La composition des dépenses des ménages est présentée au tableau 9.

18. Outre les revenus tirés de la vente, le jute contribue également aux revenus et à la sécurité des ménages au moins de deux autres façons. Les feuilles tendres des jeunes plantes sont consommées ou vendues comme légume vert par les ménages agricoles. En outre, les branches des plantes sont utilisées comme bois de feu et vendues comme matière première aux fabricants de planches et panneaux, comme substitut des produits ligneux. Des informations sur les revenus tirés de ces articles n'étant pas disponibles, ceux-ci n'ont pas été inclus dans l'analyse de ce document.

19. Le moment de la récolte du jute revête également une certaine importance car celle-ci est effectuée entre deux récoltes céréalières (juillet-septembre). A ce moment, les disponibilités alimentaires des agriculteurs commencent à s'épuiser et le jute représente pour ces derniers une source de revenus qui vient à point. Par conséquent, en terme de garantie d'accès à la nourriture, la contribution du jute pourrait s'avérer plus importante que les données ne semblent le suggérer.

VI. CONCLUSIONS

20. On peut conclure de l'analyse présentée dans ce document que si la part du jute dans les revenus totaux a baissé au cours des deux dernières décennies, le jute continue à jouer un rôle limité mais significatif dans les revenus et donc dans la sécurité alimentaire du pays, avec d'autres produits d'exportation. La production de jute emploie approximativement un million de personnes (équivalent plein temps), mais il ne faut pas oublier que le commerce, l'emballage, la manutention et le transport sont, eux aussi, une source d'emploi. En outre, le secteur du jute absorbe 10 pour cent de la main-d'_uvre travaillant dans la fabrication de produits manufacturés et il contribue dans une même mesure aux recettes d'exportation du Bangladesh.

21. Les données de l'enquête concernant l'année 1997 montrent que, pour la plupart des ménages agricoles, les revenus tirés de la vente de jute sont bien moins importants que ceux obtenus des autres cultures ou des revenus non agricoles. Selon l'analyse, l'augmentation des revenus découlant du jute se traduit par une augmentation des dépenses alimentaires. Pour plusieurs ménages, en particulier dans les exploitations agricoles les plus grandes, les revenus tirés du jute fournissent jusqu'à 30 pour cent du revenu total du ménage. En revanche, dans les exploitations plus petites, la capacité plus limitée des ménages à générer un revenu agricole les conduit à tirer l'essentiel de leur revenu d'activités non agricoles. Ces ménages dépendent donc moins des revenus tirés du jute que les exploitations les plus grandes. En raison du moment auquel est effectuée la récolte du jute, c'est-à-dire entre deux récoltes de riz, les revenus tirés du jute jouent un rôle plus important dans la sécurité alimentaire à certaines périodes de l'année.

22. En 1997, les prix agricoles du jute n'atteignaient que 55 pour cent des niveaux de 1996, ce qui a, de toute évidence, entraîné une baisse des revenus agricoles et a contribué à faire reculer les recettes d'exportation du pays. Un redressement des prix du jute pourrait renforcer la contribution de ce produit à la sécurité alimentaire, tant au niveau des ménages qu'au niveau national. A long terme, la contribution relative du jute à l'économie nationale devrait toutefois aller en diminuant.

Graphiques

Tableau 1. Superficie et production de jute au Bangladesh

Source: Bangladesh Bank, Economic Trends, April 1998, Vol. XXIII, No. 4, p. 21.

Tableau 2. Cultures de jute par rapport aux zones cultivées, 1990-95

Source: BBS, GoB, Statistical Pocketbook of Bangladesh 1997, p. 191.

Tableau 3. Classement des ménages ruraux selon la taille des exploitations, 1995/96

Source: BBS, GoB, Household Expenditure Survey, 1995/96, p. 231

Tableau 4. Valeur des exportations des produits de base (en million de dollars E.-U.)

