Réunion bilatérale avec la Ministre de l’environnement du Brésil, Mme Marina Silva
Bakou (Azerbaïdjan) – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, et la Ministre de l’environnement du Brésil, Mme Marina Silva, se sont entretenus en marge de la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29).
©FAO/Alessandra Benedetti
Bakou (Azerbaïdjan) – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, et la Ministre de l’environnement du Brésil, Mme Marina Silva, se sont entretenus en marge de la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29).
Le Directeur général a réaffirmé que la FAO était disposée à fournir une assistance technique au Brésil afin que la COP30 jouisse de la visibilité nécessaire et aboutisse aux résultats voulus. Il a évoqué trois grandes crises simultanées, à savoir la crise climatique, l’insécurité alimentaire et la dégradation des terres, et a affirmé avec insistance qu’il fallait recourir à des solutions basées sur la science et les données pour surmonter ces difficultés, venir en aide aux populations vulnérables et assurer une transformation plus efficace des systèmes agroalimentaires, conformément aux quatre améliorations visées par la FAO.
Le Directeur général a souligné qu’il était important de promouvoir à la fois la biodiversité et la diversité de l’alimentation, étant donné la nécessité d’instaurer un équilibre, qui exige notamment d’accroître la production alimentaire en réduisant l’utilisation d’intrants et la dégradation des terres. Il a aussi évoqué la nécessité de promouvoir un élevage durable pour améliorer la production de viande, de poisson et d’œufs, et d’encourager l’adoption de modes de vie sains intégrant une alimentation respectueuse de l’environnement. À cet égard, il a souligné qu’il faudrait absolument améliorer l’éducation et la sensibilisation si l’on voulait atteindre tous ces objectifs.
Le Directeur général a ensuite salué la position stratégique du Brésil en tant que producteur et exportateur d’aliments, et a réaffirmé la volonté de la FAO de continuer à soutenir le pays dans ses efforts pour transformer les systèmes agroalimentaires et parvenir à la sécurité alimentaire. Il a encouragé le Brésil à se servir de la tribune que lui offrirait la COP30 pour promouvoir les communautés autochtones et protéger leurs savoirs et leur culture alimentaire.
La Ministre a remercié le Directeur général d’avoir proposé l’assistance technique de la FAO pour les préparatifs de la COP30, rappelant l’importance que le Brésil attachait à ce processus. À cet égard, elle a mentionné que le Président Lula avait insisté sur la nécessité de dresser un bilan éthique fondé sur les précédentes COP lors des échanges relatifs au changement climatique, et ce afin de faciliter l’atteinte d’un consensus.
La Ministre a ensuite abordé les difficultés du pays liées à l’insécurité alimentaire et a fait savoir que le Président Lula avait à cœur d’atteindre l’objectif d’élimination de la faim. Elle a aussi exprimé la reconnaissance du Brésil pour le soutien apporté par la FAO dans le cadre du G20. Par ailleurs, elle a indiqué que le Brésil avait besoin d’une assistance technique accrue de la part de la FAO afin de mieux valoriser ses produits agricoles, et de renforcer et protéger la biodiversité.
Enfin, la Ministre a salué l’étroite coopération entre le Brésil et la FAO, a reconnu les problèmes qui se posent pour les systèmes d’adaptation de l’agriculture et a souligné la nécessité d’établir un équilibre afin de promouvoir la biodiversité. Le Directeur général est convenu qu’il fallait intensifier les efforts pour atténuer les défis liés au changement climatique, de façon à pouvoir atteindre la sécurité alimentaire, sans laisser personne de côté.