22 décembre. La résurgence du Criquet pèlerin se poursuit sur la côte de la mer Rouge
Une résurgence localisée est en cours sur la côte centrale de la mer Rouge, en Erythrée, où elle se développe grâce aux bonnes pluies de novembre et décembre 2006 et à la végétation verte. Les infestations sont limitées à une petite zone près des périmètres agricoles de Shieb et Shelshela où des groupes de larves et d’ailés sont présents. Les larves effectuent leur mue imaginale et les adultes sont en ponte. Plus au nord sur la côte, une seconde zone, Meleet, est infestée près de la frontière avec le Soudan, et des populations de même type y ont été signalées. Des ailés solitaires sont dispersés ailleurs le long de la côte, vers Tio, et pontes et éclosions auront probablement lieu au cours du mois. Sept équipes de prospection et de lutte sont déployées sur le terrain et plus de 11 000 hectares ont été traités du 9 au 27 décembre.
Dans les autres pays, il n’y a eu aucun développement significatif au cours des deux dernières semaines. Des opérations de lutte terrestre contre des larves et des ailés se poursuivent dans les plaines centrales du Tamesna, au Niger. Les infestations acridiennes ont décliné dans le nord-ouest de la Mauritanie et le Sahara occidental où seules subsistent de petites populations résiduelles. Une reproduction à petite échelle aura lieu en janvier sur la côte de la mer Rouge au Soudan, en Arabie Saoudite et au Yémen, et le long de la côte du nord-ouest de la Somalie.
Autres locustes : des opérations de lutte sont en cours contre des infestations du Criquet brun –les pires depuis de nombreuses années- dans le sud-ouest du Lesotho et le Karoo, en Afrique du Sud. Des traitements sont également réalisés dans le sud-est du Zimbabwe contre le Criquet migrateur africain.
Les opérations de lutte continue en Erythrée, au Niger et en Mauritanie.
Les équipes de lutte terrestre traitent de petites bandes larvaires qui se sont formées au cours des dernières semaines dans le nord-ouest de la Mauritanie et le sud du Sahara occidental.
En novembre, 900 ha ont été traités en Mauritanie et 600 ha dans le Sahara occidental. Un essai de terrain utilisant un champignon entomopathogène naturel, le Metarhizium, a également été réalisé en Mauritanie. On s’attend à ce que des infestations limitées persistent dans ces deux zones au cours des prochains mois. Les températures basses vont retarder le développement des œufs et la maturation des criquets mais il existe néanmoins un faible risque que des ailés se déplacent davantage vers le Nord, dans le nord de la Mauritanie et vers la vallée du Draa, au Maroc, au cours des périodes de vents chauds de secteur Sud.
De petits groupes de larves et d’ailés sont en cours de formation dans les plaines du Tamesna, au Niger, et dans une zone du nord-ouest du Mali. Quelques autres petits groupes se formeront dans ces deux pays avec la poursuite du dessèchement de la végétation. En novembre, le Niger a traité 1700 ha.
Une reproduction à petite échelle a commencé sur la côte de la mer Rouge, au Soudan, où des larves sont déjà présentes dans le delta du Tokar. Une reproduction est également en cours dans d’autres zones côtières du Soudan et de l’Erythrée, et pourrait avoir lieu dans les zones de pluie récente des côtes de la mer Rouge et du golfe d’Aden, au Yémen. Cela pourrait entraîner une augmentation progressive des effectifs acridiens dans la région au cours des prochains mois.
La situation reste calme dans l’Asie du Sud-Ouest.
De petites bandes larvaires sont présentes dans le nord-ouest de la Mauritanie et dans Sahara occidentale. Des groupes larvaires se forment au Niger.
2 novembre. De petites bandes commencent à se former dans le nord-ouest de la Mauritanie
De petits groupes et bandes de larves se forment dans le nord-ouest de la Mauritanie où une résurgence s'est développée le mois dernier. Jusqu'à présent, les équipes de lutte terrestre ont traité près de 1 500 ha. Une essai avec un biopesticide (Metarhizium) est en cours et les prospections par hélicoptère se poursuivent. Pour l'instant, la résurgence est limitée à la Mauritanie mais il existe un petit risque que des ailés se déplacent vers le Nord, dans le nord de la Mauritanie et le Sahara occidental où seuls de faibles effectifs acridiens sont actuellement présents. Quelques ailés sont présents près de Tombouctou, au Mali. Une reproduction à petit échelle se poursuit dans le Tamesna, au Niger, où quelques petits groupes larvaires sont en cours de formation. De faibles effectifs d'ailés sont présents le long de la rivière Atbara, dans le nord-est du Soudan. De bonnes pluies sont tombées ces derniers jours le long des plaines côtières de la mer Rouge, de l'Erythrée à l'Egypte et en Arabie Saoudite. Des ailés dispersés sont toujours présents le long de la frontière indo-pakistanaise.