Année	Prêt à porter et tricots	Aliments congelés	Jute			Cuirs et produits en cuir	Thé	Engrais	Naphte	Autres	Total	Proportion de jute et produits à base de jute (%)
			Produits à base de jute	Jute brut	Total
1983/84 1984/85 1985/86 1986/87 1987/88 1988/89 1989/90 1990/91 1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 Pourcentage 1981/82 1991/92 1996/97	31,57 116,20 131,48 298,67 433,92 471,09 609,00 735,63 1 182,60 1 435,50 1 551,16 1 988,40 2 548,10 3 000,70 1,1 59,3 67,9	95,00 86,85 114,70 134,16 139,65 141,38 137,89 141,80 130,53 164,00 210,50 298,90 314,60 321,60 8,4 6,4 7,3	356,17 389,80 295,18 301,54 301,31 279,86 328,05 357,79 201,60 290,00 283,00 319,00 329,70 318,30 46,5 14,7 7,2	117,19 150,81 123,89 104,00 80,53 97,27 124,62 104,21 85,50 74,00 57,00 72,00 90,00 116,00 16,2 4,3 2,6	473,36 540,61 419,07 405,54 381,84 377,13 452,67 462,00 378,80 364,00 340,00 391,00 419,70 434,30 62,70 19,00 9,80	85,26 69,80 60,73 134,82 147,17 136,98 178,89 134,29 144,50 147,90 168,20 202,00 211,70 185,00 10,1 7,2 4,2	68,90 61,02 32,70 29,66 38,80 39,83 39,48 43,21 32,40 41,00 38,00 32,80 33,40 38,30 6,1 1,6 0,9	9,73 4,79 2,57 4,18 24,93 53,37 17,04 36,30 21,40 51,20 51,40 91,00 94,70 85,00 0,0 1,1 1,9	26,00 20,68 13,91 10,24 8,08 11,94 7,92 13,68 8,30 15,00 7,00 4,00 4,10 16,50 4,8 0,4 0,4	32,18 34,05 43,84 57,73 56,61 59,28 81,11 151,09 98,40 146,40 158,80 462,90 256,70 336,60 6,8 4,9 7,6	822 934 819 1 075 1 231 1 291 1 524 1 718 1 994 2 365 2 525 3 463 3 883 4 418 100 100 100	57,60 57,90 51,20 37,70 31,00 29,20 29,70 26,90 19,00 15,40 13,50 11,30 10,80 9,80 62,7 19,0 9,8

Source: Export Promotion Bureau (EPB), Government of Bangladesh; and Economic Trends, April 1998, op. cit. , p. 16

Tableau 5. Recettes des exportations de jute et coût des importations alimentaires

Source: Economic Trends, April 1998, op. cit., pp. 16-17

Tableau 6. Ventilation des personnes interrogées selon la taille de l'exploitation

Taille des exploitations	Agriculteurs
	Nombre	Pourcentage
Jusqu'à 1 ha	30	38
Entre 1 et 2,5 ha	27	34
Entre 2,5 et 5 ha	13	16
Au-dessus de 5 ha	9	12
Toutes les exploitations	79	100

Source: Enquête par sondage 1998.

Tableau 7. Terres agricoles et terres cultivées en jute selon la taille de l'exploitation, 1997 (moyenne par ménage)

Taille des exploitations	Terres agricoles	Terres cultivées	Terres cultivées en jute
(ha)	(ha)	(ha)	(ha) ( % des terres cultivées)
0-1,0	0,69	0,64	0,19	30
1,0 - 2,5	1,58	1,39	0,30	22
2,5 - 5,0	3,17	2,85	0,43	15
Au-dessus de 5,0	9,75	8,20	1,65	20
Toutes les exploitations	2,43	2,12	0,44	20

Source: Enquête par sondage, 1998

Tableau 8. Revenus annuels des ménages des producteurs de jute, 1997

Taille des exploitations (ha)	Revenu total des ménages	Revenu des ménages tirés du jute		Revenu des ménages tirés de toutes les cultures à l'exception du jute		Revenu des ménages provenant d'autres sources
	(taka)	(taka)	(%)	(taka)	(%)	(taka)	(%)
Jusqu'à 1,0	48 241	2 752	6	10 857	23	34 632	71
1,0 - 2,5	84 393	4 040	5	34 300	41	46 053	54
2,5 - 5,0	103 327	3 956	4	28 175	27	71 196	69
Au-dessus de 5,0	159 806	19 916	12	84 539	53	55 351	35
Toutes les exploitations	82 371	5 346	6	26 271	32	50 755	62

Source: Enquête par sondage, 1998.

Tableau 9. Composition des dépenses des ménages dans plusieurs exploitations productrices de jute, 1997

Article
Taille des exploitations (ha)	jusqu'à 1,0	1,0 - 2,5	2,5 - 5,0	5,0 +	Toutes les exploitations
	(taka)
Dépenses alimentaires	21 936	31 459	33 389	54 677	30 805
	(pourcentage)
Dépenses alimentaires par rapport aux dépenses totales (en pourcentage)	56,3	54,9	52,1	51,3	54,6
dont
Céréales	48,5	46,7	45,7	41,8	43,6
Viande et volailles	4,7	5,6	6,5	6,8	6,3
Fruits et légumes	10,9	11,0	10,7	9,7	10,7
Huiles et autres	35,9	36,7	37,1	41,7	40,0

Source: Enquête par sondage, 1998

1

y = 20 337 + 0,307x₁ + 0,108x₂ + 731x₃

(t=0,08) (t=2,91) (t=3,93) (t=3,02)

où y = dépenses pour alimentation, taka; x₁ = revenus tirés de la production de jute, taka;
x₂= revenus tirés de la production d'autres cultures, taka; x₃= nombre de personnes dans le ménage

r² = 0,53; F= 27,7