Le Directeur général de la FAO prend la parole à l’occasion de la réunion de lancement du Comité scientifique consultatif du Pôle.
«Je crois fermement que la science et l’innovation sont essentiels pour résoudre nos difficultés dans les systèmes agroalimentaires», a déclaré le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, lors de la réunion de lancement du Comité scientifique consultatif du Pôle de coordination des Nations Unies sur les systèmes alimentaires.
Le Comité aidera à accélérer la mise en œuvre des feuilles de route nationales de transformation des systèmes agroalimentaires en s’appuyant sur des données probantes et des connaissances spécialisées provenant de toute la communauté scientifique.
«La science et l’innovation permettent de changer la donne, et le Comité scientifique consultatif sera positionné de manière à contribuer au changement – pour obtenir des effets concrets sur le terrain», a expliqué M. Qu lors du rassemblement en ligne.
Le Comité, lancé officiellement en octobre dernier lors du Forum mondial de l’alimentation, est constitué de 33 éminents scientifiques venant du monde entier, qui sont chargés de remédier à des problèmes systémiques qui se présentent dans le cadre des feuilles de routes de la transformation, en apportant des solutions crédibles, fondées sur des éléments factuels et axées sur la science.
Ses membres sont des spécialistes des sciences naturelles, sociales, économiques et appliquées, ainsi que de la science de la durabilité, qui travaillent selon une approche interdisciplinaire et transdisciplinaire.
«En exploitant des données probantes et des connaissances spécialisées provenant de toute la communauté scientifique, vous pouvez aider l’humanité à faire la transition vers des systèmes agroalimentaires plus sains, plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables», a dit le Directeur général de la FAO au Comité.
Vers le bilan mondial
Pour M. Qu, la mise en place du Comité est très opportune, puisqu’elle survient seulement quelques mois avant le bilan mondial de la suite donnée au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui aura lieu à Rome, au siège de la FAO, du 24 au 26 juillet, cette année.
Le bilan mondial sera la première manifestation mondiale sur la suite donnée au Sommet et portera sur les progrès accomplis par les membres qui se sont engagés à accélérer et intensifier le pouvoir transformateur des systèmes agroalimentaires.
«Le Comité scientifique consultatif peut apporter une contribution importante à cet exercice, en particulier en mettant l’accent sur la manière dont on peut maximiser les effets sur les conditions de vie des petits producteurs, des femmes, des jeunes et des peuples autochtones», a souligné le Directeur général de la FAO, avant d’ajouter que, si les pays avaient besoin d’aide pour mettre en œuvre leurs transformations agroalimentaires, le Comité devait fournir les avis scientifiques, les orientations et les solutions éprouvées dont ils avaient besoin.
À propos du Pôle
Il y a un an, des organismes du système des Nations Unies ont créé le Pôle de coordination sur les systèmes alimentaires (le Pôle), qui est hébergé par la FAO pour le compte du système des Nations Unies et bénéficie de l’appui du Fonds international de développement agricole (FIDA), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Programme alimentaire mondial (PAM), du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et du Bureau de la coordination des activités de développement.
Le principal rôle du Pôle consiste à aider les pays à poursuivre l’élaboration et la mise en œuvre de leurs feuilles de route nationales pour la transformation des systèmes agroalimentaires.
«Nous nous réjouissons de pouvoir jouer un rôle moteur dans les activités de suivi qui visent à aider les pays à mettre en œuvre les conclusions du Sommet», a souligné M. Qu.