De petites bandes de larves se forment dans le nord-ouest de la Mauritanie.
13 octobre. Les éclosions ont commencé dans le nord-ouest de la Mauritanie
Depuis le 5 octobre, un nombre croissant de groupes de criquets pèlerins matures a été observé par les équipes terrestres dans le nord-ouest de la Mauritanie. Pour l'instant, un petit essaim a été vu le 9 près de la côte, à environ 125 km au nord de Nouakchott. La plupart des femelles étaient en ponte et les éclosions ont commencé le 13 octobre. Les équipes terrestres ont démarré les opérations de lutte le 9 près de Bennichab et plus de 300 ha ont été traités jusqu'à ce jour. Davantage d'équipes de prospection sont en cours de déploiement dans le nord-ouest (Inchiri), le nord (Adrar et Tiris Zemmour) et le centre (nord d'Aioun El Atrous) pour vérifier les autres zones qui ont reçu des précipitations le mois dernier et où les nomades ont vu des groupes d'ailés. On s'attend à ce que davantage de criquets apparaissent et se reproduisent d'ici fin octobre dans le nord-ouest de la Mauritanie, suite au dessèchement de la végétation dans les aires de reproduction estivale du sud du pays.
Aucun criquet n'a été signalé ces derniers jours dans l'ouest de l'Algérie, près de Tindouf ni dans le sud, près de Tichla, ou le centre, près de Guelta Zemmur, du Sahara occidental.
La FAO a envoyé des fonds pour financer ces équipes et prend les dispositions nécessaires pour qu'un hélicoptère puisse prospecter de plus vastes zones dès le début des éclosions. Des essais de terrain avec un biopesticide seront organisés plus tard au cours du mois contre les très probables infestations larvaires.
L'actuel niveau de ressources de la Mauritanie devrait être suffisant pour faire face à cette situation. Le besoin en assistance extérieure dépendra des développements de la situation au cours des deux prochains mois.
La plupart des femelles étaient en ponte et les éclosions ont commencé le 13 octobre.
11 octobre. Davantage de criquets signalés dans le nord-ouest de la Mauritanie
Depuis le 5 octobre, un nombre accru de groupes de criquets pèlerins matures a été observé par les équipes terrestres dans le nord-ouest de la Mauritanie. Pour l'instant, un petit essaim a été vu le 9 près de la côte, à environ 125 km au nord de Nouakchott. La plupart des femelles étaient en ponte et on s'attend à ce que les éclosions débutent la semaine prochaine. Les équipes terrestres ont démarré les opérations de lutte le 9 près de Bennichab et plus de 300 ha ont été traités jusqu'à ce jour. Davantage d'équipes de prospection sont en cours de déploiement dans le nord-ouest (Inchiri), le nord (Adrar et Tiris Zemmour) et le centre (nord d'Aioun El Atrous) pour vérifier les autres zones qui ont reçu des précipitations le mois dernier et où les nomades ont vu des groupes d'ailés.
La FAO a envoyé des fonds pour financer ces équipes et prend les dispositions nécessaires pour qu'un hélicoptère puisse prospecter de plus vastes zones dès le début des éclosions. Des essais de terrain avec un biopesticide seront organisés plus tard au cours du mois contre les très probables infestations larvaires. Dans le Sahara occidental, seuls des ailés isolés ont été signalés mais des équipes de prospection ont été envoyées pour vérifier les zones suspectes. Aucun criquet n'a été signalé ces derniers jours dans l'ouest de l'Algérie, près de Tindouf. On s'attend à ce que davantage de criquets apparaissent et se reproduisent d'ici fin octobre dans le nord-ouest de la Mauritanie, suite au dessèchement de la végétation dans les aires de reproduction estivale du sud du pays. L'actuel niveau de ressources de la Mauritanie devrait être suffisant pour faire face à cette situation. Le besoin en assistance extérieure dépendra des développements de la situation au cours des deux prochains mois.
Pontes dans l'Inchiri et signalisations non confirmées de groupes d'ailés dans le centre et le nord de la Mauritanie.
