La situation est sous contrôle et suivie de près par la FAO et la CLCPRO
Le Centre national de lutte antiacridienne (CNLA) de la Mauritanie poursuit les opérations terrestres de prospection et de lutte dans le centre et le centre-ouest du pays contre des taches larvaires et de jeunes ailés. La Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la Région occidentale (CLCPRO) et la FAO ont convoqué d’urgence une réunion ad hoc afin d’évaluer la situation acridienne et d’envisager des mesures complémentaires à celles prises par la Mauritanie. Les experts ont constaté in situ dans le centre-ouest de la Mauritanie que les conditions écologiques demeuraient favorables à la survie et à la reproduction du Criquet pèlerin.

La situation acridienne nécessite une vigilance soutenue
Dans la zone prospectée, les experts ont observé des taches larvaires de tous stades et de nouvelles éclosions sur des superficies restreintes. Une augmentation des effectifs larvaires en Mauritanie est prévisible d’où la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance et de lutte même si aucun essaim n’a été observé et que la probabilité de formation est faible. La situation ne présente pas de menace immédiate pour l’agriculture des pays en Région occidentale et les informations disponibles ne font pas état de présence de populations importantes du Criquet pèlerin dans les autres pays de la Région.

Un plan d’action avec un fort appui régional pour la période novembre 2009-mars 2010
Scénario 1. Ce scénario est le plus plausible et implique le traitement de 40 000 ha. Il est estimé à environ 700 000 $EU et pourrait être financé comme suit : 317 000 $EU sur fonds propres du pays et du projet AELP de la Banque mondiale ; 100 000 $EU du fonds fiduciaire de la CLCPRO ; et le reliquat éventuellement par la FAO et les partenaires qui le souhaitent. Ce dispositif devrait permettre de maîtriser la résurgence actuelle en décembre sauf si des pluies importantes et bien réparties sont enregistrées au cours des prochaines semaines.
Scénario 2. Dans le cas où d’importantes pluies seraient enregistrées en novembre, le plan d’action sera revu à la hausse par le CNLA avec le renfort d’équipes d’intervention des pays voisins et un appui consistant des partenaires au développement.