M. Qu Dongyu participe à l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ICCROM
Rome - Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, a participé à l’ouverture de la 33e session de l’Assemblée générale du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM).
La manifestation, qui s’est tenue les 2 et 3 novembre au siège de la FAO, portait sur les problèmes les plus récents et des questions pressantes dans le domaine de la conservation du patrimoine culturel au sein des États membres. Ont participé à la séance d’ouverture M. Webber Ndoro, Directrice générale de l’ICCROM, Mme Maria Tripodi, Sous-Secrétaire d’État chargée des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Italie, et M. Lazare Eloundou, Directeur du patrimoine mondial à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
«Tout comme l’ICCROM, la FAO s’emploie à promouvoir la conservation, le partage des savoirs et la diffusion des pratiques optimales en matière de préservation du patrimoine culturel dans le monde entier», a souligné M. Qu dans son allocution d’ouverture.
Le Directeur général a ajouté que la collaboration de longue date entre la FAO et l’ICCROM montrait combien il était important de tirer parti du patrimoine culturel pour bâtir un monde meilleur pour les générations futures.
«L’expérience de l’ICCROM en matière de diversité, de connaissances autochtones, d’expression culturelle et de liens entre la culture et la nature s’inscrit dans le droit fil des travaux de la FAO», a-t-il affirmé, avant d’inviter les délégués à œuvrer de concert à la protection, à la promotion et à la préservation de la culture.
M. Qu a mis en lumière le travail de la FAO au sein de systèmes agricoles locaux riches en connaissances locales et en pratiques traditionnelles ayant trait aux systèmes agroalimentaires mondiaux, à la nature, à la biodiversité et à la gestion des ressources naturelles et a rappelé aux participants que l’Organisation contribuait à la préservation des systèmes du patrimoine agricole mondial dans le cadre de son programme consacré aux systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM).
«Les sites du patrimoine mondial peuvent nous aider à apporter des réponses aux principales questions liées à la crise climatique, à l’appauvrissement de la biodiversité et à l’insécurité alimentaire. Nous devons tirer des enseignements de la manière dont ces communautés ont géré judicieusement et durablement les ressources naturelles» a-t-il plaidé.
Le Directeur général a également rappelé aux délégués de quelle manière les deux organisations avaient déjà mis conjointement en œuvre des projets sur des sites désignés à la fois SIPAM et paysages culturel du patrimoine mondial.
«Grâce à notre collaboration, nous pouvons renforcer le rôle social, économique et environnemental de ces sites du patrimoine», a-t-il souligné.