5 octobre. Un essaim mature dans le nord-ouest de la Mauritanie
Un petit essaim a été observé aujourd’hui près de Bennichab (1932N/1512W), dans le nord-ouest de la Mauritanie. Il s’agissait d’ailés matures grégaires dont certains en ponte. Les équipes locales vérifient la zone.
Des opérations de lutte ont été entreprises dans une ferme du centre de l’Algérie. Une reproduction à petite échelle (en vert) se poursuit dans le Sahel d’Afrique de l’ouest. Des ailés solitaires (en bleu) y sont présents ainsi que sur la côte de la mer Rouge, dans le nord-ouest de la Somalie et le long de la frontière indo-pakistanaise.
Une reproduction à petite échelle se poursuit dans le Sahel d’Afrique de l’Ouest, dans le sud et le centre de la Mauritanie, les plaines du Tamesna, au Niger, et probablement dans le nord du Mali. Les pluies estivales pourraient toucher à leur fin dans certaines de ces zones. En conséquence, les criquets pourraient se concentrer dans les zones restant vertes et il existe un léger risque que de petites résurgences localisées se développent. Avec le dessèchement de la végétation dans le Sahel, de faibles effectifs d’ailés se déplaceront fort probablement vers le nord-ouest et le nord de la Mauritanie, et vers le Sahara occidental, où de bonnes pluies sont tombées récemment. Des opérations de lutte limitées ont été réalisées contre de petites infestations de larves et d’ailés qui persistaient dans les zones irriguées, près d’ Adrar, dans le centre de l’Algérie. Aucun Criquet pèlerin n’a été signalé pendant les prospections effectuées dans des zones de l’aire de reproduction estivale, au Soudan et en Erythrée. Des ailée isolés sont présents sur la côte de la mer Rouge, au Yémen, et dans le sud-ouest de l’Arabie Saoudite. Suite aux bonnes pluies tombées des deux côtés de la mer Rouge, d’autres ailés pourraient y arriver prochainement et se reproduire à petite échelle. Bien que les pluies de mousson soient terminées le long de la frontière indo-pakistanaise et que seuls des ailés épars y soient présents, une reproduction limitée pourrait toujours avoir lieu dans les zones qui furent inondées en août.
Des opérations de lutte ont été prises dans des zones agricoles dans le centre de l’Algérie. Une reproduction à petite échelle (verte) se poursuit dans le Sahel de l’Afrique de l’ouest. Des ailés solitaires (bleu) y sont présents aussi bien que sur la côte de la mer Rouge, dans le nord-ouest de la Somalie et le long de la frontière indo-pakistanaise.
4 septembre. Une reproduction en Afrique de l’ouest ; de fortes pluies dans plusieurs régions
Une reproduction d’ailés solitaires est en cours, à petite échelle, en Mauritanie, dans le Sud et le Centre où un faible effectif de larves a été observé. Un faible effectif d’ailés solitaires est aussi présent dans les montagnes de l’Aïr et dans les plaines du Tamesna, au Niger, et probablement, dans le nord du Mali. Pour l’instant, la reproduction n’a pas été détectée mais elle a probablement déjà commencé dans les deux pays suite aux bonnes pluies qui sont tombées récemment sur la plus part des régions. Dans le nord-ouest de la Libye, les équipes terrestres, ont traité de petites infestations de larves mélangées à des adultes. De fortes pluies ainsi que des inondations ont eu lieu le mois passé, en Ethiopie (Dire Dawa), dans les plaines côtières au sud de la mer Rouge, dans l’Arabie Saoudite (Jizan) et le long de la frontière indo-pakistanaise (Rajasthan en Inde et Tharparkar au Pakistan), ce qui permettra aux conditions de reproduction de rester favorables pendant plusieurs mois. Bien que des populations solitaires sont présentes pour le moment, seulement à Rajasthan et Tharparkar, il y a un léger risque de petites résurgences vers la mi-octobre, dans ces régions aussi bien que dans le Sahel et dans le Jizan, en Arabie Saoudite.
Des opérations de lutte ont été réalisées contre une reproduction à petite échelle (vert) dans le nord ouest de la Libye. Des ailés solitaires (bleu) sont présents dans le sahel de l’Afrique de l’Ouest et le long de la frontière Indo-pakistanaise. Pour l’instant, seulement une reproduction a commencé en Mauritanie.
