L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce les capacités des points focaux de la résilience des bureaux nationaux, le personnel des ministères et les points focaux du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA).

En 2014, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine, réunis lors de la vingt-troisième session ordinaire de la Conférence à Malabo, en Guinée équatoriale, sous le thème de l'année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique, ont pris l’engagement de renforcer la résilience des moyens de subsistance et des systèmes de production en Afrique face aux aléas et autres risques liés au climat^[1]. Il s’agissait d’œuvrer à l’échelle continentale à la réduction de la vulnérabilité des moyens de subsistance des populations à travers le renforcement de la résilience des systèmes.

Au vu des situations de précarité qui existent en ce qui concerne les capacités de l'Afrique à produire, à analyser et à gérer les données et les informations pour faciliter l'élaboration de politiques fondées sur des faits et assurer le suivi des progrès dans la mise en œuvre de ces politiques, l’Union Africaine, en concertation avec l’ensemble des chefs d’Etat de l’Afrique a retenu et adopté l’indice de mesure et d’analyse de la résilience (RIMA) comme outil de référence.

Le RIMA est un outil mis en place par la FAO pour mesurer et analyser la résilience. Il est utilisé dans le cadre de la programmation des projets et programmes de résilience comme principal outil de suivi de l’engagement 6 de la déclaration de Malabo. Au-delà d’être un simple outil, c’est en fait une approche qui offre la possibilité de suivre les progrès au cours d’un cycle de projet, d’adapter les interventions ciblant la sécurité alimentaire et la résiience des ménages, d’améliorer la conception des programmes et, enfin, d’éclairer les décisions politiques. Ainsi cette approche offre un cadre d’analyse rigoureux de la manière dont les ménages font face aux chocs et aux facteurs de stress.

Améliorer le soutien technique de la FAO aux points focaux des pays à utilisation efficace de RIMA

Dans le cadre de son mandat d’appui institutionnel et de renforcement de capacités des institutions gouvernementales, la FAO renforce du 3 au 7 octobre 2022, à Mbankomo, les capacités des points focaux de la résilience des bureaux nationaux, le personnel des ministères et les points focaux du PDDAAà l’estimation de la résilience des ménages à l'insécurité alimentaire. Ceci à travers une approche quantitative afin d’établir une relation de cause à effet entre la résilience et ses déterminants critiques.

C’est ainsi que dans son allocution d’ouverture de cet atelier, le Représentant de la FAO, Dr Athman Mravili a souligné l’importance de : « renforcer la conservation et l'utilisation durable de toutes nos ressources naturelles, notamment la terre, l'eau, les végétaux, le bétail, les produits de la pêche et de l'aquaculture ainsi que les forêts, par des politiques cohérentes ainsi que par des modalités de gouvernance et institutionnelles aux niveaux national et régional, pour en dégager le maximum de bénéfices afin de créer de la richesse, des avantages sur le plan social et de contribuer au développement de nos économies ».

Résultats attendus

Au terme de ces cinq jours de formation, il est attendu des participants la maitrise de l'évaluation de la résilience, de l’exportation des résultats et des graphiques à partir de Shiny RIMA ainsi que de son interprétation pour l’établissement de rapports de qualité.

En outre, à l'aide de l'outil RIMA, les points focaux des hubs et des bureaux nationaux doivent être capables de suivre la résilience en vue du 4ème examen biennal du PDDAA. Ceci passe par la familiarisation avec les fondements théoriques de l'outil.

A la fin de cette formation, tous les participants obtiendrons leur badge d'utilisateur RIMA.

Pour plus de renseignements

Contacts

Aissatou Vamoulke Mbond, Spécialiste en Communication, FAO Cameroun 

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Ce communiqué de presse a été publié par la FAO Cameroun

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