FAO au Burundi

La FAO et le Ministère de l’agriculture et de l’élevage vont unir leurs efforts dans la lutte contre la Peste des petits ruminants

15/03/2018

Ce mercredi 14 mars 2018, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage Dr Déo Guide RUREMA, au nom du Gouvernement du Burundi et le Représentant de la FAO au Burundi, Monsieur Isaias ANGUE OBAMA qui a représenté cette institution ont procédé à la signature de lancement du projet «Assistance d’urgence pour le contrôle de la Peste des Petits Ruminants  (PPR) au Burundi». Ce projet va s’étendre de mars 2018 à mars 2019 et est doté d’un budget de 382 000 dollars américains. Les cérémonies de signature de ce nouveau projet se sont déroulées dans les enceintes dudit Ministère. Il a été initié sur demande du Gouvernement du Burundi et la FAO va fournir une assistance technique aux fins de la mise en œuvre dudit projet de coopération technique.

 

La peste des petits ruminants (PPR) a été confirmée pour la première fois au Burundi vers la fin du mois de décembre 2017 à la suite de la mortalité de caprins observée dans la province de Gitega. D’autres cas de mortalités de chèvres ont également été notés dans les provinces de Kirundo, Mwaro, Muramvya et Karusi. Plus de 3,700 animaux ont péri.

Au Burundi, l’élevage des petits ruminants joue un rôle important dans la sécurité alimentaire. Les petits ruminants contribuent surtout dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural et constituent l’épargne de la famille. Depuis 2004 à ce jour, le Burundi a mis en place un programme de repeuplement du cheptel (caprin, bovin, porcin, etc.) dans tout le pays avec l’aide de partenaires techniques et financiers comme la FAO et la Banque mondiale. Malheureusement, ce programme n’a pas ou a très peu intégré les programmes de contrôle des maladies animales.

A noter enfin que le projet de contrôle de la peste des petits ruminants va contribuer au cadre stratégique de la FAO en améliorant la résilience des moyens d’existence face à des menaces ou en  situations de crise (objectif stratégique 5). Il intervient également dans le Cadre de Programmation Pays (CPP), dans sa troisième priorité qui promeut le renforcement des capacités humaines et institutionnelles pour fournir les services nécessaires, créer un environnement propice et réduire la vulnérabilité.