Des ailés solitaires sont présents dans des zones de l’aire de reproduction estivale dans le Sahel de l’Afrique de l’ouest, le sud de la Mauritanie et le nord du Niger et du Mali. Des ailés sont aussi présents le long de la frontière indo-pakistanaise. De bonnes pluies sont tombées dans la plus part de ces zones et une reproduction à petite échelle mènera, au mois d’ août, à une légère augmentation de l’effectif acridien. Une situation semblable est prévue au Soudan. Ailleurs, des ailés isolés sont présent dans le sud de l’Egypte et le nord de la Somalie. Des opérations de lutte terrestre ont été effectuées contre de petites infestations dans des zones agricoles, près d’Adrar, en Algérie.
Des opérations de lutte terrestre ont eu lieu contre une reproduction à petite échelle (verte) dans les zones agricoles du centre de l’Algérie. Des ailés solitaires (bleu) sont présents dans le Sahel, le sud de l’Egypte, le nord-est de l’Afrique et le long de la frontière indo-pakistanaise.
3 juillet. Une reproduction localisée et des opérations de lutte en Algérie et en Libye
De petits groupes de larves et d’ailés se sont développés en Algérie et en Libye, suite à une d’une reproduction localisée ayant eu lieu pendant le printemps dernier. Bien que des opérations de lutte terrestre ont été effectuées dans les deux pays, le maintien de la vigilance est recommandé. Les pluies ont commencé dans quelques sites du Sahel où une reproduction à petite échelle est prévue de ce produire cet été en Mauritanie, au Mali, au Niger et au Soudan. Jusqu’à présent, seuls des ailés isolés ont été signalés au Niger mais des effectifs semblables sont probablement présents dans le sud de la Mauritanie et dans le nord du Mali. Une reproduction localisée a eu lieu dans le nord-ouest de la Somalie et quelques ailés sont présents dans le sud de l’Egypte. Jusqu’à présent, les pluies des moussons ont été faibles le long de la frontière indo-pakistanaise, ce qui pourrait limiter la reproduction estivale cette année.
Des opérations de lutte ont été effectuées contre une reproduction à petite échelle (en vert) dans le centre et l’est de l’Algérie et dans l’ouest de la Libye. Des ailés solitaires (bleu) sont présents dans le Sahel et dans le nord-est de l’Afrique.
5 juin. Reproduction locale et opérations de lutte en Algérie
Les effectifs acridiens ont légèrement augmenté mais restent inférieurs au seuil de menace dans le centre et l’est de l’Algérie, suite à une reproduction locale. Les équipes de lutte terrestre ont traité près de 4 000 ha au cours des dernières semaines. Ailleurs, aucune infestation significative n’a été signalée et des conditions de sécheresse ont prévalu. Dans les semaines à venir, de faibles effectifs d’ailés vont probablement commencer à apparaître dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, en Afrique de l’ouest et au Soudan, ainsi que le long de la frontière indo-pakistanaise. Une reproduction à petite échelle aura lieu avec le début des pluies estivales.
Une reproduction à petite échelle (en vert) a eu lieu dans le centre et l’est de l’Algérie. Des ailés solitaires (en bleu) y sont présents ainsi que près de la frontière marocaine.
Une reproduction locale est en cours dans quelques zones d’Afrique du Nord-Ouest. Dans le nord-ouest de la Mauritanie, de faibles effectifs de larves solitaires sont présents. Au sud des monts Atlas, au Maroc, des éclosions auront probablement lieu cette semaine près de la frontière avec l’Algérie. Dans l’est du Sahara, en Algérie, des équipes de lutte terrestre ont traité 20 ha de larves. Des ailés isolés sont présents dans le nord de la Mauritanie et du Mali. Sauf si d’autres pluies tombent, les ailés vont finir par se déplacer en mai et juin vers les zones de reproduction estivale du nord du Sahel. L’échelle de ce mouvement sera très limitée. Ailleurs, les conditions écologiques sont sèches et aucun Criquet pèlerin n’a été signalé. Néanmoins, quelques Criquets pèlerins sont probablement présents et peut-être en reproduction au Yémen où des pluies exceptionnellement bonnes sont tombées début avril. On ne s’attend à aucun développement significatif dans les semaines prochaines.
Reproduction à petite échelle (vert) en cours dans le nord-ouest de la Mauritanie, au Maroc et dans l’est de l’Algérie. Ailés solitaires (bleu) présents dans le nord de la Mauritanie et le nord du Mali.
3 avril. Reproduction locale en cours mais la situation reste calme
Une reproduction à petite échelle localisée d’ailés solitaires est en cours dans le nord-ouest et le nord de la Mauritanie, l’est de l’Algérie et le sud-ouest de la Libye. Des opérations de lutte terrestre limitées ont été réalisées en Algérie et en Libye mais n’ont pas été nécessaires jusqu’à présent en Mauritanie. La reproduction va probablement continuer dans ces trois pays pendant les prochaines semaines mais les effectifs acridiens resteront faibles et ne menaceront pas les cultures. Les effectifs acridiens ont diminué dans les aires de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge, au Soudan, où seuls quelques ailés isolés sont présents dans le delta du Tokar. Il est possible que des ailés épars soient présents le long de certaines parties de la côte de la mer Rouge, au Yémen, où de bonnes pluies sont tombées au cours des derniers jours. Une prospection conjointe irano-pakistanaise d’un mois est en cours dans les aires de reproduction printanière du Baluchistan, dans les deux pays, où de faibles effectifs d’ailés pourraient être présents et en reproduction.
Ailés solitaires (bleu) sont présents et une reproduction à petite échelle (vert) est en cours en Mauritanie, dans l’est de l’Algérie et dans le sud-ouest de la Libye. Quelques ailés toujours présents sur la côte de la mer Rouge, au Soudan.
2 mars. De petites infestations persistent tandis que la situation demeure calme
Un nombre croissant de petites infestations d’ailés solitaires a été trouvé dans le nord-ouest et le nord de la Mauritanie. Une reproduction localisée est en cours dans une zone du nord-ouest près de Nouadhibou et du Sahara occidental. L’effectif acridien pourrait augmenter légèrement dans ces zones pendant les prochaines semaines, si une reproduction a lieu. Des ailés isolés sont présents dans le sud-ouest de la Libye et près du lac Nasser en Egypte. Dans les zones de reproduction hivernale, le long de la côte de la mer Rouge, seuls des ailés épars sont présents dans le delta du Tokar au Soudan et le long de la côte, jusqu’à Suakin. Des ailés épars sont aussi présents sur la côte dans le nord-ouest de la Somalie. On ne s’attend à aucun développement significatif pendant le mois de mars.
Des ailés solitaires (bleu) sont présents en Mauritanie, au sud-ouest de la Libye, au sud de l’Egypte, sur la côte de la mer Rouge au Soudan et dans le nord-ouest de la Somalie. Une reproduction à petite échelle (vert) est en cours dans le nord-ouest de la Mauritanie.
1 février. De petites infestations dans les zones de reproduction hivernale
Les activités de reproduction ont diminué ces dernières semaines dans le centre de la Mauritanie, dans les plaines du Tamesna au Niger et dans le delta du Tokar sur la côte de la mer Rouge au Soudan. En conséquence, seul un faible nombre de larves de dernier stade et d’ailés est présent dans ces zones. Des ailés épars sont également présents dans quelques sites du nord de la Mauritanie et dans le nord-est du Soudan. Une reproduction limitée se poursuivra probablement sur les côtes de la mer Rouge pendant le mois de février et risque de démarrer dans l’ouest du Pakistan au début du mois de mars. Il y a une faible probabilité de reproduction à petite échelle dans le nord-ouest et le nord de la Mauritanie et le risque que quelques individus se maintiennent dans le nord du Mali. Des températures basses dans les deux zones permettent de prédire un retard de la maturation des criquets. On ne s’attend à aucun développement significatif et une situation acridienne calme est prévue dans tous les pays pendant le mois de février.
Ailés solitaires (bleu) sont présents en Mauritanie, au Niger et au Soudan où une reproduction à petite échelle (vert) est en déclin.
23 janvier. Une reproduction limitée est en cours dans les zones de reproduction hivernal.
Une reproduction limitée est en cours dans les zones de reproduction hivernal, le long de la côte de la mer Rouge, dans le delta du Tokar, au Soudan, et sur la côte septentrionale de la Tihama, au Yémen. Une reproduction à petite échelle se poursuit dans l’ouest de la Mauritanie et le sud de l’Algérie. Des opérations de lutte terrestre ont été réalisées dans les deux pays contre des larves et des ailés. Des ailés épars sont présents dans quelques sites du Tamesna, au Niger, et près de deux fermes dans le sud de l’Egypte. On s’attend à ce qu’une reproduction à petite échelle débute dans les semaines suivantes dans le nord de la Mauritanie et dans le Sahara occidental, où des pluies importantes sont tombées en décembre. Les opérations de lutte contre les essaims ont pris fin aux frontières indo-pakistanaise et seuls de petits effectifs d’ailés solitaires se sont déplacés vers les zones côtières de la Balouchistan, dans l’ouest du Pakistan. Ces ailés finiront par se reproduire si des pluies tombent.